(#) Sujet: Re: #3459 ☆ take a look into my eyes (rhyzel) Mer 6 Juil - 19:16
take a look into my eyes
azel novak et rhys norwood
Comme un besoin, comme une nécessité d’être rassuré, presque que comme une évidence. Comme un enfant venant de naitre avait besoin d’être entouré des bras réconfortants de ses parents, comme la Terre devait tourner autour du soleil. Des phénomènes nécessaires, des phénomènes évidents. Toi, t’avais toujours besoin qu’on te susurre des paroles réconfortantes parce que tu avais toujours peur de quelque chose. Peur de t’attacher bêtement, peur de te tromper bêtement. Alors tu préférais prendre toujours tes précautions, tu aimais à penser que tu n’avais besoin de personne, que la vie que tu menais te plaisait, tel un loup solitaire. Tu avais toujours eu cet esprit solitaire, toujours été cet être perdu, apparaissant surement comme cet être atypique qui se contentait de peu de choses. Mais cette vie t’apparaissait de plus en plus insuffisante et tu ressentais le besoin d’élargir ton champ d’horizon. Et quand tu avais retrouvé Azel, tu avais compris que c’était probablement elle dont tu avais besoin dans ta vie, aujourd’hui. Ca apparaissait presque comme une évidence. Elle et toi. Mais une tâche sur le tableau fit son apparition. Et cette tâche, c’était Augustin. L’ex d’Azel et le père de Malia. Et même si tu croyais en Azel et toi, tu redoutais le retour – imprévisible mais pourtant possible – du fameux Augustin. Et tu voulais t’assurer que rien ne changerait entre toi et Azel, entre ce qui commençait à renaitre, à se reconstruire. Tu comprendrais si Azel laisserait le jeune homme entrer dans sa vie mais seulement pour Malia. Tu savais ce que c’était de naitre sans vraiment avoir de parents alors tu espérais que la petite ait cette chance elle de le connaître, en dépit de ce qui aurait pu se passer entre ses parents, elle avait le droit de connaître son père. Tu écoutais Azel et hochais la tête et haussant les épaules. « Je vois. Tu sais Azel, je pense que s’il revient, tu devrais lui laisser une chance avec Malia. C’est son père après tout et je sais ce que c’est de vivre sans connaître vraiment ses parents et il ne faudrait pas qu’elle vienne à t’en vouloir parce que tu ne lui a pas laissé cette chance. Même si ça a été un con et un lâche je te l'accorde. » Ajoutais-tu d’un léger sourire. Tu comprendrais qu’elle veuille ne pas lui laisser de chance mais tu savais qu’elle pourrait très vite le regretter et sa fille pourrait très vite lui en vouloir. Puis ça serait l’occasion pour Azel de penser plus à elle, de faire ce qu’elle souhaite. Mais ce que tu espérais, au plus profond de ton cœur, de tes tripes, c’est que ça ne change en rien à ce que vous étiez en train de vire. C’était ça ta préoccupation première. Alors pour une fois, tu décidais de le confier à Azel, peut-être pour avoir le cœur net mais surtout tu tentais de mettre en œuvre des efforts pour te confier. Et peut-être que tu avais bien fait. Peut-être pas. Mais la réponse d’Azel te fit sourire alors qu’elle avait pris tes mains dans les siens. Y avait longtemps que vous ne vous étiez pas pris les mains, cinq ans déjà. Et ça te faisait toujours le même effet à croire que cinq années n’ont rien changé. Tu l’écoutais et acquieçais d’un simple geste de tête et ajoutant simplement : « D’accord. » Tu effleurais quelques instants sa joue avant de bifurquer sur un nouveau sujet. Tu n’avais plus trop envie de ressasser le passé ni de continuer à discuter de sujets douloureux et te recentras sur le moment présent. Tu proposas à Azel de prendre le dessert, chose qu’elle accepta. Vous rejoigniez de nouveau la cuisine et tu débarrassais la table avant de rapporter le dessert et les fameux cookies d’Azel. T’avais acheté quelques viennoiseries cette après-midi et tu les posas sur la table avant de te poser sur ta chaise. Tu pris un cookie d’Azel, en grignotais quelques morceaux avant de jeter un regard vers Azel, un sourire malicieux aux lèvres : « Toujours aussi bons. » Tu reposas le dernier morceau sur la tableau : « J’ai plus mangé de cookies après avoir mangé les tiens, tu sais. » Tu eus ce léger sourire aux lèvres et ne quittant pas des yeux la belle Azel. Tu bifurquas de nouveau sur un autre sujet, légèrement rêveur : « Et ton magasin fonctionne bien ça va? » Demandais-tu, curieux.
electric bird.
Azel Novak
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(#) Sujet: Re: #3459 ☆ take a look into my eyes (rhyzel) Mar 19 Juil - 19:49
Azel pinça les lèvres en hochant la tête, un air grave sur le visage. Rhys avait grandi sans ses parents, biologiques du moins, pour des raisons différentes de celles de Malia. Plus embêtantes, quelque part. Mais sa remarque avait fait tilt ; alors même qu’elle lui répondait, quelques minutes plus tôt, elle hésitait encore de ce qui était bon de faire si Augustin revenait en ville et clamait vouloir voir sa fille. Après ce qu’il venait de dire, elle avait la certitude qu’il ne fallait pas qu’elle sépare volontairement Malia de son père. Rhys avait fini par devenir un bel homme indépendant et accompli, mais il avait bien galéré pour arriver là. De ce qu’elle savait, il galérait encore. Tout ce qu’Azel souhaitait pour sa fille, c’était une vie sans accroc ; il en fallait quelques-uns bien sûr, pour se forger, mais pas des qui marquaient l’esprit au fer rouge. Elle ne voulait pas que l’absence de son père soit la cause d’un échec scolaire, amoureux, de n’importe quel échec, en fait. Surtout, elle ne voulait pas que l’absence de son père soit de sa faute, à elle. Azel ne voulait pas que sa fille lui tienne rigueur d’une chose contre laquelle elle ne pouvait rien – même si elle n’était pas assez naïve pour croire qu’elle n’avait pas sa part de culpabilité dans l’histoire. Rhys avait su la convaincre, et c’était désormais à elle de lui rendre la pareille. De le rassurer, sur eux deux. Il s’était contenté d’un simple D’accord en effleurant sa joue, ce qui avait eu le don de faire frissonner Azel. Elle se rendait compte à quel point son contact lui avait manquée. Et puis, il avait changé de sujet. Exit, les sujets qui fâchent. Exit le passé, exit l’avenir aussi. Il n’y avait plus que le moment présent ; tous les deux, l’un en face de l’autre, à déguster les cookies qu’elle avait cuisiné un peu plus tôt dans la journée. « J’ai eu cinq ans pour me perfectionner, aussi. » Elle esquissa un doux sourire. C’était sans aucun doute les biscuits qu’elle avait le plus préparés. C’était simple, rapide, et tout le monde aimait ça en général. « Sincèrement ? » demanda-t-elle alors, surprise d’apprendre que Rhys n’avait pas avalé un seul cookie après les siens. « Tu dis pas ça juste pour me faire plaisir ? » Il pouvait lui répondre par l’affirmative, cela ne la vexerait pas. L’intention était là. Mais elle n’arrivait pas à croire que quelqu’un puisse se priver d’une chose aussi bonne. « Enfin, c’est pas grave. Tu vas rattraper le temps perdu, maintenant. » Comme pour appuyer ses mots, elle lui tendit un nouveau gâteau avant d’en enfourner un dans sa bouche. Elle n’était vraiment pas mécontente de sa fournée, pour le coup. « Eh bien, plutôt oui, » répondit-elle après avoir avalé sa dernière bouchée. « On vient d’achever des travaux de rénovation avec Charlotte, la boutique est comme neuve. Il faudra que tu y passes, à l’occasion. » Azel était contente, d’une certaine façon, d’avoir retrouvé Rhys après avoir fait les travaux. Il verrait une boutique propre, belle, bien agencée. À son image à elle malgré tout, authentique, antique aussi ; mais plus au bord du délabrement, comme elle pouvait l’être avant. Elle aurait eu honte, un peu, de lui montrer ça. En réalité, elle était fière de s’afficher devant lui comme une entrepreneuse. Elle était, en effet, à des lieues de la fille sans ambition qu’elle était cinq ans plus tôt. « J’espère que ça te plaira. » Elle esquissa un sourire, et reprit un cookie.
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Comme un besoin, comme une nécessité d’être rassuré, presque que comme une évidence. Comme un enfant venant de naitre avait besoin d’être entouré des bras réconfortants de ses parents, comme la Terre devait tourner autour du soleil. Des phénomènes nécessaires, des phénomènes évidents. Toi, t’avais toujours besoin qu’on te susurre des paroles réconfortantes parce que tu avais toujours peur de quelque chose. Peur de t’attacher bêtement, peur de te tromper bêtement. Alors tu préférais prendre toujours tes précautions, tu aimais à penser que tu n’avais besoin de personne, que la vie que tu menais te plaisait, tel un loup solitaire. Tu avais toujours eu cet esprit solitaire, toujours été cet être perdu, apparaissant surement comme cet être atypique qui se contentait de peu de choses. Mais cette vie t’apparaissait de plus en plus insuffisante et tu ressentais le besoin d’élargir ton champ d’horizon. Et quand tu avais retrouvé Azel, tu avais compris que c’était probablement elle dont tu avais besoin dans ta vie, aujourd’hui. Ca apparaissait presque comme une évidence. Elle et toi. Mais une tâche sur le tableau fit son apparition. Et cette tâche, c’était Augustin. L’ex d’Azel et le père de Malia. Et même si tu croyais en Azel et toi, tu redoutais le retour – imprévisible mais pourtant possible – du fameux Augustin. Et tu voulais t’assurer que rien ne changerait entre toi et Azel, entre ce qui commençait à renaitre, à se reconstruire. Tu comprendrais si Azel laisserait le jeune homme entrer dans sa vie mais seulement pour Malia. Tu savais ce que c’était de naitre sans vraiment avoir de parents alors tu espérais que la petite ait cette chance elle de le connaître, en dépit de ce qui aurait pu se passer entre ses parents, elle avait le droit de connaître son père. Tu écoutais Azel et hochais la tête et haussant les épaules. « Je vois. Tu sais Azel, je pense que s’il revient, tu devrais lui laisser une chance avec Malia. C’est son père après tout et je sais ce que c’est de vivre sans connaître vraiment ses parents et il ne faudrait pas qu’elle vienne à t’en vouloir parce que tu ne lui a pas laissé cette chance. Même si ça a été un con et un lâche je te l'accorde. » Ajoutais-tu d’un léger sourire. Tu comprendrais qu’elle veuille ne pas lui laisser de chance mais tu savais qu’elle pourrait très vite le regretter et sa fille pourrait très vite lui en vouloir. Puis ça serait l’occasion pour Azel de penser plus à elle, de faire ce qu’elle souhaite. Mais ce que tu espérais, au plus profond de ton cœur, de tes tripes, c’est que ça ne change en rien à ce que vous étiez en train de vire. C’était ça ta préoccupation première. Alors pour une fois, tu décidais de le confier à Azel, peut-être pour avoir le cœur net mais surtout tu tentais de mettre en œuvre des efforts pour te confier. Et peut-être que tu avais bien fait. Peut-être pas. Mais la réponse d’Azel te fit sourire alors qu’elle avait pris tes mains dans les siens. Y avait longtemps que vous ne vous étiez pas pris les mains, cinq ans déjà. Et ça te faisait toujours le même effet à croire que cinq années n’ont rien changé. Tu l’écoutais et acquieçais d’un simple geste de tête et ajoutant simplement : « D’accord. » Tu effleurais quelques instants sa joue avant de bifurquer sur un nouveau sujet. Tu n’avais plus trop envie de ressasser le passé ni de continuer à discuter de sujets douloureux et te recentras sur le moment présent. Tu proposas à Azel de prendre le dessert, chose qu’elle accepta. Vous rejoigniez de nouveau la cuisine et tu débarrassais la table avant de rapporter le dessert et les fameux cookies d’Azel. T’avais acheté quelques viennoiseries cette après-midi et tu les posas sur la table avant de te poser sur ta chaise. Tu pris un cookie d’Azel, en grignotais quelques morceaux avant de jeter un regard vers Azel, un sourire malicieux aux lèvres : « Toujours aussi bons. » Tu reposas le dernier morceau sur la tableau : « J’ai plus mangé de cookies après avoir mangé les tiens, tu sais. » Tu eus ce léger sourire aux lèvres et ne quittant pas des yeux la belle Azel. Tu bifurquas de nouveau sur un autre sujet, légèrement rêveur : « Et ton magasin fonctionne bien ça va? » Demandais-tu, curieux.