mardi le 23 juillet 2013, 13h34” Tu étais finalement en congé. Quelle joie ! Toi qui n'en avait pas eu depuis six jours, maintenant. Ça allait te faire du bien et te remonter un peu le moral, n'est-ce pas ? Et puis, d'une pierre deux coups, tu allais avoir la journée pour toi tout seul étant donné que Constance travaillait, elle. Tu te levas donc vers les neuf heure et quart. Quel exploit ! Toi qui jamais n'arrivais à faire le tour du cadran - parce que oui, tu t'étais relativement couché tôt hier soir -. La journée s'annonçait donc longue et plaisante; tu pourrais en profiter au maximum. Tu commenças ta journée en allant dans la douche et en regardant ensuite les nouvelles à la télé. Ils parlaient encore du décès de ce cher Cory Monteith, Canadien mort d'une overdose dans un hôtel de Vancouver... Triste nouvelle pour les Gleeks, mais au moins ça ne te concernait point. Vers les onze heures, tu te décidas à faire quelque chose de plus constructif que de regarder la télé et jouer sur ton téléphone à Flow. Tu te mis donc en marche vers la cuisine pour te préparer un snack énorme. Sandwich aux oeufs et au bacon avec des tranches de fromage Kraft... Mmmm. Le délice parfait ! Après avoir englouti le tout tel un porc, tu te convaincus d'aller en ville, histoire de faire un peu de shopping et profiter de la belle journée ensoleillée.

Après quelques heures à observer les vêtements offerts dans la boutique du coin, tu te décidas de faire le truc le plus romantique, le plus galant et le plus gentil qui soit : acheter un morceau de vêtement à ta femme. Bon d'accord, tu le faisais bien plus pour te faire pardonner ton écart de conduite envers elle, la semaine dernière, mais au fond tu savais que ça lui ferait plaisir et sincèrement, tout ce que tu souhaites c'est qu'elle soit heureuse... Tu te décidas donc d'entrer dans la première boutique féminine que tu croiseras. Tu passa le seuil d'une boutique plutôt moderne et, les yeux mis-clos, tu cherchas un panneau indiquant le nom de ladite boutique. Cherry Blossom. Ça sonne bien. Tu t'avances donc et commença alors à fouiner dans les raques, ne sachant vraiment pas ce que tu avais envie d'offrir à Constance... ”

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mardi le 23 juillet 2013, 13h34” Visiblement, l'une des employées de la boutique avait du te repérer de loin, avec tes airs de « je ne sais pas du tout pourquoi je suis ici. ». Elle s'avança vers toi et t'aborda tout gentiment. Comme une vraie professionnelle, quoi. Tu levas les yeux vers elle et les plissa légèrement, histoire de pouvoir mieux l'observer. Tu ignores pourquoi, mais ce visage te rappelle vaguement quelque chose. Tu l'as déjà vue, oui, c'est évident. Mais où et quand ? Ça, ton petit cerveau d'homme ne veut pas se décider à te le dire. Tu lui fais néanmoins un sourire sincère, l'air quand même un peu idiot et lui répond finalement « Ouais, en fait... Faudrait d'abord que je saches ce que je cherche pour pouvoir avoir de l'aide... » dis-tu, une pointe d'humour dans la voix, en haussant les épaules légèrement. Tu balaies ensuite du regard la superficie du magasin et voit à quel point l'inventaire est diversifié. Mon dieu, tu finis par comprendre pourquoi les femmes mettent tant de temps à magasiner : elles ont trop de choix, c'est clair. Tu lâche un petit soupire lasse et ajoute « En fait, je cherche quelque chose qui passe-partout... C'est un cadeau pour ma femme... ». Tu fais de nouveau ce petit sourire idiot et passe une main nerveuse dans la mince repousse de cheveux que tu as sur le crâne. Mon dieu que tu as l'air idiot, Drew... ”

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mardi le 23 juillet 2013, 13h34” Tu essayes tant bien que mal de faire marcher ton cerveau. Tu sais que tu as déjà vue cette jeune femme en quelque part, mais où ? Lors d'une intervention ? À l'hôpital directement ? Dans un café ? Au lycée ? Les traits de son visage te disent quelque chose et plus tu la regardes et plus ça semble se clarifier pour toi, bien que tu ne sembles pas être capable de nommer son prénom... Mais qui est-elle ? Alors que tu bafouillas quelques mots, histoire que cette jeune femme puisses mieux te diriger dans tes recherches, elle te répondit au quart de tour. Elle était professionnelle. Très professionnelle. C'était peut-être ça. Peut-être qu'elle connaissait Constance et que tu l'avais déjà vue de loin ou de près ? Tu luis fis un grand sourire lorsqu'elle proposa d'aller voir les bijoux et les accessoires. « Je pense que ça vaut mieux. Comme ça je serai sûr de ne pas me tromper dans ses goûts... » avouas-tu, toujours ce sourire idiot au coin des lèvres. Oui, tu passais sans doute pour un mari indigne, mais après tout, c'est quasiment que ce que tu es. Tu suivis donc le guide jusqu'aux présentoirs à accessoires et tu commenças à regarder les bijoux avec un certain étonnement. Il y en avait tellement ! Comment choisir le bon ? Tu relevas les yeux vers la jeune femme et soupira. « J'ai tellement peur de pas gérer... Tu dois sans doute me trouver idiot » lanças-tu, histoire d'enlever ce malaise qui planait sur tes épaules. Tu avais toujours été comme ça, toi. Te souciant toujours un peu trop de ce que les gens peuvent penser de toi... ”

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mardi le 23 juillet 2013, 13h34” La jeune blonde près de toi se montrait très agréable et surtout, très compréhensive. Après tout, elle en avait sûrement vu plusieurs dans ton genre. Tu lui fit un petit sourire gêné lorsqu'elle s'empressa de te remonter le moral. Elle n'avait pas tord, cette vendeuse. Il ne fallait pas trop t'en demander et c'était certain que Constance serait heureuse rien qu'à recevoir un présent de ta part. Tes yeux valsèrent ensuite et se posèrent sur plusieurs modèles. Tu tombas littéralement dans ta bulle en les observant. Évidemment, tu étais à demi concentré dans ta tâche puisque la majeure partie de ton cerveau ramait encore pour deviner qui cette jeune femme pouvait bien être. Son timbre de voix, sa silhouette... Tout ça. Tu avais l'impression de l'avoir déjà vue quelque part et même si tu te faisais aller les méninges à cent mille à l'heure, son nom t'échappait encore. Son nom et l'endroit où tu avais bien pu la voir... Sa voix s'éleva à nouveau dans le magasin et c'est à ce moment précis que tu compris enfin d'où tu la connaissais. « Ellie ? » lanças-tu, les sourcils froncés et la voix dédaigneuse. C'était Ellie ? La petite Ellie ? La jeune soeur d'une des filles avec qui tu étais sorti au lycée... Et pas n'importe laquelle : Anaeli. Tu te sentis alors très minable face à elle, te remémorant les quelques paroles que vous aviez échangées après ta rupture avec sa soeur. Tu aurais littéralement envie de fondre en ce moment. Fondre de honte et de gêne. Parce que oui, ces retrouvailles n'étaient pas du tout à ton avantage, bien au contraire. ”

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mardi le 23 juillet 2013, 13h34” Ça te faisait bien trop bizarre de te retrouver près d'Ellie, aujourd'hui. Cela devait faire une bonne dizaine d'années maintenant et c'est sans doute à cause de tout ce temps passé sans la voir ou lui parler qui te rendait si mal à l'aise présentement. Tu n'avais rien à te reprocher, si ce n'est le fait que de l'avoir laissé en plan au moment où peut-être vous auriez pu apprendre à plus vous connaître... Tu te rappelas alors de cette soirée, assis sur le perron des Cartwright. Le soir où Anaeli t'avait laissé... C'est Ellie qui avait été là pour t'aider et malgré tout, toi tu lui avais tourné le dos la journée d'après... C'est sans doute pour cela que là, présentement, dans cette boutique de fringues et d'accessoires féminins, tu te sens soudainement de trop. Tu relevas les yeux lorsque la blonde à tes côtés reprit la parole. Tu t'empressas de répondre, comme pour éviter d'éventuelles conversations. « Oui. Marié. » Tu levas ta main gauche dans les airs, histoire de faire voir l'anneau autour de ton doigt. Bague qui étrangement te fit soudainement mal. Tu baissa la main et ton regard dériva jusqu'aux lattes du plancher. Tu aurais préféré ne pas être entré ici, mais certains disent que le destin fait bien les choses, alors... Tu relevas la tête et adressa un sourire à Ellie. Ressaisi-toi, Drew ! Tu vaux bien mieux que ça ! Elle allait sûrement penser que tu as la queue entre les pattes, comme un chien soumis. « Moi non plus, je dois avouer. » tu ajoutas à ta précédente réponse. C'est vrai que jamais tu n'aurais cru te marier un jour, mais faut croire que Constance y avait mit du sien... Énormément. ”

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mardi le 23 juillet 2013, 13h34” Tu restas planté devant le présentoir à bijoux pendant de longues minutes. Ton regard se posa enfin sur un bracelet assez simple et complexe à la fois. Une genre de chaine avec des breloques pendantes... Il t'accrocha puisqu'il était délicat et garni en même temps. Un peu comme Constance l'était. Tantôt délicate, tantôt très complexe. Tu pris donc le bijou entre tes mains, un peu nerveux. Tu avais peur de l'échapper par terre et de faire rire de toi par Ellie. Ellie qui, visiblement mal d'être à tes côtés, s'étaient retrouvée derrière le comptoir-caisse. Tu marchas donc jusqu'à elle, posant le bracelet sur le comptoir. « Ça m'a fait penser à elle. Délicat et complexe à la fois. » dis-tu en adressant un demi-sourire à la blonde face à toi. Elle semblait si impressionnée que tu sois marié, mais tu n'osais quand même pas lui briser ses croyances. Elle devait penser que tu t'étais bien placé, que tu avais une vraie vie d'homme, alors qu'en réalité, tu essaies juste de bien paraître. Au fond, tu ne demanderais qu'à être libre de pouvoir être qui tu veux plutôt que de toujours prêter une attention à ce que les gens pensent de toi. Tu t'humectas les lèvres, signe qui prouvait inévitablement ton stress à être près de cette ancienne connaissance. Tu préféras donc briser le silence qui commençait à s'installer en posant une question toute simple. « Et toi ? Tu travailles dans une boutique ? ». Ton regard croisa le sien et instantanément, tu ne pus t'empêcher de penser à Anaeli. Elles avaient le même regard. Et pourtant, des deux tu te rappelais que c'était sans doute Ellie la plus attentive et sensible... ”

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mardi le 23 juillet 2013, 13h34” Ellie t'indiqua le montant à payer et, en silence, tu sortis ta carte de crédit pour régler la facture. Après un instant qui sembla durer un siècle et demi, la jeune blonde répondit finalement à ta question. « Euh... oui. En fait, j'en suis la propriétaire. » Cette révélation te fit sourire. Tout à coup, cette boutique qui te semblait plutôt ordinaire remonta d'un ou deux crans dans ton estime. C'était Ellie la propriétaire ? Cela t'impressionnait grandement. Non pas que tu aies pu remettre en cause les capacités d'Ellie a gérer une telle business, mais à l'époque où tu la côtoyais, elle n'était qu'une jeune adolescente. Jamais tu n'aurais cru qu'elle pouvait devenir quelqu'un comme ça. Elle te surprenait. Tout comme tu avais du la surprendre en lui annonçant que tu étais maintenant un homme marié. « Ellie, c'est super ça ! Tu y es arrivée toute seule ? » repris-tu, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Oui, ça te surprenait vraiment. Parce que dans ta petite tête, jamais tu n'aurais cru cela possible. Tu pris la petite boîte qu'Ellie te tendit et joua avec entre tes doigts. C'était un beau paquet. Paquet qui ferait plaisir à Constance, tu l'espères. Perdu dans tes pensées, tu mis un certain temps à entendre la question de la jeune blonde, toujours face à toi. Tu releva les yeux vers elle, arrêtant de fixé cette minuscule boîte, et sourit. « Je suis ambulancier. » dis-tu avec un sourire en coin, cette fois. Ça te faisait plaisir de dire à Ellie que tu étais enfin devenue quelqu'un de bien, quelqu'un qui a de l'avenir. Au lycée, tu étais plutôt le mec qui se moque de tout et qui n'a d'yeux que pour les filles en jupe et les fêtes bien arrosées. Ce temps est révolu. Tu as maintenant une tête sur les épaules. Du moins, de temps en temps. ”

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mardi le 23 juillet 2013, 13h34” Tu ne pus t'empêcher de sourire davantage lorsqu'Ellie lâcha un « wow » à l'annonce de ton métier. Oui, ça te rendait fier de dire aux autres que tu étais enfin devenu un ambulancier. Depuis le temps que tu rêvais de faire ce métier et après tous les efforts que tu avais déployés pour y arriver, tu as bien le droit à une certaine vantardise. Toujours ce sourire collé aux lèvres, tu ne pus t'empêcher de regarder Ellie. Tu commençais à te trouver légèrement idiot de l'avoir laissé filer sous tes doigts. Tu aurais peut-être, au final, aimé être capable de garder le contact avec elle. Tu l'aurais vu évoluer et je pense que ça t'aurais fait bien plus plaisir que de l'apprendre comme ça, en venant acheter un bijou dans sa boutique. C'est là que tu remarques à quel point tu es différent de celui que tu étais jadis. Du moins, sur certains points. Tenant toujours la boîte entre tes doigts, tu commençais à comprendre que là, c'était peut-être le temps où tu devais partir. Ou au contraire, trouver une excuse pour pouvoir rester plus longtemps. « Tu aurais pas envie d'aller prendre un café ? Je me sens tellement à côté de la traque, là. J'aimerais bien remédier à ça. » dis-tu, un demi-sourire s'affichant sur ton visage. Ellie avait tant grandit. Elle était devenue une jeune femme assez séduisante - parce que oui, il fallait bien l'avouer - et tu te sentais si con d'avoir agit comme un crétin auprès d'elle. Même si c'est dix ans plus tard, tu oses tout de même espéré qu'il n'est pas trop tard pour te faire pardonner... ”

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mardi le 23 juillet 2013, 13h34” Tu regardas Ellie nerveusement, ne sahcant pas trop si elle accepterait ton offre ou si elle te renverrait d'où tu viens. Après tout, tu avais l'air de quoi, là ? Le mec qui veut se racheter pour les erreurs du passé ? Sans doute, oui. Cela dit, tu te moquais quand même un peu de ce qu'elle pouvait penser à ce niveau là. Tu l'avais invité à boire un café, pas à te pardonner le fait que tu l'aies abandonné sur un perron, il y a plus de dix ans de cela. Puis le fait de lui mettre la balle dans son camp t'aidait bien, en fait. Avec cette invitation, c'était à elle de décider si elle souhaitait continuer vers la lignée du pardon ou si elle préférait plutôt en rester là, baignant dans les souvenirs. À l'âge qu'ils ont, ils peuvent sûrement outre passer les détails qui ne valorisent pas Drew. Après quelques secondes silencieuses, la jeune femme reprit la parole. « J'aurais bien aimé, mais je dois rester à la boutique jusqu'à 17h... Peut-être qu'on pourrait aller manger quelque part, après? À moins que tu aies prévu quelque chose avec ta femme, ce serait tout à fait normal. » Tu haussas les épaules, un mince sourire s'affichant sur ton visage. Un café, ça aurait été l'idéal. On peut s'éterniser sur une terrasse ou au contraire, faire ça court si on se rend compte que ce n'était pas une idée du siècle. Seulement, elle te proposa un plan de rechange : aller manger en quelque part. L'idée de prendre du temps pour être avec Ellie ne te dérangeait pas, non. C'était plus ce que Constance en penserait. Après tout, c'était devenue une routine : à dix sept heure trente tapante, vous étiez toujours assis l'un en face de l'autre à manger un repas préparé avec amour par la femme de la maison. c'était le même scénario à tous les soirs, sauf quand Ô par un grand miracle, vous vous retrouviez tous les deux au restaurant en tête à tête. Tu secouas donc légèrement la tête avant de reprendre, sur un ton un peu plus bas « Je ne pense pas que ma femme apprécie. Elle est du genre très pointilleuse et quand je ne rentre pas pour manger avec elle, elle me fait la tête. C'est un peu pour ça que je lui achète ce bracelet. ». En avais-tu trop dit ? Le fait d'admettre avoir acheté ce bracelet pour te faire pardonner t'enlèverait-il du charme auprès d'Ellie ? Elle qui devait sans doute penser que tu étais un mari modèle qui achetait des cadeaux à sa femme... Ouf, la pauvre. Elle serait déçu d'apprendre qu'entre les deux, c'est Constance qui gouverne. « Mais si tu veux, je te donne mon numéro et tu m'appelles pour qu'on s'organise un dîner ou une rencontre dans un café... » ajoutas-tu, histoire de ne pas laisser la pauvre blonde sans rien et sans aucune preuve que tu veux vraiment apprendre à la connaître. ”

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mardi le 23 juillet 2013, 13h34” Tu fis un léger sourire à Ellie avant de lui donner son numéro de portable qu'elle nota alors dans le sien. Tu ne savais pas trop ce qui allait se produire après cet échange de numéro, mais tu te disais bien que cela resterait entre les mains d'Ellie. Si elle souhaitait t'appeler ou t'envoyer un texto, alors tant mieux. Sinon, c'est peut-être parce qu'elle ne désirait pas vraiment te revoir ou te reparler. Après tout, vous aviez tous les deux bien évolués et sans doute vous l'aviez fait dans des chemins qui ne se rejoignent pas forcément au bout de la ligne. Une petite partie de toi espérait néanmoins qu'elle t'appelle dans les jours à venir, histoire de fixer un petit rendez-vous ou quoi que ce soit, peu importe l'ampleur que cette rencontre pourrait avoir dans vos vies futures. Tu pris la boîte et la rangea dans le fond de ta poche. Il n'aurait pas fallu que tu l'oublie ou que tu la perdes... « Bon, je pense que je vais y aller. Ma femme ne devrait pas tarder. » dis-tu avant de regarder ta montre un bref instant. Il était deux heure et cinq et tu savais pertinemment que les mardis, Constance revenait du travail au alentour de cette heure-là. « Ne te gêne pas pour m'appeler ou m'envoyer un texto, hein. » dis-tu, ce petit sourire en coin encore scotché aux lèvres. C'était un message subtile-pas-si-subtile que tu envoyais à la belle blonde. Message qui devait sans doute être dit et pensé par ton subconscient puisque, évidemment, d'un sens ou d'un autre, tu n'avais aucune arrière-pensée derrière ces phrases échangés... ”

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