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| Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. | |
| Auteur | Message |
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| (#) Sujet: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 13:31 | |
| Shane Timothy O'BrianPuisqu'on est jeune et con, puisqu'ils sont vieux et fous, puisque des hommes crèvent sous les ponts et le monde s'en fout. PRÉNOM(S) ET NOM: Shane O’Brian. SURNOMS: Shany, souvent surnommé Blondy par ses amis, même s’il est loin d’en être fier. ÂGE: 28 ans. NATIONALITÉ: Canadienne, origine irlandaise. ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuel. STATUT CIVIL:Célibataire. EMPLOI/ÉTUDES:Pompier, le fantasme féminin. SITUATION FINANCIÈRE: Dans la moyenne. AVATAR:Wilson Bethel. CRÉDIT: Lau. ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE? On peut dire qu’elle n’a pas été de tout repos, du moins pour mes parents car personnellement je l’ai très bien vécu. Je ne me suis jamais destiné à faire de longues études, ce n’était pas mon truc. Je voulais vivre au jour le jour, sans prévoir des études sur le long terme, et passer mes journées à penser ce que je pourrais faire si je ne réussissais pas mes examens. J’avais une vision de la vie bien différente. Profiter, profiter et profiter. Alors j’ai touché à un peu toutes les drogues possibles, de l’alcool à n’en plus finir et j’y ai rencontré mon plus grand fléau, les jeux, le poker. C’est à cette époque là que mes amis m’ont fait connaître ce jeu, mêlant adrénaline, mystère et manipulation. J’avais l’argent nécessaire en poche, et étant donné que je n’ai jamais eu un grand attrait pour tout ce qui est matériel, j’ai trouvé un autre moyen de le dépenser en me faisant plaisir. Certes, ce poker ne m’a pas attiré la fortune mais la joie de prendre du bon temps et c’était le plus important à ce moment là. Cela l’est toujours d’ailleurs. Ma vie au lycée se passait donc surtout en dehors du lycée comme vous l’avez compris. J’étais d’ailleurs toujours bien entouré. J’étais, et suis toujours, de nature amical et sociable. Mon coté taquin faisait déjà fureur auprès des filles mais aussi auprès de mes amis qui ne s’ennuyaient jamais avec moi. Je n’ai jamais vraiment ressenti le sentiment de solitude au lycée, j’avais toujours ma bande d’amis, avec qui j’ai fait ces trois années, que je ne regretterai pour rien au monde mais où je ne retournerai pas pour autant. L’été je bossais en tant que pompier volontaire dans la caserne de la ville, j’adorais ça, pour l’adrénaline et le sentiment de se sentir utile. Ils me promettaient de me garder si j’avais mon diplôme. J’ai donc bosser juste ce qu’il fallait pour le décrocher et intégrer ensuite officiellement la caserne.
~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT? Aujourd’hui, célibataire, pompier, fétard, en coloc’ avec une jolie brune, rien ne va vraiment mal mais non, je ne peux pas dire que je suis heureux. Je ne suis pas épanoui, j’ai un métier qui me plait et que je n’échangerai contre aucun mais cela ne fait pas le bonheur. Enfin, il faudrait déjà savoir ce que l’on attend du bonheur, ce que l’on appelle être heureux. Je n’ai plus ressenti ça depuis quelques années. L’amour me rendait heureux, je l’assume, je le dis, mais c’est aussi l’amour qui m’a rendu malheureux comme jamais. Alors aujourd’hui je préfère rester seul et ne pas être spécialement heureux plutôt que tenter le coup et être réellement malheureux. Donc non, je ne suis pas heureux mais on peut dire que d’un coté c’est voulu. Je vis ma vie comme elle vient, sans me soucier de mes sentiments, oubliant qu’ils existent et faisant tout pour les éviter. En espérant que cela réponde à votre question, question clairement irrésolvable.
~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS? Tout dépend si on parle de mes rêves ou de la réalité. Dans mes rêves, je me verrais peut-être en couple, père, toujours pompier, passer mes week ends à voyager, et à découvrir le monde. Je ne veux pas d’une famille qui subit la routine, je veux quelque chose qui bouge mais avec une stabilité quand même. Je suis de ceux qui rêve de pouvoir rentrer et se poser avec leur femme. Mais dans la réalité de la chose, je ne peux pas vivre une relation comme celle là, je ne veux plus vivre une relation comme celle là en fait. Dans 10 ans, je serai surement toujours célibataire, peut-être divagant au rythme du vent dans mes voyages, visitant le monde sur ma moto, ne me souciant de rien, ni de ce qui m’attend à la maison, ni de ce que je dois faire le lendemain car dans les deux cas, ça sera vide. Je ne m’engagerai plus, à moins qu’une perle rare me tombe sous le nez, mais ça non plus, je n’y crois plus vraiment. Je serais surement toujours le fétard, j’aurais peut-être replongé gravement dans le poker, ou qui sait, je serais peut-être toujours dans ma caserne. Vous voyez, je n’ai pas d’idées précises d’où je serai car je ne sais pas même pas réellement quand j’arriverai à battre mes démons et à mm’autoriser à être heureux.
Pour la répartition des groupes
Ce questionnaire servira à déterminer à quel groupe vous appartiendrez. Vos réponses aux questions à développement influenceront également la décision, mais si vous croyez que le groupe choisi ne correspond pas à votre personnage, n'hésitez pas à le signaler au staff, il est possible de revoir cette décision ensemble. Pour indiquez votre réponse, il suffit de la mettre en italique ou de barrer celles qui ne correspondent pas. - Spoiler:
Le matin, quand il est l’heure de se lever : › J'insulte le réveil et l’écrase d’un coup de poing. › Je profite des derniers instants sous la couette. › Je me lève d’un bond et file directement sous la douche.
Un métier qui conviendrait bien à mon caractère : › Chef d’entreprise entreprenant d’une multinationale. › Fonctionnaire d’une petite entreprise familiale. › Marchand de glaces itinérant.
Je croise au hasard une amie de l’école primaire, je lui dis : › « Il faut absolument qu’on se revoie ! » › « Ça m’a fait plaisir de te revoir ! » › « C’était le bon temps ! »
En vacances, je: › Pars à l’aventure dans un pays lointain, dépaysement total. › Vais toujours au même endroit depuis des années. › Fais un voyage organisé, pour avoir à ne me soucier de rien.
En ville, je préfère me promener: › Dans le parc de mon enfance pour faire le point. › Dans un square tranquille pour me relaxer. › En plein centre, là où la vie fourmille, afin de m’ouvrir sur de nouveaux horizons.
Ce qui me permet d’avancer dans la vie... › Les marques d'affection. › L'ambition. › La curiosité.
Avec les amis, j'adore: › Parler du bon vieux temps et se dire que c'était mieux avant! › Faire des plans sur la comète et refaire le monde! › Ne même pas avoir à parler pour se comprendre. Un sourire ou un regard suffit.
L'élément qui m'attire le plus: › L'air. › Le feu. › L'eau.
Un défaut que je me reconnais volontiers... › Je suis un peu rancunier/rancunière. › Je suis plutôt anxieux/anxieuse. › Je prends des décisions sans réfléchir.
PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Lau. ÂGE:18 ans. PAYS: France. PRÉSENCE: Le plus souvent possible. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Par mon ancien compte.. PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? Scénario de Sawyer . AUTRE CHOSE À AJOUTER? Nolan vous aime toujours !
Dernière édition par Shane O'Brian le Mar 11 Fév - 14:07, édité 2 fois |
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| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 13:32 | |
| Il faut un coeur solide pour aimer, mais il faut un coeur encore plus fort pour continuer à aimer après avoir été blessé." Tu te fais suivre ? Tu vas voir quelqu'un ? " Moi c'est le jour où je me fais suivre que je vais voir quelqu'un ! 3 Février 2014. Caserne de pompier de White Oak Station.
Dans cette caserne, à l’image de la ville où elle se trouve, l’ambiance est plutôt familiale, que cela soit entre les pompiers, qu’avec leurs supérieurs, à la caserne ou en intervention. Il n’y a même pas le caractéristique bizutage que subisse les nouveaux, tout du moins, rien n’a jamais mal tourné pour qui que ce soit. Autant dire que tous autant qu’ils sont, malgré la difficulté psychologique de leur emploi, heureux de venir travailler le matin. Sauf que ce jour là, tout ne se passa pas comme prévu. Une bagarre éclata entre Shane, un ancien de la caserne, formé ici depuis ses 18 ans, accumulant ainsi 10 ans d’ancienneté, et Andrew, une des dernières recrues. Personne n’a vraiment compris la réaction de Shane, c’est lui qui était en tort. Le jeune Andrew a peut-être dit un mot plus haut que l’autre mais rien qui ne justifiait que son «supérieur » lui saute ainsi au cou. Ne voulant pas créer de problèmes, ou mauvaise réputation à la caserne, Andrew ne porte pas plainte, à condition que son ainé passe voir un psychologue, jugeant, soutenu par ses collègues, qu’il en avait besoin.
10 Février 2014. Cabinet du psy.
A reculons, Shane se dirigeait vers le fameux cabinet. Il ne jugeait pas en avoir besoin, il s’était juste emporté, il était sur les nerfs et le pauvre Andrew en avait fait les frais. Mais il tenait beaucoup trop à son job pour le perdre ainsi. Il se plia donc aux exigences du caporal et se rendit chez le spécialiste. Ce dernier, ayant eu le dossier du jeune homme en main, a évidemment remarqué que cela n’était pas dans sa nature, qu’il n’avait jamais été signalé comme violent. Malgré ça, des collègues avaient fait part, ces derniers mois, d’un changement de comportements assez soudain du jeune Shane, changement incompris par tous. Appliquant la procédure standard, le psychologue entama, après quelques présentations, son entretien.
«Je sais que, comme beaucoup de personnes venant me voir, vous n’êtes pas ravis d’être ici.. Mais j’aimerais quand même mieux vous comprendre, essayer de déceler la cause de votre aggressivité récente. Vous accepteriez de me parler de vous ? »
Shane haussa les épaules. Il n’était effectivement pas ravi de parler de lui, encore moins à un soit disant spécialiste dont il ne sait rien, mais décida de se plier quand même aux règles, prouva au passage qu’il n’était pas l’homme violent que le psy pouvait croire.
«Ben écoutez, j’ai eu une enfance heureuse, des parents attentionnés. Je suis fils unique, je n’ai jamais manqué de rien. J’ai eu une adolescence assez facile aussi, et je suis entré à la caserne. Je ne vois rien de particulier la dedans qui pourrait vous aider »
Il avait accepté de se plier à cette petite règle mais n’y mettait effectivement pas beaucoup d’entrain. Le professionnel choisit donc de reprendre point par point, essayant de faire parler le jeune blond.
«Vous n’avez donc pas de frères et soeurs.. Vous avez bien vécu le fait d’être fils unique ? Beaucoup d’enfants uniques souffrent de solitude, ce n’était pas votre cas ? »
«Pas vraiment, j’ai toujours été bien entouré. Entre mes parents et mes amis, je n’étais pas souvent seul. Dans mon quartier, on était une bande de potes, toujours fourés ensemble, on ne se connaissait pas vraiment mais on savait que l’on trouverait toujours un « ami » pour s’amuser. J’étais comme tous les gamins, enjoué, turbulent et hyperactif sur les bords, à faire quelques bétises à droite à gauche. On est tous comme ça non ? Evidemment je n’avais personne pour venir me piquer mes jouets quand je rentrais chez moi mais je ne crois pas vraiment que cela soit un inconvénient. J’ai peut-être développé un coté un peu égoiste, ayant pris l’habitude d’avoir tout pour moi, d’avoir toute l’attention de mes parents sur moi mais ce n’est pas bien méchant. Demandez à mes amis, je suis plutôt généreux avec eux. Enfin..ils ont mon amitié, c’est déjà bien ! »lacha-t-il, avec un léger rire.
Il était assez évident de comprendre le caractère du jeune homme suite à sa petite déclaration. Il ne pensait surement pas en avoir dévoiler autant sur lui avec ces quelques mots mais le psychologue en avait décidé autrement. En effet, il vit en Shane un jeune homme sur de lui, refusant de montrer ses faiblesses. Il avait cette tendance à se sortir de situations où il n’est pas à l’aise avec l’humour, c’est classique chez les hommes de son âge. De plus, il décelait un coté égoiste, moyennement assumé. Shane n’était surement pas un grand égoiste, mais aimait sans aucun doute avoir l’attention portée sur lui. Une sorte de meneur de troupe si vous voulez. Rien ne semblait pour le moment expliquer le comportement de Shane, il avait l'air d'un garçon équilibré, bien entouré.
«D’accord. Et votre adolescence ? Comment s’est elle déroulée ? »
« A peu près pareil, rien de bien palpitant, je vous l’ai dis. Je n’ai rien fait de spécialement intéressant dans ma vie. Je suis un homme banal vous savez. Oui, certes, j’ai eu ma période assez noire avec la drogue et toutes sortes de choses dont je ne suis pas très fier. Mon dicton était plutôt « sexe, drogue, alcool et rock and roll » que « Harvard, Yale, ou Princeton, tel est mon destin » mais je m’en suis plutôt bien sorti, vous me croyez pas ? Je bosse depuis 10 ans alors que certains buchent encore pour espérer devenir médecin et bosser 15heures par jour. Personnellement, ma vie me va très bien, et je ne regrette absolument rien de mon adolescence. Elle m’a mené où je suis actuellement, et ça aussi j’en suis très fier. D’ailleurs, autant répondre à votre prochaine question : oui mon job me plait, non je n’ai pas envie de partir, non je n’en veux à personne, et oui ma violence de l’autre jour était involontaire. Je ne suis pas quelqu’un de violent, je m’étais juste levé de mauvais poil et Andrew a un peu trop levé la voix. Je m’en veux d’ailleurs d’en être venu là avec ce petit, mais je suis un sanguin, un impulsif, quand la colère me monte je ne peux que très difficilement me retenir et c’est tombé sur lui. Vous avez du lire que cela ne m’était jamais arrivé. Enfin au boulot.. Oui, j’ai eu quelques histoires qui ont mal tournées, spécialement lors de mes soirées dans des bars, où j’étais légérement alcoolisé mais il n’y a jamais eu de séquelles ou quoi que ce soit d’autres, rien de grave je vous dis. Vous êtes rassuré ? »
Shane commençait à se livrer spontanément, à laisser parler son esprit sans forcément réfléchir à tout ce qu’il dit. Etant de nature terre à terre, il savait qu’il ne sortirait pas de ce cabinet avant d’avoir vidé son sac, alors autant le faire le plus vite, en évitant volontairement les sujets qui le dérangent. Ce qui n’échappa pas au spécialiste. Comment cela se fait-il qu’un jeune homme tel que Shane, d’allure assez agréable, visiblement joueur et sociable, n’est pas abordé une seule fois le sujet de l’amour, ou même de la gente féminine ? Le problème devait se trouver à cet endroit là. Il aborda donc le sujet avec délicatesse :
«Vous l’avez donc assez bien vécu.. Et d’un point de vue sentimental, comment vous situez vous ? »
« Le céliba, c’est une situation comme une autre non ? En tout cas, c’est la mienne et elle me convient parfaitement. L’amour engendre trop de complications dont je n’ai ni besoin ni envie je vous assure. Je suis très bien tel que je suis, seul certes mais bien entouré par mes amis. Ils me suffisent ! »
« Vous avez eu de mauvaises expériences passées ? Des déceptions ? »
Shane comprit très vite qu’il ne pourrait pas éviter le sujet, que le cher psychologue, qu’il commençait déjà à détester, avait bien cerné le problème et comptait le faire parler. Le jeune blond mit un peu plus longtemps à répondre à cette question, lançant quelques regards moyennement agréables à son interlocuteur. Avalant sa salive une dernière fois avant de commencer, il se lança enfin :
«Effectivement. Pour tout vous dire, l’amour n’avait jamais été un réel problème pour moi. Comme pour le reste j’avais qui je voulais, et ce que je voulais dans mes relations. Plus ou moins investi, certes, mais je n’étais pas un connard comme beaucoup de filles en connaissent. Je vivais l’amour comme tout le reste de ma vie, avec désinvolture, avec comme seul but de profiter. C’était comme ça jusqu’au jour où j’ai rencontré Elya, une jeune fille dont j’ai « sauvé » le petit frère lors d’un match de basket-ball. Rien de bien héroique mais vous connaissez les filles, je suis devenu un fantasme vivant. Et puis, je me suis pris au jeu, finissant même par avoir de réels sentiments, ce qui m’était arrivé très rarement. Nous sommes donc sortis ensemble, installés ensemble, nous partagions l’intégralité de notre vie. Certes nous étions jeunes, et personnellement je ne me voyais pas vraiment me caser aussi vite, je voulais garder ma vie de jeune d’un coté, pouvoir sortir quand bon me chantait, sans avoir à me justifier de quoi que ce soit. Malgré tout, je l’aimais, comme jamais je n’ai aimé quelqu’un. Mais elle me voyait comme un gamin, tout comme elle se voyait elle d’ailleurs. Cette relation nous convenait quand même. Jusqu’au jour où elle a débarqué, avec une tête différente de d’habitude. Vous savez ce regard et ce visage qui veut tout dire avant que la personne ouvre la bouche, cet air qui vous glace le sang juste à imaginer ce que vous allez apprendre. Et encore j’étais loin du compte. Elle me déballa de but en blanc que je l’avais mise enceinte, surement un problème involontaire de contraception, mais que comme elle ne le voulait pas et qu’elle avait peur de ma réaction, elle avait décidé d’avorter. Décider certes, mais c’était déjà fait. Je ne pensais pas pouvoir avoir aussi mal un jour, tomber d’aussi haut. Jamais je n’aurais pu imaginer une telle chose venant d’elle, ni de personnes d’autres. Certes je ne me voyais pas père mais je l’aurais assumé ce gamin, on aurait fait avec, je l’aurais aimé ! J’aurais tout fait pour lui et pour sa mère ! Je ne peux même pas vous dire ce que j’ai ressenti à ce moment là, je suis toujours incapable de l’expliquer aujourd’hui, d’y mettre des mots. Cela faisait un an, jour pour jour la semaine dernière. Alors oui, c’est pour ça qu’Andrew s’est fait refaire la machoire, vous êtes contents ? »
Ca y est, le morceau était craché. Shane avait tout dit, tout lancé comme un poids énorme, comme une bombe prête à exploser qu’il faut lancer le plus loin possible pour s’en débarasser. Mais il savait qu’il ne se débarasserait pas d’aussitôt de ce sentiment de trahison, de déception, de dégout, de haine, de colère, qu’il ressentait au plus profond de lui et qu’il n’avait surement jamais autant exprimer que ce jour ci. Déjà qu’avant ça, il n’était pas du genre à faire confiance et à se livrer, mais depuis, cette suggestion n’était même plus dans son vocabulaire. La confiance, l’amour, l’engagement, sont des mots qui le hantent mais qui sont définitivement rayé de son cerveau. Il ne veut plus en entendre parler. Il a repris sa vie tant bien que mal, s’accrochant comme jamais à son job, se donnant à 200% dedans, quitte à ne vivre plus que pour ça et ses cuites hebdomadaires, essentielles pour chasser ses souvenirs. Le psy devait être content d’avoir réussi à faire sortir tout ça du beau Shane, mais celui-ci ne lui laissa pas le temps de répliquer, surement avec un inconditionnel « Intéressant » , qu’il se leva de son siège, en direction de la porte qu’il claqua en sortant, après avoir lancer au viel homme derrière son bureau :
«Vous direz bien au caporal que je suis passé. »
Dernière édition par Shane O'Brian le Mar 11 Fév - 14:41, édité 3 fois |
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› inscription : 03/01/2014 › pseudo : tchouky (marion) › avatar : josephine skriver › autres comptes : non à la schizophrénie › statut civil : célibataire › quartier : #9, standford alley › vit en colocation avec sa cousine et milly, la fille de cette dernière › occupation : travaille dans l'humanitaire › hôtesse d'accueil de la salle de sport
| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 13:51 | |
| Merci encooooore ♥
Tu sais que l'histoire est parfaite et qu'elle me correspond parfaitement ♥
J'vais te construire un temple en chocolat pour avoir pris mon scénario ♥
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| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 13:53 | |
| Encore une fois de rien du tout, j'adoooore ce scénario, tout comme notre lien ♥ Contente que l'histoire te convienne, parce que c'est comme ça que je vois le personnage ♥ Hate de commencer à rp ! |
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› inscription : 03/01/2014 › pseudo : tchouky (marion) › avatar : josephine skriver › autres comptes : non à la schizophrénie › statut civil : célibataire › quartier : #9, standford alley › vit en colocation avec sa cousine et milly, la fille de cette dernière › occupation : travaille dans l'humanitaire › hôtesse d'accueil de la salle de sport
| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 13:58 | |
| Et en plus... tu cites SAEZ en titre... ♥
J'ai aussi super hâte. Si j'ai le temps ce soir, j'écrirais un début de rp sous word pour quand tu seras validé :)
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down by the river
› inscription : 22/01/2012 › pseudo : sarah (twisted lips) › avatar : sasha pieterse. › autres comptes : micah. › statut civil : célibataire. › quartier : fairmount district. › occupation : étudiante en architecture et design intérieur.
| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 17:27 | |
| rebienvenue. très bon choix de scénario! je suppose que ta fiche est terminée? je n'ai pas le temps de la lire tout de suite mais j'essaie de m'en occuper tout à l'heure, à moins qu'une autre admin passe avant. |
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| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 18:01 | |
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| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 20:10 | |
| Merci à vous deux ! ♥ Oui je pense avoir fini |
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| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 21:42 | |
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| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mar 11 Fév - 21:52 | |
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| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. Mer 12 Fév - 15:01 | |
| re-bienvenue parmi nous (désolée du retard) ! |
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lost souls in revelry
› inscription : 24/06/2013 › pseudo : vercors. (chloé) › autres comptes : biddy la jolie. › crédit : ultraviolences, the vamps.
› statut civil : célibataire, mais son cœur bat de plus en plus fort pour son premier amour. › quartier : fairmount district. › occupation : couturière à hazelnut.
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| (#) Sujet: Re: Shane ► Puisqu'on est que des pions, content d'être à genoux. | |
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