Avoir su .... [PV Emily + Hot pour page 5]

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Pourriez-vous nous faire un don pour notre asile de vieilles dames? Certainement, je vais vous donner ma belle-mère... 
Je connais une belle-mère qui couche avec ses lunettes pour mieux voir souffrir son gendre dans ses rêves...
À Noël dernier, j'ai offert une chaise à ma belle-mère. Au prochain, je la ferai électrifier...

Avoir su...

Après avoir passé la porte, Emily a mon bras, j'ai su immédiatement que tout ceci n'était pas une très bonne idée. Peut-être à cause de mon regard dirigé vers le sol, de celui d'Emily qui fuit la pièce, espérant ne pas voir sa mère ou encore, cette dernière, assise plus loin, nous regardant, avec un grand sourire aux lèvres. Visiblement, la dame était arrivée depuis un moment, vu le journal ouvert vers la dernière page. Elle avait dut nous attendre pendant un certain temps et ensuite, penser que nous ne serions pas là. Dommage pour nous, elle, elle s'y trouvait. J'avais pensé, au tout début, qu'à force d'attendre, elle aurait fini par disparaitre et qu'Emily et moi, nous aurions pu, tout simplement, retourner à l'appartement, continuer nos occupations. Tranquillement et, s'il vous plait, sans jeux de mots. Nous nous sommes avancés gentiment, avant que la mère d'Emily ne se lève à son tour, avant de prendre sa fille dans ses bras. J'étais mal à l'aise de la situation, ne sachant pas vraiment où me mettre et où me placer. J'avais l'impression d'être de trop, ne sachant pas réellement quoi faire, ni quoi dire. Et si jamais je mentionnais quelque chose de trop cru? Ou encore, quelque chose qui ne fallait pas? J'ai simplement pris place à la table, devant un sandwich au poulet, à moitié tombée sur la droite. Regardant du côté d'Emily, j'ai cru remarquer qu'elle avait la même chose à sa place, soit le même genre de sandwich. Sa mère avait probablement dut vouloir nous faire plaisir mais... savait-elle que sa fille était végétarienne? Avant même que je ne puisse placer un mot, ma belle-mère commença un monologue, sans arrêter une seule fois. Depuis le temps que je vous attendais, j'ai pris l'initiative de commander ce qu'Emily mange toujours, lorsque nous nous voyons. Elle adore ça, c'est son repas préféré. J'espère que ça ne dérange personne? Non? Génial dans ce cas. J'ai du vous attendre pendant un bon 10 minutes, toute seule, ici, je me demandais si vous n'aviez pas décidé de me faire faux bons et de ne pas venir. J'aurais préféré avoir de vos nouvelles avant, mais avec tout ce qui se passe en ce moment, j'ai bien peur de ne pas pouvoir tout me souvenir. Comment tu t'appelles déjà? Ha oui, Sébastien. Emily me l'a souvent répété, je me souviens jamais des prénoms, j'ai un peu la mémoire courte pour certaines choses. Josh me le répétait sans cesse, surtout lorsqu'il me mentionnait comment j'étais importante pour lui. La prunelle de ses yeux, me disait-il sans arrêt. Je suis vraiment contente de pouvoir mettre un visage au prénom de Richard, vraiment. J'aurais pensé que tu aurais été... comment t'expliquer... un peu moins... enfin, pour sortir avec Emily, j'aurais cru que tu aurait été un peu moins mignon. Ma petite aguicheuse à le tour de se trouver des hommes étranges et tellement insignifiant. Vous êtes ensemble depuis combien de temps déjà? J'oublie toujours... Encore ce matin, lorsque j'ai appelé Emily pour confirmer notre rendez-vous pour aujourd'hui, elle m'a fait mention que vous étiez ensemble depuis un bon bout de temps déjà. Et que le temps passe vite! Surtout lorsqu'on s'appelle à tous les deux jours pour prendre des nouvelles du bon vieux temps et qu'on s'amuse à se remémorer nos plus beaux souvenirs. Que le temps passe vite. J'imagine que vous habitez ensemble depuis un certain temps, non? Vous êtes fiancés? Oui, probablement depuis le temps. J'aurais juste aimé le savoir avant ou encore, qu'Eric me demande la permission avant de demander la main à ma fille, mais peu importe. Je suis heureuse pour vous deux. Madame Holloway arrêta de parler quelques secondes, avant de porter sa tasse de café à ses lèvres et d'en prendre une très grosse gorge. Pour ma part, je me suis retourné vers Emily, la bouche grande ouverte, ne sachant pas quoi mentionner de plus. D'accord... Comme première impression, la dame me faisait peur, mais vraiment peur. Était-elle toujours comme ça? À vouloir toujours montrer qu'elle connaissait tout de tout le monde? Et c'était qui ça, Sébastien, Richard et Eric? C'était moi, ça? Vous devriez manger un peu, avant que ça ne refroidisse. Ho, ce que je peux être comique des fois! C'est un repas froid, il ne peut pas être plus froid que ça, mon dieu! Où avais-je la tête! Probablement le regard perdu dans les beaux yeux bruns de ce cher Heaven, sinon, où? Vous pouvez me le dire? Qu'avez-vous faits pour être en retard tout à l'heure? Toujours aussi perdu, ma chère petite? Tu avais certainement oublié ta vieille mère, non? En tout cas, ton frère, lui, ne m'aurais pas oublié. Il ne m'oubliait jamais, lui, il était toujours disponible, lui et il appelait à la maison pour avoir de mes nouvelles lui. Il n'attendait pas que je fasse toujours les premiers pas. Depuis que tu as quitté la maison, c'est vide, tu sais. J'aurais cru que tu aurais voulu revenir vivre avec nous. Et si tu veux, tu peux toujours emmener ton petit Alex, je suis certaine qui se sentira comme chez lui et, je lui donnerai la chambre juste à côté de la mienne. Au cas où je me sentirais un peu seul, tard la nuit.

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party for the rest of my life.

Dès l'instant ou David et moi, avons passé la porte du petit café du coin de la rue, j'ai su que c'était une mauvaise idée. J'étais bien chez nous, j'aurais préféré passé la journée à l'appartement avec mon petit ami, rien que nous deux et ne penser à rien d'autre. J'étais encore un peut gênée de ce qui s'était passé entre nous ce matin, mais j'étais radieuse. On s'aimait, alors il n'y avait aucun mal à faire certaines choses. Contrairement à ce que je m'étais imaginée, ma mère était déjà arrivé. J'aurais tellement préféré qu'elle ne vienne pas. Elle s'est levé lorsque nous nous sommes approchés d'elle, et m'a prise dans ses bras. J'ai eut un mouvement de recul et je me suis surprise à lui tapoter bêtement la tête. Je ne voulais pas qu'elle m'étreigne. Une fois assis tout les trois, maman commença à parlé, impossible de la faire taire, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle disait n'importe quoi. Elle a donner à David trois ou quatre prénoms différents, avant de prétendre qu'elle avait commander ce que je mangeais toujours quand on se voyait. Déjà, de une, on ne se voit jamais, de deux, elle est complètement tord puisque du poulet dépasse du sandwich qu'elle à acheté à mon intention. Par la suite, elle prétends qu'on s'appelle tout les deux jours et que David et moi sommes fiancés. Bon le dernier mot, c'est un peut de ma faute, puisque lors de l'enterrement de Josh, c'est ainsi que je lui ai présenté. « David, il s'appelle David et je ne mange pas de poulet ! » Dis-je, en repoussant mon casse-croûte vers mon petit ami, gênée de la situation. Si il en doutait, il en avait maintenant confirmation, ma mère était folle !

Voilà maintenant qu'elle me parle de David, prétendant qu'il était trop mignon pour moi, me traitant même d'aguicheuse. Je l'ai regardé froidement, surtout en l'entendant me dire qu'elle m'avait appeler ce matin ... Bizarrement, j'en avais aucuns souvenir et à la tête que me fit David, je devinais que lui non plus. Elle enchaîna en donnant à David deux noms supplémentaires, avant de me demander ce que nous avions fais pour être aussi en retard. J'ai détourné les yeux sans répondre, David non plus, après tout, ça ne la regardait pas. Et moins de cinq minutes après notre arrivé, la première réflexion tomba, enfin non, un assortiment de petites réflexion serait plus juste. Josh l’appelait, il se souciait d'elle, il ne l'oubliait pas. Honnêtement, je ne sais pas si elle avait conscience de ce qu'elle disait, car, dans la foulée, elle parle de revenir vivre à la maison ! « Quoi ? tu te fiche de moi ? Je n'ai JAMAIS habité chez toi, JAMAIS ! Et ce n'est pas maintenant que je vais le faire ! » Dis-je, en appuyant sur certains mots, mais sans élever la voix, car nous n'étions pas les seuls clients du restaurant. « Et il s’appelle David ! » Là, par contre, je l'admet, ça m'énervait qu'elle écorche sans cesse son prénom, ce n'était pas si compliqué de s'en souvenir. J'ai pris la main de David, histoire de me calmée. Je voulais partir d'ici.

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Je connais une belle-mère qui couche avec ses lunettes pour mieux voir souffrir son gendre dans ses rêves...
À Noël dernier, j'ai offert une chaise à ma belle-mère. Au prochain, je la ferai électrifier...

Avoir su...

Visiblement, belle-maman ne comprenait rien. Elle riait toute seule, parlait sans cesse et commençait même à dire n'importe quoi. Depuis quand Emily l'avait appelé? Depuis quand je m'appelais Richard? David? C'est qui ça David? Le nom de ton amant? Depuis quand est-ce que tu me parles sur ce ton? Pourquoi tu fais ça? Tu veux me rendre mal à l'aise devant tout le monde et m'humilier? Et puis, depuis quand tu ne manges pas de poulet? Elle a arrêté de parler pendant un moment. Pour ma part, j'ai simplement hocher négativement la tête en direction d'Emily, espérant qu'elle puisse comprendre que si jamais elle continuait ainsi, sa mère allait faire toute une scène devant tout le monde. Donc, comme je le disais avant qu'elle ne vienne me couper, vous pourriez venir vivre à la maison pendant un certain temps. On pourrait apprendre à ce connaitre d'avantage et peut-être, même, vraiment apprendre à se connaitre. J'ai eut le droit à un clin d'oeil de sa part et à un petit coup de pied. ''Je reviens, ça ne sera pas long.'' Je me suis levé et, tout en prenant l'assiette de poulet d'Emily, dirigé un peu plus loin espérant pouvoir changer son assiette et aussi, par la même occasion, pouvoir changer les idées de belle-maman.

Pourquoi est-ce que tu agis comme ça avec moi? J'essaie simplement de réparer mes erreurs commises dans le passé et toi, je ne sais pas pour qui tu te prends, mais tu viens tout gâcher. À ce que j'ai compris, vous n'êtes pas encore mariés donc, vous êtes toujours célibataire. Toi, je m'en fou, mais pauvre petit. Il fait pitié. Il devrait savoir comment une femme d'expérience peut lui apprendre toutes sortes de choses. Et tu sauras, ma chère que Josh m'a beaucoup parlé avant de mourir et étrangement, il ne m'a jamais parlé de toi. Peut-être que tu n'étais pas aussi importante que tu ne le penses, hein? Toujours toi, toi et toi! Non, tu ne te soucis pas des autres autour de toi, mais bien que de ta petite personne. Pour ton Francis, je suis certaine que vous n'êtes même pas ensemble. C'est certainement quelqu'un que tu viens tout juste de rencontrer, que tu as du payer pour qu'il t'accompagne, tellement que tu es seule et que tu ne sais pas comment agir en société. La meilleure chose que j'ai fait, dans ma vie, c'est de te donner à quelqu'un d'autre pour ne pas être dans l'obligation de te garder près de moi. J'ai hésité à venir ici, tout à l'heure. Je savais que j'aurais honte de me montrer avec toi, mentionner que je te connaissais et qu'en plus, devoir te parler. Donc, si tu veux être une gentille petite vache, tu vas rester tranquille deux minutes et faire semblant que tout va bien. C'est à ce moment là que j'ai décidé de revenir. Tout ce que j'ai entendu des mots de Mme Holloway sont: que tout va bien. Donc, tout allait bien, pas vrai? J'ai simplement tendu un sandwich aux tomates à Emily, avant de reprendre place à ses côtés, sourire aux lèvres. Vous vous êtes connu comment tout les deux et surtout, depuis quand vous êtes ensembles? Je me suis retourné vers Emily, n'osant rien mentionné, de peur que sa mère est déjà posé la question à sa fille et que ce n'était que pour nous piéger, tout les deux.

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J'avais envie de rire, si je ne savais pas à quel point ma mère savait embobiner les gens, je pourrais la croire tellement elle jouait bien la comédie. Je croisais les doigts pour que David ne tombe pas dans le panneau. J'espérais qu'il finirait par en avoir plus qu'assez qu'elle écorche volontairement son prénom. Elle n'avait pas compris, ou pour être exact, elle faisait exprès de ne pas comprendre, sans doute pour me faire passé pour la méchante de service, la fille indigne. Comment je le sais ? Probablement parce que lorsque j'ai répété, pour la seconde fois, agacée, que le prénom de mon copain était David et par Charles, Henry ou Zackary, elle est à prit ses aires peinée en prétendant que je voulais la mettre mal à l'aise devant tut le monde. David m'a alors regarder, histoire que je ne dise rien de plus. Soit il avait comprit à qui il avait affaire, soit il était d'accord avec elle ... contre moi. J'espère que ce n'est pas le cas, sinon, je suis mal partie. Très mal partie. Elle insiste encore en demandant à ce que l'on vienne vivre chez elle. Bordel ! Mais qui essaye-t-elle de convaincre ? David, par pitié, ne l'écoute pas ! Ai-je envie de hurler. Il se lève soudain. Je le suis des yeux, désespérée qu'il me laisse seule avec elle. Par bonheur, il s'en vas juste en direction de la caisse, et je crois bien qu'il a vu mon regard perdu. Là, ma mère tombe le masque. Elle n'a plus son petit sourire hypocrite, par contre, ce qu'elle me dit me faire sortir de mes gonds. « Tu fais des effort ? Toi ? » Dis-je, en manquant m'étrangler tellement je suis furieuse. « A d'autres ! » Avec moi, ça ne prends pas. Je savais qu'elle n'avait aucune envie de faire des efforts, d'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi elle est venue. « Je l'ai payé pour qu'il m'accompagne ? Mais tu est stupide ma parole ! C'est lui même qui t'a appeler pour te faire venir ! Je n'étais même pas au courant ! Et laisse-moi te dire une chose, il n'a pas besoin des conseils d'une vieille folle en matière de sexe. Tu sais pourquoi on était en retard ? Parce qu'on était trop occupé à faire l'amour ! » Dis-je, en regardant ma mère dans les yeux. Elle enchaîna ensuite sur Josh, disant qu'il ne lui parlait jamais de moi, mais je ne relevais pas, car je connaissais les raisons de mon frère. Il ne parlait jamais de moi au parents, tout simplement parce que leur indifférence à mon égard le faisait horriblement souffrir, alors, elle pouvait bien dire ce qu'elle voulait, Josh tenait à moi, autant que moi, je tenais à lui. Elle parla ensuite du jour ou elle m'avait abandonnée chez sa mère, en précisant que c'était ce qu'elle avait fait de mieux. « Je vais te dire, je suis d'accord avec toi. Je n'aurais pas supporté de vivre sous ton toi ! » Ai-je dit, en appuyant bien sur chaque mot. « Et entre nous, tu aurais du resté chez toi, parce que moi aussi, j'ai honte d'être vue avec toi. » Elle ne m'a pas répondu. Je n'avais pas l'habitude d'avoir de la répartie face à elle. J'avais appris à me retenir, parce que Josh, ça le rendait malade de nous entendre crier. Mais maintenant qu'il n'était plus là, je pouvais enfin lui dire ce que j'avais sur le cœur et je pense qu'il en était fière. Soudain, ma mère à retrouver son sourire stupide. Je n'ai pas eut besoin de me retourner pour comprendre, David revenait. Elle a simplement ajouté que j'avais tout intérêt à me taire et que tout irait bien. Je lui ai fais un sourire encore plus hypocrite que le sien, mais je n'ai pas pu empêcher mes yeux de se brouiller de larmes. Alors quand David s'est assis à côté de moi, je me suis serrée contre lui, pour avoir un peut de réconfort. Avait-il compris que contrairement à ce qu'avançait ma mère, tout n'allait pas bien ? Elle nous à alors demandé comment nous nous étions rencontrer. « On se connait depuis l'enfance. Les parents de David habitaient à côté de chez grand-mère. » Ai-je répondu, en la regardant. Dire que j'étais son portrait craché, ça me donnait la nausée. « Et nous sommes ensembles depuis la fin du lycée. » Cela, c'était faut, mais ma mère était tellement bête qu'elle s'en rendrait même pas compte. Je me mis ensuite à manger mon sandwich à toute vitesse, voulant ainsi mettre fin à cette conversation qui ne nous mènerait nulle part. David avait cru bien faire en demandant ce rendez-vous et je ne lui en voulais pas, mais je voulais qu'il sache que c'était une cause perdue. Ma mère faisait semblant, jamais elle n’aura l'intention de faire d'efforts. Elle ne tenait pas à réparer ses erreurs et j'attendais qu'elle lève le voile, qu'elle montre son vrai visage à David. Il fallait qu'elle le fasse.

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Et tu crois vraiment que tout ceci me dérange? Oui, c'est bien lui qui m'a appelé pour me parler, mais pas exactement pour ce que tu crois. Comme si lui, pouvait s'intéresser à toi! Comme si QUELQU'UN pourrait s'intéresser vraiment à toi. Tu remarqueras les petits sourires qu'il me fait sans arrêt, c'est presque gênant pour moi. J'ai même l'impression que si tu ne serais pas dans les parages, il me ferait les yeux doux. Contrairement à toi, je ne suis pas une espèce de menteuse qui ne veut que de l'attention. Tu lui as dit quoi au juste au sujet de tes menteries, hum? Que ce n'était pas de ta faute, que Peter a abusé de toi? Petite menteuse... Et contrairement à ce que tu penses, je suis certaine que vous n'avez jamais passé à l'acte tous les deux. Ça parait dans ses yeux qu'il est malheureux comme tout. Probablement à cause de t'entendre parler sans arrêt et de devoir t'endurer aussi. Tu remarqueras ses agissements envers toi, c'est clair que tu ne l'intéresse pas du tout. Il a uniquement pitié de toi, c'est tout. Je vais te dire, je suis d'accord avec toi. Je n'aurais pas supporté de vivre sous ton toit ! Ça tombe bien, l'invitation, elle n'était pas vraiment pour toi. J'ai pas envie d'attraper tes maladies. J'ai simplement cru qu'il serait plus poli de t'inviter en même temps que Steven, c'est tout. Je me voyais mal invité mon faux genre sans inviter ma dévergondée de fille. C'est simple à comprendre, non?. Pour le reste de la conversation, elle a simplement gardé le silence, en me voyant arriver. Si j'avais compris quelque chose? Oui, mais tellement peu que j'avais l'impression que tout allait bien entre elles.

Lorsque je repris place à côté d'Emily, j'ai eut la surprise de voir celle-ci se serrer contre moi. Gêné de la situation, je me suis décollé un moment, ne voulant pas mettre ma belle-mère devant une situation pareille. Pour être honnête, c'était la première fois que je rencontrais la mère de l'une de mes copines et je ne savais pas trop comment agir présentement. Mais lorsque belle-maman décida de commencer à poser des questions, j'ai laissé Emily lui répondre, ne sachant pas si elle avait déjà discuté de tout ceci avec sa mère, avant que je n'arrive. À moins qu'Emily ne s'étouffe en premier avec le sandwich aux tomates que je venais tout juste de lui donner. Bon sang, prend le temps de mâcher avant d'avaler, ma chouette. Et nous sommes ensembles depuis la fin du lycée. Pour ma part, j'ai simplement fait un sourire en coin à Mme Holloway, avant de me retrouner vers Emily, espérant qu'elle puisse comprendre dans quelle genre de situation je me trouvais présentement. Mais ma petite amie ne fit absolument rien, préférant continuer à regarder sa mère qui, pour sa part, me regardait moi.... Étrange... Depuis aussi longtemps? Comme c'est mignon. J'espère qu'au moins, vous n'avez pas prévu d'avoir des enfants tout de suite! Je m'imagine mal grand-maman et puis... Josh en aurait tellement voulu, lui. Pourquoi est-ce que la vie est injuste de la sorte! Emily était justement entrain de me dire, avant que tu n'arrives, comment elle aimait son frère et aurait préféré prendre sa place. Elle a un grand coeur, cette petite. Dommage qu'elle n'a jamais voulu avoir d'enfants. Bon, je vais à la salle de bain, je reviens dans quelques petites minutes. Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes, tu as intérêt à venir me chercher, mon cher Nolan. Je lui ais souri quelques secondes, préférant ne rien dire, même lorsqu'elle laissa glisser l'une de ses mains le long de mon bras gauche, avant de disparaitre plus loin. Je me suis retourné à nouveau vers Emily, le regard complètement perdu. ''Tu sais qu'elle me joue du pied depuis le tout début? Tu devrais voir ce qui se passe sous la table depuis tout à l'heure. Même ce que tu as fait tout à l'heure, ça n'a rien à voir avec ce que elle, elle essaie de faire depuis un bon bout de temps.''

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J'ai préféré ignoré la fin de la conversation de ma mère. Elle pourrait me dire ce qu'elle voulait, j'avais confiance en David, je sais qu'il m'aime et que en aucun cas, il s'intéresse à ma mère. J'avais envie d'ajouter, et papa dans tout ça ? Mais je n'ai rien dit, mon père est comme elle, à mettre dans le même sac qu'elle, il se fiche de moi, autant que je me fiche de lui. En fait, je n'ai pas de parents, juste des géniteurs et des grands-parents et eux, ils m'ont aimer. Elle a changé de ton quand David est arrivé, mais je voyais clair dans son jeu. Elle avait intérêt à partir de ce restaurant, à sortir de ma vie et en vitesse. David m'a donné un sandwich, que je me suis empressée de dévorer pour ne pas avoir à parlé, sauf quand elle a demandé comment nous nous étions rencontrés et depuis quand nous étions ensembles, là, j'ai répondu. J'ai déguisée la vérité, mais peut importe, de toute manière, même la vérité, cette vieille folle ne l'aurait pas cru. La voilà ensuite en train de dire que j'ai un grand coeur, parce que je voulais prendre la place de mon frère, ça doit bien être le truc que j'ai voulu dont elle est contente. En effet, si j'avais pris la place de mon frère, elle en aurait été ravie, c'est justement ce qu'elle avance en ce moment même. Soudain, elle se lève. Vas-t-elle partir ? Ah non, zut, elle passe aux toilettes, non sans demander à David de venir la chercher si elle n'est pas revenu au bout de cinq minutes. Mon petit ami m'indiqua alors que ma mère s'amusait à lui faire du pied sous la table. J'ai vu rouge, je ne me savais pas jalouse. « Oui, et bien ça ne m'étonne pas, elle complètement folle ! Je sais que tu a voulu bien faire et je ne t'en veux pas, mais s'il te plait, rentrons. Elle vas me rendre cinglée ! Tu sais ce qu'elle m'a dit lorsque tu es partie échanger mon plat ? Qu'elle voulait te donner des conseils en matière de sexe, qu'elle te plaignait. Oh, elle a aussi dit que je te faisait pitié, ce genre de chose. Elle, elle ... elle a aussi dit que je t'avais payé pour que tu m'accompagne, que j'étais une vache, une aguicheuse, que mon frère ne m'avait jamais aimé, que me laisser à grand-mère s'était la meilleure chose qu'elle est fait dans sa vie. Elle fait semblant David. Elle n'a pas l'intention de réparer ses erreurs, c'est moi l'erreur, et je supporterais pas de rester avec elle cinq minutes de plus. » Ai-je dis, en pleurant à moitié. Dieu merci, ma mère n'était pas encore revenue.

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Voyant qu'Emily avait les larmes aux yeux, je m'en suis voulu énormément. Mme Holloway... non, plutôt chose... était un monstre. Pourquoi s'en prendre de la sorte à sa fille? Si elle ne l'aimait pas, pourquoi tant lui faire de misère, au lieu de tout simplement l'ignorer? Aucune idée, mais je n'avais jamais aimé cette femme et encore moins depuis que j'avais vérifier les dires d'Emily. Je savais qu'elle était menteuse, qu'elle pouvait être une vraie mégère, mais pas à ce point. Me sentant complètement coupable d'avoir fait endurer le tout à Emily, je me suis rapproché d'elle avant de l'embrasser tendrement et de déposer mon front sur le sien. ''Je suis désolé. Je m'en veux, tu n'as idée. Ne vas pas croire tout ce qu'elle raconte. Je ne suis aucunement malheureux et je suis très amoureux de toi depuis longtemps. Elle n'accepte peut-être pas que tu sois heureuse, c'est tout. Elle a peut-être cru que tu allais... je ne sais pas moi... être malheureuse, ne pas avoir d'amis, ce genre de truc. Maintenant qu'elle voit que tu es en couple, heureuse et souriante, elle a peut-être décidé de devenir quelqu'un d'autre? Je raconte n'importe quoi.'' J'ai passé une main dans les cheveux d'Emily, m'attardant un peu plus que nécessaire sur le bord de sa joue, espérant pouvoir la rassurer un peu. ''Je me fous complètement de ce que cette femme peut me mentionner à ton sujet. Ce n'est pas avec elle que j'ai envie de passer le restant de ma vie. Et, honnêtement, j'ai déjà une belle-mère fantastique, je n'en ai pas besoin de deux. Ta grand-mère est quelqu'un de bien. Si tu veux t'en aller, vas-y, je vais te rejoindre tout à l'heure. Je voudrais uniquement parler à ta mère un moment, seul à seul. À moins que tu n'y voir un inconvénient? Tu peux m'attendre à l'extérieur, je ne vais en avoir que pour deux petites minutes, c'est promis.'' Un nouveau baiser de ma part, mais voyant que la mère d'Emily revenait vers nous, j'ai approfondis mon baiser un moment, espérant lui faire comprendre que sa fille n'avait pas besoin de payer n'importe qui pour que cette personne soit complètement amoureuse d'elle. Moi, je l'étais, et pour la vie.

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J'avais entièrement confiance en David et j'avais raison de lui faire confiance. Il savait trouver les bons mots pour me rassurée, pour me calmée. Je pense qu'il avait tout de suite compris qui était vraiment ma mère, il le savait parce qu'il m'avait entendu en parlé, et puis il avait eut l'occasion de la voir quand mes parents rendaient visite à mes grands-parents, il avait facilement pu voir quel monstre elle était. Mais je crois que mon air bouleversé lorsque je lui ai indiqué tout ce qu'elle m'avait dit avait achever de l'en convaincre. « Ne t'excuse pas David, tu pensais bien faire, je ne t'en veux pas. Pas du tout. J'ai même cru un instant qu'elle pouvait avoir changer, mais il faut croire que je suis trop naïve. » Il avait raison, ma mère n'acceptait pas que je sois heureuse, pire encore, elle faisait tout pour que ça ne soit pas le cas. Elle pensait peut être que David me laisserait tombée pour elle ? J'avais confiance en lui, j'étais heureuse avec lui, follement amoureuse, elle n'avait pas le droit de me l'enlever. « Je sais bien, je le vois dans tes yeux. » Ai-je répondu, lorsqu'il m'indiqua qu'il n'était pas malheureux et toujours amoureux. Je me suis laissée embrasser, avant de le lui rendre. Il avait réussit à me calmer en quelques monts à peine. « Je t'aime. » Sa main caressait doucement ma joue, tandis qu'il poursuivait en disant qu'il se moquait de ce ma mère pourrait dire à mon sujet, parce qu'il ne la croyait pas. Il ne croyait que ce qu'il voulait, ajoutant que ce n'était pas avec elle qu'il allait passé le reste de sa vie, mais avec moi et qu'il considérait ma grand-mère, comme sa belle mère, ce qui lui suffisait amplement. Je l'ai regardé, touchée par ses paroles. Grand-mère en serait heureuse, elle aussi. « Je sais, elle ne ressemble pas à sa fille ! Et elle t'adore ! » Ai-je dit, avec un beau sourire. David me proposa alors de rentrer. Il voulait parlé à ma mère et je ne sais pas si c'était une bonne idée. J'avais peur de ce qu'elle pourrait dire ou faire. Néanmoins, il était préférable que je sois dehors, elle ne ferait peut être pas semblant si je n'étais pas devant elle. « Je vais t'attendre dehors, mais fais vite, tu me manque déjà. Et fais attention aussi, ne ... ne la laisse pas t'embobiner. Elle vas sûrement te dire que ... que tu serais mieux sans moi. » Dis-je, en baissant les yeux. Maman revenait vers nous quand David m'embrassa. Un baiser tendre, fougueux, pas le genre de baiser qu'on donne à une inconnue, mais bien à celle qu'on aime. Prends ça dans les dents maman ! Pensais-je, en rassemblant mes affaires avant de sortir sans dire un mot à ma mère, mais sans quitter mon David des yeux.

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J'ai sourit à Emily, à pleines dents, espérant l'avoir vraiment rassurée. Lorsqu'elle quitta le restaurant, après avoir ramassé toutes ses affaires, je me suis retourné vers Mme Holloway, perdant mon sourire un moment. Tout ce qu'Emily a pu entendre de ma bouche, a été un faible ''Salut'', à l'intention de sa mère, avant que cette dernière ne revienne prendre place en face de moi, ne mentionnant même pas le départ de sa fille. Je ne sais pas vraiment si Emily a vu, d'où elle se trouvait, soit à l'extérieur, ce qui c'est réellement passé. Une chance pour moi, ma petite amie avait décidé de quitter le restaurant, sans rien demander, sans même faire mention qu'elle préférait rester pour pouvoir appuyer mes dires et prendre ma défense un moment. Je ne suis pas le genre de personnes à élever la voix, ni faire une scène devant tout le monde. Habituellement, lorsque je vois qu'une crise va arriver, je change de sujet ou du moins, j'essaie de garder l'esprit libre et de penser à autre chose. Mais pour l'instant, je voyais un peu rouge. Tout ce que je peux mentionner, de ce qu'Emily a certainement pu remarquer, c'est me voir me lever, parler d'un ton assez direct à sa mère. Les tables voisines se retourner vers nous, Mme Holloway faisant son regard d'hypocrite qui ne comprenait absolument rien. J'ai levé les bras en l'air un moment, avant de balancer le sandwich au poulet que je n'avais pas touché, vers le sol et de sortir du restaurant, presque aussi vite qu'Emily tout à l'heure. Arrivé au niveau d'Emily, j'ai simplement soupiré un moment, avant de lui prendre la main et de me diriger plus loin, faisant bien attention de passer tout droit de notre appartement. Pas question que la mère d'Emily sache environ où nous retrouver. ''Je ne crois pas qu'elle voudra nous revoir immédiatement. J'ai l'impression qu'elle va se tenir tranquille pour les 20 prochaines années. J'espère que tu ne m'en veux pas?''

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J'aurais sûrement du rester dans le restaurant pendant que David parlait avec ma mère, ne serait-ce que pour intervenir si jamais elle s'en prenait à lui, mais j'ai eut peur de le faire. Peur que David ne croit que je le chaperonne, peur que ma mère dépasse les bornes. J'ai donc préférée attendre dehors et observée la scène, angoissée. David est quelqu'un de calme, alors pour qu'il s'énerve, il faut vraiment mettre le paquet. J'ignore ce qu'ils se sont dit, mais ça n'a pas duré longtemps. David à bardé le sandwich poulet mayonnaise acheté par ma mère et est partie. Il m'a rejoint dehors, puis après avoir soupirer de lassitude, il m'a prit la main et nous avons avancé le long du trottoir, nous sommes passé à côté de notre immeuble, sans nous arrêter. Je sais pourquoi, David ne voulait sûrement pas que maman sache ou nous habitions. Sage décision. Nous nous sommes arrêtés au bout de quelques minutes, puis David m'a indiquer qu'on ne la reverrait pas de si-tôt, et qu'elle se tiendra tranquille pour les vingt prochaines années, au moins. J'ai ris, avant de me blottir dans ses bras. « Tu peut me dire pourquoi je devrais t'en vouloir ? J'ai aucune affection pour ma mère, elle ne m'a jamais aimer, alors je ne vais pas en vouloir à l'une des rares personnes à tenir à moi. Je t'aime David, ce que dit ma mère, je m'en moque, par que je crois en toi, en nous. Et si je ne la vois pas pendant vingt-ans, je m'en moque. Je te l'ai dit, mon avenir, c'est toi. Pas elle. »

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À Noël dernier, j'ai offert une chaise à ma belle-mère. Au prochain, je la ferai électrifier...

Avoir su...

Tu peut me dire pourquoi je devrais t'en vouloir ? ''Probablement pour lui avoir menti.'' J'ai fermé les yeux un moment, avant de serrer l'étreinte d'Emily. ''Je lui ais mentionné qu'elle n'était absolument rien pour toi, sauf une grosse erreur. Qu'elle pouvait penser ce qu'elle voulait, qu'on s'en moquait complètement. Et qu'elle n'avait aucun droit de nous juger, que ce qui se passait entre nous deux ne la regardait pas et que... et bien... qu'elle n'aurait aucun droit sur l'enfant que tu portais.'' Lentement, j'ai baissé les yeux, ne sachant pas quoi ajouter sur le moment. ''Le pire dans tout ça, c'est que si jamais elle en parle à sa mère, donc à ta grand-mère, on est mal parti. Sur le coup, c'est sorti tout seul, j'ai pas réfléchis à tout ce que ceci pouvait impliquer. C'est juste que... Elle croyait tellement te connaitre, sur le bout des doigts même, comme si rien ne s'était passé entre vous deux, que tout allait bien. Elle croyait peut-être que j'avalerais tout ça, mais ça l'a mal passé. J'ai simplement pensé que ça serait mieux pour toi et elle de... garder certaines distances.'' J'ai relevé les yeux vers Emily, espérant qu'elle ne puisse pas m'en vouloir. ''Les gens sont cruels, il existe tellement de manière de blesser quelqu'un et lorsque tu décides de t'en prendre à quelqu'un de la sorte, ça me met hors de moi. Je ne sais pas si tu as vu ce qui c'est réellement passé, mais si c'est le cas, je veux juste que tu saches que je ne suis pas quelqu'un de nature violente. J'ai juste paniqué lorsqu'elle m'a mentionné que je ne devais pas être le père de ton enfant, puisque tu n'étais qu'une... laisse tomber, ça ne vaux pas la peine.'' Pourquoi blesser encore plus Emily qu'elle ne pouvait l'être présentement? À quoi bon? Elle connaissait sa mère beaucoup mieux que moi, non? Je me rappelle vaguement de l'avoir vu une fois ou deux, lorsque j'étais très jeune, mais encore là, je n'ai pas l'impression que elle, elle a pu se souvenir de moi. Je jouais avec sa fille, d'accord, mais elle, elle n'était venue que pour voir sa mère et non Emily. Et même si Emily lui avait fait mention de qui j'étais, elle aurait probablement compris le tout de travers. ''Tu veux qu'on aille parler à ta grand-mère quelques minutes? Peut-être aurait-elle une idée pour ce que je viens de dire à ta mère, qui sait.''

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Il avait menti à ma mère ? Et après ? Je m'en fichait, puisqu'il avait raison, elle n'était rien pour moi, juste ma génitrice, je n'avais aucun lien avec elle, je n'avais aucune affection pour ma mère, idem pour mon père. Alors oui, c'était vrai, elle ne représentait rien pour moi et elle n'avait aucun droit de nous juger, d'intervenir dans notre vie. Là ou il avait mentis c'était en prétendant que j'attendais un enfant de lui, mais je ne lui en voulais pas. Doucement, j'ai relevé son menton, comme pour lui signifie qu'il n'avait rien à craindre, que je ne me mettrais pas en colère. « De toute façon, c'est vrais. Lorsque ça arrivera, elle n'aura aucun droit sur lui. » Dis-je, sérieusement, après l'avoir taquiner en lui disant qu'on avait plus qu'à s'y mettre pour faire de son mensonge, la vérité. Je ne plaisantais qu'à moitié. Il m'a ensuite avouer que c'était sorti tout seul, qu'il avait plus ou moins perdu ses moyens parce que ma mère prétendait me connaitre, alors qu'il sait bien plus de chose sur moi qu'elle. « Ce n'est pas grave David, je comprends et je ne t'en veux pas. Tu sais, j'aurais pu en faire autant, juste pour la faire taire. » Il ajouta ensuite qu'il n'était pas quelqu'un de violent, ce que je savais, il avait simplement perdu la tête quand maman lui a dit qu'il n'était certainement pas le père de l'enfant, simplement parce que je n'était qu'une ... Il n'alla pas au bout de sa phrase, mais ce n'était pas nécessaire, j'avais compris. « Je sais David, j'aurais agis de la même façon si elle s'en était pris à toi. » Ai-je dis en me serrant une nouvelle fois contre lui. Je l'ai embrasser doucement, pour le rassurer je ne lui en voulais pas. Il demanda ensuite si je voulais qu'on aille voire ma grand-mère, histoire de rattraper ce qu'il avait dit. « D'accord, et ne t'inquiète pas. Elle comprendra. » Dis-je, en pressant sa main dans la mienne.

Nous nous sommes mis en route et quelques minutes plus tard, nous arrivions chez ma grand-mère. Celle-ci était dehors entrain de rentrer son linge. « Ma chérie ! Et tu es venue avec David, comme je suis contente de vous voir ! » Dit-elle, en nous voyant. J'ai lâché une petite seconde la main de mon copain, le temps d’étreindre ma grand-mère, puis j'ai repris sa main, en souriant. La différence entre ma grand-mère et ma mère était saisissante. Si l'une grinçait les dents devant un simple geste d'affection, l'autre en était ravie. Ma grand-mère était ravie pour moi. « Venez, entrez-donc, j'ai fais une tarte aux pommes. » A-t'elle dit, en se dirigeant vers la porte d'entrée.

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De toute façon, c'est vrais. Lorsque ça arrivera, elle n'aura aucun droit sur lui. Honnêtement, si j'aurais eut quelque chose dans la bouche, je m'aurais étouffé avec. Emily discutait de quelque chose et soudainement, dès le lendemain matin, elle voulait autre chose. Ne m'avait-elle pas parlé de reprendre ses études? Si c'était le cas, alors pourquoi parler d'enfants? Et... habituellement, on ne parle pas de tout ça avec son petit ami des deux derniers mois, non? À moins que l'on se sente en sécurité avec cette personne et qu'on pense vraiment que c'est la bonne. Mais comment en être certain, uniquement après deux mois de côtoiement? Trop compliqué pour l'instant, j'ai préféré mettre un sourire en coin de mon côté et me refermer la bouche immédiatement après. Pas question que je mentionne n'importe quoi, ce n'était pas le temps à la bagarre. Par contre, si jamais Emily finissait par vouloir en discuter, attention... Nous allions avoir une sérieuse discussion tout les deux et rien n'avoir avec le passé. Je savais que lorsque j'avais quelque chose en tête, rien ni personne ne pouvait me l'enlever. À part, peut-être Emily. Finalement, j'avais vraiment bien choisis la femme de ma vie. La seule qui pouvait me redonner le sourire, la seule qui pouvait véritablement me faire rire, mais également la seule qui pouvait me faire changer d'idée assez rapidement. Je sais David, j'aurais agis de la même façon si elle s'en était pris à toi. Elle pensais qu'elle avait raison, mais pour le moment, je n'osais pas lui mentionner que j'avais été odieux et que c'était même le serveur qui m'avais demandé de quitter le restaurant, tellement je faisais peur aux autres clients. Je ne suis pas quelqu'un qui aime la chicane et une personne violente, mais de temps en temps, deux fils finissent par se toucher et ça finit toujours par faire de drôle de flammèches. Comme pour l'histoire avec sa mère. Cette dernière pouvait bien expliquer à la sienne, enfin, à la grand-mère d'Emily, que sa fille devrait faire attention à l'homme avec qui elle voulait terminer sa vie. J'avais été méchant et cruel, lui criant toute sorte de chose inimaginable et tellement de mots en même temps que je n'avais eut conscience de ce que je lui avais mentionné, que bien plus tard, lorsque le mal était fait.

Chaque baiser qu'Emily me donnait me rappelais tranquillement ce qui c'était passé ce matin. Chaque caresse sur ma joue me rappelais combien elle était importante pour moi. ''Il ne t'arrivera plus jamais rien, je te le promets.'' Ça, je pouvais bien le lui promettre. Plus question de la voir pleurer, malheureuse ou encore, en pleine décision sur un sujet compliqué. J'allais toujours être près d'elle, quoi qu'il puisse arriver. Comme un frère, un ami ou un petit ami aimant. Pour ma part, je préférais largement le troisième, mais avec le temps, si jamais quelque chose finissait par changer, comme le fait qu'Emily puisse vraiment vouloir une famille, j'allais tout de même rester près d'elle, pour le meilleur et pour le pire. Toujours à l'écoute de tous ses problèmes et essayant de lui donner les meilleurs conseils que je pouvais. Autant pour lui conseiller un choix de petit ami ou encore, celui pour sa robe de mariée... Je me sentais un peu coupable de penser ainsi, mais est-ce qu'Emily savait que le mariage à l'église, dans mon cas, était interdit par la lois? Je l'ignorais... Et je ne désirais pas vraiment lui parler de tout ceci en public. Si jamais la conversation finissait par en arriver là, je finirais par lui parler de mes peurs, de mes craintes, ainsi que de certains petits problèmes que je pourrais certainement avoir. Plus le temps passait, plus je savais que je devais lui en parler, mais hélas, jamais le temps, jamais le contexte non plus. J'ai donc dut mentionner à Emily si elle désirait aller parler à sa grand-mère. Cette dernière pourrait probablement nous aider à y voir un peu plus clair.

La dernière fois que j'avais vu Mme Mme Holloway, c'était à l'enterrement de Josh. Je crois que lorsqu'elle avait vu notre agissement, à Emily et moi, qu'elle avait compris que nous deux, il y avait bien eut quelque chose. Mais savait-elle exactement quoi? Rendu chez la grand-mère, Emily décida de me lâcher la main une demi-seconde, avant d'aller rejoindre la dame et revient vers moi, peu de temps après. Se donner la main devant Mme Mme Holloway? Nous l'avions déjà fait à mainte reprises, je ne voyais pas où pouvait être le problème. Venez, entrez-donc, j'ai fais une tarte aux pommes. Gêné, j'ai fini par ouvrir la porte aux deux femmes qui comptaient énormément pour moi et leur emboita le pas ensuite. Comment aborder ce genre de sujet avec elle? - Salut... Emily et moi, on a un gros problème. Tu pourrais mentionner que nous sommes en couple depuis des années et qu'elle est enceinte, s'il te plait? Et surtout, ne pose pas de question. Ho! Et en passant, je sors avec ta petite fille depuis environ 2 mois et je pensais unir ma vie à la sienne au courant de l'été prochain, tu en penses quoi? - Mauvaise idée. J'ai simplement posé mes fesses sur le canapé du salon, attendant qu'Emily puisse avoir une discussion avec sa grand-mère. Le mieux pour nous autres étaient de jouer les innocents et qu'ensuite, Miley finisse par lui expliquer le but de notre visite. Tout en espérant que tout finisse par s'arranger.

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« Je t'aime ! » Lui ai-je simplement répondu lorsqu'il m'indiqua qu'il ne m'arriverait plus rien de malheureux, qu'il m'en faisait la promesse. J'avais dis ça, parce qu'il est évident que je lui promettais la même chose, et il le savait. Nous avons ensuite décider d'aller visiter ma grand-mère, afin d'essayer d'arranger les paroles de David, qu'elle ne se face pas une fausse joie, si jamais ma mère venait la voir, ce-dont je doutais bien évidement. Si tôt entré, David s'est assis dans le canapé. Je l'ai interrogé du regard, et je suis aller voir ma grand-mère. Elle appréciait beaucoup David, elle comprendrait. Nous sommes restés quelques minutes toutes les deux, je m'en voulais un peut de laisser David seul, mais il était d'accord pour que je lui parle d'abord. J'ai donc fait un rapide résumé de la situation, comme quoi j'e venais de voir maman, un rendez-vous arrangé par David et que bien sûr, ça s'était très mal terminé. Je lui ai alors dit que David avait plus ou moins perdu ses moyens face à elle et qu'il avait finit par lui dire que j'attendais un bébé, ce qui était faux, bien sûr. Grand-mère à tout de suite compris ou je voulais en venir, même si mentir, ce n'est pas vraiment son truc, elle m'a promis de jouer le jeu face à ma mère. Mais, comme elle l'ajouta par elle même, quand elle vient, elle ne parle jamais de, seulement de Josh, donc il y avait peut de chance pour qu'elle pose des questions. Soulagée, je suis allée rejoindre David en attendant que ma grand-mère est terminée. Je l'ai embrassé, avant de lui dire que tout était correct. Pas de drame familiale à l’horizon !

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Tiens, tiens... La grand-mère d'Emily avait changé la couleur de ses rideaux au salon? Dommage, le beige crème sortait beaucoup mieux que le rouge cerise. Et elle avait changé le tapis également? Ouais, elle venait de redonner vie à une pièce, en seulement quelques coups de mode, en changeant une chose ou deux. Un nouveau cadre également, un mignon petit chat. Un chat... Étrangement, j'ai pensé à Harry. Peut-être serait-il plus heureux ici? Moi aussi, par la même occasion, mais certainement pas Emily. En très peu de temps, ma vie avait complètement changé et pas réellement pour le mieux. D'accord, j'avais une petite amie géniale, mais le reste, tout ceci laissait à désirer. Une belle mère complètement folle, un chat qui me donnait le tournis, un déménagement qui commençait à se faire sentir et en plus, pour arranger les choses, j'allais devoir, très bientôt, donner des nouvelles à ma soeur. Lentement, j'ai pris place plus confortablement sur le canapé, toujours en surveillant les environs. J'entendais des brides de conversations entre Emily et sa grand-mère et sincèrement, je me demandais de quoi elles pouvaient bien parler, toutes les deux. J'aurais pensé qu'Emily aurait attendu avec moi et qu'ensuite, lorsque la plus vieille des dames présentes dans la pièce serait venue nous rejoindre, que nous aurions pu discuter du tout, tous ensemble. J'étais tenté d'aller rejoindre ma copine, mais si jamais elle voulait lui parler de sa mère également, c'était mieux pour moi de rester au salon. Au pire des cas, si jamais Emily avait besoin d'aide, elle savait exactement où me trouver, non? Pas très loin d'elle, juste dans la pièce à côté.

Emily finit par réapparaitre dans les parages, sourire aux lèvres, avant de venir me rejoindre. Elle m'expliqua alors que tout était correct, qu'elle en avait glissé mot à sa grand-mère. ''Je croyais qu'on devait en parler tout les trois....'' J'ai simplement questionné Emily du regard un moment, avant de reprendre paroles: ''Et elle a trouvé une solution pour dans un peu moins de 9 mois?'' J'ai attendu un moment, mais reprit aussitôt. ''Certainement pas, puisqu'il n'y a aucune solution.'' J'ai croisé mes bras un instant, tout en regardant la grand-mère d'Emily arrivée dans le salon. Même si la vieille dame paraissait souriante, c'était loin d'être mon cas.

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Il m'en voulait, non ? Je suis certaine qu'il m'en veut, mais je ne sais pourquoi. Je sais pas, je le trouve bizarre depuis que je suis revenue m’asseoir à côté de lui au salon, après avoir discuter quelques minutes avec ma grand-mère. Je commence à comprendre qu'il m'indique qu'il croyait qu'on devait en parlé tout les trois avec ma grand-mère, et je suis étonnée, puisque même pas cinq minutes avant qu'on arrive chez elle, il me disait que c'était mieux que je lui en parle seule à seule. Je n'y comprendre donc plus rien du tout. « J'ai du mal comprendre alors, je croyais que tu voulais que je lui en parle seule à seule, désolée. » Dis-je, avec un sourire d'excuses. Encore une fois, je me trompais comme une débutante. Il m'a ensuite demandé si ma grand-mère avait trouver une solution à notre problème. « Non, mais je ... Je vais dire la vérité à ma mère. J'en prends l'entière responsabilité. » Ai-je dit en le regardant. « Je préfère qu'elle s'en prenne à moi, qu'elle croit que je t'ai raconté des âneries, simplement parce que je suis idiote, c'est elle qui le dit, pas moi. Je veux dire ... Je préfère qu'elle croit que c'est moi qui est mentis et pas toi, tu comprends ? » Ma grand-mère est ensuite arrivé dans la pièce, et si elle souriait, c'était loin d'être le cas de mon petit ami. Etais-ce de ma faute ? Ou je me faisait encore des films toute seule ? J'ai regardé un peut autour de moi et mon regard à accroché un tableau représentant un chat. J'ai alors pensé à Harry, le chat de mon frère et à ce que David m'avait hier. Il aimait bien l'animal, mais celui-ci le rendait malade. Ses yeux le piquait, je n'avais le choix que de faire ce que j'avais en tête. « Que dirais-tu de prendre Harry chez toi ? » Ai-je demandé à ma grand-mère. « Tu as un jardin, il y sera plus heureux qu'à notre appartement ... » Ai-je expliquer en interrogeant David du regard, je voulais savoir si il voulait parlé de son allergie ou si il m'autorisait à le faire. Pas question de répondre à sa place, je ne tenais pas à ce qu'il m'en veuille encore plus. Car il m'en voulait, n'est-ce pas ? Pourquoi ?

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''Non, non, c'est bon. Je suis juste à la recherche d'une manière d'expliquer le tout à ma mère également. Juste au cas où...'' Je me voyais mal devoir en parler avec ma mère, surtout que c'est temps-ci, ça laissait à désirez. Et pourquoi je voulais tant en parler à ma mère? Probablement parce que j'avais peur que ma belle-mère puisse finir par remonter à elle, en faisant le lien entre le petit garçon bagarreur de 7 ans et moi. Et puis, de toute manière, ma mère ne serait pas trop difficile à trouver, elle habitait juste à côté. ''Laisse tomber ta mère, elle n'est pas très importante. Et cesse de penser que tu es idiote. Lorsqu'elle le dit, c'est encore pire. De toute manière, je me moque de ce qu'elle peut réellement penser de tout ça. L'important, c'est qu'elle comprenne que tu es indispensable à ma survie, c'est tout. Je vais m'en occuper. C'est moi qui a commis cette erreur là, je vais m'arranger avec elle.'' La grand-mère d'Emily refit son apparition quelques secondes après, l'air heureuse. Peut-être tenait-elle sincèrement à nous aider, mais je ne voyais plus vraiment comment. Pour fuir son regard un moment, j'ai commencé à regarder par la fenêtre, cherchant un sujet de conversation. Que dirais-tu de prendre Harry chez toi ? Je me suis retourné vers Emily, ne comprenant absolument rien. Pourquoi demander de telles choses à Mme Mme Holloway? ''À quoi ça sert un jardin pour Harry, si ce dernier ne sort même pas dehors? Et je croyais que tu voulais le garder.'' Je ne comprenais absolument rien à toute cette histoire. Pourquoi m'apporter quelque chose et ensuite, me l'enlever? À cause de mon allergie? Si c'était le cas, j'allais faire avec, pas la peine de se débarrasser du chat! Juste que ce serait le dernier animal que nous aurons, c'est tout. J'ai soupiré un moment, avant de regarder à nouveau à l'extérieur, comme si j'avais peur que la mère de ma petite amie puisse emmener ses fesses jusqu'ici.

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J'avais raison, il en avait après-moi, ce que je ne savais pas c'était pourquoi. J'étais peut être indispensable à sa survie, il n’empêche que j'avais cette salle impression qu'il m'en voulait ou que quelque chose n'allait pas du tout. A cause de ma mère, sans doute, mais ce n'était pas de ma faute, ce n'était pas moi qui lui avait demander de venir, et même si j'étais prête à prendre toute la responsabilité de son mensonge, ce n'était pas moi qui avait dit ça sans réfléchir. J'avais du mal à comprendre ce qu'il avait en tête. J'allais lui répondre, lorsque ma grand-mère fit son apparition. Etant donner que m'en prendre à mère juste sous son nez n'était pas la chose à faire, je n'ai rien dit, mais j'ai tout de même indiquer à David qu'on en reparlerais chez nous. Si il voulait arranger les choses seul, libre à lui, mais je tenais tout de même à en souffler deux mots avec lui avant, parce que je ne le sentais pas ce coup là. Je voyais venir ma mère de loin, elle allait sûrement lui monter la tête et après, bye bye Emily. Je ne voulais pas le perdre, si j'étais indispensable à sa survie, il l'était tout autant à la mienne. C'est pour cette raison que je voulais prendre l'entière responsabilité du mensonge de mon copain, il ne pourrait rien arriver, après tout, ma mère me détestait. Là, je le voyais mal venir, il allait dire qu'il avait mentis, mais la connaissant, elle dirait quand même que c'était de ma faute et il finira par la croire. Ma grand-mère à finis par revenir, avec un plateau et de quoi boire et manger, c'est là que je lui ai demander pour le chat. Encore une fois, j'avais cru agir pour le mieux et voilà mon David qui me demande pourquoi laisser le chat ici alors que je tenais à le garder. Et pourquoi a-ton avis ? Il le sait très bien, j'en suis certaine, il sait que c'est à cause de son allergie. « Parce qu'il est obèse ce chat ! Et je pourrais venir le voir de temps. » Ai-je répondu, en sachant très bien qu'il protesterait. Je devais foire quoi ? Le garder et voir attendre que David me le reproche à cause de ses yeux ?

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Je n'étais pas furieux contre Emily, loin de là. La seule chose que je pouvais lui reprocher était toute simple. Prendre des tonnes d'initiatives et ensuite, m'en parler. Que ce soit pour ses études, la discussion avec sa grand-mère ou encore, l'histoire d'Harry. Si elle désirait tellement décider de tout et ensuite, me mettre au courant du sujet, pourquoi sortir avec moi et me faire des idées? Je crois bien qu'une bonne discussion serait de mise, uniquement pour y voir plus clair dans toute cette histoire. Car pour l'instant, je tournais en rond, ne sachant pas vraiment quoi faire avec tout ce qui se passait présentement. Lentement, j'ai posé mon regard dans celui de la grand-mère d'Emily, attendant une réponse de sa part pour Harry. Cette dernière nous regardait un peu étrangement, probablement consciente que quelque chose clochait entre nous. Ne sachant pas quoi répondre et encore moins quoi faire, je me suis retourné une nouvelle fois, pour regarder à l'extérieur. Une belle journée s'annonçait, tout était parfait dans le meilleur des mondes. Par contre, je repensais sans cesse à ce que la mère d'Emily m'avait fait mention lorsque sa fille avait quitté le restaurant et que j'avais eut une discussion avec elle, seul à seul. D'accord, elle n'avait pas été polie, mais tout de même, je n'avais pas été très intelligent de tout nier et ensuite, commencer à lui mentir de la sorte. J'ai baissé les yeux quelques secondes, avant de me concentrer à nouveau sur Emily. Oui, elle valait la peine, même pas obligé de me poser la question. Lorsque je posais mes yeux sur elle, mon coeur s'emballait et c'était encore pire depuis que je savais qu'elle m'aimait également. Tout en déposant ma main sur la sienne quelques secondes, je lui ais sourit. ''Je suis certain qu'Harry serait très heureux ici. À moins que vous n'y voyez un inconvénient, Mme Holloway?'' C'était bien de faire ce genre de projets, mais si la concernée n'était pas d'accord, rien n'allait être facile et nous devrions tout recommencer ensuite. ''Et pour ce qu'Emily vous a dit, je vais m'en occuper. Je suis le seul responsable dans toute cette histoire, je vais aller parler à votre fille pour essayer de réparer mes erreurs.'' Quand? Le plus tard possible, j'espérais. Je ne tenais pas vraiment à me retrouver face à face et surtout, seul à seul, avec cette femme. Étrangement, elle me donnait froid dans le dos. Je n'aimais pas sa façon de parler de sa fille ainsi et puis, le regard qu'elle me lançait sans arrêt, très peu pour moi. Je n'étais peut-être pas vraiment plus vieux que sa fille, mais tout de même. À quoi avait-elle pensé pour me faire une telle proposition? Que j'allais être ravie et que j'allais accepter, sans aucun problème?

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Je n'osais plus ouvrir la bouche. Chaque fois que je faisais, c'était pour dire le mot qu'il ne fallait pas, alors autant me faire muette et ne plus rien dire, sauf quand on me pause des questions. Quoique, le mieux était de ne plus parlé du tout, même quand on me le demandait, puisque je n'était pas capable de comprendre ce qu'on me disait. J'interprétais tout de travers et après, on me dit que je ne suis pas stupide ! A d'autres ! J'étais idiote, débile même, qu'on me dise pas le contraire. Le moindre truc que je dis ou fait, je crois que c'est bien, que c'est ce que veule les autres et au final, je me trompe. J'avais envie de vomir tellement j'en avais marre d'être aussi bête.

David à finit par me prendre la main en souriant, je n'ai rien dis préférant le laisser parlé, désormais. Il demanda alors à ma grand-mère, si elle était d'accord pour prendre le chat. Cette dernière approuva, ajoutant que ça lui fera de la compagnie, car elle s'ennuyait. Et bam ! Je me prends la remarque en plein dans les dents, je baisse le nez, honteuse. La tarte aux pommes que je suis en train dégusté à un arrière goût de carton. David parla ensuite de notre problème, expliquant qu'il allait en parlé à ma mère, mais je devinais au ton de sa voix que ça ne serait pas pour tout de suite. Tant mieux, en un sens, car j'étais pas franchement ravie de voir mon copain affronté ma mère.

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Je ne savais pas vraiment quoi ajouter de plus. Depuis la mort de Josh, tout allait de travers. Il s'était passé beaucoup de choses en si peu de temps et ma vie avait pris un nouveau tournant. Pour celle d'Emily également, j'en avais conscience, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que si jamais c'était Olivia qui avait passé de l'autre côté, tout ceci aurait été différent. Je ne crois pas que j'aurais ignoré Emily pendant environ un mois et ensuite, faire comme si tout allait bien. La perte d'un être cher est triste et dévastateur, j'en sais quelque chose. Nous n'oublions jamais la présence de cette personne, qui quelle soit. Importante ou non. Lorsque la dame âgée accepta de prendre Harry avec elle tout en ajoutant une petite note personnelle, j'ai bien vu que ceci venait de faire mal à Emily, puisqu'elle piqua du nez un moment. J'ai serré ma main contre la sienne un peu plus fort, pour ne pas qu'elle oublie que j'étais toujours avec elle, toujours prêt à la réconforter. Je me suis risqué à parler un peu de la femme que nous avions tous en commun. Je me suis même demandé si la grand-mère était au courant de toute l'histoire, si elle savait que sa fille avait un sérieux problème entre les deux yeux. Certainement, puisqu'elle avait abandonné Emily, mais pour le reste, savait-elle ce qu'elle devait endurer présentement? Probablement, mais je n'osais pas vraiment m'avancer sur le sujet, ne sachant pas jusqu'où je pouvais aller. C'était tout de même sa fille et moi, le fils de sa voisine. Enfin, peut-être un peu plus, je ne pouvais pas vraiment le dire présentement. À voir le visage d'Emily, ce qu'elle était entrain de manger, n'était pas vraiment apprécié. Rien n'allait, on dirait. Je me suis risqué à goûter à la tarte aux pommes, avant de sourire à la dame. Un goût de carton, je pourrais dire. ''Jolie décoration.'' Maintenant, je m'y connaissais en tapis et en rideaux? Non, pas du tout, j'essayais uniquement de trouver quelque chose à dire, pour effacer tous mes anciens propos. Pour changer les idées des autres également. Venir parler de nos problèmes à la grand-mère d'Emily n'avait pas vraiment été une bonne chose, je venais de m'en rendre compte. J'ai marqué une pause avant de regarder mon assiette, ne sachant pas vraiment quoi faire avec le reste de ma tarte. Aucunement question que je la termine et encore moins que je mentionne à Mme Holloway quelle n'était pas mangeable.

La grand-mère d'Emily décida à ce moment bien précis de se lever pour aller chercher je ne sais quoi à la cuisine. Dès qu'elle fut hors de mon champs de vision, j'ai replacé l'assiette sur la table basse, avant de me retourner vers Emily. ''Tu as vraiment l'intention de laisser Harry ici, toi?''

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Et voilà maintenant que David se mettait à parlé décoration ... Que devais-je en penser ? Ce matin, tout allait bien, non ? Je n'aurais peut être pas du faire ce que j'ai fais. Trop tôt ou alors trop flippant. Peut être qu'il avait détesté et qu'il n'osait pas le dire ? Je me sentais encore plus stupide que toute à l'heure, si toutefois c'est possible. Je ne sais pas du tout ce qu'il m'a prit de penser à faire un truc pareil, j'étais ridicule, simplement ridicule. J'avais une envie de m'enfoncer sous la taire et de ne plus en sortir. Pour ne pas avoir à parlé, j'ai commencer à déguster la tarte qu'avait fait ma grand-mère, mais je ne sais pas ... C'était indigeste. Elle qui fait si bien la cuisine ; contrairement à moi ; c'était étrange. Sans doute avait-elle la tête ailleurs, après tout, elle aussi avait perdu un être cher.

Je pourrais reposer discrètement ma part, mais on allait me poser des questions, alors pour ne pas avoir à être encore plus embarrassée, j'ai avaler le restant de ma part d'un coup, en m'étouffant à moitié. Grand-mère n'avait rien remarqué, David en revanche, faisait la même tête que moi, la tarte aux pommes n'avait pas l'air de passé de son côté non plus. Ma grand-mère à finit par se levée, sans doute pour aller chercher quelque chose, David m'a alors demandé si je voulais vraiment laisser Harry ici. « Oui ! » Répondis-je, simplement. Rapide et efficace, un seul mot, un simple oui. Je ne risquerais pas de dire une connerie, si je disais simplement oui.

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Pourriez-vous nous faire un don pour notre asile de vieilles dames? Certainement, je vais vous donner ma belle-mère... 
Je connais une belle-mère qui couche avec ses lunettes pour mieux voir souffrir son gendre dans ses rêves...
À Noël dernier, j'ai offert une chaise à ma belle-mère. Au prochain, je la ferai électrifier...

Avoir su...

''Oui? C'est tout ce que tu as à me dire?'' Lentement, j'ai repris l'assiette de tarte que j'avais déposé sur la table basse avant de la donner à Emily. ''On dirait que tu l'as bien aimé, tu devrais prendre la mienne.'' Cruel? Peut-être, surtout lorsque je savais qu'Emily n'était pas du genre à la repousser et à la mettre de côté pour ne pas déplaire à sa grand-mère. Je lui ais souri un moment, mais voyant que Mme Holloway ne revenait pas encore, je me suis empressé d'embrasser Emily, avant qu'elle ne puisse répliquer un truc. Et tout en continuant de l'embrasser, impossible de m'enlever, j'ai replacé l'assiette de tarte qu'elle avait entre les mains sur la table. ''J'ai vraiment hâte d'être de retour à la maison, tu n'as pas idée. J'avais pensé aller voir ma mère quelques minutes, mais je vais passer un autre jour. Et pour la tienne, laisses-moi m'en occuper. Tu as bien assez souffert à cause d'elle et je n'aime pas du tout la voir s'en prendre à toi. Elle... je sais que c'est méchant dit de cette façon, mais elle me dégoûte complètement. Je savais qu'elle pouvait être méchante et dégoûtante, mais pas à ce point là. Et puis... j'aimerais te donner un truc. J'ai hésité à le faire pendant un bon bout de temps, mais je crois qu'il serait plus que le temps de le faire. J'aimerais que... enfin, si tu le veux bien, qu'en sortant d'ici, on aille faire un tour derrière, dans la cour, près du petit boisé. Seulement si ça te tente, bien entendu.'' Depuis un long moment déjà, je me demandais comment lui rendre ce que je lui avais volé, dans le passé. Maintenant, je pouvais très bien le faire, pas vrai? Peut-être que ceci ne pouvait pas vraiment empirer la relation que nous avions présentement, non? À moins que tout aille bien et que finalement, c'était moi qui me faisait des idées? ''Dis-moi, est-ce que j'ai fait quelque chose de mal dernièrement? J'ai l'impression que tu m'en veux, mais je ne sais pas trop pourquoi. Je devrais m'en faire ou tout est correct?'' C'était probablement risqué de poser cette question à Emily, mais je devais tout de même le savoir. ''On dirait que plus rien de va depuis... depuis ce matin, en fait. J'ai fait quelque chose qui ne t'a pas plus ou bien... à moins que ce soit parce que j'ai rien fait ensuite, qui ne t'a pas plus, c'est ça?'' Je faisais allusion au petit intermède qui c'était passé entre nous, ce matin. Peut-être aurait-elle pensé que je puisse me retenir un peu plus longtemps et que nous aurions pu... enfin, passer un peu plus de temps ensemble, mais ceci n'avait pas été le cas. Elle devait certainement m'en vouloir pour un truc de ce genre.

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Et bien non ! Même un simple oui de rien du tout c'était déjà trop. C'était une connerie, encore ! A croire que pour éviter les remarques blessantes, je devrais carrément me couper la langue. En devenant muette pour de bon, peut être que je cesserait enfin de dire tout de travers ? D'ailleurs, quand il me donna l'assiette en me dosant que puisque j'avais aimer la tarte, je n'avais qu'à finir sa part, je me décidais à mordre dedans à belles dents ! Il devait sûrement s'en douter, il me connaissait bien après tout, bien mieux que moi je me connaissais. Je voulais tout de même lui dire que si j'avais simplement répondu oui, c'était uniquement pour ne pas dire une bêtise de plus, mais alors que j'allais ouvrir la bouche pour parlé, David me retira l'assiette des mains pour la mettre sur la table basse. Et bien quoi ? Il veut que je la mange et quand je m'apprête à le faire, il change d'avis ? Je comprends mieux quand il se penche sur moi pour m'embrasser, même si j'ai du mal à saisir le pourquoi de ce baiser. Néanmoins, je n'hésite pas à le lui rendre. Il m'explique alors qu'il a hâte d'être de retour chez nous, qu'il voulait passé voir sa mère mais que finalement, il préférait le faire un autre jour. Il me parla également de ma mère, il tenait à s'en occuper lui même. Je me tassais sur mon fauteuil, mal à l'aise, je ne le sentais toujours pas ce coup là, rien à faire. Il ajouta ensuite que cette dernière le dégouttait, ce que je comprenais fort bien, je ne le prenait donc pas mal. Enfin, il me dit qu'il voulait me donner quelque chose et que ce quelque chose se trouvait dans la cours, dans le petit bois. Étrange. Je me demandais bien ce que ça pouvait être, certainement pas ce à quoi je pensais. « Moi aussi, je veux rentré. J'ai faim et je voudrais prendre une douche également. » Et cette fois, je ne faisais aucun sous-entendu, je voulais VRAIMENT prendre une douche. « Fais tout de même attention avec ma mère, en plus d'être dégoûtante et méchante, elle est aussi complètement folle ! » Et si grand-mère m'entend, et bien tant pis, c'est juste la vérité, et elle aussi ignoble et vulgaire. Bref, elle me ressemble peut être physiquement, mais à l'intérieur c'est tout autre. « Qu'est-ce que tu veux me monté ? » Ajoutais-je ensuite, après avoir accepter d'aller voir ce qu'il voulait me montrer et me donner. Et puis finalement, il me demanda ce qu'il n'allait pas. Il pensait que je lui en voulait ... J'eux envie de rire étant donner que je pensais la même chose de sa part. Au lieu de ça, je l'ai regardé, étonnée. « Je ne t'en veux pas David, en revanche, moi aussi j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose qui t'a déplus. A cause de ma mère. » Ai-je juste répondu.

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Moi aussi, je veux rentré. J'ai faim et je voudrais prendre une douche également. Aucun problème avec ça. Depuis la seconde où la mère d'Emily s'était amusé à me caresser le bras, je n'avais qu'une seule envie, celle d'aller sous la douche, moi aussi. Probablement pas dans le même sens qu'Emily, par contre, puisque son invitation de tout à l'heure, de ce matin plutôt, je l'avais toujours en tête. Mais bon, ce n'était certainement pas le moment d'en parler et encore moins d'y penser. Penser à autre chose, penser à autre chose... J'essayais tellement de penser à autre chose, que j'ai dût manquer un morceau de la conversation. ... tu veux me monté ? Penser à... ''Te quoi?'' Je suis resté sans voix un moment, la regardant étrangement. ''Quoi... ici, maintenant? Avec ta grand-mère dans la pièce d'à côté? Tu sais que si nous ne sortirions pas ensemble, j'aurais pu te regarder étrangement et... et puis non, je vais te regarder étrangement quand même.'' Je rigolais un peu, mais uniquement à demi. D'accord, elle avait probablement parlé un peu vite et n'avait pas fait attention aux autres choses autour d'elle, mais tout de même, c'était marrant de la voir agir ainsi. Et puis, pour tout avouer, ça ne me laissais pas indifférent, loin de là. ''Et je me fou complètement que ta mère soit folle. Elle a simplement besoin d'attention présentement, c'est tout. Si tu veux, on lui enverra une carte de Noël et puis, basta pour le reste.'' Je ne voulais pas vraiment garder contact avec cette femme, mais je savais bien qu'un jour ou l'autre, Emily allait finir par en souffrir. Surtout lorsque celle-ci perdrait sa grand-mère, la seule personne qui pouvait sincèrement s'occuper d'elle. Même moi, j'avais un mal fou à m'occuper de moi-même... Alors pour les autres, on repassera. ''Et puis laisse tomber pour l'escapade dans le boisé, on y reviendra un jour. De toute manière, ce n'est pas comme si ton ancienne poupée pouvait s'envoler et que...'' J'ai perdu mon sourire un moment, trouvant l'extérieur soudainement très intéressant. Bon d'accord, Emily devait s'en douter. C'était moi qui lui avait volé Patricia, sa poupée préférée lorsqu'elle avait 9 ans, mais tout de même, j'aurais bien aimé la lui donner au lieu de lui mentionner qu'elle était enterrée dans le jardin.

Lui parler de son air de reproche n'était peut-être pas une bonne idée non plus. Plus je parlais, plus je m'enfonçais tête première dans mes conneries. Je ne t'en veux pas David, en revanche, moi aussi j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose qui t'a déplus. A cause de ma mère. ''Loin de là, rassures-toi. Tu es la personne la plus importante à mes yeux. Tout ce qui m'ait arrivé de bien dans ma vie... tu en fait partie. Tu me fais rire, sourire et revivre. Lorsqu'il m'arrive quelque chose de mal, je ne fais que penser à toi et le sourire revient. Lorsque je te vois, c'est encore pire, mon coeur s'emballe et je ne pense qu'à te prendre dans mes bras. D'accord, je ne dis pas que tous les jours sont faciles et je comprends tout à fait que la perte de ton frère a pu... disons te blesser énormément et je comprends le tout. J'ai simplement hâte de retrouver notre ambiance d'avant, nos disputes anodines et nos fous rire me manquent énormément.'' Lentement, j'ai replacé une de ses mèches de cheveux, mais lorsque j'ai remarqué que la vieille dame revenait vers nous, je me suis replacé tranquillement à ma place, n'ajoutant plus rien. Pas la peine de montrer à la grand-mère d'Emily que nous avions quelques problèmes présentement et que ceux-ci allaient certainement être réglés plus vite qu'Emily pouvait le penser. Pendant que Mme Holloway reprenait sa place devant nous, je me suis empressé de commencer une conversation, espérant qu'Emily ne puisse pas m'en vouloir. ''Votre tarte aux pommes était magnifique. J'ai tout manger.'' J'ai montré l'assiette vide devant moi, avant de me retourner vers Emily. ''Toi par contre, tu n'as pas l'air de l'avoir aimé, je me trompe?'' Un coup d'oeil dans la direction de mon assiette avec la tarte à demi mangé. Peut-être que ceci allait fonctionner, qui sait!

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