Hell is empty and all devils are here.
Rêve ou crève

Londres Je suis né et j’ai grandi à Londres, dans un petit appartement où mes parents, mon petit frère et moi tenions tous juste à peine. Je ne compte même plus le nombre de disputes que nous avons eu avec Jordan à cause de notre petite chambre que nous partagions tous les deux. J’ai appris par cœur les rues, le métro et les endroits phares où aller trainer. Notre quartier n’avait rien d’extraordinaire, on le partageait avec quelques prostituées et des couples en plein divorce, du coup, j’avais tendance à m’enfuir un peu les weekends. Ma Famille Mes parents ont tous les deux travaillé très dur pour nous donner tout ce dont on avait besoin avec mon frère. Ils étaient peu à la maison, donc nous avons été très vite indépendants. Ils nous laissaient la seule chambre de l’appartement pendant que eux, dormaient sur le canapé/lit du salon. Ils nous ont toujours soutenus dans chacun de nos choix que ce soit pour l’école, les amis ou notre avenir professionnel. Mon petit frère et moi, on s’entendait plutôt bien. On a évidemment eu nos disputes mais en grandissant, on s’est de plus en plus serrés les coudes. On pouvait compter l’un sur l’autre quoi. Mes amis Je n’en avais qu’un ; Harry. On s’est connus en primaire et on a eu la chance de se retrouver plusieurs fois dans les mêmes classes durant notre scolarité. Et puis comme il vivait dans le même quartier que nous, on était toujours en train de faire les cons ensembles. On a commencé à jouer avec les camions de pompiers en plastique, puis on s’échangeait des cartes et en grandissant, c’est les filles qu’on a commencé à s’échanger et a tester de nouveaux alcools lors de soirées d’étudiants. On préférait faire des conneries que les deux mais il y avait toujours pleins de filles dans ces fêtes. On se ressemblait vraiment niveau caractère. On aurait pu croire qu’on était frères si lui n’était pas complètement mon opposé physiquement. Les études Je n’avais pas beaucoup d’ambition lorsque j’étais adolescent, je n’aimais pas les cours. Je préférais tout ce qui était manuel et je ne me gênais pas pour trainer un peu plus longtemps au garage ou dans la salle de sport. Mes parents ne m’ont jamais poussé à faire des études. Lorsque j’ai été en âge de terminer l’école obligatoire, j’ai accepté de partir à l’armée parce que je ne savais pas quoi faire d’autre de ma vie et parce que j’étais très, très, très naïf. Harry m’a suivi. Chose qu’il n’aurait jamais dû faire.

L'armée nous avons passé des mois et des mois de formation et d'entrainement sur une base militaire en pleine mer. On s’ennuyait à mourir, on continuait à faire des conneries mais les sanctions n’étaient pas les mêmes qu’à l’école. C’était clairement moins drôle. Et puis, nous avons été prêts à partir en Irak. Il y a 6 ans de cela. On aurait dit deux gamins qui partaient à Disneyland. Mais nous sommes bien vite retombés sur terre devant l’horreur de la guerre. Nous avons arrêté les conneries, on a commencé à moins se parler, à ne plus oser se regarder dans les yeux car on savait exactement combien de personne on avait abattu, on suivait des ordres qu’on ne comprenait pas et puis le dialogue a disparu, amenant son lot de cauchemars avec. Harry et moi, on était toujours autant inséparables mais on n’arrivait plus à ouvrir la bouche pour se parler. On avait mûris. Beaucoup trop vite pour des gosses de 20 ans. L’armée ça vous bousille le cerveau, on vous lobotomise jusqu’à ce que vous croyiez tout ce qu’on vous dit. Si bien qu’on est parti pour une deuxième mission après plusieurs semaines de repos sans même se voir. On était complètement renfermés sur nous même. Et puis, à quelques semaines de rentrer de notre deuxième mission… Le général a envoyé Harry dans une mission en pleine nuit. Il est rentré dans une bâtisse avec deux autres soldats. J’étais en retrait, avec le reste de la troupe quand tout l’immeuble a explosé. Harry le lendemain, nous avons tous observé quelques secondes de silence à l’abris, au campement. Le général était présent malgré une soudaine fièvre qui le terrassait. Je n’avais pas prononcé un mot depuis la veille. Alors qu’en fin de journée, j’étais en train de trier les affaires de Harry au campement, j’ai vu le général s’enfermer dans l’infirmerie. Une rage méconnue jusque là m’est montée dans la gorge. J’avais ouvert les yeux sur ce qu’était vraiment l’armée. Nous n’étions pas des soldats, nous étions des pions, des numéros, rien d’autre. Quand la nuit est tombée, les mains tremblantes, j’ai ramassé toutes mes affaires ainsi que celles de Harry qui restaient. J’ai fait péter l’infirmerie avec les mêmes explosifs qui ont tué mon meilleur ami et j’ai déserté. LA fuite Je n’avais rien, même pas l’argent de l’armée, pas d’économies, pas d’affaires personnelles. J’ai marché pendant des jours, empruntés des bateaux, des camionettes pour traverser le plus de pays possible afin de m’éloigner de l’Irak. Et puis, une femme m’a recueilli chez elle, son mari était un homme d’affaires alors j’ai pris son avion avec lui après une semaine à me reposer. Direction… Les Etats-Unis. J’ai commencé par New York mais dès que j’avais assez d’argent de côté, je prenais un nouveau billet sous un nouveau nom car la police militaire était après moi, ils me recherchaient. Miami, le Texas, San Francisco, Las Vegas, Washington, le Nevada… Je ne suis jamais resté au même endroit plus d’un mois de suite. J’ai travaillé comme ambulancier, j’ai vendu des journaux, fait de la radio, réparé des voitures et des motos pour me payer mes billets d’avion. J’ai logé chez des inconnus, dans la rue avec pour simple bagage ; mon sac à dos.

White Oak Station Après 4 ans à fuir, à changer de noms, à voler des voitures et des cartes de crédit, je décide de m’en aller pour ma dernière destination ; le Canada. Je fais table rase, je jette tous mes faux passeports, mes cartes de crédit que je n’ai jamais payées et je trouve un travail de mécanicien à White Oak Station. Je m’appelle maintenant et définitivement Simon Brett, un nom passe partout au Canada. En espérant que la police militaire m’aie un peu oublié pour les années à venir.

Aubrey; Merci beaucoup

Azel; MON BEBE Je suis aussi contente d'être de retour parmi vous. Je croise les doigts pour que ce soit la bonne! Tu me réserve un lien hein? Hein? Hein?

Merci vous deux J'espère que mon petit Simon vous plaira!

Circe; J'arrive toujours pas à croire que je vais avoir un lien avec toi J'ai posté la suite de ma fiche de présentation si tu veux la lire avant de venir en MP pour qu'on parle de notre lien d'amour

Audrey Hellsten a écrit:

Bienvenue !
un collègue mécano, ça c'est cool! et puis y a beauuuucoup de points qui collent (de près ou de loin) avec l'histoire de ma drey donc il doit y avoir moyen de trouver un lien biiien sympatoche (ce qui indique je vais venir te bombarder de mp -façon Poudlard avec les lettres pour Harry, il y aura du mp de partouuuut - )
sinon re bienvenue ici si j'ai bien compris et ton simon/owen envoie du pâté

Bombarde-moi de MP il n'y a pas de soucis! Aha merci pour ton accueil, ça fait trop chaud au coeur!

Rhys Norwood a écrit:

Oh lalala... Ancien militaire, ayant fréquenté l'Irak, je crois qu'un lien sera inévitable entre mon Eli et ton Simon (ils ont l'air de se ressembler)  
Bon retour parmi nous, j'espère que tu seras comblée avec ce personnage et bonne chance pour ta fiche que je lirai pour qu'on se trouve un super lien hihi

Le lien s'impose, en effet Merci pour ton accueil!

Merci mille fois Trop d'amour!