TITRE DE TON HISTOIRE
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Ton pied ne cessait de buter contre le bureau de la psychologue qui te faisait face. Elle redressa le visage, fronçant les sourcils. L’un de tes amis de ton service militaire te l’avait conseillée. Tu avais pris un rendez-vous sur un coup de tête bien que convaincu que tout ça ne te ferait pas oublier tes souvenirs houleux à l’armée et qui te gâchaient chaque jour de ton existence. Tu reniflas fort tandis que la femme qui te faisait face, débriefait ton dossier à voix haute tandis que toi, tu te contentais de hausser la tête à ses moindres dires. Tu regardais autour de toi les objets qu’elle accumulait dans son bureau et elle finit par rompre ce silence. « Qu’est-ce qui vous a le plus marqué durant votre service militaire ? Quelle est l’image qui vous hante ?   »  Tu déglutis pendant un moment et jouais avec tes clefs dans ta poche. Au vu de son regard, elle ne semblait pas apprécier et tu t’arrêtas de suite avant de répondre à sa question. « Je crois que j’aurais toujours cette image en tête. De ces cadavres empilés les uns sur les autres et de leurs odeurs qui remontaient jusqu’à notre planque. Je me rappelle de ce type qui tirait n’importe où et blessait tout le monde sur son passage. Je me rappelle des cris d’enfants innocents, des parents qui tentaient vainement de cacher de leurs mains, les yeux de leurs enfants. C’était horrible. Croyez-moi, vous ne préfériez même pas imaginer.  » « C’est l’une des raisons pour lesquelles vous aviez tout quitté ? » « Ouais » « Et pourquoi ne pas l’avoir fait avant ? Vous saviez que ça allait aussi dur ? » « J’étais qu’un môme de 17 ans quand j’me suis engagé. Je pensais pas que ça serait aussi marquant » « Et vous avez réussi à reprendre votre vie en main à ce que je vois vu que vous avez repris des études et vous semblez d’ailleurs être plutôt doué en la matière. Est-ce que vous arrivez à tourner la page ? A passer outre de vos mauvais souvenirs à l’armée? » « J’essaye, oui » Mais tu avais beau essayé, les souvenirs revenaient aussi vite qu’ils avaient disparu..

« J’arrive toujours pas à comprendre c’que tu fous là Copland. Tes parents gagnent un max de tunes, t’as même pas besoin de payer, ta retraite est déjà assurée » Tu jettes un coup d’œil vers Dax et hausses les épaules avant de désigner d’un coup de tête qu’il devrait se concentrer sur l’opération. « Nan mais c’est vrai, éclaire moi parce que je comprends pas » « J’te demande pas de me comprendre mais juste de surveiller nos arrières Dax. ». Tu n’avais pas envie d’en parler. C’était ton choix de rejoindre l’US Army, c’était ton choix de ne pas poursuivre des études supérieures et c’était ton choix de dégoter un travail, ton propre travail Tu voulais gagner de l’argent que tu avais mérité et non qui venait de papa et maman. Tu n’avais jamais été intéressé par tout ce fric même si ton compte en banque était plutôt bien garni. C’est vrai, Dax avait raison, tu n’étais pas obligé de faire tout ça, de subir tout ça mais tu en ressentais le besoin. Tu ressentais le besoin d’être utile même si lorsque tu avais choisi de rejoindre l’armée, cela avait fait les grands titres. Pas facile d’être issu de grandes familles et pas facile à gérer. Ici, pleins de personnes connaissaient la famille Copland mais ce n’était pas pour autant que tu avais eu le droit à un traitement de faveur. Tu étais nourri, traité comme tout le monde. On te parlait comme une merde mais tu devais obéir. C’était comme ça et ça n’était pas pour te déplaire. Au moins, tu te sentais un peu comme tout le monde. Néanmoins, ça n’empêchait pas tes petits camarades de te poser mille et une questions. En général, tu trouvais toujours des parades pour esquiver le sujet mais ils revenaient très vite à la charge, à ton plus grand désespoir. Dax, c’était le premier ami que tu t’étais fait ici. Lui, il n’avait pas la même chance que toi. Ses parents n’étaient pas aussi friqués que tu ne l’étais et si il en était rendu là où il en était c’était parce qu’il en avait été contraint. Il n’avait pas les moyens de payer l’école qu’il souhaitait, il n’avait pas pu décrocher une bourse bien qu’il avait d’autres perspectives d’avenir qu’être un simple soldat. « C’est juste que moi à ta place… » « Je sais ». Tu te sentais bien trop souvent honteux et tu préférais couper court à la discussion surtout qu’aujourd’hui, les assauts étaient nombreux. Vous vous étiez retrouvés en Irak, à combattre encore et encore. Tu voyais de nombreux soldats tombés à terre tandis que tu entendais des cris t’ordonnant d’avancer et tu t’exécutais tout en regardant le corps de ces soldats dont tu reconnus quelques uns de tes camarades.

« Dax. C’était votre ami c’est bien ça ? » Tu te massais les paupières face à la psychologue, fatigué de repenser à ça, fatigué de devoir rappeler toutes ces choses horribles que tu avais vécues. Mais il fallait que tu en parles. Il le fallait parce que tôt ou tard tu exploserais. Même si tu essayais de te convaincre que tout se déroulait à merveille dans ta vie, il t’arrivait d’avoir des flashbacks qui remontaient à la surface alors que tu étais en pleine plaidoirie ou alors que tu parlais des stratégies pour combattre l’ennemi de ton client dans le cabinet d’avocat dans lequel tu travaillais. Ca te bouffait à l’intérieur. Les tripes, le cœur, les poumons. « Ouais, on est arrivés à peu près en même temps là-bas » « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Non. Tu ne voulais pas t'en souvenir. Non. Pas cette journée. Mais au regard de la femme qui se tenait devant toi, tu compris que tu n'eus pas le choix.

« Putain ça craignait aujourd’hui. Ca craignait grave mec, j’ai cru qu’on allait jamais s’en sortir » Dax se lance sur sa couchette tandis que tu soignais une blessure superflue que tu t’étais faite au combat. « Fais pas ta fillette, ça va partir » « Va te faire foutre » Tu rejoignis ta couchette et en profitais pour te poser quelques minutes. Aujourd’hui, tu avais du encaisser plusieurs trucs. Tu t’étais retrouvé face à l’assassinat d’une famille entière et tu t’étais retrouvé impuissant. Vous n’aviez pas pu les sauver et tu te sentais coupable de ne pas avoir essayé. « On peut pas sauver tout le monde Eli. » « Tu m’appelles par mon prénom maintenant ? » « Je sais que tu t’en veux de pas avoir pu sauver le môme et sa famille mais c’est comme ça. On peut pas sauver tout le monde. C’est triste mais c’est la réalité » Tu savais que Dax avait raison mais toi, t’aimerais être pouvoir le faire. Tu regardais les coups de fils que tu avais reçus de ta famille et entrepris de leur donner quelques nouvelles. « Je vais passer un coup de fil ». Dax te fit un signe de mains et tu t’éloignas du campement. Tu commençais à composer le numéro du téléphone familial quand tu entendis l’un de vos généraux vous convoquer. Tu raccrochas aussi tôt que tu avais composé le numéro avant de rejoindre de nouveau le campement. Le général avait quitté le campement et tu voyais tout le monde s’affaisser, préparant leurs matériels de guerre. « Il se passe quoi ? » « On a repéré un vilain groupe. Faut qu’on bouge remettre de l’ordre. Ils sont plus d’une vingtaine et ont dégommé tous les autres soldats, magne toi Copland. ».  Tu pris tes affaires et rejoignis les autres à l’extérieur et pendant quelques secondes. Arrivés près de l’endroit où le groupe avait été retrouvé, tout était calme. Tu te retournais vers Dax, qui était tout comme toi, au aguets « J’ai un mauvais pressentiment. J’pense que c’est un piège et qu’on est tombé comme des merdes dedans » Dax hausse les épaules et  l’un de vos généraux vous ordonna de venir à lui. Tandis que vous avanciez vers lui, vous commenciez à être inondés de tirs de l’ennemi. De partout. Tu réussis à rejoindre une allée dépourvue de monde, sombre et dans laquelle personne ne pourrait vous voir mais pas Dax. Dax, lui, s’était fait tiré dans le dos et tu dus tirer son corps vers l’allée. Il était encore à moitié conscient et tu appuyais sur sa plaie, tentant d’arrêter l’hémorragie. « C’est comment Copland ? La balle ? » Tu tentais de trouver les bons mots mais quoi : tu allais lui dire quoi ? Que tout allait bien se passer ? Probablement pas. Tu étais couvert de sang, du sang de ton pote. « Je suis cuit hein ? » Tu ne savais plus quoi dire, tentant d’appuyer sur la plaie mais tu savais. Tu savais que ça ne servait à rien. Strictement à rien. « Copland. T’as rien à foutre ici Copland. Tu mérites mieux que ça. La guerre, c’est pas pour toi. T’as le mental, mais tu devrais pas être là. Quitte pendant que ce n’est pas trop tard mec ». Ton pote commence à avoir des spasmes, tu ne peux arrêter l’hémorragie. Un de vos camarades vous rejoint et tente d’apporter les premiers soins mais il comprit que c’était trop tard. Trop tard pour sauver Dax.

« C’est pour ça que vous aviez décidé de vous tout quitter ? Parce que votre ami vous l’aviez demandé ? » Tu renifles fort et croises tes bras contre ton torse. Tu n’aimais pas ce regard qu’elle te jetait, ce regard qui lisait en toi comme un livre ouvert. Elle analysait chacun de tes mots, chacune de tes expressions et les transcrivait sur un bloc notes. « Ouais » Tu n’étais pas trop bavard et tu ne l’aidais probablement pas dans son job mais il était hors de question de lui rendre la tâche facile. Tu n’aimais pas te dévoiler aussi facilement et encore moins à une inconnue. « Je lis que vous continuez donc à effectuer quelques missions même pendant la reprise de vos études supérieures. N’était-ce pas dur à gérer ? »  « Je leur devais bien ça».Lançais-tu en haussant les épaules avant de te gratter l’épaule et jeta un regard vers l’horloge. « Désolée, il reste encore une heure et je compte bien les mettre à profit toutefois si vous vous montriez plus coopératif, nous irions beaucoup plus vite monsieur Copland.» « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? » « Parlez-moi de votre famille et de vos rapports. De leur réaction face à votre retour à vos 20 ans.».

Tu faisais tes adieux à tes anciens camarades qui eux, étaient prêts à repartir sur le champ de bataille. Tu les regardais défiler les uns derrière les autres, tous aussi incertains de revenir vivant et monter à bord de l’avion. Ton sac à la main, ta mine défaite par tout ce que tu avais du enchainer ces derniers temps, c’était pas facile pour un môme de ton âge d’avoir du autant d’atrocités. Personne ne te comprenait, tes parents n’avaient jamais compris pourquoi tu avais souhaité faire l’armée mais t’avaient néanmoins soutenus. Tandis que tu avançais pour rejoindre l’avion dans lequel tu pensais que tu allais rentrer, un homme vint à ta rencontre et te pris sa valise de tes mains. Tu eus quelques secondes de réflexion avant de te rendre compte qu’il s’agissait probablement de ton père qui en faisait toujours des tonnes. « Monsieur, si vous voulez bien me suivre » Tu n’étais pas quelqu’un qui avait toujours aimé le goût de la luxure. Tu aimais les choses simples et le fait que ton père ait spécialement envoyé un jet privé pour toi te rendait fou. Néanmoins tu suivais le type qui venait te voir et le regardait, lui et son air ridicule. Tu dus te pincer les lèvres pour ne pas lui faire une remarque mais après, il ne faisait qu’exécuter son métier puis t’avanças dans l’avion. Ton père était là, le journal à la main et concentré dans sa lecture.  « Salut papa ».  « Ah fiston » Il te souriait et déposas son journal sur la table en face de lui avant de faire signe à l’hôtesse qui allait s’occupait de vous. Cette dernière rappliqua aussi vite et vous servit à chacun, une coupe de champagne. « En quel honneur ? » Après tout, tu n’avais pas contribué à l’avancée contre le terrorisme dans le monde et puis tu avais fini par baisser les bras à la mort de Dax. « T’as été très courageux tu sais » Tu jetais un œil vers les journaux où tu pus voir que tu faisais les grands titres. Tu saisis le journal et souhaitais bien savoir ce qu’ils colportaient sur toi. : ‘le jeune fils de John Copland quitte l’armée’. « Tu fais la une d’un tas de journaux » « Quelle chance » Lançais-tu en levant les yeux au ciel. Tu n’avais jamais aimé être la cible de la presse bien que tu avais grandi avec des appareils photos braqués sur toi dès que tu faisais un pas dans la rue. « C’est bien que tu sois rentré, maman s’inquiétait pour toi ». Tu savais que ta mère était inquiète. Chaque jour, elle t’appelait et te demandait si tu allais bien, si tu mangeais bien et si tu n’avais pas besoin qu’elle t’envoie des vêtements. « Tu veux en parler fiston ? » « Non, pas vraiment. » Tu n’avais jamais voulu parler de l’armée à ton père, à ta mère, quand bien même à ta sœur Maiara ou le reste de la fratrie. « Si tu as besoin... » « Je sais. Mais j’ai juste pas envie d’en parler là ». Tu jetais un regard vers le camp militaire qui commençait à s’éloigner au fur et à mesure que l’avion décollait du sol. « C’est bien que tu reprennes des études. De droit en plus, bon choix. Tu vas nous manquer à la maison, tu es toujours le bienvenu tu le sais. Mais je comprends que tu aies besoin de changer d’air. Tes grands-parents ont hâte de te retrouver à White Oak.»  Tu détournas la tête du hublot et jetais un œil vers ton père avec un sourire aux lèvres. Ton père pouvait peut être paraître comme cette homme imbus de sa personne mais il n’empêche qu’il était présent pour vous et ça, ça tu ne pouvais le nier.

« Vous aimiez votre nouvelle vie  ici? J’imagine qu’elle doit vous changer » Tu jettes un regard vers tes chaussures avant de regarder la femme qui te faisait face. Est-ce que tu appréciais ta vie ? Tu n’en savais point mais ce que tu savais c’était que c’était différent. Différent de ce que tu avais pu vivre auparavant.

Un whisky à la main, l’avocat qui te formait était en train de reluquer une des statuettes qu’il avait acquit dans l’une de ses enchères auxquelles tes parents participaient de temps à autres. Tournant autour de toi comme un requin tournant autour de sa proie, tes premiers mois ici n’étaient pas évidents toutefois tu étais un battant et tu ne te laissais pas descendre par ce type. « Conclusion du procès dernier ? » « Mr Lewinsky a fini par laisser tomber ses parts auprès de Ryan » « Bien. Comment tu t’y es pris ? » « J’avais fait quelques découvertes plutôt compromettantes pour le futur de son entreprise et aussi pour ses enfants». Il te regarde avec un sourire énigmatique avant de se laisser tomber sur sa chaise puis jetais un œil sur le dossier, regardant bien si tout était en ordre. Finalement, il te tendit un verre de whisky que tu refusas, n’étant pas frivole de l’alcool en pleine journée. Ce dernier leva les yeux au ciel et continua à feuilleter le dossier avant de finalement le glisser dans tes mains. Il n’était pas très bavard mais te formait plutôt bien. Il avait toujours le bon conseil, le bon mot à dire et toi, tu ne ratais jamais un de ces conseils. « Tu peux disposer gamin.» Tu tournas les talons et refermas la porte du bureau de ton patron. Un an que tu étais ici. Tu t'y plaisais ? Peut-être bien, peut-être pas. Ce que tu savais que tout ça, tout ça c'était différent. De la guerre, des tirs dans tous les sens et les morts qui s'accumulaient. Les bureaux luxueux, le costard à 3000 dollars, les chaussures à 300 dollars. C'était ta nouvelle vie.

T'es tout beau toi,
Hâte que ta fiche soit terminée pour que ma Zoe te saute dessus

Azel Novak a écrit:

puis tu trouves pas que luke & shiloh ont un petit air de famille?

Félicitations, tu es officiellement validé(e) !
désolée du temps d'attente, déjà  j'aurais juste à redire deux petits trucs; il y a quelques fautes mais je crois que c'est plus dû à une non-relecture qu'autre chose  & après, rien d'important mais c'est bon à savoir  tu as utilisé luxure au lieu de luxe, je pense (la luxure, c'est "un penchant immodéré pour la pratique des plaisirs sexuels" ) & à un autre moment frivole à la place de friand -rapport à qu'il aime pas trop boire de l'alcool en journée-, parce que frivole ça veut plutôt dire "Qui a du goût pour les choses vaines, futiles, qui est inconstant et superficiel dans ses goûts ou ses attachements"  bref, cours de vocabulaire terminé, désolée

sinon, j'aime beaucoup ce nouveau personnage    & j'ai hâte de voir comment il va évoluer, puis le lien auquel vous avez pensé avec marion  je ne promets rien mais je vais essayer de faire quelques gifs de luke ce week-end

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Looking forward.
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage pour faire les diverses demandes, tu peux aussi recenser ton personnage, ou bien rechercher des liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ou des bandes. Enfin, pour faciliter ton intégration, n'hésites pas à participer à la loterie des rps.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight !