~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
au lycée, charlie n'était pas le meilleur des élèves, bien au contraire : vif, plutôt turbulent et mauvais élève, il était la bête noire de ses professeurs depuis sa plus tendre enfance. Il n'était pas non plus la fierté de ses parents et encore moins l'exemple à suivre de la famille qui eux, étaient tous remarquablement doués et brillants dans leurs études. Malgré son côté mauvais garçon et cancre, charlie était apprécié des autres lycéens pour une seule et bonne raison : il était la personne sur qui on pouvait compter. altruiste, dévoué, la mort de sa mère le conforta dans son obsession à aider les autres, plutôt que s'aider lui-même.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
heureux ? charlie l'était.... en partie. il aimait ce qu'il faisait, ses études... mais il y avait toujours cette chose au fond de lui qui l'empêchait de l'être totalement, cette chose qui le rongeait de l'intérieur et qui lui hurlait qu'il ne pouvait pas être heureux puisqu'il n'arrivait pas à se comprendre lui-même, ce qui est tout de même un comble pour quelqu'un qui étudie la psychologie. mais ce n'était pas la seule chose. la mort de sa mère n'avait rien arrangé. il n'était certes pas proche de ses parents, même un peu rejeté, mais elle restait pour lui l'une des personnes les plus importantes au monde. il avait beau essayer d'être heureux, rien n'y faisait. mais il savait rester fort et ne rien laisser paraître. il est et restera un roc.
 

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
dans dix ans? charlie se voit pédopsychiatre. comme il ne pouvait se comprendre lui-même et combler le vide à l'intérieur de lui, il voulait comprendre les autres. tout ce qu'il souhaitait, c'était aider les plus petits à ne pas se sentir comme lui et à surmonter des événements difficiles... quant à sa vie de famille, il ne préférait pas y penser mais plutôt se contenter de vivre sa vie au jour le jour et laisser le destin faire les choses. l'avenir n'était pas quelque chose qui l'effrayait mais qui le poussait à continuer. 

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: alison ou alice. ÂGE: quasiment 17 ans. PAYS: france. PRÉSENCE: presque tous les jours, sauf exception. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? via bazzart. PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? personnage inventé. AUTRE CHOSE À AJOUTER?   

« Tu as peur, Charlie ? » Regardant l'homme chauve assis confortablement dans un fauteuil en face de moi, je tentais de me mettre à l'aise. « Peur ? Pas vraiment. C'est juste que tout va de travers. » Il se redressa en faisant un simple geste de la main, m'invitant à continuer. « J'ai l'impression de ne plus être moi-même. Je veux dire, c'est comme si tout était flou : je n'arrive même pas à me comprendre. J'ai l'impression de devenir fou. Depuis que ma mère est morte, mon esprit est rempli de questions auxquelles je ne saurai répondre. Pourquoi mes parents n'ont-ils jamais vraiment voulu s'occuper de moi ? N'étais-je pas assez bien pour eux ? Pourquoi me rejetaient-ils de cette manière ? Et puis, pourquoi ne m'ont-ils jamais dit que ma mère était malade ? Je n'étais définitivement pas le fils dont ils avaient rêvé.... et je ne le serai probablement jamais. » Soupirant, je tournai mon regard sur une photo de famille posée sur le bureau... Mon estomac se noua. Je n'apparaissais sur aucun des clichés de ma famille que j'avais pu retrouver dans les tiroirs de ma mère. - A vrai dire, c'était comme si je n'avais jamais existé.

« Et ton père ? » Je ris nerveusement. « Mon père... Je ne sais même pas ce qu'il devient. Je ne sais pas s'il travaille toujours en tant qu'architecte, s'il s'est marié avec une autre femme, s'il a d'autres enfants... Quand j'y pense, je me dis que je ne connaissais pas vraiment celui qui était censé être mon père. Les seuls moments que je passais avec lui étaient les soirs après l'école quand il entrait brusquement dans ma chambre et m'ordonnait de sortir mes devoirs. - Quand ma mère avait le dos tourné, il réussissait toujours à en venir aux mains, laissant toujours des marques après son passage - certaines gravées à vie. A croire qu'il me détestait. » Il se redressa sur son siège en buvant une énième gorgée de son café. « Et qu'est-ce que tu penses de tout cela ? »

« Je pense que je préfère laisser mon passé pourrir de côté. »