Mon point faible, c'est toi.
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« Attends. Mec. T’es sérieux là ? Tu veux me dire que depuis tout ce temps où tu connais Aurore, tu ne l’as jamais sautée ?! » J’écarquille les yeux et crache toute l’eau que j’étais en train de boire de ma gourde. Je m’essuie la bouche. « Mais t’es malade toi ? Aurore c’est ma meilleure amie. Je l’ai vu grandir ! Ce n’est encore qu’une gamine à mes yeux ! » Ca peut paraître offensant dit comme ça mais c’est vrai. J’avais trois ans lorsque les voisins de mes parents sont venus manger chez nous juste après la naissance d’Aurore. Elle n’était qu’un bébé. Puis, elle n’était qu’une enfant que j’aimais taquiner. Je l’ai vu grandir et devenir une jeune femme avec du caractère. « J’aurai l’impression de coucher avec ma sœur ! » dis-je en rangeant ma gourde dans mon casier des vestaires. Mon coéquipier hausse les épaules. « Une sœur vachement sexy alors ! » Je grimace et me passe une main dans les cheveux, exaspéré. « Mec… Ca devient dégueu là. Arrête je t’en prie. » Il lève les mains en l’air en signe d’abandon. « J’dis juste la vérité mon pote ! Je crois bien que c’est la seule fille que tu t’es pas encore tapé dans ce fichu lycée ! » Je fais mine de réfléchir. « Non… Les boutonneuses du club d’échec, j’y ai pas touché ! » Bonne diversion, Jack commence à débattre sur le sujet et ne pense plus au fait que je n’ai jamais touché à Aurore. Du moins pas comme ça. C’est ma meilleure amie. On s’est toujours tout confié et c’est pas prêt de changer. Je serais complètement perdu dans le cas contraire. Mon pote d’équipe finit par complètement oublier le sujet et nous rejoignons le terrain avec notre casque sous le bras. Je joue ma bourse d’étude ce soir et j’espère bien l’obtenir.

« Woaw… T’es vraiment doué avec tes mains… » soupira-t-elle dans le creux de mon cou. Une chaire de poule s’empare de mes épaules. Cette fille est juste trop canon. Et je rêvais de me la faire depuis que j’ai signé mon contrat dans ce centre sportif. Elle est plutôt branchée yoga mais c’est pas bien grave. Sa souplesse est juste incroyable. « Tu… tu es sûr qu’on ne va pas nous… surprendre ? » Je soupire contre sa bouche, l’envie se faisant de plus en plus sentir. « Mh… Au pire, on s’en fou… » C’est vrai que baiser dans les toilettes du centre sportif avec une professeur de yoga n’est certainement pas la chose la plus discrète à faire mais peu importe. J’ai fait pire. Je la débarrasse de son pantalon et elle en fait de même avec mon short qui tombe lourdement au sol à cause du poids de mon portable dans ma poche. Très rapidement, on n’entend plus que ses gémissements dans la petite pièce. Et je prends tout autant de plaisir qu’elle. Sauf que quelque chose vient me déconcentrer. Mon téléphone se met à vibrer au sol. « Mh… ignore… ignore-le. » Je hoche la tête, mes coups de hanches se faisant plus brusques, plus intenses. Mais je n’y arrive pas. Même si le téléphone cesse de sonner, il recommence trois minutes plus tard. Je grogne avant de me pencher pour attraper mon téléphone. La fille reste scotchée sur place. « T’es sérieux ? Putain, va te faire foutre. » Je ne l’entends même pas. Je décroche mon téléphone, encore à bout de souffle après avoir vu le prénom d’Aurore s’afficher sur l’écran. « Aurore ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Je l’entends renifler à l’autre bout du téléphone. « Dylan… La police a essayé de te joindre. Je… Tes parents. Il faut que tu ailles à l’hôpital. Au plus vite. »

« On sait tous que c’est le bon ordre des choses. Qu’un jour ou l’autre, un enfant doit enterrer son père ou sa mère. Il arrive même qu’il doive enterrer les deux. Comme moi aujourd’hui. Mais ce qui n’est moins normal, c’est que je doive le faire à mon âge. Mes parents étaient jeunes, ils avaient envie de voyager maintenant que je n’étais plus sous leur toit. Ils voulaient racheter une vieille maison et la retaper pour pouvoir vivre leur retraite sereinement. Mais on les a privé de ce droit. D’un côté, je suis heureux qu’ils aient pu partir ensembles et peut-être réaliser leurs rêves dans une autre vie. J’espère sincèrement qu’ils peuvent me voir depuis là où ils sont et qu’ils resteront fiers de moi autant qu’il m’ont aidé à devenir un adulte responsable. Ils vont me manquer. » Je ravale difficilement ma salive, me rendant compte que c’étaient les derniers mots que j’adressais à mes parents. Ils vont partir maintenant. Ils vont trouver leur place sous un tas de terre et me laisser en dehors, dans la vraie vie.

Je craque. J’ai essayé de tenir bon, de me montrer fort, de faire comme si je gérais cette situation. Comme si… J’allais m’en sortir sans eux. Mais j’ai besoin de ce moment de faiblesse. J’ai besoin de ces quelques minutes où je peux redevenir un petit garçon et pleurer l’absence de mes parents. Assis dans ma chambre d’enfant, je fixe la moquette qui n’a pas changé. Il y a toujours cette tâche de soda que nous avions fait avec Aurore. J’ai bien cru que ce jour là, ma maman allait me tuer. Comme c’est ironique. Une larme s’échappe sur ma joue mais je me dépêche de l’essuyer car j’entends des pas se rapprocher de ma chambre et quelques secondes plus tard, Aurore est appuyée contre l’encadrement de la porte. Je lui souris tristement avant de craquer à nouveau. Elle vient s’asseoir à côté de moi et je me love dans ses petits bras. Elle me paraît si mince, si petite, si fragile. Ca devrait être moi qui la protège, qui la rassure. Pourtant, je la laisse avoir ce rôle. Mon oreille posée contre sa poitrine, j’entends son cœur battre. Une mélodie qui m’apaise immédiatement. La journée entière, la semaine de cauchemars que je viens de passer s’envolent et je me sens léger. Entendre son cœur battre comme ça me fait ressentir des choses bizarres mais tellement agréables. « Ne me laisse pas… » Elle me confirme qu’elle ne le fera pas et son souffle sur ma joue me secoue les épaules d’un frisson. Je ne sais toujours pas pourquoi, j’ai essayé de trouver une raison ces dernières semaines, mais je l’ai embrassée. Certaines choses ne s’expliquent tout simplement pas, je m’en suis rendu à l’évidence. Les quelques instants qu’elle m’a offert, au-delà de la barrière de l’amitié ont probablement été les meilleurs moments que j’ai pu ressentir avec une fille dans mes bras. Probablement parce que j’ai compris que ce n’est pas n’importe quelle fille. C’est elle.

« Viens, on va courir un peu. Ou tu préférerais aller taper un sac de sable ? » J’hésite. Mon pote de beuveries a bien compris que je me retrouvai seul et que cette situation me rendait quelque peu… rabas-joie. Plus de parents, plus de meilleure amie… Juste des souvenirs et des sentiments nouveaux naissants. Le sport m’a toujours permis de décompresser, de me vider l’esprit. En transpirant, j’ai l’impression que mes problèmes s’en vont. « Ouais. J’veux bien. » Lorsque je cogne sur ce lourd sac de sable que mon ami essaie tant bien que mal de retenir, j’ai l’impression de donner des coups à mes questions.

«Est-ce le Karma ?» PAM !

«Pourquoi moi ?» PAM !

«Vais-je la revoir ?» PAM !

«Et si je la revois, que vais-je lui dire ?» PAM !

«Maman, entends-tu mes questions ? Aide moi.» PAM !

«Aurore, vas-tu revenir ?» PAM !

Rosie; Merci à toi. Ashley est

Azel; Mon bébé panda! J'espère que cette fois, c'est la bonne! Je suis contente d'avoir enfin trouvé mon bonheur sur ton forum, depuis le temps que je cherchais à m'inscrire!

Charlotte Salinger a écrit:

daniel est un excellent choix.
(re)bienvenue, si je comprends bien. bon courage pour ta fiche.


Et toi, que dire de Jen? Merci pour ton accueil!

Olàlà, vous êtes tous adorables. Je sens que je vais me plaire parmi vous. Même si je n'en doutais pas un seul instant!


Abigail; Pfiou, j'ai eu deux ou trois têtes ici mais je ne me rappelle plus très bien. Sauf erreur j'ai jouer Accola et Styles mais ça serait à vérifier. Je tenais vraiment à revenir ici parce que malgré l'abandon de mes anciens partenaires de RP j'aimais tellement ce forum. Et puis, c'est celui de ma partenaire de RP préférée donc je ne pouvais pas ne pas m'inscrire! J'espère que cette fois, Sharman sera le bon et que le scénario d'Aurore me portera chance!

Julian; Je dis oui, oui, oui pour le lien. J'adore ce genre de liens entre mecs en plus. Quant au CH c'est Confédération Hélvetique, la Suisse quoi. Donc en effet, rien avoir avec l'hypothécaire aha!

Sloan; Blackburn, sainte mère de Dieu. Je veux l'épouser ce garçon.

Aurore;



Spoiler:


Merci pour ton accueil ma belle! J'espère être à la hauteur. Avec le boulot, je ne pense pas pouvoir poster la deuxième partie avant dimanche, mais je l'ai déjà bien entamée donc on ne sait jamais! J'ai trop hâte!

Nina Plae a écrit:

il va nous falloir l'avis d'aurore, avant de pouvoir te valider  n'hésites pas à la mpotter


C'est déjà fait Elle viendra sûrement ce soir ou cette nuit vu qu'elle est québécoise. Je saurais être patiente!