(#) Sujet: Re: today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe) Jeu 14 Avr - 16:03
❝ TODAY AND ALWAYS? BEYOND TOMORROW, I NEED YOU BESIDE ME ❞ ZOE & RHYS
Jamais la brune n’a pris un instant pour se poser des questions par rapport à sa relation avec son meilleur ami. Entre Rhys et elle, ça a toujours été une évidence. Elle le considère comme un membre de sa famille, comme le frère qu’elle n’a pas eu. Certaines personnes pensent cependant qu’ils sont bien plus que des amis, beaucoup plus. Que ce n’est pas normal d’être aussi proches sans être passés à l’étape supérieure. Non, Zoe n’a pas couchée avec son meilleur ami, et l’idée ne lui traverse même pas l’esprit. Alors oui, ils sont peut-être trop possessifs, trop proches, trop eux, mais elle s’en fiche pas mal. Les gens peuvent bien dire ce que bon leur semble, l’essentiel est qu’elle est parfaitement consciente de ce que représente Rhys pour elle. Elle n’a pas besoin de se poser milles questions si elle est persuadée qu’elles en arriveront au même point, qu’il est son meilleur ami, un point c’est tout. Certes, elle aura du mal si elle le voit se rapprocher d’une autre, mais Rhys semble vouloir prendre son indépendance par rapport à la brune. Comme si il voulait s’éloigner pour lui permettre d’avancer dans sa vie sentimentale, sans avoir Zoe dans ses pieds. Elle n’avait rien répondu à Rhys quand il lui avait dit qu’ils n’étaient plus des gamins, et que chacun était libre de faire sa vie sans trop compter sur l’autre. Non, elle n’en avait pas envie, mais si Rhys préférait que ce soit le cas, elle l’accepterait. Connaissant Rhys, ce n’est pas parce qu’elle n’a rien répondu qu’il allait lâcher l’affaire. Bien au contraire, même. C’est pourquoi la brune ne fut pas surprise quand il reprit la parole, lui expliquant un peu plus clairement qu’ils devaient mettre un terme à leurs conneries, qu’ils arrêtent d’être trop possessifs l’un envers l’autre et de tout faire foirer quand l’un est en couple. « Je… » La brune n’eut pas réellement le temps de continuer sa phrase parce qu’il l’a coupé pour continuer son monologue, allant alors jusqu’à évoquer Ben, tout en l’insultant de connard. Ce qui était trop, pour Zoe. « Ne le traite pas de connard, s’il te plait. » Sa voix restait plutôt douce, plutôt agréable. Elle ne voulait pas se disputer avec Rhys, mais s’il arpente un chemin comme celui-ci, elle peut très bien s’énerver. « Il ne t’a rien fait, tu le connais même pas, alors ne le mentionne pas. Il n’a rien à voir avec nous. » Zoe se doutait bien que Rhys n’allait pas bien prendre le fait qu’elle défende son ex petit-ami, mais elle n’avait pas le choix. Ben restait quelqu’un d’important, malgré tout. « Oui, ce n’était pas le petit-ami parfait. Oui, il ne me traitait pas forcément bien, mais franchement c’était pareil de mon côté. On fumait, on s’envoyait en l’air, c’était tout ce qui comptait. Après, tu ne supportais pas que je sois avec lui, certes, mais c’était pareil avec tous mes copains, alors ne fait pas une généralité en l’insultant de connard, sans réellement le connaître. J’traite pas tes anciennes conquêtes moi. » La conversation devient plus calme quand ils parlèrent d’autre chose, notamment des parents de Zoe. Si on peut vraiment les appeler ainsi. Rhys lui demanda si elle les avait souvent au téléphone. « Ma mère a tenté de me contacter une seule fois, surement pour savoir si j’étais bien arrivée. Comme elle n’a pas réussi à me joindre, elle a appelé sa sœur pour avoir confirmation. » Et son père ? Aucun appel. C’est comme si Zoe n’était plus rien à ses yeux. Le calme avant la tempête, comme on dit. Rhys s’emportait un peu, quand Zoe lui expliqua qu’elle n’avait plus réellement d’attaches à Vancouver, surtout parce que ses amis avaient tous été du côté de Ben plutôt que du sien. Oui, c’était avant tout des amis de Ben, mais Zoe n’appréciait pas quand il lui fit cette remarque, comme quoi elle aussi avait pris ses distances quand elle était avec lui, ce connard comme l’a dit une nouvelle fois Rhys. « Arrête ! » S’il s’emportait, elle pouvait le faire aussi. « Arrête de dire qu’il m’a retourné le cerveau. Il ne m’a rien fait. Absolument rien. » Ben n’est en rien responsable de son changement de comportement vis-à-vis des autres. « Si j’avais envie de fumer, je fumais. Si je voulais m’envoyer en l’air avec un autre, j’allais voir ailleurs. Si je voulais boire jusqu’à oublier mes problèmes, il ne tenait pas la bouteille. Je suis comme lui, Rhys. C’est juste… Tu as l’image de la fille parfaite alors que je ne le suis pas du tout. Ou du moins, je ne le suis plus, depuis longtemps. » Le ton montait entre eux, mais sur le coup, elle s’en fichait pas mal. Ça lui faisait du bien de se lâcher un peu. Comment elle aurait été si Rhys était à sa place ? Elle soupira en levant les yeux au ciel, avant qu’il ne reprenne la parole. « Je serais venu te foutre une droite, en pleine face. C’est ça que tu veux entendre ? » La brune se leva du canapé où elle s’était installée quelques instants plus tôt, et pris une gorgée de son verre avant de le reposer sur la table basse. « Mais t’es pas venu. Au lieu de ça, t’as préféré t’éclipser. T’as préféré me fuir et t’envoyer en l’air avec d’autres nanas. » Non pas qu’elle aurait aimé qu’il se la tape, elle. Non. Mais elle faisait référence à la dernière fois où elle avait tenté de le contacter et qu’il n’avait pas répondu. Cette fois-ci, où sans avoir pu le joindre, elle a tenté une nouvelle fois de mettre fin à ses jours. « Si c’est ta liberté que tu veux, pas besoin de tourner autour du pot. Dis-le et t’entendra plus parler de moi. »
(#) Sujet: Re: today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe) Sam 16 Avr - 20:25
today and always, beyond tomorrow, i need you beside me
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La colère monte. Tu te faisais violence pour ne pas hausser la voix, violence pour ne pas dire des choses que tu regrettais. Zoe restait étonnamment calme et tu pris la décision de faire la même chose. Tu ne voulais pas tout gâcher, surtout pas le jour de vos retrouvailles. Pourtant, trop de questions te traversaient l’esprit et plus les minutes s’écoulaient auprès de Zoe, plus tu ressentais le besoin d’avoir des réponses plutôt que des silences. Tu commençais à devenir insistant, tu commençais à vouloir savoir pourquoi, pourquoi Zoe elle avait été comme ça. Tu ne l’avais jamais connu aussi dépendante envers quelqu’un, encore moins lorsqu’il s’agit d’un garçon. Elle avait besoin de son Ben, elle te le disait bien souvent, trop souvent même à ton goût. Peut-être que tu t’étais laissé guidé par ta jalousie mais tu savais ce type louche. Il n’apportait rien de bon à la jeune femme même si elle continuait à le défendre. Tu l’écoutais et te malaxais les paupières portant ta main à ton menton. Tu l’écoutais, toujours en train de le défendre. Et ça te rendait fou à l’intérieur, fou de l’avoir aussi… attachée à un connard. Zoe, elle se refusait de voir la réalité en face et tu te devais de tout faire pour ne pas qu’elle se laisse embarquer de nouveau dans ce cercle vicieux dans lequel elle avait été pendant bien trop longtemps. C’était ta meilleure amie, c’était ta Zoe et tu refusais qu’elle souffre et qu’elle se laisse aller avec un type pareil. Tu lui riais au nez presque tandis qu’elle tentait vainement et pitoyablement de trouver des excuses à son ex petit-ami. «T’as raison ouais. Je le connais pas et j’a pas envie de le connaitre.» Tu passais une main dans tes cheveux, tentant de trouver ton calme parce que tu ne voulais pas que ça dégénère, tu ne voulais pas dégénérer surtout. Tu ne voulais pas t’énerver car quand tu l’étais, tu ne contrôlais plus rien que ce soit les gestes, les paroles. Tu te mordais la lèvre inférieure, presque à sang, avant d’ajouter : « Mais je connais les types dans ce genre et je sais de quoi ils sont capables. Et crois-moi s’il s’approche de toi à nouveau Zoe, je le laisserai pas. » C’était presque des menaces, tu avais pointé ton doigt sur elle avant de finalement mettre tes mains dans tes poches, elles étaient probablement mieux ici. Tu préférais tenter de changer de sujet et demandais des nouvelles de ses parents mais ça ne semblait pas non plus l’issue la plus favorable. Tu préférais rien répondre, te contentant de la rassurer par un sourire. Et puis tu étais reparti sur le sujet de Ben et bien que Zoe semblait étrangement calme, elle finit par s’emporter et tu fus étonné. Mais c’était comme ça avec Zoe. Les montagnes russes. « Tu t’entends Zoe ? Tu t’entends putain ? T’es ridicule putain. Tu te refuses de voir la réalité en face. La réalité c’est qu’il s’est servi de toi. Et toi, t’es tombée dans le panneau parce que t’es tombée amoureuse de lui. Et ne nie pas, je sais très bien que j’ai raison.» Tu l’écoutais et lui riais au nez. « Arrête de lui chercher des excuses parce qu’il a tort comme toi t’as tort. T’as foncé dans un mur avec lui, tu veux que ça se reproduise ? Vas y Zoe, t’es bien partie là. » Tu l’écoutais et elle te reprocha ce que tu savais qu’elle allait te reprocher. Ton absence. Mais si tu avais peut être mal agi ou mal réagi, c’était peut être parce que tu t’étais senti, pour la première fois avec Zoe, en trop. «T’attendais quoi de moi Zoe ? Tu ne me répondais pas, tu me parlais mal et t’étais différente avec moi, tu me faisais sentir que j’étais plus le bienvenu, que t’avais plus le temps pour moi. Alors ouais, j’ai préféré prendre ma distance mais rappelle toi qui a commencé à mettre la distance Zoe, rappelle-toi bien avant de m’accuser. » Tu finis par ajouter, tandis que tu t’étais levé : « Tu voulais que je t’attende Zoe ? Que je souffre de mon côté ? Non j’avais pas besoin de ça dans ma putain de vie et tu le savais. Tu le savais très bien. Je m’envoie qui je veux mais ces filles ne sont pas nocives pour moi. Contrairement à ton Ben qui est nocif. » Tu étais peut être nocif toi, mais tu préférais ne pas le relever. Sa dernière phrase te fit soupirer tandis que tu sentais la colère s’emparer de ton corps, comme si ton corps était parcouru de spasme. Ton pied finit par shooter violemment la bibliothèque, renversant les livres qui s’y trouvaient. T’en avais rien à faire, Zoe elle connaissait tes accès de colère et là c’était parti. Tu tentais de retrouver tes esprits, portant tes mains à ton visage : « Tu comprends rien Zoe. » Tu passais une main derrière ta nuque : «Putain, tu comprends pas que si je te dis ça, c’est parce que je veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Que je veux pas te voir souffrir, que je veux pas te voir avec un mec qui t’enfonce dans un trou et t’es incapable de t’en rendre compte.» Tu finis par tenter de retrouver vainement tes esprits : « T’arrives même plus à te rendre compte qui te veut du bien et qui te veut du mal. Si tu penses que je veux plus de toi dans ma vie tu te trompes Zoe. Je pensais pas que tu me voyais comme ça. Je sais pas quoi te dire. » Tu finissais par te laisser tomber dans le canapé, préférant rester silencieux. T’étais deçu mais surtout blessé. Blessé qu’elle puisse penser ça parce que tu avais besoin d’elle dans ta vie, plus que quiconque probablement.
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(#) Sujet: Re: today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe) Dim 17 Avr - 16:15
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Elle a horreur de hausser le ton quand elle se retrouve face à son meilleur ami, mais parfois Rhys ne lui laisse pas le choix. Il s’en prenait ouvertement à Ben, affirmant clairement que c’était une ordure et qu’il n’était pas quelqu’un de bien. C’était trop pour la brune, qui ne supporte pas un seul instant qu’on dise, qu’on pense quelque chose sur son ancien petit-ami qui n’est pas véridique. Rhys peut penser ce qu’il veut, mais Zoe connait Ben, alors que son meilleur ami non. La brune tentait de garder son calme, du mieux qu’elle le pouvait, mais ce n’est pas une tâche facile quand elle se retrouve en face de Rhys. Ils ont une relation particulière tous les deux. Elle est fusionnelle mais elle peut être aussi négative, surtout quand ils se montrent possessifs l’un envers l’autre. Rhys confirma qu’il ne connaissait pas Ben, mais qu’il ne voulait pas non plus le connaitre. La colère montait chez son meilleur ami et elle pouvait le ressentir. Zoe ne voulait pas en arriver là, mais il ne lui laissait pas le choix. Alors que la brune continuait de garder son calme, son meilleur ami continuait d’enfoncer Ben. Il connait les types de son genre, et il sait de quoi ils sont capables. « De quoi est-ce que tu me parles ? » Il ne le connait pas, comment peut-il savoir comment il est ? D’après ce que Zoe a pu lui dire ? Elle lui a parlé de lui quelques fois, mais elle n’est pas persuadée qu’il l’écoutait. « Il m’a laissé tomber, Rhys. Pourquoi chercherait-il à se rapprocher de moi ? A l’heure qu’il est, il ne doit même pas savoir que j’ai quittée Vancouver. » Elle n’a pas cherché à prendre contact avec lui, et Ben non plus. Ils ne se reverront pas, sauf si Zoe décide de retourner vivre à Vancouver, ce qui n’est pas prévu. La conversation avait été détournée, pendant un petit instant avant qu’ils ne reparlent de Ben. A croire que son meilleur ami est en train de chercher à l’énerver, à faire sortir toute la colère de Zoe. Et il l’a connait assez pour savoir qu’elle en a. Zoe prenait la défense de Ben quoi qu’il arrive, même s’il l’a laissé tomber sans lui donner une meilleure raison qu’il s’est lassé d’elle. « On s’est chacun servi de l’autre, au début. Et puis, après on a développé des sentiments l’un pour l’autre. Il a seulement eu peur, et il a préféré tout arrêter. Je peux le comprendre, mais toi non apparemment. » Dans cette situation, on ne sait pas vraiment lequel des deux est le plus têtu. Zoe lui reprochait d’avoir été absent pour elle, d’avoir cessé d’être son meilleur ami. Malgré les propos de Rhys, Zoe ne voulait pas comprendre que c’est de sa faute s’il s’est éloigné d’elle. Ce qu’il est en train de lui dire n’est que la simple vérité, mais Zoe a du mal à se l’admettre. Oui, elle n’était pas tout le temps disponible pour lui, oui il lui arrivait de lui parler mal, mais elle ne s’est pas rendu compte qu’elle était différente puisque pour elle, ce n’était pas le cas. Zoe est et sera tout le temps la même Zoe qu’il a connu. « J’attendais que… » Elle s’arrêta de parler, se doutant bien que quoi qu’elle dise, ils sont dans une impasse. Aucun d’eux ne voudra dire à l’autre qu’il a fauté. Aucun d’eux n’admettra ses torts. Elle le connait assez bien pour savoir comment il est. « Ben est autant nocif que toi pour moi. » Elle avouait que Ben était nocif pour elle, c’est un bon début. Elle s’était un peu calmée, mais le ton était tout de même assez soutenu entre eux deux. Cette remarque sembla énervé un peu plus son meilleur ami qui tapa du pied dans un de ses meubles, sa bibliothèque, renversant des livres au passage. Rhys cherchait par tous les moyens à la faire réagir, affirmant que s’il lui disait ça, c’était surtout parce qu’il ne voulait pas la voir souffrir, que Ben l’enfonçait. Rhys se laissa tomber dans son canapé. Elle, elle se contenait d’être en face de lui, de croiser les bras au niveau de sa poitrine et de chercher les mots, les bons mots ce qui n’est pas du tout évident. « Tu ne veux pas qu’il m’arrive quelque chose, hein ? » Zoe soupira, et ne put de rire suite à cette remarque. « Tu ne veux pas me voir souffrir mais tu ne te rends pas compte que je souffre tout le temps. » Zoe laissa ses bras retomber, et se rapprocha du canapé où se trouvait son meilleur ami. « Ce n’est pas Ben qui m’enfonce. Je n’ai pas besoin de lui, pour ça. Je sais très bien le faire toute seule. » Un instant d’hésitation, et alors qu’elle regardait Rhys droit dans les yeux, elle releva les manches de son pull, dévoilant ainsi ses poignets scarifiés. « Je n’ai eu besoin de l’aide de personne ce soir-là. Je t’ai appelé pourtant, mais tu avais mieux à faire. Tu étais en charmante compagnie, donc tu ne voulais pas entendre parler de moi. » Elle soupira une nouvelle fois, avant de baisser ses manches, pour ne plus qu’on voit ses poignets. « J’avais besoin de toi ce soir-là, plus que n’importe quel autre soir. »
(#) Sujet: Re: today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe) Lun 16 Mai - 0:08
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Les montagnes russes. L’apogée du bonheur atteint en quelques secondes se traduisant par des sourires complices, des taquineries, des souvenirs pleins la tête et quelques secondes plus tard, c’était la colère, la rancœur, la rancune et aussi cette jalousie, cette possessivité, sans limite bien que nocive qui revenait avec Zoe. C’était les montagnes russes avec Zoe. C’était jamais tout calme, jamais tout rose. Ce n’était pas que des accolades amicales suivies de vieilles photos qui vous rappelaient à quel point vous étiez liés. Avec Zoe, ça commençait bien et ça finissait mal. Ca partait en cacophonie, en règlement de compte, en disputes, pour des histoires banales, pour des histoires anciennes pleines de rancune. Et vos premiers instants de bonheur que vous aviez vécu après vos retrouvailles se transformaient en disputes parce que tu n’avais pas réussi à passer outre. Tu n’arrivais pas à comprendre comment Zoe avait pu autant se faire avoir avec un type. Zoe avait du caractère, Zoe ne se laissait pas faire mais pourtant Zoe s’était laissée manipuler par un type. Elle mentait pour lui, elle se droguait pour lui et elle s’autodétruisait pour lui mais surtout à cause de lui. Mais ce qui te tuait, c’est qu’elle ne se rendait pas compte. Pas compte qu’elle n’avait été qu’un pion pour Ben, qu’un vulgaire pion qu’il avait utilisé jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il n’était pas obligé de son contenter de ce pion là, qu’il en existait d’autres et qu’il avait envie – mais surtout besoin- d’en découvrir d’autres. Zoe était toujours aussi lâche ou bien stupide pour l’avouer. Peut-être que c’était sa façon à elle pour se protéger, sa façon à elle de ne pas salir son amour propre. Elle préférait alors s’évertuer à le défendre ce qui te faisait brûler à l’intérieur, à la fois de colère mais aussi de tristesse. T’étais triste de la voir aussi abattue pour refuser d’avouer que son copain avait été un connard avec elle. Tu l’écoutais, cherchant vainement des excuses. Tu te malaxais le front puis les paupières. T’étais en colère, fatigué et tu ne savais plus comment t’y prendre pour lui dire les choses. A la fois clairement mais doucement. Si non, elle se braquerait. Mais c’était impossible. « Tu t’entends Zoe ? C’est normal pour toi sa façon d’agir avec toi ? Tu trouves ça normal ? Parce que y a rien de normal là-dedans. Ce type est un connard et c’est navrant que tu ne t’en rendes pas compte. » Tu l’écoutais, tentant de puiser ses derniers arguments. Mais elle aura beau te dire tout et n’importe quoi, tu ne la savais pas objective. « T’es encore trop amoureuse de lui ou attachée pour te rendre compte de la réalité. La réalité c’est que ce type est un con et que tu t’aies laissé manipuler par lui et que tu as tellement d’amour propre pour te l’avouer à toi-même et encore plus à moi. Tu sais que j’ai raison mais tu refuses de le dire. » Tu l’écoutais, les bras croisés, un peu lassé de tout ça et tu riais à ses paroles avant de hausser les épaules, les bras las. « Non je comprends pas que tu le défendes et que tu continues à me sortir des excuses merdiques pour tenter de l'excuser. » Tu haussais les sourcils, te laissant tomber sur le canapé. Cette conversation ne menait à rien, c’était ridicule. Tu aurais dû te contenter de sourire, d’éviter les sujets fâcheux et profiter pleinement de vos retrouvailles. Mais tu avais trop lutté, trop durant ces quelques heures que tu avais fini par imploser puis exploser. Peut-être que ça ne servait à rien de rabâcher le passé mais tu avais besoin de comprendre. Zoe, ce qui s’était passé entre vous. Vous étiez liés comme les doigts de la main. Aucune fille et aucun garçon n’était censé vous séparer. Jusqu’à Ben qui avait causé une fracture dans votre amitié infaillible. Tu fus blessé par ses mots. Ben plus nocif que toi ? « Plus nocif que moi tu dis ? Je te retiens pas Zoe. T’es libre de faire ce que tu veux et notamment de partir. Je t’ai jamais demandé quoi que ce soit. » T’étais dur et aucune expression ne s’affichait sur ton visage. Un mur de béton tu étais, pas prêt à capituler. C’était probablement ridicule de te laisser submerger par la colère mais c’était ta façon à toi de te protéger. D’être indifférent. Tu l’écoutais, les bras croisés. Tu ne lui coupais pas la parole, tu la laissais parler, ne réagissant même pas à son sarcasme, préférant camper sur tes positions. Et plus elle l’avança dans ses confessions, plus ton visage se décomposa et tu te malaxais les paupières, te trouvant presque con. Tu ne savais pas quoi dire alors tu restas silencieux. Tu ne voulais pas envenimer la situation mais tu ne pouvais pas non plus tout justifier ce qu’il s’était passé entre vous. « Je suis désolé Zoe. Je savais pas. Je… » Tu n’étais pas quelqu’un de très émotif quand bien même démonstratif. Tu soupirais quelques secondes et te relevas, faisant face à ta meilleure amie Zoe : « J’ai merdé mais j’étais… Comprends-moi Zoe. T’étais presque indifférente quand je t’avais au téléphone, t’abrégeais nos conversations à cause de lui et j’voyais bien que tu m’abandonnais. Je pouvais pas te laisser me faire ça alors j’ai préféré prendre mes distances avec toi. » Ton passé ressurgissait, les vieux démons te ré-habitaient. L’abandon. Tout le drame de ta vie. « Je savais pas que tu n’allais pas bien sinon jamais je t’aurais laissé faire ça. Je suis désolé. » Tu posais ta main contre ton front. Si tu avais pu, te serais bien frappé, parce que tu t’étais senti stupide d’avoir laissé l’égoïsme prendre le pas sur ton amitié avec ton amie. Mais c’était un automatisme. Tu l’avais sentie te délaisser et tu t’étais braqué. Tu avais pris tes distances par automatisme. Tu pris son poignet, touchant du bout des doigts ses blessures : « Qu’est-ce que tu cherches Zoe putain ? Qu’est-ce que tu cherches ? Qu’est-ce qu’il y a ? » T’avais attrapé son menton. Pour qu’elle te regarde dans les yeux, pour qu’elle ne te fuit pas. Tu devais la comprendre pour pouvoir l’aider à s’en sortir. Parce que tu ne la laisseras pas tomber, par une seconde fois.
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(#) Sujet: Re: today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe) Sam 21 Mai - 17:37
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Ce n’est pas surprenant de voir les deux meilleurs amis en train de se prendre la tête, de se disputer pour n’importe quelle raison. Ils ont tout le temps fonctionnés ainsi, ce n’est pas maintenant qu’ils vivent dans la même ville que les choses vont changer. Ils vont continuer de bien s’entendre et en l’espace d’un instant, sans comprendre pourquoi et comment, ils vont commencer à ne plus être d’accord sur rien, et se prendre la tête tous les deux. La colère faisant petit à petit son apparition et le ton montait entre les deux amis, et tout ça à cause de Ben, l’ancien petit ami de Zoe. Rhys ne l’appréciait pas, pas du tout. Et pourtant, Zoe ne pouvait s’empêcher d’éprouver quelque chose pour lui, malgré qu’il l’ait largué comme une merde quand il a été lassé de leur couple. Quoi qu’il se passe, elle lui trouvera tout le temps des excuses. Alors, bien évidemment, son meilleur ami ne comprenait pas pourquoi elle agissait ainsi, Zoe était constamment en train de le défendre. « Encore une fois, tu le ne connais pas. Tu te fis simplement à ce que tu as pu entendre de lui, ou de cette putain de première impression de merde que tu as eu de lui, en le rencontrant. » Oui, parce que Rhys l’a vu une fois, et cette fois lui a suffi à se faire une idée sur lui. Idée qui n’est pas correct, qui ne correspond pas réellement à qui Ben peut être. « Ok, il s’est peut-être montré con quand tu l’as rencontré, mais il faut un peu le comprendre aussi. T’as vu comment on est aussi proche tous les deux ? Il a simplement eu peur de ne pas avoir sa place dans ma vie, malgré notre relation. » Encore une fois, elle lui trouvait de bonnes excuses, ce qui énerva un peu plus Rhys. Zoe a osé lui dire qu’il était autant nocif que son ancien petit ami pour elle, et la réaction de Rhys ne se fit pas attendre. Il insista sur le fait qu’elle était libre de faire ce qu’elle voulait, de partir, de ne plus être relié à lui si elle le souhaitait. « Je sais… Mais faut se rendre quand même à l’évidence qu’on est autant nocif pour l’un que pour l’autre. » Son ton était plus calme, mais elle était encore un peu remonté contre son meilleur ami. Lui, avait comme une carapace sur lui qui empêchait Zoe de savoir ce qu’il pouvait vraiment ressentir. « Malgré ça, j’ai terriblement besoin de toi dans ma vie… » La brune baissa légèrement la tête, presque honteuse par ses propos. La tension reste tout de même à son comble, et dans un moment d’énervement, Zoe a relevée ses manches pour lui montrer ses cicatrices sur ses poignets, marques de sa récente scarification. C’était au tour de Rhys de vouloir se trouver des excuses, il est conscient qu’il a merdé sur ce coup-là, mais que c’était en partie de la faute de la canadienne, car elle n’était soi-disant plus la même depuis qu’elle a formé un couple avec Ben. Il s’était levé de son canapé, se rapprochant de sa meilleure amie avant de lui dire que s’il avait su qu’elle n’allait pas bien, il ne l’aurait pas laissé se blesser. Il se rapprocha un peu plus avant de s’emparer d’un de des deux poignets scarifiés et de passer ses doigts sur ses blessures. A ce contact, Zoe émis un petit mouvement de recul. Elle était craintive. La dernière personne à qui elle a montré ses blessures ne lui a plus donné de nouvelles par la suite. Elle a peur d’être laissée, une fois de plus. Rhys ne lâcha rien et attrapa son menton avant de lui demander ce qu’elle cherchait, pourquoi elle faisait ça. « Tu pourrais pas comprendre... » Zoe se mit à soupirer. Elle se doutait bien que son meilleur ami n’allait pas lâcher l’affaire aussi facilement, mais elle restait persuadée qu’il ne pourrait pas comprendre ce qu’il lui arrive. Pourquoi elle agit ainsi, pourquoi elle cherche autant à se faire du mal. Peut-être parce que pendant ce court instant, où elle se fait volontairement du mal, Zoe se sent bien, apaisée. « C’est stupide, mais l’espace d’un instant, j’me suis sentie bien. Comme si j’en avais besoin pour être bien. » Elle était certaine que Rhys ne comprendrait pas son geste, alors peut-être était-ce le bon moment pour tout lui dire, tout lui raconter, lui dire toute la vérité. « Ecoute… Si je suis venu vivre ici, c’est parce que mes parents ne m’ont pas laissés le choix. » Elle se stoppa un instant, soutenant le regard de son meilleur ami, avant de soupirer une nouvelle fois. « Enfin si, un peu. C’était soit je viens vivre chez ma tante et qu’elle me surveille, soit j’entrais en hôpital psychiatrique pour qu’on me surveille, comme ça ils n’ont pas à le faire, eux. C’est bien triste d’en arriver là, tu crois pas ? » Maintenant qu’elle était sur sa lancée, elle ne pouvait pas s’arrêter en si bon chemin. « Si je t’ai appelé ce soir-là, c’est parce qu’on s’était pris la tête chez moi, et… j’ai appris que je n’étais pas leur fille biologique. Ils ne me l’ont pas dit en face, j’ai surpris une de leurs conversations pendant que je fumais dans le jardin. » Elle repris une profonde inspiration, avant de continuer. « Alors quand j’ai tenté de t’appeler mais que tu ne voulais pas répondre, j’me suis dit que personne se rendrait compte si je partais, que peut-être ça soulagerait tout le monde, alors je suis montée dans ma chambre, j’suis allée dans la salle de bain et j’me suis ouverte les veines avec un rasoir pendant mon bain. »
(#) Sujet: Re: today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe) Dim 22 Mai - 23:02
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Il arrivait de te dire que si Zoe et toi vous vous déchiriez, c’était probablement parce que vous étiez trop similaires. Vous étiez les mêmes dans de nombreux domaines ; en ce qui concernant vos histoires amoureuses qui s’étaient bien souvent soldées par des échecs ; par votre passé qui hantait encore votre présent. Similaires mais pourtant si différents. Il y avait des choses que tu n’arrivais toujours pas à comprendre. L’entêtement de Zoe pour défendre les (inexistantes) vertus de son ancien petit-ami. Elle était toujours sur le qui-vive en ce qui le concernait. Tu avais beau dégainer un argument, elle trouvait toujours quelque chose pour le défendre, pour te contredire. A croire qu’elle était aveuglée par un amour probablement non réciproque. Ce n’était plus de la compassion pour toi, c’était de la connerie. De la connerie pure et brute. Et tu ne voulais pas continuer sur ce sujet stérile parce que même si tu trouvais encore quelque chose à redire, Zoe tenterait encore et toujours de te contredire en tentant de te prouver que tu avais tort. « Tu sais quoi Zoe ? T’as raison. Voilà, t’es contente ? J’ai pas envie de continuer à débattre sur un truc que t’es pas encore capable d’admettre. J’espère pour toi qu’un jour tu le reconnaitras mais encore aujourd’hui c’est impossible parce que Monsieur est intouchable. » Tu levais les yeux au ciel, agacé par cette attitude hypocrite. Elle le savait au fond d’elle. Tu étais persuadé que Zoe était consciente de s’être faite complètement avoir mais peut-être qu’elle n’était pas encore apte à l’avouer. Parce qu’elle éprouve encore des sentiments pour lui ou bien parce qu’elle aurait honte de l’avouer. Tu espérais que ce soit la deuxième hypothèse mais tu savais, en ton for intérieur, que c’était surement parce qu’elle l’aimait. Ca se voyait. Tu n’étais pas un romantique dans l’âme mais quand elle en parla, la façon dont elle le défendait. Oui, elle en était encore amoureuse. Elle avait beau ne pas l’avoir clamer, ne pas l’avoir confirmé, quand tu l’avais suspectée qu’elle l’aimait toujours, elle ne t’avait pas répondu. Et ça, tu prenais ça pour un oui. Tu avais appris à analyser la jeune brune depuis quelques années déjà et tu savais comment elle procédait. Et sa seconde réflexion te valut un soupir bruyant tandis que tu te malaxais de nouveau les paupières, un peu abasourdi par tant de bêtises. . « Arrête de lui trouver des excuses Zoe, c’est fatiguant. » Tu finis par ajouter : « Encore une fois, tu trouves quelque chose pour l’excuser. C’est presque maladif. » Tu ricanais, ce genre de rire sarcastique, ironique. Tu finis par t’arrêter et finis par décréter, face à troisième refléxion : «C’est ce que je disais tout à l’heure. Maintenant il est grand temps qu’on apprenne à faire notre vie sans que l’un empêche l’autre. De toute manière, je ne compte plus m’empêcher d’être avec quelqu’un parce que tu es là ou tu ne l’aimes pas. » Tu avais comme ce regard avide et tu finis par ajouter, en haussant les épaules : « Et ça va dans l’autre sens bien sur. » Si tu ne voulais plus que Zoe s’interfère dans tes relations amoureuses, tu ne comptais plus te manifester si Zoe approche un autre garçon que tu ne flairais pas. Elle était grande après tout. Tu espérais que sa dernière relation en date lui serve de leçon mais tu en doutais fortement à vrai dire. Tu aimais Zoe mais elle avait le don parfois de faire de mauvais choix. Tu n’étais pas forcément quelqu’un d’irréprochable mais Zoe était encore plus indécise que toi dans sa vie et ça pourrait lui coûter à l’avenir. Toutefois, sa dernière phrase te fit légèrement sourire, tes lèvres mouvant pour tenter de faire ce qui est censé être un sourire mais la situation était encore quelques peu tendue pour que tu t’esclaffes de joie face à cette confidence : « Tu as terriblement besoin de moi mais tu ne m’écoutes pas Zoe et …» Tu finis par t’arrêter, trouvant que ce n’était probablement pas le moment pour en rajouter une couche et tu finis par ajouter simplement : « Mais moi aussi, tu le sais. » Tu ne voulais pas faire de la surenchère inutile alors tu te contentais de t’arrêter ici. C’était ridicule et ça n’aurait mené à rien sinon si ce n’est que l’animosité entre vous pour des choses qui n’en valaient pas la peine au fond. Puis Zoe était venue à se confier à toi, te montrant ses dernières entailles. Tu t’étais retrouvé ridicule, presque honteux de ne pas avoir été là. Ton égoïsme avait pris le pas sur votre amitié et le résultat aujourd’hui était que ton amie avait le poignet scarifié. Tu connaissais les folies suicidaires de la jeune femme mais tu ne pensais pas qu’elle allait recommencer. Tu t’étais relevé, faisant face à Zoe, tandis que tu passais tes doigts sur ses blessures. Elle eut un mouvement de recul, semblant craintive mais tu ne t’étais pourtant pas arrêté. Tu la regardais toujours et finis par lâcher son poignet. Tu souhaits des réponses à tout ça, un peu perdu et la jeune femme finit par avouer la vérité. Tu l’écoutais attentivement et finis par soupirer et ajoutas : « Les familles, ça craint.» Avec un léger sourire et ajoutas : « Zoe… Je…» Tu te grattais les cheveux, cherchant quoi dire, sachant que le sujet était probablement délicat encore : « Zoe, tu peux pas guérir toute seule. T’auras beau tenter de mener une autre vie, partir ici ou là-bas, tu ne pourras pas tenir éloigner ses pulsions pendant longtemps parce qu’elles reviendront. » Tu regardais de nouveau ses scarifications : « Je suis là maintenant pour toi. Mais je sais pas si à moi tout seul, je pourrais t’aider à surmonter tout ça. Parce que moi-même je ne suis pas un exemple de la normalité tu sais. » Oh oui elle le savait. Elle connaissait l’autre Rhys et bien qu’il y a longtemps qu’il n’avait pas fait surface, il pouvait revenir, sans prévenir : « Je crois que t’as besoin de l’aide Zoe. Une aide extérieure. Quelqu’un a qui tu puisses confier ça parce que moi je peux pas t’aider..» Tu la regardais, butant sur quelques mots, finissant par dire : « Je suis là pour toi Zoe mais je peux pas t’aider plus qu’un psy. Je sais que tu penses que c’est de la connerie et moi le premier mais peut-être que tu pourrais aller de l’avant. Moi ça n’a pas marché parce que je suis un cas à part mais toi je suis sur que quelqu’un pourra t’aider. Je veux même bien t’accompagner mais Zoe… » Ton attention se reporta de nouveau sur ses bras : « Zoe arrête ça. T’as pas le droit de t’infliger ça. C’est pas la solution, crois-moi. On trouve pas la solution dans l’alcool, le sexe ou encore la démence et encore moins la scarification. Je le sais parce que j’ai essayé un de ces trucs et ça a servi à rien à part me pourrir des années pour rien.» Tu finis par ajouter, tel un aveu : « Zoe, dis pas de la merde. Ta mort, me soulager ? Zoe, si t’es plus là, je suis voué à rien. T’es mon équilibre, tu fais partie de ma vie. Et je la vois vraiment pas sans toi. Alors dis pas ça, dis pas que je serai soulagé.Parce que sans toi, je deviendrai qu’une merde comme ma génitrice. » Tu finis par la prendre dans tes bras, parce que t’en avais besoin et elle aussi probablement : « Il faut que t’ailles de l’avant maintenant. C’est difficile ce que tu as appris mais faut que t’en parles. A quelqu’un d’extérieur mais surtout à tes parents. Tu ne peux plus vivre dans le déni et le mensonge, regarde ce que tu te fais à cause de ça, à cause d’eux. C'est pas possible Zoe, ça va te tuer. Et ça, je refuse. »
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(#) Sujet: Re: today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe) Dim 12 Juin - 17:01
❝ TODAY AND ALWAYS? BEYOND TOMORROW, I NEED YOU BESIDE ME ❞ ZOE & RHYS
Dès qu’ils se mettaient à parler de Ben, ils se prenaient la tête tous les deux. C’est inévitable. Bien sûr, Zoe a des sentiments pour son ancien petit-ami. Elle en est parfaitement consciente, mais elle ne cherche pas à le nier non plus. Ce qui énerve le plus son meilleur ami, c’est qu’elle prenne la défense de Ben. Zoe reste persuadée que Ben n’est pas quelqu’un de mauvais pour elle. Ils se sont simplement rencontrés quand elle n’était pas au meilleur de sa forme, et il lui a permis de se libérer, d’aller mieux, à sa façon. En fait, ce que Rhys n’aime pas, c’est que la brune a commencé à fumer, à boire et à se droguer en étant avec Ben. Ce qu’il n’arrive pas à comprendre, c’est qu’elle en avait besoin. Elle en a encore besoin, parce que ça lui permet de ne pas déraper, de ne pas perdre les pédales et de se foutre en l’air une nouvelle fois. En attendant, elle en avait assez de se battre avec son meilleur ami sur ce point. Leur relation est très électrique. Tout peut bien se passer pendant un moment et en l’espace d’un instant, ils se prennent la tête, s’embrouillent totalement et peuvent ne pas se parler pendant un petit moment. Ils ont tout le temps fonctionnés ainsi, ce n’est pas maintenant que ça va changer. Plus le ton monte entre eux, plus les paroles peuvent être blessantes. Comme là, par exemple. Rhys venait de lui dire, ou plutôt de lui redire, qu’il était temps pour eux d’apprendre à vivre leurs vies chacun de leur côté, sans que l’un n’empêche l’autre de faire ce qu’il souhaite. Il va même jusqu’à lui dire qu’il ne compte pas s’empêcher de sortir avec quelqu’un simplement parce que Zoe ne l’apprécie pas. De toute évidence, Rhys se doute bien qu’elle ne l’aimerait pas. Zoe n’aime pas les filles avec qui il sort. « Dans ces cas, je ne te dirais plus rien. Tu n’entendras pas un mot de ma bouche, par rapport à celles avec qui tu sors. » Elle respectait son choix, et elle allait tenter de l’appliquer à la lettre, de ne pas s’emporter parce qu’elle ne supporte pas de voir Rhys avec une autre femme. Elle est bien trop possessive envers lui, elle en est consciente. Zoe lui avoue qu’elle a terriblement besoin de lui dans sa vie. Elle en était presque honteuse de lui dire. La situation est encore tendue entre eux, mais Rhys lui confirme tout de même qu’il a besoin d’elle. Bien sûr, il le lui dit à sa façon. Et puis, dans un élan de colère, Zoe lui avait montré ses cicatrices au poignet, révélant alors à son meilleur ami que la dernière fois qu’elle a tenté de l’appeler, il était en charmante compagnie et il l’a laissé tomber. Elle s’était sentie une nouvelle fois abandonnée, alors elle a craquée. Zoe venait d’avouer la vérité à son meilleur ami. Rhys était donc maintenant au courant que sa meilleure amie souffrait du mensonge de ses parents, ou du moins, de ceux qu’elle pensait être ses parents. Rhys l’écoutait, avant de lui dire qu’elle ne pouvait pas s’en sortir toute seule, même si elle décidait de changer de vie. Ses pulsions suicidaires seront tout le temps présentes, au fond d’elle. Il lui dit qu’il est là pour elle, maintenant, mais qu’il n’est pas certain d’être une bonne aide pour elle. « Tu n’es peut-être pas un exemple de la normalité, mais ce n’est pas pour autant que tu seras inutile pour moi. Bien au contraire. » Son meilleur ami continua en lui expliquant qu’elle avait besoin d’aide, et quand il parle d’aide, il parle surtout d’une aide extérieure. Elle le coupa dans ses propos, lui coupant la parole. « Je ne veux pas aller voir un psy. » Elle est très butée, et elle ne reviendra pas sur ses idées. « Je n’ai pas envie. On ne va pas me forcer tout de même. » Rhys repris la parole et confirme un peu ce qu’elle venait de dire, en pensant qu’aller voir un psy est de la connerie. Mais même si c’est de la connerie, cela pourra l’aider à aller de l’avant, surement. Il tente de la raisonner comme il le peut, de lui dire qu’elle n’a pas le droit de se faire du mal comme elle le fait, qu’elle ne peut pas trouver le bonheur en buvant ou en s’envoyant en l’air avec n’importe qui. Encore moins dans l’idée de ses pensées noires et au fait qu’elle ait décidée de se couper les veines pour en finir. « Je ne suis pas vraiment certaine qu’aller voir quelqu’un m’aidera à aller mieux. Je crois que j’suis foutue… » Elle pensait réellement que si elle disparaissait, elle ne manquerais à personne, que ce serait peut-être mieux ainsi. Bien évidemment, Rhys n’est pas de cet avis, et il le lui fait remarquer. Il lui avoue que si elle n’est plus là, il serait perdu. Elle fait partie de sa vie, et elle est son équilibre. Zoe ne put s’empêcher d’esquisser un sourire suite à cette remarque. Ca lui fait plaisir. Avant même qu’elle n’ait le temps de le remercier, de lui faire comprendre qu’elle ressent la même chose, Rhys l’a pris dans ses bras. Elle passa ses bras autour de lui, encerclant sa taille avant de se blottir contre lui. « Je peux pas leur dire. Ils ne savent même pas que je suis au courant, et pour le moment, c’est mieux ainsi. Je n’ai pas envie de les voir, encore moins de leur parler. J’ai envie de les rayer de mon existence, les oublier. »
(#) Sujet: Re: today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe) Sam 2 Juil - 19:46
today and always, beyond tomorrow, i need you beside me
zoe pearson et rhys norwood
Parler avec Zoe parfois, c’était comme parler à un mur. Vous n’arriviez pas à vous comprendre parce que vous étiez probablement trop bornés pour admettre vos torts respectifs et pour écouter l’autre. Vous vous confortiez dans vos opinions et vous n’arriviez pas à aller au-delà. Tu n’arrivais pas à comprendre ce qu’avait pu lui procurer sa relation avec Ben et elle ne pouvait pas comprendre qu’elle s’était enfermée dans un cercle de vie malsain. Et ça bloquait. Parce que tu refaisais de comprendre et elle, peut-être refusait-elle de voir la vérité en face. Et si tu t’évertuais à essayer de lui faire comprendre, tu savais que ça ne mènerait rien excepté perdre ton temps. Alors tu finis par baisser les bras ; peut-être t’avouant bien trop vite perdant, défaitiste mais tu ne pouvais pas faire plus pour Zoe. C’était à elle de prendre conscience des choses après lui avoir remis les cartes en main. C’était pas à toi de faire le chemin mais à elle. Tu voulais plus débattre sur ce sujet fâcheux, tabou alors tu finis par baisser les bras et t’avouant presque vaincu, probablement pour le plus grand bonheur de ta meilleure amie qui devait probablement chercher quelle excuse ridicule pourrait-elle trouver à son petit-ami de l’époque. Tout ça t’avait fait prendre conscience qu’il était temps. Temps que tu mènes ta vie amoureuse comme bon te semblait. Que tu ne te fasses plus diriger par ta meilleure amie, que tu n’attaches plus autant d’importance à son avis. Elle ne s’était pas privée pour ne pas t’écouter quand tu l’avais mise en garde alors pourquoi tu devrais l’écouter à ton tour ? Tu avais fini par le lui dire et tu comptais bien vivre ta vie amoureuse sans avoir « l’amont » de ton amie et bien qu’elle fut probablement blessée, parce que c’était votre petit rituel à vous, elle finit par accepter. C’était probablement pas facile, trop longtemps vous vous étiez confortés dans cette situation qui était devenu comme un usage, une coutume entre vous et il était temps d’y mettre un terme. Tu hochas la tête simplement et ajoutas : « Bien, moi non plus. » C’était une promesse que tu comptais tenir quitte à te faire violence parfois. Puis vous poursuivez sur quelque chose, probablement de plus personnel. Elle venait te confier ses problèmes et c’est à ce moment que tu compris l’ampleur du mal-être de Zoe. Tu ne t’étais pas rendu compte à quel point elle pouvait être torturée et tu n’étais pas bon orateur mais néanmoins tu tentais de retrouver les mots qui sauraient la réconforter. Tu l’écoutais, un demi-sourire accroché aux lèvres tandis qu’elle continuait ses confidences. Tu finis par hausser les épaules quand elle évoqua l’idée qu’elle ne voulait pas voir un psy. « Mais Zoe, tu peux pas rester comme ça.» Haussant à la fois le ton mais aussi les épaules, soupirant quelques instants et jetas un regard sur ses scarifications. Tu tentais de retrouver un ton plus calme et ajoutas : « Tu cours à ta perte Zoe… Et si tu veux t’en sortir, t’auras certes besoin de tes amis mais tu auras aussi besoin d’une aide extérieure. Et tant que tu comprendras pas, tu n’avanceras pas. [color] Je serai là pour toi moi, tu le sais. Mais parfois, ça suffit pas. Et même si moi, ça n’a pas marché, c’est parce que j’ai refusé l’aide du psy. J’ai refusé d’avancer et t’as vu où ça m’a mené Zoe ? A que dalle. Au néant. »[/color] Tu n’avais jamais confié vraiment ça à qui que ce soit mais si ça pouvait aider Zoe à ouvrir les yeux alors tu n’hésitais pas. Tu soupiras à ses paroles, levant les yeux et pris ses mains dans les tiennes : « Zoe si tu penses que c’est foutu, alors ce sera foutu. Si tu penses comme ça, c’est sur que tu fonceras dans un mur.» Tu étais sincère, il était pas question de lui sortir un tas d’inepties en lui disant qu’elle s’en sortirait, que tu croyais en elle. Non, c’était pas suffisant et probablement pas vraiment vrai. « Essaye, t’as quoi à perdre Zoe ? Rien. Si tu refuses qu’on t’aide alors oui, tu seras foutue parce que tu refuses de t’en donner les moyens. » Tu finis par prendre ta meilleure amie dans les bras, passant tes bras autour d’elle et ta tête au-dessus la sienne. Tu l’écoutais tandis que tu frottais ta main contre son dos, tentant de la réconforter du mieux que tu pouvais. « Je comprends Zoe… Mais si tu veux aller de l’avant, il faudra bien que tu lui en parles. » Tu resserras davantage l’étreinte avant d’ajouter : « Je te parle pas de les pardonner mais juste, laisse-les écouter ce qu’ils ont à te dire et toi, dis-leur ce que t’as à dire. Ca sera déjà un poids en moins pour toi, tu verras. A trop vouloir garder les choses, on finit par exploser et ça sert à rien. » Tu finis par te détacher d’elle mais gardant ta main à son dos : « Et c’est pour ça que t’es venue ici ou c’est eux qui ont voulu que tu t’en ailles ? » Demandais-tu, d’un ton doux. La colère s’était évaporée et vos esprits semblèrent s’être apaisés. Après la tempête, venait toujours le soleil.
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(#) Sujet: Re: today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe)
today and always, beyond tomorrow, i need you beside me (zoe)