" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

Une chose frappante dans notre relation, c'est le fait qu'on a du mal à suivre l'ordre normal d'une rencontre. J'ai commencé par l'insulter avant de la connaitre, j'ai fini dans son lit avant qu'elle connaisse mon nom, on s'est pris la tête avant même de savoir la vérité sur l'autre, et c'est seulement aujourd'hui qu'on se décide à se découvrir. Comme si au départ on ne pensait pas franchir toutes ses étapes, on pensait seulement vivre cette nuit ensemble et passer à autre chose mais ce n'est visiblement pas possible. Il y a quelque chose de plus entre nous, incompréhensible mais bien présent. Je ne m'attache jamais aux filles que je rencontre en soirée, jamais. Mais elle je n'arrive pas à l'oublier, à l'ignorer quand je passe à coté d'elle, à rester insensible à son regard. Normalement, une fois que j'ai eu ce que je voulais, que j'ai couché avec la fille en question, elle ne m'intéresse plus, elle n'est plus un challenge mais Cassie est un challenge permanent.

C'est donc moi qui ai fait les premiers pas vers elle, premiers pas physiques, mais c'est elle qui fait un pas vers moi en ce qui concerne le dialogue. C'est elle qui pose des questions, elle qui veut me connaitre, et au fond ça me fait plaisir. Ce n'est pas le genre à se renseigner sur ses coups d'un soir. La preuve ? Elle n'a même pas cherché à savoir mon prénom avant de prendre son pied. Et pourtant là elle veut me connaitre. Je compte peut-être pour elle, plus que pour une nuit. On en arrive même à parler d'amour c'est pour dire.J'esquisse un sourire à sa remarque avant de demander " Ca c'est fini juste parce que c'était un mauvais coup ? " Pas la peine de préciser que je veux une réponse honnête, elle s'en doute surement. Si je me livre c'est pour qu'elle se livre aussi, fini de jouer. Elle a envie de me connaitre, d'éclaircir les points où j'ai transformé la vérité, mais moi aussi j'ai envie de mieux connaitre ce petit bout de femme impressionnante de charisme. Ah. Voilà la question sur les parents. Mes parents sont très importants pour moi, surement les seules personnes en qui j'ai entièrement confiance mais j'ai toujours été réservé sur mes sentiments, renfermé sur moi même, y compris avec eux. Du coup ils ne me connaissent pas, ne me comprennent pas malgré cette confiance que j'ai en eux. " Ouais je suis proche d'eux, financièrement parlant. Sinon pas vraiment. Y'a pas grand monde qui peut se vanter d'être proche de moi. " Pas grand monde voir personne d'ailleurs. A part peut-être quelques amis qui se comptent sur les doigts d'une main à trois doigts. Je demande à mon tour " Et toi ? Qu'est ce que t'avais contre ton père ? " Comment je sais qu'elle a quelque chose contre son père ? A vrai dire je n'en sais rien, mais avec cette question j'en aurai le coeur net. S'il n'y a rien, elle va simplement me le dire, mais s'il y a quelque chose elle sera "obligée" de se livrer, ce qu'elle n'aurait pas fait sans ma question. Je la regarde toujours, buvant une gorgée de mon café, et n'arrive toujours pas à décrocher mon regard du sien.

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

L'amour est depuis toujours un grand mystère pour moi, surement le plus grand mystère irrésolu pour mon esprit qui aime tout savoir et tout comprendre. J'aime à me convaincre que c'est juste une façon de ne pas être seul et de tuer sa solitude mais il doit bien y avoir quelque chose d'autre, quelque chose de plus qui fait que des gens sont liés à vie. Car je ne peux pas me résoudre à croire qu'une seule et unique personne peut vous ravir toute votre vie. Il y a forcément quelque chose de plus, quelque chose que je n'ai pas encore compris à l'heure actuelle. Allez savoir, Cassie m'éclaircira peut-être l'esprit sur ce point là. Je ne suis pas à parler d'amour, quoi qu'au fond je n'en sais  pas grand chose, mais elle m'intrigue beaucoup plus que les autres, elle me plait, elle m'attire encore et toujours. L'innaccessible certes, mais il n'y a pas que ça. On a tous cette image de la perfection dans la tête, l'image de la personne dont on rêve, le fantasme quoi. Et bien je crois maintenant savoir ce que ça fait de voir ce fantasme en chair et en os, et je vous jure que c'est assez perturbant, même pour un amourophobe.

" Un point pour moi. La drogue est surement le seul vice que je n'ai pas. "Une façon plus ou moins détourné de lui dire : oui je suis un con, mais tu n'auras pas ce problème là avec moi, si tenté que tu veuilles quelque chose avec moi. Et il fallait vraiment qu'elle se mette à parler desparents ? Il n'y a pas d'autres discussions à un premier " rendez vous " qui n'est pas un rendez vous. Enfin bon, vous m'avez compris. " Non, pratiquement pas. " répondis je en hochant négativement la tête, tentant de cacher que cette situation avec mes parents ne me ravit pas. Mais nous voilà maintenant quitte car elle aussi parle de son père, père qu'elle n'apprécie visiblement pas et qui a été apparemment un beau con de son coté aussi. Elle a dit les choses clairement, sans sentiment, juste pour que je sache et avant même que je puisse répondre, elle se lève pour s'approcher de moi et m'embrasse. Oh qu'elles m'avaient manquer ses lèvres. Je prolonge donc inévitablement, tout en l'attirant contre moi pour l'asseoir sur mes genoux. Le baiser dure quelques secondes, secondes assez intenses, laissant ma main divaguer sur les hanches de ma .. qu'est ce qu'elle est d'ailleurs ? Bonne question. " Fallais le dire direct si t'avais envie de moi, je me serai pas embêter à te payer un café "lançais je, pas sans prétention, en passant mon autre main sur sa joue, mon regard plongé dans le sien. " Et ta mère ? T'en as pas parlé. " Oui comme ça, sans transition. Oui je la veux dans mon lit, mais oui je veux la connaitre et je n'en démordrai pas.

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

Moi qui ai d'habitude la phobie des relations sérieuses et de l'attachement, je me surprends à penser à quelque chose de sérieux avec Cassie. Enfin sérieux, tout est relatif. Sérieux pour nous. Ca ne sera jamais une relation posée, exclusive, basée sur les petits déj au lit et les courses en couple, mais ça sera nous, et oui, j'arrive à imaginer un " nous " avec elle. Je n'arrive par contre toujours pas à comprendre pourquoi elle. Oui elle est différente, et tout ce que vous voulez mais quand même. Moi dans une relation " sérieuse " ? Non mais ça ne s'est plus vu depuis dix ans ça, et pourtant bon nombre de fille ont tenté le coup. Cassie ne tente même pas et elle y arrive. Il va vraiment falloir que je me pose les bonnes questions et que je réfléchisse à ce que je suis en train de faire. Mais pas maintenant. Comment réfléchir alors qu'elle est assise sur moi et que ses lèvres s'amusent sur les miennes ? Impossible.

" Matérialiste va. T'es pas si différente des autres en fait " lâchais je avec un petit sourire, sachant que c'est surement le pire reproche que je puisse lui faire : lui dire qu'elle est comme les autres. Je le sais parce que je suis comme elle. Certes on ne fait pas les choses dans l'ordre, ni de la façon dont il faudrait les faire, mais on les fait à notre façon, et même si j'ai appris qu'elle détestait son père entre deux taquineries et que sa mère est décédée en lui donnant naissance entre deux baisers, je le sais. On apprend à se connaitre, encore une fois à notre manière, mais ça nous convient. Je ne répond pas à sa révélation concernant sa mère, mon regard et ma main posée sur sa cuisse en disent assez long. Oui je compatis, oui ça me touche pour elle, oui je la comprends mieux maintenant que je sais ça, mais elle n'apprécierait pas que j'en dise plus. Elle voit mon regard, elle le comprend, ça suffit. Et d'ailleurs, elle passe très vite à autre chose, me demandant si on fait ça dans ma voiture. Ca ? Ah oui d'accord, elle a encore envie de moi la demoiselle. Un bon point, non ? Elle ne doit pas coucher souvent deux fois avec le même mec. Je ne peux pas retenir le sourire qui vient se loger sur mes lèvres et réponds " Elle est pas immense mais c'est totalement faisable.. J'te parle en connaissance de cause ! " lançant au passage que j'ai déjà testé, juste pour voir sa réaction. Joueur jusqu'au bout. Je la fais alors se lever, laisse quelques euros sur la table sans savoir exactement combien ça va nous couter et sors du café avec elle. Je lui dis alors, en sortant légérement la boite de préservatif de ma poche " Je savais bien qu'il fallait que je les garde "

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

Comme prévu, Mademoiselle n'a pas apprécié d'être considérée comme les autres, surement la pire insulte pour une fille dans son genre. Et dommage pour elle, je l'ai bien compris. Etant quelqu'un qui aime charier les gens et les pousser à bout, elle risque de l'entendre quelques fois celle là. Et puis.. Avouons qu'elle est subliment sexy quand elle s'énerve. Ses sourcils froncés, son regard encore plus noir que d'habitude, son air de tigresse qui ressort. J'adore. " Et t'es prévisible en plus. " lançais je sur un ton froid, en réponse à son " Je t'emmerde. " Ca ne devrait pas lui plaire non plus, et c'est bien le but. Oui j'ai une technique de drague tout à fait atypique, je vous l'accorde, mais ça n'empêche que je dois être un des rares à avoir des moments comme ça avec elle. Alors ma technique vaut ce qu'elle vaut mais je la garde. Nous continuons donc notre petit jeu, et j'en arrive à lui dire que j'ai déjà testé la banquette arrière de ma voiture avec une autre femme. Et là, oh miracle. Elle laisse échapper une once de jalousie, ou du moins de rébellion face à cette remarque. Madame ne veut pas passer après une autre. Un bon point non ? C'est une sorte de marque d'attachement, du moins je crois que ça marche comme ça dans les neurones féminins. Je ne peux m'empêcher de sourire à cette remarque avant de lui répondre " Ca risque de ne pas être évident à trouver mais je devrais y arriver " avec un petit soupçon de prétention quand même. Certes je n'en suis pas à ma première fois mais je suis aussi loin d'avoir fait mon Don Juan dans tous les recoins de la ville. Mais comme je vous l'ai dis, j'adore la titiller, encore plus quand je vois que ça marche.

On sort donc du bar tous les deux, très proche,presque comme un couple qui pourtant n'en est pas du tout un. Du moins, pas pour le moment. Du moins ça n'est pas prévu mais.. Enfin bref. " D'autres plans ? T'auras pas envie d'aller voir ailleurs, crois moi. " Je compte bien te rendre accro, autant physiquement que mentalement et même si tu as l'envie physique d'aller te satisfaire avec un autre, c'est à moi que tu penseras. Je te l'assure. Et je vais lui prouver. Et puis c'est quand même plus facile de répondre par de l'arrogance que par de la jalousie, au niveau de la fierté ça fait moins mal. Où va-t-on ? Bonne question ça. Et puis comment me concentrer avec sa bouille de femme parfaite qui me fixe et ses mains qui se posent sur moi ? Eh oh, je ne suis qu'un homme. J'ai la moitié du cerveau dans la tête et l'autre moitié entre les jambes, alors prière de ne pas trop me chercher si tu veux que je réfléchisse. Je passe ma main sur sa joue, histoire d'être encore plus proche d'elle " Hm.. Un tour dans les cabines d'essayage ? Je suis sur que tu trouveras ton bonheur " lançais je avec un petit clin d'oeil. Son bonheur grâce à moi et son bonheur de voler tout ce qui se trouve à porter de main. " Ou le parc si Madame est plutot nature. Y'a bien un recoin qui n'est pas encore marqué par mon passage " Je récupère mon petit air arrogant, air qui lui plait, je le sais, avant de lui voler un baiser. Je ne pouvais pas me retenir plus longtemps, elle m'attire vraiment trop. Ca en devient même perturbant d'être autant dépendant de ses lèvres.

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

Ne pas être sur de moi ? Non mais elle m'a vu ? Elle sait qui je suis ? Déjà qu'en temps normal je suis sur de moi, alors quand je suis en face d'une femme qui me désire, pourquoi ne le serais je pas ? Elle peut toujours essayer de nier, je sais que ça serait faux. Je sais ce qui se passe, je le vois, je le ressens aussi bien qu'elle. Ni l'un ni l'autre n'avons envie d'être ailleurs à ce moment précis avec le second. Et oui, moi, Nolan Harkness, n'ai envie d'être qu'avec elle. Miraculeux n'est-ce pas. Elle me captive, elle m'hypnotise au point que je ne jure que par elle. Je m'en rends compte et c'est carrément inquiétant pour moi. J'ignore donc sa réplique, gardant mon air arrogant qui en disait assez long sur ma pensée et commence à lui proposer quelques lieux pour aller s'amuser tous les deux. Les cabines d'essayage, ou le parc. Elle me parle de discrétion ? Elle ? Bizarre. "  Tu es pudique maintenant ? Je n'avais pas franchement remarqué. " Comme quoi, j'ai encore pas mal de trucs à apprendre sur elle, raison de plus de m'accrocher.

Et puis je lui propose le parc, solution qui ne semble pas lui correspondre non plus. Elle est si compliquée que ça pour faire l'amour ? Je n'avais pas remarqué. La première fois, si elle avait pu s'arrêter au milieu de la route en voiture elle l'aurait fait, alors le parc je ne vois pas trop le problème. Mais je le comprends très vite. Le problème n'est pas où le faire, le problème est juste qu'elle veut voir chez moi. Elle ne pouvait pas le dire plus simplement ? Ah ben non, j'oubliais, fierté oblige. Je lui souris alors, sourire qui force presque nos lèvres à se frôler tellement nous sommes proches et rétorque " Volontiers. Mais je ne garantie pas de trouver une pièce dans laquelle personne n'a encore pris son pied " En référence à sa première excuse pas vraiment très crédible. A moins qu'elle soit jalouse, mais j'ai du mal à y croire venant d'elle quand même. Et puis, mon coté taquin continue son ascendance avec ma prochaine provocation " Ca sert à rien de te coller autant à moi pour me faire oublier que tu me tripotes la poche arrière tu sais. Le porte feuille est dans l'autre poche. " J'ai affaire à une voleuse professionnelle, ne l'oublions pas. Je lui vole donc un nouveau baiser, furtif, rapide, provocateur, avant de me reculer, retirant sa main de ma chevelure, bien que ça soit totalement agréable et lui rétorque, tout en me dirigeant vers le coté opposé " On devrait y aller, avant de craquer ici, c'est pas assez discret il parait ! "

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

" T'as raison, ça ferait trop de jaloux. Et de jalouses " Parce que oui, il faut bien l'avouer, qu'il doit y avoir pas mal d'hommes qui rêvent de l'avoir dans son lit, tout comme de femmes qui rêvent d'être dans le mien. On est beau, on est jeune, on est séduisant, et on a un charisme à toutes épreuves. Qui ne craquerait pas ? Alors forcément, il vaut mieux faire les choses discrètement et rester tous les deux. C'est tout ce que je demande. En tout cas pour aujourd'hui. J'irai surement voir ailleurs demain, tout comme elle ramènera un autre homme rencontré au bar, mais aujourd'hui elle est pour moi et je ne compte pas laisser passer cette occasion. En même temps, je ne vois pas comment je pourrais ne pas vouloir cette femme au regard ravageur qui s'amuse à mordiller sa lèvre en me fixant. Elle cherche, encore et encore. Je souris à sa dernière remarque et réponds " Là je me sens vraiment privilégié " Avec un petit ton d'ironie, mais en même temps très sincérement. Si elle ne cherche pas à me voler, c'est qu'elle me veut vraiment, donc oui j'ai de la chance.

Nous nous mettons alors en route vers chez moi, elle passe son bras autour de moi, ce que je fais également pour la rapprocher de moi. Certes on ne se tient pas la main mais on fait presque couple non ? Mais bien sur, elle casse assez vite ce moment en me lançant avec une sincérité dont elle a le secret que j'ai une tête d'enfant. Et bim Nono. Mais bon, ma tête d'enfant n'a pas eu l'air de la déranger plus que ça à notre rencontre. " Ca fait de toi une cougar alors. J'savais bien que les femmes matures aimaient les enfants "Un an d'écart je sais, mais c'est toujours ça et puis autant rentrer dans son jeu. J'aurai pu aussi lui dire que je n'avais que la tête de l'enfant mais ça elle a eu le plaisir de s'en rendre compte par elle même. Si vous voyez ce que je veux dire. On arrive donc à ma voiture, et me dirige vers la porte du conducteur. Dans un élan de galanterie je lui réponds " Je te montre pas comment s'ouvre la porte, tu devrais y arriver non ? " Oui oui j'ai bien dit galanterie. Je lache un petit rire en la regardant avant de m'installer au volant. Je lui souris quand elle s'assoit à mes cotés et demande " Tu bosses ce soir ou j'peux te kidnapper toute la nuit ? " Car oui, je n'ai pas envie de te laisser partir.

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

On dit souvent que l'ignorance est le meilleur des mépris mais on dit très rarement, voir jamais à part dans ma tête, que le mépris est la meilleure des preuves d'amour. Bien plus originale que la jalousie non ? J'explique. Etre jaloux, c'est facile, c'est compulsif, et ça peut même être surjoué juste pour faire plaisir. Alors que le mépris, certes c'est aussi compulsif, mais on ne peut pas dire qu'on est volontairement méprisant avec sa bien-aimée pour lui faire plaisir. Celle qui comprend que le mépris est une forme d'attention, et que lorsqu'on méprise quelqu'un, c'est qu'on s'intéresse à lui, celle là à tout compris. Et je pense donc que Cassie a tout compris. Certes celà ne marche que pour les gens comme moi, ce qui doit être assez rare, c'est à dire les gens assez tordus pour rendre la vie impossible aux gens qu'ils aiment. Rien n'est facile dans la vie, encore moins l'amour, et vivre une relation sans encombre est complètement du gachis. C'est donc dans cette façon de penser que je continue de taquiner Cassie, lui lançant qu'elle est clairement une cougar, vu l'attirance qu'elle a pour un jeune enfant tel que moi. Ma réponse est toute trouvée, sorti pour une fois presque du coeur " Je ne te demande pas d'aimer les autres " Sous entendus.. Enfin elle comprend ce qu'elle veut hein. Je n'ai rien dit de clair, net et précis que je sache.

Le chemin jusqu'à la voiture se poursuit, elle me gratifie au passage d'un " petit con " quand je lui dis qu'elle va se débrouiller pour ouvrir la portière. La galanterie ne m'étouffera pas je sais. Je souris à sa petite insulte, insulte qui résonne en moi comme si elle m'avait appelé mon chou. Paradoxale, je vous l'ai déjà dis. Je ne peux pas m'empêcher de lui demander si elle reste avec moi cette nuit, ce à quoi elle me répond qu'elle n'est pas sur de rester mais qu'elle n'a aucune obligation professionnelle. Autrement dit, tu as toutes tes chances de me garder mais tu vas devoir ramer pour ça mon grand. Mais j'ai l'habitude. " Ne t'attends pas à rentrer avant demain alors " lançais je avec un petit clin d'oeil complice. Je suis clairement bien avec elle et je n'ai clairement pas envie de la voir partir, ni de la laisser partir. Oui j'ai envie d'elle, oui j'ai envie de retrouver son corps, mais au delà de ça, j'ai aussi envie d'apprendre à la connaitre en dehors de ça, d'apprendre qui elle est, comment elle est vraiment, sous sa carapace en béton armé. Et ce n'est pas de la curiosité malsaine comme souvent. De la curiosité qui a pour seul but de me servir des faiblesses de l'autre pour lui faire mal. Cette fois ci, c'est presque le contraire. Je veux la connaitre pour voir à quel point on se ressemble, à quel point elle me plait et faire ainsi ce que je peux pour qu'elle ne s'enfuit pas, comme elle fait avec les autres. Elle est différente pour moi et je veux être différent pour elle. Nous arrivons donc assez vite devant la porte de l'immeuble, sortons tous les deux de la voiture " Comme dirait une certaine barmaid, bienvenue chez moi ! "Et oui petite garce, je t'écoute quand tu parles. Je lui vole un baiser en arrivant à son niveau avant de la doubler pour ouvrir la porte de l'immeuble et monter au premier étage, étage où se trouve mon appartement. A peine le temps d'ouvrir la porte que la jolie brune a presque pris les devants pour entrer. Elle a l'air enthousiaste à l'idée de passer la porte. Restes à savoir si c'est l'appartement qui l'intéresse ou ce que l'on va y faire. " Fais comme chez toi Princesse ! J'te présente directement la cuisine ou on va visiter la chambre ? " Un brin macho, un brin taquin. Un homme quoi. Et elle aime ça, je le sais. Je ne la lache pas du regard, la regardant faire ses pas dans mon appartement, plutot bien rangé, je trouve en tout cas, et attend une réaction de sa part.

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

" Ah, t'as pas entendu parler de mon passé de kidnappeur ? Dommage " répondis je dans la seconde, avec un petit rire. Au fond, c'est peut-être tout simplement ça que j'attendais, que je recherchais. Cette complicité naturelle avec une femme, cette répartie qu'elle a, cette répartie imprévisible surtout. Je dois bien avouer que ce n'est pas évident de créer une complicité avec un spécimen tel que moi, et c'est surement pour ça que je ne peux compter à mon actif qu'une vraie histoire d'amour quand j'avais 13 ans. Neuves années ce sont écoulées sans que je puisse dire avoir trouvé quelqu'un qui me correspond alors vous vous doutez bien que je ne compte pas laisser échapper cette perle rare. Surement la femme que tous les hommes veulent pour une nuit, mais aussi la femme que personne ne veut pour la vie. Une preuve de plus que je ne suis pas comme tout le monde.  

On finit donc par arriver chez moi, un petit appartement avec salon, chambre, cuisine,toilettes et salle de bain. Un petit truc simple, d'étudiant en nécessité d'indépendance. Pas quelque chose d'immense, quelque chose dans les tons noirs et blanc, plutot bien entretenu à mes yeux. Quelques cadres par ci par là, essentiellement des oeuvres d'arts un peu atypiques, ou des citations de grands hommes bien pensants collés sur les murs. Un philosophe en herbe. Vous voyez le genre ? Et c'est dans cette ambiance que pénètre Cassie, qui contrairement à moi quand je suis arrivée chez elle, est là pour visiter, pour me découvrir apparemment, et ne pense pas de suite à finir dans mon lit. Cette attitude qui m'aurait d'habitude exaspéré, me plait avec elle, et me prouve que ce que je pense d'elle n'est pas fictif, ça existe bien et c'est même en passe d'être réciproque. J'enlève alors moi aussi ma veste et me rapproche d'elle, qui a un cadre en main. " C'est une des rares photos que j'ai avec mes parents. Ouais le petit truc sur son vélo, c'est moi. J'ai toujours été un peu solitaire comme gamin, donc le vélo c'était pas mal parce que je pouvais partir où je voulais sans qu'on me rattrape. " Ouais je me confie, je m'en rends compte et ça me fait d'autant plus bizarre que je le fais face à une femme que je ramène chez moi. Mais ça n'est pas " une " femme, c'est Cassie. " Viens là " lançais je en me dirigeant vers ma chambre. Ca me permet de lui montrer ce qu'elle veut voir : ma vie, mais aussi de changer de sujets et d'éviter comme je peux mes parentss.Je file donc vers ma chambre. Mais pas forcément pour le déshabiller sur mon lit. Juste pour lui montrer autre chose qu'elle ne connait pas. Quoi ? Ma guitare. Mon autre moyen d'évasion. " Tu voulais découvrir c'est ça ? Alors assis toi, et je vais essayer de ne pas te sauter dessus de suite " J'attrape alors la guitare posée sur son socle proche de mon lit, m'assoit sur un tabouret face à elle et me lance dans une composition, sans forcément prévenir de ce qui l'attend, sans savoir non plus à quoi je peux m'attendre. Quitte ou double. Je fais ma petite chanson,ne lâche que quelques secondes son regard de braise pour tenter de rester concentrer et attend une réaction. Quelque soit la réaction, ça sera la sienne.

Spoiler:

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

Pas que je n'ai pas l'habitude de ramener des femmes chez moi, mais généralement celà se passe de nuit, après une soirée bien arrosée en boite de nuit, et en aucun cas en pleine journée, pour lui faire visiter mon appartement, sans savoir si je vais coucher avec elle après. Là je la connais, je l'apprécie vraiment, j'ai déjà coucher avec elle et je prends le temps de me livrer face à elle. Que m'arrive-t-il ? Sérieusement. Je me reconnais à peine. Je ne suis pas le même avec elle mais cette fois ci je ne le controle pa. J'ai l'habitude de mentir pour plaire, de me faire passer pour le gentil pour arriver à mes fins mais là c'est instinctif, c'est naturel, je ne me force pas et je n'ai presque pas d'arrière pensées, si ce n'est de la garder le plus possible avec moi. Je deviens vraiment bizarre, je vous assure. Et comme je n'ai pas encore atteint le taux de bizarrerie maximum, je me décide même à lui montrer ma passion pour la guitare, et pour le chant. Et oui, Nolan chante. Ce n'est pas la première à m'entendre, mais c'est surement la première qui me connait et qui m'entend vraiment jouer. Encore une fois, c'est elle qui provoque tout ça. Je finis ma petite chanson, un sourire s'affiche sur son visage et elle me lâche, visiblement étonnée, que c'était extraordinaire. Je ne peux bien sur pas m'empêcher d'esquisser moi aussi un sourire à ce compliment tellement innattendu. Je lui plais, je continue à lui plaire, et pas seulement pour le sexe apparemment. Elle aime apprendre à me connaitre, et ce n'est pas peu dire.

" C'est l'arme secrète du séducteur ! Quand elles ne craquent pas avec ma gueule d'ange, je sors la guitare et je suis sur qu'elles finissent dans mon lit. " rétorquais je avec toute l'ironie et l'arrogance qu'on me connait. Oui je peux jouer les romantiques et me livrer, mais il ne faut pas qu'elle croit que tout est gagné et qu'elle m'a à disposition. Je reste moi, avec on caractère bien trempé et ça n'est pas près de changer. " Tu sais jouer Miss Parfaite ou tu veux que je te montre ? "demandais je à Cassie en lui tendant ma précieuse guitare. Dans tous les cas j'ai quelque chose à gagner. Soit elle sait jouer et on partage un bon moment, soit elle ne sait pas jouer et j'ai le rôle du séduisant prof de guitare, soit elle refuse totalement la guitare et là j'aurais pleins d'autres trucs à faire découvrir à ma barmaid, en expédition dans mon appartement.

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

Prétentieux ? Moi ? Il serait temps qu'elle s'en rende compte quand même la demoiselle. C'est généralement la première caractéristique que remarque les femmes accompagnées de terriblement sexy et arrogant. Les deux vont de paires il parait. Elles se plaignent mais elles ne craquent jamais sur les hommes discrets, timides et qui ne s'assument pas. Alors il ne faut pas venir se plaindre ensuite. D'autant plus que Cassie me le reproche mais je sais pertinement qu'elle ne voudrait pas que je change, parce que c'est comme ça que je l'attire. Qu'elle fasse la femme exaspérée, énervée tant qu'elle veut, elle n'est pas crédible à mes yeux. Je me contente donc de lui sourire et lui fait ma petite démonstration de guitare, qu'elle semble apprécier. Si même quand elle découvre des petits détails de ma vie ça lui plait, il n'y a aucune raison que ça ne fonctionne pas avec elle. Quoi ? Je suis en train de m'imaginer un futur à ses cotés ? Non non, vous devez vous tromper, ce n'est pas mon genre voyons... " Tu sais très bien que tu pourrais faire tout et n'importe quoi, ça t'ira toujours bien ! "  A prendre dans le sens qu'elle est tellement charismatique et magnifique, qu'elle pourrait même nous faire un concours du plus gros mangeur de hamburger, et je suis persuadé qu'elle resterait sexy. Alors musicienne, pourquoi pas ?

Mais sur le coup, ça m'arrange quand même qu'elle ne sache pas jouer car elle me demande de l'aider. Un bon point rapprochement non ? Je lui tends alors la guitare en me levant pour venir m'asseoir à coté d'elle et réponds, le sourire aux lèvres " Je ne prends que les paiements en nature par contre.. " Je place donc ses mains sur les cordes, une sur le haut de la guitare et l'autre sur le bas, et place ses doigts de manière à ce que ces mouvements fassent une mélodie. Commençons doucement quand même. Un air sérieux en tête, je lance " Tu vois, tu t'en sors bien ! T'enchaine ces trois là et tu reconnais le début de Nirvana ! Après si ça te tente, tu pourras toujours revenir prendre des cours à domicile " Ok, la fin de la phrase n'est plus vraiment sérieuse et bien intentionné mais je ne peux pas me controler bien longtemps avec cette femme assise sur mon lit. Je la regarde, ma main toujours posée derrière elle. Du moins, je la dévore du regard. Mes yeux divaguent des siens à sa bouche, tentant de calmer mes envies plus que visibles. Je finis par lui demander, posant mes doigts sur sa joue " Tu veux continuer la visite ou découvrir plus en détails la chambre.. ? "Je demande, c'est déjà bien non ? Certes je lui fais bien comprendre ce que moi je veux, mais je la laisse choisir. A moins qu'elle ait l'intention de s'enfuir très vite de chez moi, on aura le temps de discuter ensuite non ?

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

Les choses vont très vites avec Cassie, beaucoup plus vite que ce que je pouvais imaginer. Au point de vue physique ? Non loin de là. Enfin si, ça va vite, mais ce n'est pas du tout ça qui me dérange. Ce qui me fait bizarre c'est le point de vue psychologique, sentimental de la chose. Je m'attache clairement à elle et je m'en rends compte. Certes quand je sors, j'ai toujours les yeux, les mains et toute autre partie de mon corps qui divaguent à droite à gauche mais je pense constamment à elle. A son regard, à son attitude, à son corps, à sa répartie, et je recherche tout ça dans mes conquêtes d'un soir. Ce que je ne retrouve jamais. Autant dire que ça ne m'aide pas à me convaincre que cette femme n'est pas unique. Je suis un séducteur dans l'âme; je sais comment faire croire monts et merveilles aux femmes mais je ne sais pas comment ne pas le ressentir à mon tour. Généralement c'est naturel, je ne ressens rien, mais ce n'est pas le cas avec elle. Elle brise tout ce que je croyais connaitre de moi. " La porte est toujours ouverte mais il faudra me passer dessus si tu veux t'enfuir "  répondis je à sa question concernant le fait qu'elle ne veuille pas payer mon petit cours de guitare. Payer en nature bien évidemment. De toute façon, je doute qu'elle veuille s'enfuir, mais sait on jamais.

Mais j'ai très vite confirmation de ce que je pense.  On commence à se rapprocher, ce qui est inévitable vu l'attraction qui passe entre nous. Je pose mes mains sur les siennes pour lui montrer comment jouer quelques notes, nos regards se croisent, se cherchent, nos lèvres s'appellent. Et ne tardent pas à se retrouver. Elle attrape la guitare pour me l'enlever des mains, tout en me disant qu'on va visiter un peu plus en détails la chambre. Parfait. C'est ce que j'attendais. Je prolonge son baiser, retirant à mon tour son haut et en profitant pour glisser mes mains sur son corps en redescendant. Il m'avait manqué celui là aussi. C'est hormonal, je n'y peux strictement rien. Après avoir jouer avec ses lèvres, je descends les miennes dans son cou, la mordille au passage, tentant par tous les moyens de lui montrer à quel point elle me rend fou. Je finis par la faire basculer sur le lit, et lui retire le petit short qui me séparait injustement de sa peau. Mon regard croise de nouveau le sien, tout aussi brulant un que l'autre.Mais je ne change pas pour autant, je reste moi même et lui prouve une fois de plus qu'il n'y a pas que le sexe entre nous " Cassie, mon lit. Mon lit, voici l'adorable créature qui tenait à te rencontrer aujourd'hui. " Présentation faite, je lache un petit rire, fier de moi avant de voler un baiser à ma partenaire, toujours allongée sur le lit, mon sourire ne se décrochant pas de mes lèvres.

" Tu es une de ces attirances auxquelles on ne peut résister. "

Encore plus impressionnant que la façon avec laquelle on se ressemble tous les deux, ce qui me frappe avec Cassie c'est que je suis capable de discuter sincérement avec elle, sans me forcer. Je suis capable de rigoler sur l'oreiller, de la taquiner, sans penser uniquement à prendre mon pied. Je peux la caresser, être doux avec elle et y prendre aussi du plaisir. Je peux sourire honnêtement, je suis bien. Mais vous savez, vraiment bien. Pas bien physiquement parce que je suis sur le point de coucher avec la femme la plus sexy que je connaisse. Bien intérieurement. Détendu, serein, heureux en fait. Du moins je crois que c'est comme ça qu'on se sent quand on est heureux. Je n'ai pas grande expérience là dedans, contrairement au sexe. Je suis un vrai débutant dans ce domaine. Une sorte de puceau du bonheur si vous voulez. Et de l'amour par la même occasion. Mais d'après ce que j'ai cru comprendre, ma jolie cassie n'est pas énormément expérimenté là dedans car à part son ex drogué, je ne crois pas qu'elle en ait aimé un autre. Ou alors elle me l'a caché mais je ne vois pas l'intéret. On a joué carte sur table tous les deux, et malgré qu'elle mente au monde entier, je la sens sincère avec moi. Encore une fois, à moins que je me plante monumentalement sur cette femme idéale.

Je souris une nouvelle fois quand elle dit être enchantée de rencontrer mon lit. Je l'adore cette femme. Et je ne suis pas près de la laisser partir, croyez moi. Je passe alors ma main sur sa joue, et l'embrasse avec passion, fougue, alors que ses mains taquinent ma ceinture, et les boutons de mon jean. Alors qu'avec une autre, je serai déjà en train de m'affairer entre ses cuisses, avec Cassie je prends le temps de l'embrasser, de mordiller ses lèvres, de jouer avec sa langue, de lui faire clairement comprendre qu'elle me plait. Pour parler clairement, à mes yeux elle est magnifique, et pas seulement bonne. C'est ça la nuance entre elles et les autres. Je l'embrasse plusieurs fois avant de l'aider à enlever mon jean avant d'enlever nos derniers sous vêtements pour se retrouver en tenue d'Eve et d'Adam, un contre l'autre. Mes baisers descendent le long de son corps, couvrant son cou jusqu'à sa poitrine, seules parties que je peux atteindre alors qu'elle est assise sur moi. " C'était pas l'euphorie de la première fois, t'es toujours aussi belle en fait " lui murmurais je sur le ton de l'humour, bien que ça soit totalement sincère. Je suis une nouvelle fois épaté par sa beauté. Mais passons malgré tout à la vitesse supérieure. Mes mains glissent sur son corps jusqu'à aller jouer avec le fruit défendu, ce qui semble lui faire l'effet escompté. Là encore, elle est sublime.