~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Ma vie au lycée... C'était un bon temps, mais je ne regrette pas d'avoir avancé dans la vie. J'étais assez populaire au lycée, encore plus du fait que j'avais un jumeau alors je n'avais pas à me plaindre. C'était l'époque des expériences aussi, des découvertes et je ne regrette absolument pas celles que j'ai fait. Bref, la lycée était une période qui restera gravée dans ma mémoire, mais qui ne m'empêche pas de tracer mon chemin.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Je pense que oui, je suis assez heureux. Désormais, je ne vis plus avec mon père assez particulier, mais seulement avec mon frère que j'adore. Ma vie n'est pas un modèle de perfection, mais elle me plait dans sa simplicité. Surtout, je fais ce que je veux quand je veux et je ne rate jamais une occasion pour m'amuser. On a beau dire, je sais m'amuser et mettre de l'ambiance, moins que mon frère c'est sûr. Alors oui, j'ai une vie qui me convient et pour le moment, j'estime être heureux.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans ? J'aurais peut-être changé de boulot d'ici là, sûrement même. Je me vois encore proche de mon frère et même encore en colocation avec lui à mon avis. D'ici là, j'aurais peut-être trouvé quelqu'un qui partagera mon lit plus qu'un seul soir, mais ça ne me dérangerait pas forcément si ce n'était pas le cas. Je serais peut-être plus calme aussi dans dix ans, même si je ne pense pas perdre cette étincelle qui me caractérise. Au final, je ne me vois pas si différent que maintenant dans dix ans.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Sushi. ÂGE: 18 piges. PAYS: France. PRÉSENCE: 5-6/7j. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? J'ai cherché   .  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? PI. AUTRE CHOSE À AJOUTER?   .

Ma naissance a été assez particulière par rapport à d'autres. Premièrement parce qu'à la place d'un enfant, mes parents ont eu le droit à deux identiques. Deux garçons. Je ne sais pas lequel de nous deux est né le premier en revanche. Mais le mauvais passage de l'accouchement, c'est que notre mère en est morte à vrai dire. Il a du y avoir des complications ou je ne sais quoi, notre père n'a jamais voulu nous l'expliquer. Quoiqu'il en soit, on sait que les médecins ont réussis à nous sauver nous, mais pas notre mère. La perte de sa femme a rendu notre père très triste et afin de combler cette tristesse, il a eu recours à un remède miracle, l'alcool. Le problème, c'est qu'il tenait mal l'alcool. Quand il était sobre, c'était un homme comme les autres, peut-être légèrement dépressif. En tout cas, il nous aimait mon frère et moi et s'occupait de nous comme un père. Malheureusement, dès qu'il se mettait à boire et autant vous dire que c'était très fréquent, il devenait plus violent. Que ce soit dans les paroles ou les actes. De nombreuses fois, il nous a reproché la mort de notre mère et on a pris beaucoup de baffes ou même de coups de pieds sans raison lorsqu'il était dans cet état. Aujourd'hui, je ne sais pas si je peux dire que je l'aime. Je l'aimais malgré tout, mais pas quand il était comme ça. Le bon côté dans cette histoire, c'est que très tôt déjà, Aaron et moi sommes devenus très proches et nous nous sommes soutenus dans cette misère. C'est à partir de ce moment qu'on est devenus pratiquement inséparables. Heureusement que je suis né avec un jumeau, je sais que j'ai au moins toujours quelqu'un que j'aime à mes côtés.

Je n'ai jamais été un élève modèle et à vrai dire, j'ai toujours détesté l'école. Malgré tout, je n'étais pas forcément l'élève à problème comparé à mon frère. Il m'arrivait plusieurs fois de faire chier pendant les cours, mais j'essayais d'être un peu studieux pour réussir au moins avec la moyenne. En revanche, j'aimais beaucoup expérimenter durant mon adolescence notamment et je dois avouer que l'école est un bon moyen pour faire des expériences. J'ai accumulé des conquêtes, pas en trop gros nombre non plus. Mais le détail qui, je pense, est important de savoir, c'était que j'ai eu mes premières expériences avec mon frère en général. Bah oui, c'était le plus proche et le plus accessible. Il a été le premier que j'ai embrassé par exemple. Sur la bouche oui, mais on été petit à ce moment-là. A l'adolescence, il a été le premier avec qui j'ai fait du touche-pipi comme on dit. D'ailleurs, on ne l'a pas fait qu'une seule fois, mais passons. Ensuite, j'ai testé les filles au lycée et je me suis rendu compte que ce n'était pas forcément mon truc. Alors j'ai essayé les mecs et oui, c'était définitivement ce que je préférais. Je me suis donc assumé gay au lycée et personne ne m'a jamais fait chié pour ça. Il fallait dire que quiconque s'en prenait à mon frère ou moi se retrouvait avec le deuxième sur le dos et à cette époque où on commençait à se muscler, ça faisait mal quand on se vengeait. En clair, j'ai vécu une histoire plutôt banale qui me plait malgré tout. Je n'ai pas besoin de malheurs ou d’événements incroyables franchement.

J'avais un meilleur ami aussi. Enfin, c'était celui de mon frère aussi. Il s'appelle Mikhail. C'était notre voisin quand on été petits alors forcément, on a souvent joué ensemble et il est même le seul je crois à savoir nous différencier Aaron et moi. Je l'aimais beaucoup et j'ai été fier et content pour lui lorsqu'il est devenu acteur et qu'il était même assez célèbre. Jusqu'à cette fameuse interview où il a lancé des propos homophobe aux journalistes. Je l'ai détesté à partir de ce moment, alors même qu'il avait un ami gay ou presque gay. Mais il devait m'avoir oublié depuis qu'il avait pris la grosse tête. Le pire, c'est qu'il est revenu par ici puisqu'il ne trouve plus rien. Je ne le supporte plus du tout maintenant et je ne sais pas ce qui me retient de planter mon poing dans sa mâchoire. Quoiqu'il en soit, ça me fait remarquer que le seul sur qui je puisse vraiment compter c'est mon frère au final. Ah oui et pour la petite info, j'ai réussi à passer mon examen au lycée, mais je n'ai pas voulu continuer mes études contrairement à Aaron. J'ai alors pris le premier emploi qui s'offrait à moi et je me suis retrouvé sauveteur à la piscine. Je crois qu'ils regrettent de m'avoir embauché maintenant qu'ils voient que certaines personnes font semblait de se noyer pour que j'aille à leur rescousse. Enfin, depuis que j'ai mon job, on a déménagé mon frère et moi pour nous éloigner du monstre alcoolique qui nous servait de père et je paye maintenant tout pour nous. Ce n'est pas forcément simple, mais notre père nous donne quand même de l'argent chaque mois pour nous aider et je préfère ne vivre qu'avec lui. Voilà donc mon histoire qui est, je vous l'accorde, peu intéressante, mais le meilleur c'est qu'elle est encore loin d'être finie et que je ne demande qu'à voir ce qui m'attend.