La belle vie ! David et Emily (Hot)

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

''Je croyais que nous étions uniquement que des amis lorsque nous habitions l'un à côté de l'autre, non? Alors pourquoi tu faisais ta vicieuse?'' Je lui ais souri un moment, sachant très bien qu'elle pouvait me renvoyer la même question. ''Mais au moins toi, personne ne t'a déjà surpris entrain de m'observer, non? Ma mère a toujours détesté que ma chambre tombe sur cet angle. Lorsqu'elle s'est aperçue qu'il pouvait bien se passer quelque chose entre son fils et la petite voisine, elle a... enfin, je crois que c'est pour cette raison que j'ai dormi quelques temps avec ma soeur. Mais au moins, elle n'a jamais refusé que je te vois et ça, je lui en serait reconnaissant pour le restant de ma vie.'' Je m'aurais mal vu essayer de continuer ainsi, ne sachant pas ce que la vie pouvait nous réserver entre temps. Si ma mère aurait préféré déménager ou autre et qu'Emily et moi aurions été séparé, je crois bien que j'aurais tout fait pour la retrouver, quelques temps plus tard. Pour voir ce qu'elle était devenue. Peut-être même que rien de tout ce qui lui était arrivé ne ce serait passé. Si je lui aurais dit que je tenais à elle avant également. Nous serions probablement ensemble depuis des années, elle n'aurait pas rencontré Peter et moi, je n'aurais pas... enfin, passons.

Après lui avoir tendu la main, dirigé vers la salle de bain et ouvert le robinet pour pouvoir lui faire couler un bain, la gêne a apparue. Je savais bien que je devais utiliser le tact et la mettre à l'aise, mais comment le faire si, de mon côté également, je ne me sentais pas très bien? Finalement, je crois que j'aurais préféré qu'elle puisse me mentionner que tout était correct, qu'elle était capable de se changer elle-même et qu'elle désirait que pendant ce temps-là, je lui trouve quelque chose à manger. Oui, j'aurais vraiment préféré le tout, mais je devais tout de même mettre toute ma gêne de côté, uniquement pour lui faire plaisir. De toute manière, comme je lui avais déjà mentionné, ce ne serait pas la première fois que je pourrais la regarder un peu... Oui, un peu. Après lui avoir demandé de se retourner pour nous facilité la vie, mais surtout la mienne, j'ai commencé à lui donner un coup de main pour retirer son pullover. ''T'as raison, tu ne fais jamais les choses à moitié. Une chance pour toi, tu ne t'es rien cassé.'' Comme la fois où je lui avais fait mal en la poussant de l'arbre. Pourquoi est-ce qu'Emily tenait toujours à moi, si j'avais toujours été méchant envers elle? Mon amie n'avait jamais perdu espoir qu'un jour ou l'autre, je pouvais changer. Et c'était le cas, j'étais un peu moins dépendant de toutes sortes de conneries que je pouvais faire. J'étais beaucoup moins cruel également.

Si j'avais remarqué qu'elle avait grimacé? Oui, un peu, c'est pour cette raison que je l'avais embrassé sur l'épaule, de manière à pouvoir lui faire comprendre que j'étais désolé. Désolé de lui faire du mal, désolé de ne pas avoir été là plus tôt pour l'aider. Et pourquoi aussi se le cacher? Lentement, j'ai retourné Emily, avant de lui sourire. ''Dis-moi, lorsque tu as commencé à poser les yeux sur moi, lorsque nous étions voisins, est-ce que tu ressentais déjà quelque chose pour moi ou c'est après que tu as commencé à me voir autrement?'' Mais avant même qu'Emily ne puisse me répondre, j'ai posé mes lèvres sur les siennes, avant de me coller d'avantage à elle et de commencer, tout en refusant de décoller ma bouche de la sienne, à détacher le bouton de son pantalon.

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« Pour la même raison que toi ! » Lui ai-je répondu, taquine. En réalité, à l'époque, je ne savais pas pourquoi, de temps en temps, bon d'accord, tout les jours, je le regardais de la fenêtre de ma chambre. Inconsciemment, je devais déjà avoir des sentiments pour lui. C'était logique et cela expliquait aussi le fait qu'avec tout ce qu'il avait pu me faire quand nous étions enfants, je m'étais accroché à lui, à notre pseudo amitié de l'époque, juste parce que au fond, j'espérais et je voulais que ça change. J'avais eut raison d'y croire, non ? « C'est vrais, ma grand-mère ne m'a jamais surprise, je le faisais quand elle était occupé dans sa cuisine et comme mon grand-père ne venait jamais dans ma chambre, je ne risquais rien ! » Et j'avoue, moi aussi j'étais contente que sa mère n'est pas choisie de déménager. « De toute façon, ta mère t'aurais empêché de e voir, je suis presque certaine que j'aurais contourner le règlement pour venir te voir. » J'étais assez casse coup quand j'étais gamine. J'étais devenue plus féminine en grandissant, sans être superficielle pour autant, mais petite fille, je portais ma casquette à l'envers pour me donner un genre, je portais des baskets, des jeans troués, j'avais pas belle allure ! Je grimpais aux arbres. Il m'est même arrivé de venir voir David dans sa chambre alors qu'on était censé dormir. Je me souviens, ça ne lui plaisait pas, c'est drôle quand on y songe, puisque aujourd'hui, son regard s'illuminait à la seule pensée de savoir que je viendrais dormir avec lui. Et j'allais le faire.

Une fois dans la salle de bains, David à allumé l'eau et m'a demandé de me retourner, soit disant pour que ça plus pratique, mais il pensait surtout à lui, il voulait sans doute s'éviter de penser à autre chose. Il m'a alors aider à enlever mon pull-over, mais n'a pu pu éviter de me faire mal. Ce n'était pas sa faute, je ne faisais pas les choses à moitié quand il s'agissait de me casser la figure. « Oui, c'est une chance. Je crois que mon sac à dos a amortis ma chute ! » Je n'aimais pas les sacs à main, j'avais toujours un sac à dos pour mettre mes avatars, et il était souvent bien plein. Des choses inutiles, des choses utiles, peut importe, en tout cas, c'est grâce à lui que j'avais éviter de me casser une côte ou deux. Il m'a ensuite poser une question sur mes sentiments. Il voulait savoir à quand ils remontaient, ce que je ne savais pas moi même. Ils étaient vieux, ça s'est sûr, mais j'en avais prit conscience tardivement, ou alors, j'avais refuser de le voir. J'en sais rien. En tout cas, je l'ai toujours aimé, simplement j'ignorais que c'était de l'amour. J'allais lui répondre, mais il me fit taire d'un baiser. Un baiser que je prolongeais doucement tandis qu'il m'aidait à défaire mon jean tout neuf.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Pour la même raison que moi? Comment pouvait-elle le savoir? J'ai préféré lui sourire, avant de reporter mon attention au sol. Peut-être qu'avec le temps, Emily avait compris que quelque chose clochait sur mon agissement à son égard. Car oui, depuis quelques temps déjà, et bien avant que je lui mentionne que je l'aimais, j'avais commencé à agir différemment, lui apportant un peu plus d'aide qu'à mon habitude, lui souriant sans cesse. J'avais même fini par accepter qu'elle vienne habiter avec moi, espérant que ce mouvement puisse enfin me décider à lui dire que je l'aimais. Ce que j'avais fait par la suite et tout le reste était venu naturellement. ''Et comment ça presque certaine que tu aurais cherché à me voir? J'aurais fait n'importe quoi pour te revoir, je te le jure. Il n'y a pas une seule journée qui ne c'est terminée, sans que je ne puisse cesser de t'aimer.'' À place de devenir fleuriste, j'aurais dut faire des études en poésie, comme ma tante m'avait déjà mentionné. Bien des fois, c'était uniquement ainsi que j'agissais avec les filles pour avoir quelque chose en retour, mais avec Emily, j'agissais ainsi en espérant qu'elle puisse me sourire. C'est tout ce qui comptait pour moi présentement. Et aussi, qu'elle se sente mieux et que je puisse continuer à l'aimer pour le reste du temps qu'ils nous restaient. ''Tu te souviens de la fois où tu avais faillis te casser la figure, uniquement parce que tu voulais venir me rejoindre dans ma chambre? Tu avais grimpé à l'arbre tout près de ma chambre à coucher, pour venir me faire une surprise. Je t'en ai voulu pendant des jours... uniquement parce que... je me souviens même plus pourquoi, mais je me souviens que je t'en voulais.'' Je lui en avais voulu pour plusieurs choses ensuite, comme lorsqu'elle se faisait un petit ami, mais ça, j'allais le garder pour moi. Pas question que je lui en parle. Surtout maintenant, puisqu'elle avait accepté de passer la nuit dans ma chambre, mais avant ça, d'aller prendre un bain avec moi.

''Promets-moi de remercier ton sac à dos. Je crois aussi que je vais lui envoyer des fleurs.'' Je rigolais un peu, sachant bien qu'Emily avait besoin de se changer les idées, surtout présentement, puisque j'essayais de lui enlever son chandail doucement, sans lui faire trop de mal. Ce que je n'ai malheureusement pas pu faire. Mon amie grimaça quelques instants. Puisqu'elle était de dos, je ne pouvais pas le voir, mais je l'imaginais bien les deux yeux fermés, espérant que tout ceci puisse s'arrêter assez rapidement. Après l'avoir retourné pour pouvoir lui parler face à face, car oui, je détestais parler à un dos, j'ai toujours l'impression que la personne ne t'écoute pas vraiment, mais bon, passons... Après l'avoir retourné pour pouvoir lui parler, je lui ai demandé une petite question. J'avais déjà eut une réponse à ce sujet, il y avait de cela près de trois semaines, mais j'avais besoin de savoir si c'était toujours la même réponse. Emily m'avait mentionné que tout avait changé lorsqu'elle avait commencé à habiter avec moi. Présentement, je me demandais seulement si elle avait réfléchit un peu à tout cette scène et si j'aurais eut des chances de pouvoir l'avoir plus près de moi bien avant. Des années avant, même. Par contre, je ne lui ais pas laissé le temps de me répondre, puisque j'ai posé mes lèvres sur les siennes, avant de me coller plus à elle, avant de commencer à déboutonner son jeans. J'ai arrêté mes baisers un petit moment, le temps d'enlever mon T-shirt et que ce dernier puisse aller rejoindre celui d'Emily, rendu par terre. Je lui ai souri une petite seconde, avant de recommencer à l'embrasser. J'ai alors déposé mes mains sur sa taille un moment, avant de commencé à les promener dans son dos, de manière à pouvoir dégrafer son soutiens-gorge. Tout en quittant lentement ses lèvres, j'ai commencé à l'embrasser au niveau du cou.

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« Et bien, moi aussi, j'aurais fait n'importe quoi pour pouvoir te voir ! Comme grimper dans un arbre au beau milieu de la nuit pour venir en douce dans ta chambre ! » Ai-je dit lorsqu'il m'a rappeler ce souvenir. J'aurais fais autre chose aussi, gamine, je débordais d'imagination et tout les moyens étaient bons pour me faire remarqué ou pour obtenir ce que je voulais. Peut être étais-je encore comme ça aujourd'hui. Il m'en avait voulu de ma petite escapade nocturne. Je ne me rappelais plus de ses raisons, lui aussi. Mais à cette époque, il refoulait ses sentiments, comme moi, c'était peut être pour cette raison qu'il m'en avait voulu. Enfin bon, c'est du passé maintenant. Quand j'y pense, mise à part quelques petites bouderies comme celle de toute à l'heure, jamais je ne lui en ai voulu longtemps, genre refuser de lui parlé plusieurs jours d'affilé. Encore un signe que, au fond de moi, je voulais plus qu'une belle amitié. J'étais heureuse d'avoir enfin vu clair dans notre relation, elle n'aurait pas pu resté platonique éternellement.

« Chic ! Comme ça, j'aurais des fleurs ! » Plaisantais-je, lorsque après lui avoir expliquer que mon sac à dos m'avait empêché de me blessée plus gravement, il indiqua vouloir le remercier en lui offrant des fleurs. Comme bon nombres de filles, j'aimais qu'on m'offre des fleurs, ce que malheureusement, personne n'avait jamais pour moi. Alors, si je pouvais en recevoir, même indirectement, je n'allais pas les refuser. Quand David me demanda si j'avais j'avais des sentiments pour lui depuis longtemps, chose que je n'avais jamais vraiment dit en réalité, il m'empêcha de lui répondre par un baiser. Baiser que je prolongeais, évidement, mais quand après avoir retirer son t-shirt, il laissa ses lèvres parcourir mon cou, je ne pu retenir un rire. J'étais chatouilleuse, trop on vas dire, ce qu'il savait. Mon rire me fit mal aux côtés, mais je l'ignorais, profitant de l'instant. Sauf que je me rappelais soudain de l'eau qui coulait dans la baignoire et qui menaçait de déborder. « David ! L'eau déborde ! » Dis-je, alors, déçue de devoir l'interrompre.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

''Des fleurs et tout ce que tu voudras!'' Ma respiration se faisait beaucoup plus rapide et mes caresses beaucoup plus précises. J'avais l'impression de mal agir envers elle, de ne pas vraiment respecter son choix. Mais si jamais elle ne se sentait pas à l'aise dans ce genre de position, elle me l'aurait dit, pas vrai? Ou du moins, elle aurait finit par me faire comprendre de la laisser tranquille, non? Après avoir enlevé mon T-shirt et commencer à la coller plus à moi, j'entrepris de lui enlever l'un de ses sous-vêtements, tout en passant mes lèvres dans le cou de ma petite amie, ce qui la fit rigoler légèrement. Je savais qu'elle était chatouilleuse et ce, depuis des années. Il y a de cela quelques temps, je m'amusais encore à essayer de la faire rire en la chatouillant au niveau des côtes. Mais présentement, je n'avais pas vraiment cela en tête. Tout ce que je voulais... « David ! L'eau déborde ! » ''Quelle eau?'' J'ai souri un moment contre son épaule, avant de me rappeler de quelle eau elle voulait parler.

En un rien de temps, j'ai arrêté l'eau, mais je n'ai pu m'empêcher de soupirer bruyamment. Ce n'était probablement pas le bon moment, tout simplement. De toute manière, je préférais devoir pouvoir rejeter la faute sur la baignoire, que sur moi. Lentement, je me suis relevé avant de refaire face à Emily, avant de m’apercevoir dans qu'elle position elle se retrouvait, soit à demi-vêtue. ''Je m'excuse... Je suis désolé.'' J'ai attendu quelques secondes avant de poursuivre: ''Je ne sais pas trop ce qui m'a prit. Je voulais juste... j'ai pas voulu être déplaisant. Je crois que je vais te donner un coup de main pour embarquer et ensuite, je vais aller à la cuisine voir ce que je peux faire. Et si jamais tu as besoin d'aide, tu n'auras qu'à m'appeler. Je vais venir t'aider.'' Je me suis penché pour prendre les vêtements qui se trouvaient par terre pour commencer à les plier et les mettre sur le bord du lavabos. ''Si tu ne m'aurais pas parlé de l'eau, je crois que j'aurais... T'as pas idée comment je peux être désolé.''

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J’aurai peut être du me taire, mais si j’avais agit ainsi, la salle de bain aurait été inondé, ce qui n’est pas très intelligent, d’autant qu’on aurait obligé de nettoyer après, sans compter les voisins du dessous qui en auraient sûrement eut chez eux par notre faute. N’empêche, après mon intervention, David sembla redescendre sur terre en éteignant l’eau. Le charme était rompu, par ma faute, évidement ! Pourtant, cette fois, je n’avais même pas peur, j’avais confiance en lui, je savais qu’il ne forcerait pas les choses, j’en avais même oublié que j’avais le dos en compote. « David, tu n’as pas à t’excuser, on ne faisait rien de mal et si je n’avais pas été d’accord, je te l’aurais dit. » Dis-je, d’une voix douce. Je n’allais pas insister, je ne voulais pas recréer une scène pénible comme toute à l’heure, car j’avais le sentiment que si je lui disais que tout allait bien, il allait encore me dire que je disais cela uniquement pour ne pas être égoïste. Hors, si c’était le cas toute à l’heure, désormais, c’était différent. Certes, j’étais venu dans la salle de bain uniquement dans le but de me détendre, mais je ne suis pas idiote au point de na pas savoir ce qu’il se serait passé si l’eau ne s’était pas mise à déborder. D’ailleurs, j’avais raison, puisque après avoir ramassé les vêtements qui gisaient sur le sol pour le mettre sur le bord du lavabo, il s’est une nouvelle fois excuser. Moi aussi j’étais désolée. Désolée d’avoir interrompu un beau moment de complicité. « Ecoute … Je préfère que tu reste. Pas que je ne sois pas capable de me débrouiller toute seule, mais … Je … Je n’ai pas envie que tu quitte cette pièce. » Dis-je, maladroitement. Je devais certainement mal m’y prendre, je voulais juste qu’il comprenne que je ne lui en voulais pas et que si il le voulait, il pouvait rester, je n’avais plus peur. Je l’ai regardé un moment, le sourire aux lèvres.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Ayant toujours le dos tourner à Emily, je me suis excusé une deuxième fois, avant de commencer à plier les vêtement qu'elle portait, quelques minutes avant. Elle avait raison, si elle n'aurait pas été d'accord avec mon agissement, elle me l'aurait certainement dit, mais lorsque tout était arrivé avec Peter, est-ce qu'elle avait finit par arrêter de lui dire non? Les mots qu'elle avait employé quelques temps auparavant me revinrent en tête un moment, ce qui me fit lever les yeux, pour la regarder dans le miroir placé devant moi. Ne m'avait-elle pas dit: et j'ai réfléchis, avant de comprendre que ça serait une bonne chose... ou un truc du genre? ''Tu devrais peut-être...'' Mais je n'ai pas terminé ma phrase. J'ai uniquement pris une serviette et lui ai tendu, pour qu'elle puisse se cacher un peu. ''C'est d'accord, je vais rester, mais uniquement parce que tu as besoin d'aide et pas pour autre chose. Et arrête de me sourire comme ça, tu vas finir par me mettre mal à l'aise!'' Emily avait ce petit je ne sais quoi qui finissait toujours par me remonter le morale... Comme lorsque mon père avait trouvé la mort. Elle avait été la seule à pouvoir me remonter le moral et elle avait également été la seule à me voir pleurer de la sorte.

''On aura qu'à tirer le rideau, comme ça, je serai dans la même pièce que toi et j'aurais les deux mains sur moi.... Je veux dire avec moi... Je sais que tu comprends ce que je veux dire, ne me fais pas répéter.'' J'ai souri à mon tour avant de laisser le mon T-shirt que j'avais toujours entre les mains et de me rapprocher un peu d'Emily. ''Toujours aussi chatouilleuse, pas vrai? Uniquement aux côtes et au niveau du cou?'' Un simple baiser sur le bord de la joue, avant de lui en donner un minuscule sur le front. ''Tu es capable de te pencher un peu ou tu veux que je t'aide aussi pour ton jeans?'' Maintenant, tout ce que j'allais faire, j'allais le lui demander avant. Pas question qu'elle finisse par me dire que tout allait bien, qu'elle était capable de s'arranger toute seule et que moi, comme un imbécile, je me fasse croire des choses. ''Dis-moi, si l'eau n'aurait pas commencé à faire des siennes, est-ce que tu m'aurais laissé faire ce que j'essayais? Et ne joue pas à celle qui ne comprends pas la question, tu sais exactement ce que j'avais en tête, il y a de cela... non, pas avais... tu sais exactement ce que j'ai en tête.''

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J’avais raison, il ne me croyait pas, j’aurais perdu mon temps en insistant. Dommage qu’il ne comprenne que j’avais les mêmes choses que lui en tête. Enfin bon, je n’allais pas piquer une crise de nerf parce qu’il avait changé d’avis, je n’étais plus une enfant capricieuse. Un jour viendra, on y arrivera, mais ce n‘était pas aujourd’hui, tant pis. David ne voulait plus que je sourie, déçue, je baissais les yeux, préférant regarder mes pieds et ne pas lui montré qu’une nouvelle fois, il m’avait vexée. Maintenant, il voulait même tirer le rideau, et le pire c’est qu’il pensait que je ne comprendrais pas, qu’il faudrait qu’il répète. Ce n’est pas parce que je suis une fille que je suis stupide quand même. A croire que la réaction qu’il avait eut me choquait. Bref … « Non ! Derrière les genoux et sous les pieds aussi ! » Répondis-je lorsqu’il me demanda si j’étais chatouilleuse uniquement aux côtés et dans le cou. Et en parlant des pieds, je devrais peut être lui dire de ne pas y toucher, parce bon, j’ai des pieds horribles. Il me demanda ensuite si j’avais besoin de son aide pour enlever mon jean. J’étais tenté de lui répondre que oui, j’avais besoin de son aide, mais je ne le fis pas. A quoi bon tenté le diable ? Il se contenterait de m’aider sans reprendre là ou il s’était arrêter et je serais doublement déçue. « Non, non, ça ira. » Ai-je répondu, en me tortillant pour retirer ce maudit pantalon, cela m’avait fait mal, mais là, j’avais d’autres soucis en tête. Une fois dévêtue, je me glissais tant bien que mal dans la baignoire, en prenant bien soin de tirer le rideau, puisqu’il y tenait tant que ça. Je l’entendis alors me demander ce que j’aurais fais si l’eau n’avait pas commencé à débordée et à inonder toute la pièce. Aurais-je laissé le jeune homme continuer ou lui aurais-je demandé d’arrêter ? Je pensais que c’était évident mais bon, pour lui, ça ne l‘était pas. « Oui ! Et d’ailleurs, je n’aurais pas du te dire que l’eau débordait ! » Dis-je, avant de me plonger la tête sous l’eau. Au moins, c’était clair, il avait compris que j’avais les idées en tête, et que j’étais prête. Je lui avais déjà dit, mais si maladroitement qu’il n’avait pas compris ce que j’avais voulu dire. Mais de toute façon, j‘étais maladroite tout le temps, dans mes gestes et dans mes paroles, si maladroite que j’avais manqué une marche dans l’escalier pour finir estropier et avec le dos abîmé. Tellement maladroite qu’au lieu de lui dire, je suis prête à aller plus loin avec toi, j’avais été lui dire que ça serait une bonne chose de le faire. Et je m’étonnais qu’il ne me croie pas, idiote que je suis.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Plus besoin d'aide... ''Désolé si je t'ai vexé, je voulais pas.'' Emily décida de terminer de se dévêtir toute seule, embarqua dans la baignoire et tira sur le rideau. Pour ma part, j'avais gardé les yeux fermés, de peur qu'elle puisse mal prendre mon regard dirigé dans sa direction. J'étais tenté de le faire, je n'allais pas me mentir avec ça, mais j'ai tout de même préféré agir comme un gentil garçon, au lieu de m'attirer des ennuis. Une fois installée dans la baignoire, Emily répondit à ma question. J'ai ouvert les rideaux un moment, pour pouvoir lui parler quelques instants. Je désirais uniquement mettre certaines choses au clair avec elle, avant qu'elle ne se mette encore plus mal à l'aise qu'elle ne pouvait l'être déjà. ''Écoute... Je sais exactement à quoi tu penses présentement et non, tu n'es pas égoïste et encore moins une idiote. C'est moi le responsable. J'ai simplement cru que tout irait bien, c'est tout. Si tu as quelque chose à me reprocher, tu peux le faire, je t'écoute attentivement. Tu peux me mentionner que tu trouves que je suis bizarre depuis un moment, je vais te répondre que c'est parce que je suis amoureux de toi. Tu peux me mentionner que tu aurais bien aimé que je continue tout à l'heure, je vais te répondre que j'aurais continué, mais que tu aurais fini par t'abîmer le dos sur le plancher de la salle de bain. Tu peux me mentionner que tu voudrais que je vienne te rejoindre, je vais te répondre de me laisser une petite place. Tu pourrais te retourner une demi-seconde, s'il te plait.'' Je me dirigé vers la porte d'entrée de la pièce, avant de quitter cette dernière et de revenir, quelques secondes plus tard, bougie en main. J'ai éteint la lumière quelques instants plus tard. Allez savoir pourquoi, mais j'avais l'impression qu'Emily allait peut-être être plus à l'aise ainsi. Peut-être que non également, mais je n'ai malheureusement pas laisser le temps de répondre à Emily, avant d'aller la rejoindre, placé derrière elle, dans son bain et de me coller à elle, tout en déposant la bougie sur le comptoir du lavabo.''Tu sais que c'est la première fois que je fais ce genre de truc avec une fille. Enfin.... la deuxième avec toi... mais disons que la première fois, j'avais uniquement ouvert la porte pour te lancer un truc ou deux.'' Je me rappelais vaguement de ce qui c'était passé. Les grands-parents d'Emily avaient dut s'absenter quelques jours et ma mère avait décidé de la faire dormir à la maison. Emily avait eut le droit à ma chambre à coucher et à toutes mes affaires. J'avais fini par lui piquer une crise phénoménal, lui disant qu'elle n'était qu'une petite égoïste et avait même fini par aller la rejoindre lorsqu'elle prenait son bain, pour lui lancer ses choses directement dans l'eau. Finalement, j'avais vraiment été un vrai petit monstre. Une personne complètement détestable et tellement immature. ''Je suis désolé d'avoir été quelqu'un d'épouvantable lorsque nous étions jeunes. J'aimerais tellement effacer certaines choses et pouvoir recommencer une partie de ma vie. Je t'aurais tellement dit que je t'aimais bien avant, je ne t'aurais jamais fait de mal. J'aurais été le gentil petit garçon amoureux de sa douce depuis des années, attendant uniquement que celle qu'il aime puisse enfin le voir. J'espère uniquement qu'un jour, tu finiras par me pardonner.'' Je savais qu'elle allait me mentionner que c'était déjà tout oublier, qu'elle voulait uniquement regarder en avant et non en arrière, mais je savais bien qu'un jour ou l'autre, Emily allait finir par se dire que j'avais été un monstre avec elle. Hier était mort, aujourd'hui est le présent et demain serait à écrire. J'ai déposé plusieurs petits baisers tout le long de l'épaule d'Emily, avant de l'encercler avec mes bras. ''Après ça, c'est pyjama, chocolat chaud et directement au lit pour te reposer. Je ne veux pas que tu touches à absolument rien pendant que tu te sens mal, pas question. Je m'occupe de tout.''

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Bien sûr, il ne voulait pas me vexer, malheureusement, c'est ce qu'il avait fait, bon, je ne lui en voulais pas, j'avais juste tendance à pendre facilement la moue, même si d'ordinaire, je ne suis pas quelqu'un de susceptible, il se trouve qu'avec David, bizarrement, je devenais sensible. Il semblait savoir à quoi je pensait, car, en plus d'être maladroite, j'étais aussi prévisible. Mais il avait tord sur un point, si je pensais que j'étais stupide, cette fois, je ne me pensais pas égoïste. Égoïste de quoi ? Je voulais la même chose que lui. Enfin, il ne le voulait plus maintenant, mais avant cette histoire de baignoire qui manque de déborder, il le voulait. « Justement David, tout allait bien ! » Je ne lui reprochais rien, c'était pas sa faute. Si je devais lui reprocher un truc, se serait d'avoir abandonner la partie en pensant que j'allais prendre peur. D'ailleurs, il avait fermer les yeux pendant que je me glissais dans la baignoire, je l'avais vu faire. Comme si il avait craint que je prenne mal son regard. C'était délicat de sa part, mais inutile, en effet, j'avais accepté qu'il prenne un bain avec moi, je savais donc qu'inévitablement il me verrait nue. « Tu ... tu as toujours à réponse à tout ? » Constatais-je, c'était plus une affirmation qu'une question et cela s'appliquait uniquement à cette histoire de plancher, car, il n'avait pas tord, mais on aurais aussi pu aller dans la chambre. Je me gardais cependant de le dire, car le connaissant, il aurait une bonne excuse. Soudain, il me demanda de me tourner. Surprise, je le regardais un moment, sans bouger, je ne comprenais pas. Il quitta alors la pièce et en revint quelques secondes après avec ... une bougie ! Je fronçais les sourcils, intriguée. Qu'allait-il inventer ? Le suivant des yeux, il posa la bougie sur le bord du lavabo avant d'éteindre la lumière et me rejoignis dans le bain. Oh ! Il voulait juste créer une atmosphère romantique, je ne savais pas ce que j'avais imaginer, mais ce n'était pas ça ! Il préféra s'installer derrière moi plutôt que face à moi, je le laissais faire, retrouvant aussitôt mon sourire. Je n'avais pas besoin de grand chose, juste de lui. Il me rappela alors que ce n'était pas la première qu'il me rendait visite dans la salle de bain. Sur le moment, je ne m'en souvenais plus, et puis après avoir réfléchis quelques secondes, la mémoire est revenu. J'avais dormis chez lui plusieurs jours quand mes grands-parents avaient du partir rendre visite à mes parents et à mon frère sur son lit d'hôpital. A cause de l'école, et de mon jeune âge, je n'avais pas pu les accompagnés. Je devais avoir dix ou onze ans. Je n'étais pas petite, mais mon frère était dans un si mauvais état qu'ils avaient préféré m'épargner. Jaloux que je dorme dans sa chambre, David avait profiter que je sois dans la salle de bain et m'avait lancer mes vêtements dans l'eau. Étrangement, cette même semaine, ma poupée préféré avait disparue. Alors que je m’apprête à parler, David recommença à s'excuser pour les petites méchancetés qu'il avait pu me faire. Je soufflais en guise de protestation. « Je t'ai pardonné depuis longtemps David ! » Dis-je en frissonnant quand il déposa des petits bisous le long de mon bras. Je n'avais pas froid, j'étais seulement sensible à la présence de mon copain juste dans mon dos. Mais il coupa court à tous ça quand il m'indiqua qu'après le bain c'était tenue du combattant, chocolat chaud et dodo. « Et j'ai pas envie de dormir ? » Protestais-je.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Voulait-elle vraiment me faire avaler que tout allait bien? Emily était restée de marbre pendant tout ce moment, rien que le fait d'y penser, me faisait regretter mes gestes. Disons qu'avoir sut que ça se serrait produit ainsi, j'aurais agis autrement. Au départ, je lui aurais demandé sa permission avant de poser la main sur elle. Poser la main sur elle... quelque chose que je n'avais jamais encore fait, non plus. Décidément, je n'avais pas grand chose à me reprocher. « Tu ... tu as toujours réponse à tout ? » J'ai haussé les épaules quelques secondes, avant de lui sourire. J'avais eut envie d'ajouter que pour l'histoire du plancher, on aurait tout simplement pu continuer ce que nous faisions... pardon, ce que je faisais... dans ma chambre... notre chambre à coucher, mais j'ai préféré me taire et continuer de regarder le tapis de bain. Mais puisque mon amie n'avait rien dit lorsque je lui avais parlé de venir la rejoindre, j'ai pris son silence pour un oui. De toute manière, elle me l'avait dit, quelques minutes auparavant et n'avait pas l'air de vouloir que je quitte la salle de bain, la laissant toute seule. Je lui ai demandé de se retourner un moment, ce qu'elle ne fit pas en passant, avant de sortir de la pièce et de revenir, bougie en main. J'ai éteint la lumière et, après avoir terminé de me dévêtir, j'ai pris place dans la baignoire avec ma petite amie. Celle-ci ne s'opposa à rien, préférant se taire à nouveau. Trouvant le silence un peu pesant, j'ai marmonné quelques mots, avant de lui expliquer que ce n'était pas la première fois que j'entrais dans la salle de bain, pendant qu'elle s'y trouvait, avant de me fondre en excuse. « Je t'ai pardonné depuis longtemps David ! » ''Je sais, c'est ça aussi le problème. Je ne comprend toujours pas pourquoi tu m'as pardonné aussi facilement. J'ai déjà essayé de te tuer, je te signale! D'accord, je ne savais pas vraiment ce que je faisais, mais tout de même... il aurait pu t'arriver quelque chose d'affreux par ma faute.'' Lentement, j'ai commencé à embrasser Emily sur l'épaule, tout en descendant dans son dos. ''Qui t'a dit que j'allais te laisser dormir toi, hum? Pyjamas, chocolat chaud et repos... pas dodo! Un film ou deux et peut-être un câlin avant de dormir?'' Bonjour le sous-entendu David, félicitation! J'ai préféré ne rien expliquer, me demandant ce que elle, elle avait pu penser de tout ça. Peut-être allait-elle prendre le tout d'une manière assez directe, ce qui n'allait pas me déranger, au contraire et tout ceci pourrait probablement m'aider à comprendre si oui ou non, je devais continuer sur cette voie avec elle. Par contre, elle pouvait prendre le tout à la rigolade également, ce qui pourrait me faire poser des tonnes de questions par la suite. ''Je t'aime Emily et je n'ai pas l'intention de te laisser dormir toute seule pour le restant de ta vie. La meilleure chose qui me soit arrivé depuis le tout début, c'est le feu à ton ancien appartement. C'est triste à dire, mais c'est vrai. Je crois seulement que je n'aurais jamais eut le courage de te dévoiler quelque chose, ne sachant pas si tu allais me reparler ensuite. Mais en agissant ainsi, je savais bien que tu allais devoir revenir chercher tes choses et avoir une discussion avec moi, un jour ou l'autre.'' J'ai rigolé un moment, avant de passer mes bras autour de la taille d'Emily, de manière, à pouvoir me coller d'avantage à elle. ''Dis-moi, comment te vois-tu dans 10 ans? Et réponds-moi honnêtement. Si tu veux, je te donnerais ma version ensuite.''

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Il v'avait pas l'air de me croire lorsque je disais que tout allait bien. C'était pourtant vrais, avant que je n'ai la bonne idée de lui dire que l'eau du bain allait débordé, tout allait bien. Je savais que c'était de ma faute si il avait soudainement retrouver la raison. Si je n'avais pas dit ça ... Enfin bon, je ne pouvais malheureusement pas revenir en arrière, je devais assumer la conséquence de mes actes. Des fois, je me dis, tu parle trop Emily, ferme-la ! Oui, aujourd'hui, j'aurais du me taire, c'est pour ça que maintenant, je ne disais plus rien, par peur de dire une bêtise. David allait sûrement interprété mon silence de la mauvaise manière, mais c'était préférable à une parole comprise de travers et qui pourrait lui donner l’envie de me laisser seule, ce que je ne voulais en aucun cas. Il a donc finit par me demander une nouvelle fois pardon pour les bêtises qu'il avait pu faire étant enfant, mais quand j'ai une nouvelle fois préciser que je ne lui en voulait pas et que je lui avais pardonner depuis longtemps, il m'expliqua qu'il ne comprenait pas. A l'entendre, je devrais le détester pour tout ce qu'il avait pu me faire subir. « Je sais, c'est étrange, une autre que moi, t'aurais détesté pour tout ça, mais ce n'est pas mon cas. En fait, dans mon cœur, j'ai toujours espéré qu'un jour tu puisse me regarder autrement. Que tu te dise que je n'étais pas juste une fille ou juste ta voisine, mais LA fille. Je t'ai un peut menti l'autre jour, je n'ai pas découvert mes sentiments pour toi en venant vivre chez toi, mais avant ... Comme toi. Mais je n'ai jamais rien dit parce que j'avais peur de perdre ton amitié. Tu comprends maintenant pourquoi je suis incapable de t'en vouloir ? » Tout en lui expliquant mes raisons, le jeune homme à commencer à m'embrasser sur l'épaule, avant de laisser ses lèvres glisser sur mon dos. Un nouveau frisson de ma part, puis il m'indique qu'après le bain, c'est pyjama, chocolat chaud et dodo. Enfin, c'est ce que moi j'ai compris, alors quand je proteste, il me dit aussitôt qu'il n'allait pas me laisser dormir. Au lit, oui, mais uniquement pour regarder quelques films ... et peut être finir par un câlin avant de dormir. « Un câlin ? Tu lis dans mes pensées toi ! » Ai-je simplement dit avant de tourner mon visage vers lui pour pouvoir l'embrasser. Je l'écoute ensuite me dire, ravie, qu'il n'a plus l'intention de me laisser dormir seule et que l'incendie de mon appartement est ce qui est arriver de mieux. Je pourrais m'en offusquer puisque j'ai perdue toutes mes affaires, pourtant, je pense la même chose que lui. « Cela vas sûrement t’étonner, mais je le pense aussi. Quand tu m'as proposé de venir vivre chez toi, j'étais vraiment contente. Et je me dis aujourd'hui, que j'ai eut raison d'y croire. » Dis-je, avec un sourire. Puis, il me demanda ensuite ou je me voyais dans dix ans. « Avec toi ! » Répondis-je aussitôt sans une hésitation. Néanmoins, comme je savais qu'il ne voulait pas entendre parlé mariage et grossesse, j'évitais d'ajouté ses deux petites choses que je voudrais avoir.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

''Donc, si je comprends bien, je dois me trouver chanceux d'être tombé sur LA bonne fille, c'est ça?'' Emily avait raison, les autres auraient fini par abandonner. Et, honnêtement, si Emily aurait agis ainsi avec moi depuis le début, soit être méchante et complètement cruelle, j'aurais fini par baisser les bras et la laisser toute seule. Je m'en serais voulu après, évidemment, mais sur le coup, j'aurais probablement jeté l'éponge. ''Ne jamais perdre espoir...'' Tout en passant mes lèvres sur l'épaule de mon amie, je souriais. La vie m'avait fait un cadeau lorsque j'avais déménagé dans cette petite ville. Je le compris beaucoup plus tard, malheureusement, mais au moins, j'avais fini par ouvrir les yeux. J'aurais trouvé le tout trop cruel, si j'aurais compris bien des années plus tard les sentiments que je portais pour Emily, lorsque celle-ci aurait fait sa vie, aurait sa famille et serait loin de moi. Mais maintenant, j'avais une chance de tourner le tout à mon avantage, de pouvoir être celui qui pourrait la faire rire à tous les matins, qui pourrait prendre soin d'elle et la rendre heureuse. J'allais probablement devoir moi-même lui parler de certaines choses, comme du futur, comme d'un possible futur entre nous deux, mais pour le moment, je préférais me taire, fermant les yeux et me bercer par ses paroles. ''Ce n'est pas un grand mensonge. Si tu m'avouerais ce soir que tu m'as toujours détesté et que je ne compte pas pour toi, alors là oui, ça serait mentir depuis le début. Et tu finirais par le regretter, ça me briserais le coeur, tu n'as pas idée.'' Une nouvelle fois... Les trois derniers mots, j'ai préféré les garder pour moi, de peur de devoir donner une explication à Emily. Pas que je ne connaissais pas l'explication, je l'avais sur le bout des lèvres, mais je me voyais mal commencer à lui parler de mon passé, de tout ce qui c'était passé avant elle.

Est-ce que j'avais dis dodo ou repos? Réfléchissant quelques instants, j'ai compris que je n'avais probablement pas été très clair sur plusieurs petites choses. Mais après avoir terminé mon explication, soit de lui mentionner que je ne voulais pas dormir tout de suite moi non plus, les mots d'Emily me firent sourire à nouveau. « Un câlin ? Tu lis dans mes pensées toi ! » Par contre, avait-elle vraiment compris le sous-entendu ou non? Peut-être que oui, mais qu'elle préférait que je finisse par me mêler dans mes mots? Et dans 10 ans, elle se voyait comment? Toujours à travailler comme secrétaire? Avec des enfants? Toujours dans la même ville? Mariée et heureuse? Est-ce que je faisais toujours partie de sa vie? Sa réponse me rassura un peu, même si j'aurais préféré qu'elle puisse m'en dire d'avantage. ''Pas d'enfants, pas de chien ni rien de tout ça? Toutes les jolies filles rêvent de ça, non? Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants... ce genre de choses...'' Tout en lui parlant, je m'étais risqué à me rapprocher encore plus d'elle et à la caresser lentement, au niveau de la poitrine, avant de commencer à l'embrasser dans le cou. Plus que les secondes avançaient, plus je me faisais insistant. Peut-être que je n'aurais pas dût, mais quoi qu'il en soit, c'était maintenant fait, maintenant tout était commencé.

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« J'en sais rien, j'ai pas envie que tu dise que je suis prétentieuse si je te réponds que oui. » Dis-je, en réponse à sa question. Je n'ajoutais pas que si je me dévalorisais, il n'apprécierait pas non plus, mais si je dit que oui, effectivement il a de la chance, je vais passé pour une fille prétentieuse, ce que je ne suis pas. Pire encore, il pourrait aussi me dire qu'il ne parlait pas de moi et alors là, bonjours la baffe. Je lui ai ensuite dit que je n'avais jamais perdu espoir d'être aimer de lui, alors que j'aurais pu baisser les bras cent fois suite à son comportement. Je ne l'avais pas fais, préférant me dire qu'un jour, il me verrait d'une autre manière. « Je suis incapable de te détesté David. J'aurais pu pourtant, mais c'est impossible. Je t'aime, à en perdre la tête. » C'était peut être dit de manière exagéré, comme lorsque j'avais dit que je tenais à lui plus qu'à ma propre vie, mais c'était vrais. Je l'aimais à en perdre la raison, il faisait partie de moi, j'avais besoin de lui pour vivre.

J'avais parfaitement compris le sous-entendu qu'il avait fait, j'espérais juste qu'il est compris le mien, car je pensais moi aussi à ne pas dormir tout de suite et je savais de quoi il parlait en parlant de câlin avant de dormir. Il me demanda ensuite si je savais comment je me voyais dans dix ans, j'ai simplement répondu 'avec toi'. Naturellement, il me parla aussitôt de famille, de mariage, ce genre de chose. « Je ne sais pas si je suis ce que l'on pourrais qualifié de jolie fille, mais oui, je ne te cache pas que je rêve mariage et bébés. » Lui répondis-je, en le regardant, guettant sa réaction. « Mais uniquement, si toi aussi, c'est ce que tu veux. » Ai-je ajouté. Par ses mots, je lui faisais comprendre que si il ne voulait pas de tout ça, par amour pour lui, j'étais prête à y renoncer. Je me laissais allée tout contre lui, les yeux fermés, tandis qu'il couvrait mon cou de baisers. Je ne cache pas que ça me chatouillais, mais ça me détendais aussi, et puis, je dois bien avouer que si j'avais peur avec mes anciens petits amis, allant jusqu'à mettre fin à une histoire juste pour ne pas en arriver là, avec David, c'était différent. Comme si en fait, c'est lui que j'attendais pour pouvoir vivre, alors quand il laissa ses bains se balader sur ma poitrine en une douce caresse, je le laissais faire, heureuse.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Prétentieuse? Pas vraiment, uniquement si elle souhaitait être ma petite prétentieuse, j'allais accepté. J'ai gardé mes pensées pour moi, sachant bien qu'elle pourrait mal prendre le fond de mes dires. De temps en temps, on parle et on finit par dire n'importe quoi. Et lorsqu'on se rend compte de ce qui se passe, il est trop tard, le mal est déjà fait. J'ai simplement hoché la tête négativement, pour montrer à ma douce que je ne pensais pas ça d'elle, loin de là. Pour ce qui est de son 'Je t'aime, à en perdre la tête', j'ai préféré sourire une seconde, avant de lui répondre. ''Je sais... Ça parait...'' Parler mariage et enfants, je l'avoue, ça n'a jamais été mon truc. J'étais heureux ainsi et j'allais probablement pouvoir l'être jusqu'à la fin de ma vie. Mais de temps en temps, on doit faire des choix et ceux-ci, pour le meilleur, comme pour le pire. Lorsque je voyais ma soeur avec sa famille, je l'enviais depuis longtemps. Elle avait eut sa fille jeune, d'accord et Matthew également. Le simple fait des voir heureux de cette manière, me fendais souvent le coeur. J'image qu'on peu appeler le tout de la jalousie. ''Je n'ai jamais cru au mariage, tu sais. Mon oncle m'a un jour dit que c'était parce que je n'étais pas encore tombé sur la bonne fille, celle qui allait finir par me faire changer d'idée. Je peux t'avouer un truc? J'ai parlé de ce sujet avec ma soeur, il y a deux semaines, au zoo. Disons que pour l'instant, je me trouve encore un peu jeune, mais je commence à y penser...'' Bonne réponse ou non? À suivre...

Plus le temps passait, plus je me trouvais heureux de pouvoir marcher dans l'ombre qu'Emily projetait. Si j'aurais pu, j'aurais passé le reste de la soirée placé ainsi, à la caresser. Peut-être qu'elle aurait fini par en avoir marre, mais pas moi. Disons uniquement que j'étais entrain de me détendre beaucoup plus qu'elle, au final. Lentement, après avoir déposé mes lèvres plusieurs fois dans le cou de ma petite amie, je me suis approché de son oreille, de manière à pouvoir lui chuchoter quelques mots. Pourquoi lui chuchoter quelque chose? Aucune idée.... Je trouvais le tout un peu plus mignon que devoir le crier ou encore, lui dire d'un seul trait, comme si rien n'était important, car je savais bien que pour elle, comme pour moi, chaque secondes de la soirée à venir allait être importante pour nous deux. ''Est-ce que tu...'' J'ai attendu quelques secondes, cherchant mes mots. Je trouvais que mentionner à Emily un simple: Est-ce que tu veux faire l'amour avec moi, sonnait un peu ... gnan gnan... Un peu bébé... Comme quelqu'un qui ne s'était donné aucun mal pour trouver des mots. ''Enfin, est-ce que tu veux qu'on...le fasse?'' Le téléphone sonna, ce qui me fit lâcher Emily quelques instants. ''Je reviens, ça ne sera pas long.'' Pourquoi quitter la salle de bain? ... Probablement par gêne plus que d'autre chose. Lui mentionner ainsi était pire que tout. Et l'oscar du gars le plus épais du monde est donné à David! Est-ce qu'on demande encore à notre petite amie si elle souhaite aller plus loin ou maintenant, on ne parle plus, on ne demande plus et on passe uniquement aux choses sérieuses? Heureusement pour moi, je n'allais pas le savoir dans l'immédiat, puisque j'étais sorti de la salle de bain, laissant la porte ouverte, tout en ajustant une serviette autour de ma taille. ''Hey, salut toi.... Non, pas vraiment... Ouais... Passes-moi ta mère 2 minutes, parce que là, ça fonctionne pas du tout... .... ... C'est quoi le problème? Tu peux pas t'en occuper pour la fin de semaine? ... Oui, je sais que je t'ai dit que je voulais m'en occuper un peu plus souvent ... Mais ... non, c'est pas ça... Arrête de jouer avec ses sentiments, c'est pas drôle du tout... Non, pas vraiment... Oui... Quand?... Tout de suite? Tu es en bas?... Tu aurais pu appeler avant, non?... Parce que bon, disons que j'étais occupé et que j'avais... Oui, prévu autre chose pour la soirée... Oui... Non, pas demain, je pourrais pas... Oui, je sais, moi aussi je t'aime.... Non, c'est moi qui t'aime plus. Lentement, j'ai reposé le combiné du téléphone, avant de soupirer bruyamment et de me diriger vers la salle de bain, pour m'adresser à Emily. ''Tu as exactement 1 minute et 13 secondes pour sortir de là et t'habiller. On garde Anaïs pour le weekend... J'espère uniquement que ça ne te cause pas problème? Elle... Disons qu'Anaïs ne sait pas que toi et moi, on se fréquente. Elle pense uniquement que nous sommes amis et que... Elle ne sait même pas que tu habites ici encore. Disons uniquement qu'elle croit que nous sommes de bons copains et que ... enfin, tu sais comment ça se passe dans la tête d'une gamine de 4 ans, hum?'' J'ai refermé la porte de la salle de bain, espérant que ma copine puisse sortir elle-même de la baignoire, puisque bon... Disons que je n'avais pas l'intention de recevoir ma soeur et ma nièce vêtu uniquement d'une serviette de bain. Mais, malheur à moi, lorsque j'ai passé la porte de ma chambre, la sonnette de la porte d'entrée retentit. J'ai donc dut aller répondre en serviette, me confondant en excuse auprès de ma soeur qui me regardait avec de gros yeux, comme si elle n'avait jamais vu son frère ainsi. Après avoir parlé quelques instants avec Olivia, Anaïs entra dans l'appartement, pendant que sa mère prenait congé. ''Tu te souviens d'Emily? Elle va passer la soirée avec nous aussi. Tu peux... rester dans le salon, je vais aller m'habiller, je reviens tout de suite.'' J'ai laissé Anaïs au salon, espérant qu'Emily puisse aller lui tenir compagnie pendant mon absence. En espérant que ma petite amie puisse sortir par elle-même de la baignoire... mais si elle avait été capable d'y entrer, elle allait être capable d'en sortir, pas vrai?

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Olivia. Ou comment mettre fin à une belle soirée en deux secondes. Car oui, n'ayant pas peur des mots, la sœur de David avait tout gâcher et là tout de suite, je détestais. C'est à croire qu'il n'y a qu'elle dans cette ville qui à le droit de passé une soirée romantique avec son mec. Chaque fois qu'elle le peut, elle laisse sa fille chez son frère, c'est tellement facile. Je n'ai rien contre la petite Anaïs, c'est une gamine adorable, mais pour être honnête, ce n'est vraiment pas le moment.

Tout allait bien, je n'avais plus aucune boule au ventre, j'étais heureuse, détendue, et David commençait à penser à l'idée du mariage et des enfants, même si il s'estimait encore jeune. C'est aussi mon cas. Certes, je rêve mariage et bébés mais pas dans l’immédiat, dans quelques années. Je veux d'abord profiter de ma jeunesse et de mon couple tant que j'en ai encore le temps. Car il est hors de question que je largue mon gamin à mon frère pour pouvoir m'envoyer en l'air, moi. Si je suis en colère ? Oui, furieuse même, mais peut importe, puisque je ne peux rien dire. Je ne suis pas chez moi. Quand je pense que deux petites minutes avant David me demandais si je voulais aller plus loin ... Et je n'ai pas eut le temps de lui répondre. Une réponse évidente, je le voulais, j'en avais très envie. Mais Olivia à appeler. Il devait sûrement être soulagé de ce coup de téléphone, puisque au lieu de laisser sonner comme moi j'aurais fais, il s'était empresser de sortir du bain pour décrocher. Et deux minutes après, il était venu m'indiquer que sa sœur déposait sa fille chez lui, afin qu'il la garde ce weekend. En moins de deux minutes, j'ai dit adieu à ma belle soirée en amoureux, à mon weekend à me faire dorloter et à mon câlin avant de dormir. D'ailleurs, je ne pourrais même pas dormir avec mon petit ami, puisque la fillette me prenait pour une simple amie de son oncle.

Me voilà donc dans ma chambre, en train de me badigeonner d'arnica car en sortant toute seule du bain, je me suis casser la figure à cause de mon dos et de mon pied. Merveilleux ! En plus d'être estropier, j'ai l'air d'avoir été tabasser. Sans compter que je suis écorchée la joue et que je saigne. Et que pour ne rien changer, je me met à pleurer. Je sais que David attends que je vienne, que je le rejoigne lui et sa nièce, mais j'en tout simplement incapable. Alors j'appelle mon frère.

« - Josh ?
- ...
- C'est Lily. Ecoute, je ... je peux venir chez toi ce weekend ?
- ...
- Non, pas une querelle d'amoureux. Un impondérable, je t'expliquerais.
- ...
- Merci. Je serais chez toi dans moins d'une heure. Je t'aime. »

Ce n'était pas dans mes habitues d'aller chez Josh en cas de problème, en général, je préférais me débrouiller seule ou retrouver la chaleur réconfortante des bras de ma grand-mère, mais contrairement à elle, Josh ne poserait pas de questions. Je me suis lever de mon lit, que j'avais subitement en horreur et sortie de quoi m'habiller de mon armoire. J'enfilais un pull-over, une jupe un collant et des bottes, ainsi que mon écharpe et ma veste. Il faisait frais dehors. Je préparais également un sac avec de quoi me changer ce weekend. Au moment ou j'allais sortir, prévenir David, se dernier ouvrit la porte à la volée, sans doute étonné de ne pas me voir arriver.

« Je vais chez mon frère pour le weekend. » Dis-je, pour expliquer le pourquoi de ma tenue. « Je suis désolée, mais je suis incapable de jouer la comédie de l'amitié. De toute façon, je n'aurais pas pu dormir là pour éviter les questions de la petite demain matin. »

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

''Je te demande pardon?'' Après avoir attendu pendant un certain temps qu'Emily vienne nous rejoindre, j'avais décidé d'aller la rejoindre, espérant que tout allait bien. Mais bon ... Tout allait bien, même un peu trop bien dans son cas. Elle venait de m'annoncer qu'elle sortait, qu'elle s'en allait pour la fin de semaine, car elle n'était pas capable de jouer la carte de l'amitié. ''Tu me fais marcher, c'est ça?'' Si j'étais furieux? Non, mais un peu mal à l'aise de la situation. Avant d'expliquer mon point de vue, j'ai refermé la porte, nous enfermant tout les deux dans la même pièce. Je n'avais pas vraiment envie que ma nièce comprenne notre discussion. Puisque je savais bien qu'Emily n'allait pas me laisser le dernier mot et, honnêtement, je n'étais pas d'humeur à lui donner raison non plus. ''Voilà pourquoi je ne veux pas d'enfants. C'est toujours source de problème et de chicane. Tu veux que je te dise sincèrement comment je me vois dans 10 ans? Il y a deux mois, je t'aurais dit complètement seul, que j'étais heureux de la façon que ma vie tournait. Pas d'attache, pas de problème le lendemain matin ni rien de tout ça. Je passais la nuit ailleurs qu'à mon appartement et puis? Personne pour dire que ceci ne se faisait pas. Pas la peine de mentionner où j'étais hier soir, parce que personne ne m'attendais... Les choses on changé, j'ai décidé d'essayer... Par contre, je vois encore la vie différemment. Dans ma tête, ça ne sera jamais vie de famille et tout le reste. Et pas la peine de me regarder comme ça, je crois que tu comprends ce que je veux dire.'' Elle me regardait comment, exactement? Aucune idée, je parlais vite, je disais n'importe quoi et pas question de la regarder, de peur qu'elle finisse par se mettre à pleurer et que je me sente coupable de la tournure des évènements. ''Pourquoi est-ce que tu pars exactement? Parce que tu ne pourras pas dormir avec moi cette nuit, c'est tout? Tu boudes à cause de ça? Qui t'a dit que je n'allais tout expliquer à Anaïs? Je te croyais un peu plus... mature pour ton âge.'' C'était probablement méchant de ma part, mais je commençais à être un peu furieux de la tournure des évènements. ''Et toi, tu rêves d'avoir des enfants? Tu sais ce que c'est, être parents? Tu ne dors plus avec l'autre, tu ne couches plus avec l'être aimé, tu es toujours dans l'obligation de faire passer les autres avant toi. Tu crois vraiment être dans la capacité de pouvoir digérer tout ça? Si c'est le cas, d'accord... mais pas avec moi. Je suis désolé.'' Lentement, j'ai baissé le ton de ma voix, sachant qu'Anaïs devait certainement tout entendre. ''Je ne veux pas d'enfants et j'en aurais jamais. Si c'est ce que tu souhaites vraiment, je ne te retiens pas. De toute manière, je ferais un père épouvantable. Un peu comme le mien, au final.'' J'avais fini par prendre place sur le lit, assis au pied de ce dernier, les yeux à moitié embrouillés par les larmes. ''Si tu pars pour la fin de semaine, ne reviens pas Lundi... ni les jours suivants. Je me suis déjà faire le coup quelques fois, soit de me réveiller seul le lendemain matin et je n'ai pas envie que ça recommence avec toi. Je tiens à toi, oui c'est vrai, mais peut-être beaucoup trop. Peut-être trop pour tout ce que tu as enduré.''

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Emily Holloway a écrit:: party for the rest of my life.

J’agissais encore avec égoïsme, je le voulais rien que pour moi, mais cela n’explique pas tout. Pour quelle raison devrais-je passé avant sa famille ? J’étais juste sa copine, son amie d’enfance, il avait beau dire qu’il m’aimait, s’était peut être juste une entourloupe pour m’attirer dans son lit, si ça se trouve demain, il m’aurait jeté dehors. Il avait raison, je me comportais comme une petite fille capricieuse. Mais il s’était attendu à quoi ? Que je tire un trait sur sa promesse ? Il m’avait bien dit qu’il allait prendre quelques jours pour s’occuper de moi, afin de se faire pardonner le fait qu’il n’était pas venu m’accompagner aux urgences pendant que je souffrais le martyre. « Tu as entièrement raison, je ne suis qu’une salle petite égoïste, une gamine mal élevée, mais ce n’est pas de ma faute, je n’ai pas eut de parents. Et c’est vrais, je te veux rien que pour moi, c’est idiot, mais tu l’as dis toi-même, une fille c’est stupide, alors je ne déroge pas à la règle. Ensuite, contrairement à ce que tu pense, je ne boude pas, je suis seulement déçue. Déçue parce que je pensais pouvoir passer le weekend dans tes bras. Alors oui, c’est égoïste, je le sais bien, mais excuse-moi d’être amoureuse et de te vouloir rien que pour moi. »
J’écoutais ensuite ce qu’il avait à me dire, ce qu’il n’avait pas dit tout à l’heure, sans doute pour ne pas me vexer. Un truc que je savais déjà. Il ne voulait pas entendre parler enfants et mariage. Qu’avais-je pensé ? Qu’il changerait pour moi ? Peut être, mais contrairement à ce qu’il pensait, je ne chercherais pas la solution de facilité en allant trouver ailleurs ce que lui ne voulait pas me donner. J’étais égoïste de le vouloir pour moi toute seule, mais c’était uniquement parce que, comme je venais de le lui dire, j’étais amoureuse. Et l’amour rend stupide, l’amour te fait faire des choses dont tu ne te croyais pas capable. « Non David ! Je n’irais pas chercher ailleurs ce que toi tu ne veux pas me donner. Si tu veux me quitter, tu devrais me jeter dehors ou pire, mais je ne partirais pas. Je suis bien avec toi et tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement. »
Il avait raison sur ce point, partir n’était pas la solution, alors sans dire un mot, je rangeais mes affaires dans l’armoire. S’il fallait faire semblant le temps d’un weekend, je le ferais, après tout, je le faisais depuis mes dix ans, alors une fois de plus qu’est-ce que ça change ? En tout cas, par sa faute, parce qu’il ne tenait pas ses promesses, il risque de se passé perpette avant que j’accepte qu’il me touche.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Tu as entièrement raison, je ne suis qu’une salle petite égoïste, une gamine mal élevée, mais ce n’est pas de ma faute, je n’ai pas eut de parents. J'ai levé les yeux en l'air, sachant très bien où ce genre de conversation allait finir par nous mener. C'est triste... j'ai pas eu de famille... je suis toute seule... et patati, patata. Tu veux des mouchoirs? Toujours les mêmes répliques, comme si je devais, au final, me sentir coupable de quelque chose. Et bien, non désolé, mais c'était trop. Ce qui était important pour moi, présentement: Ma mère, ma soeur, ma nièce, Emily et Matthew. Ma famille... Le reste, venait ensuite. Si Emily n'était pas capable présentement de comprendre qu'Anaïs avait besoin de me voir certaines fois, que je devais m'en occuper également, c'était peut-être parce qu'elle ne le comprendrait jamais. Est-ce que tout était nécessaire de continuer dans ce cas là? Je me posais de sérieuses questions. Trois semaines... Environ trois semaines à se fréquenter et déjà, une crise. J'imaginais mal devoir passer le restant de ma vie loin de ma soeur et de ma nièce, pour ne pas déplaire à madame. Alors oui, c’est égoïste, je le sais bien, mais excuse-moi d’être amoureuse et de te vouloir rien que pour moi. ''Et jalouse d'une gamine de 4 ans aussi...'' Mes derniers mots étaient sortis tout seul. Je les regrettais déjà. Tranquillement, je me suis assis sur le bord du lit avant de poursuivre la conversation. Emily souhaitait des enfants, mais avec son comportement, elle laissait le tout à désirer. Savait-elle qu'il fallait tout sacrifier pour laisser vivre ses enfants? Elle n'avait pas l'air de comprendre certaines choses. Non David ! Je n’irais pas chercher ailleurs ce que toi tu ne veux pas me donner. ''J'ai pas vraiment envie...'' Si tu veux me quitter, tu devrais me jeter dehors ou pire, mais je ne partirais pas. Je suis bien avec toi et tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement. ''... d'en discuter.'' Emily commença à replacer ses choses dans ses tiroirs. ''J'ai pas voulu te mettre dehors, loin de là. Je veux que tu comprennes que je suis rendu à un âge que je sais ce que je veux. Je ne veux plus me retrouver avec je ne sais qui, espérant réussir à t'oublier. Peut-être qu'Anaïs arrive à un mauvais moment, mais crois-moi, d'ici quelques mois, ça va être encore pire. Désolé d'avoir une soeur et de bien m'entendre avec elle. Désolé d'avoir une nièce et une deuxième en route. Désolé d'avoir une vie à côté de la tienne.'' J'ai quitté la pièce sans un mot de plus, ne voulant plus me disputer avec elle. De toute manière, je savais bien que nous allions en discuter bientôt, car oui, j'allais au moins respecter l'une de mes promesses que je lui avais fait aujourd'hui. Celle qui disait ''je ne te toucherai jamais' était bonne pour la poubelle, mais au moins, je pouvais toujours prendre soin d'elle et l'empêcher de dormir toute seule. Car sincèrement, j'allais donner la chambre d'Emily à Anaïs pour le weekend. Quelle le veuille ou non, le partage, c'est bien. Elle n'aimait probablement pas la petite, mais ça, ce n'était pas MON problème. Elle devrait vivre avec. ''Et t'es mieux de rester gentille avec elle, parce que sinon, ça fonctionnera pas du tout.'' J'avais crié quelques mots dans la direction d'Emily, ne sachant pas si ma voix porterait du salon jusqu'à sa chambre. Et ensuite, me tournant vers Anaïs: ''Et toi... combien de fois il faut que je te dise de ne pas mettre tes doigts dans ton nez?''

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Je n'avais rien compris. Pas compris qu'il est une famille unie et que celle-ci passe avant moi. J'avais bêtement cru que je pourrais être prioritaire, que je comptais plus que tout pour lui et que j'avais l'exclusivité dans son cœur, mais j'avais tord et ça faisait mal. Bien plus mal que ma stupide chute dans l'escalier. C'était comme des milliers de poignards qui me transperce le cœur. Une torture. Je n'avais pas compris, certes, mais qu'en dire de lui ? Lui non plus, il n'avait pas compris. Il n'avait pas compris qu'avec mon passé, je puisse avoir besoin, plus qu'une autre, de tendresse, de soutiens, d'attention. Il n'avait pas compris qu'en quittant la salle de bain pour prendre ce coup de téléphone, il me brisait le cœur. Javais dit moi même que j'étais égoïste, je reconnaissais mes tords, mais plutôt que de chercher à en comprendre les raisons, il allait jusqu'à dire que j'étais jalouse et ça, je ne l’admettais pas. Je trouvais ça ignoble de sa part de me faire passé pour un monstre.

Il avait finit par me dire qu'il n'avait jamais voulu me chasser. Et bien, si c'était ça, ne pas vouloir me mettre à la porte, qu'en sera-t-il le jour ou il le fera pour de bon ! Oui, car en quittant la salle de bain toute à l'heure, il m'avait vraiment laisser croire qu'il n'attendait qu'un coup de fil de sa sœur pour mettre fin à notre câlin. A croire qu'au fond, je ne comptais pas pour lui. Je n'ai pas répondu. Je préférais recevoir des coups en silence plutôt que d'en donner en retour et envenimer la situation. J'ai toujours détesté les disputes, pour moi, ça n'est pas une solution et si je cherche à me défendre j'aurais forcément tord car David est bien plus borné qu'une mule. Il a ensuite quitter la pièce, je ne l'ai pas suivie. J'avais besoin de me retrouver seule un moment, d'évacuer mon chagrin, de prendre du recule. J'avais tord sur certains points, je le savais, mais pas sur tout, si moi je faisais des efforts, il devrait en faire aussi. C'est normal, non ?

Au bout d'une petite dizaine de minutes, je me sentais mieux. J'ai donc décider de les rejoindre. J'ai ouvert mon armoire pour en récupérer la caisse en carton que ma grand-mère m'avait remit il y a quelques jours et qui contenait mes jouets d'enfant. Elle les avait retrouver en faisant un peut de rangement dans le grenier, et sous prétexte que je suis désormais en couple, elle s'est mis en tête que je pourrais en avoir besoin. J'ai bien envie de l'appeler pour lui dire qu'elle se trompe, que je n'aurais jamais d'enfants. Je met la main sur la boîte et j'en profite pour me mettre à l'aise, j'enfile alors mon pyjama le moche, un rescapé de l'incendie, un truc immonde, mais c'est pour la bonne cause. Aucune envie de me balader en nuisette devant David, je préfère me rendre la plus repoussante possible car je ne veux pas me laisser attendrir. Je n'ai habituellement pas la rancune tenace, mais ce soir, je suis bien décidé à ce que ça soit le cas. Je ne prends également pas la peine de me rincer la figure, j'ai juste essuyer mes yeux, mais comme ils sont bleus, c'est inutile. J'aurais beau me rincer le visage trois ou quatre fois, j'aurais toujours les yeux rougis par les larmes.

Je quitte alors la chambre et rejoint David et sa nièce dans la salon. J'avise la fillette et m'approche d'elle, sans un regard pour mon copain. « Pourquoi t'as les yeux rouges ? » Me demande-t-elle. « C'est rien. Je me suis disputé avec tonton David, à cause d'une bêtise que j'ai fais. » Répondis-je à l'enfant. « Regarde ce que j'ai pour toi ! » Dis-je alors en lui montrant le carton de jouet, qu'elle prends en sautant sur ses pieds. Ce dernier, trop lourd pour elle, lui échappe. « Doucement, tu vas te faire mal. » Elle me fait alors un gros bisous baveux sur la joue, sa façon à elle de me remercier. « Tu me laisse jouet avec toi ? » Je lui demande, avec un sourire attendrit. David se trompe, je l'adore sa nièce, j'ai simplement du mal à accepté qu'il est si facilement mit fin à notre soirée alors qu'il m'avait fait une promesse. « Oui ! » Cris-t-elle alors. Et j'entreprends de vider la caisse sur le sol pour jouer avec elle, comme je le fais souvent. Seulement, ce soir, c'est différent.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Mais à quoi jouait-elle, à la fin? Une boite de jouet? Et puis quoi encore? J'avais décidé de laisser Anaïs écouter ce qu'elle désirait à la télévision, me laissant réfléchir pendant les dizaines de minutes qui s'écoulaient, avant qu'Emily ne décide de venir nous rejoindre. Lentement, j'ai posé mon regard vers mon amie, avant de regarder vers le sol Visiblement, elle avait pleuré, ce qui me mettais encore plus mal à l'aise. Mais comme de raison, Anaïs finit par s'apercevoir que quelque chose ne fonctionnait pas et elle s'empressa de demander la raison à Emily. C'est rien. Je me suis disputé avec tonton David, à cause d'une bêtise que j'ai fais. ''C'est ça, fais-moi sentir encore plus coupable que je ne le suis déjà, c'est telllllllllllllllllement gentil de ta part.'' Je me suis levé et dirigé vers la cuisine, laissant les deux femmes de ma vie ensemble, à s'amuser. Le dos d'Emily avait l'air beaucoup mieux, elle ne grimaçait plus et même que lorsqu'elle décida de se mettre à terre pour jouer avec Anaïs, tout semblait parfait. Avait-elle fait semblant depuis le tout début, uniquement en espérant que je décide de m'occuper d'elle un peu? Et pourquoi pas? Tout ce pouvait avec elle... Elle ne m'avait jamais fait un coup pareil, mais il y a toujours une première fois à tout. J'ai souri malgré moi, sachant bien que si c'était le cas, je m'étais trompé sur elle depuis le tout début. Tout ce qu'Emily souhaitait, c'était m'avoir auprès d'elle. J'avais fini par le comprendre, mais beaucoup trop tard. Faire des efforts, des compromis, c'était ça un couple. Seulement, j'avais mis ma soeur en premier, lorsque j'aurais dût mettre Emily en premier plan. Je m'en voulais beaucoup et je me demandais comment je pouvais réparer mes erreurs.

Soudainement, j'ai compris. Je me suis dirigé à nouveau vers Anaïs et Emily. ''Ok, maintenant, au dodo.'' Anaïs me regarda un moment, avant de se foutre de moi et de continuer à jouer. ''J'ai dit au dodo...'' ''Il est même pas 6 heures!'' J'ai regardé Emily un moment, espérant qu'elle puisse m'aider un instant, mais je ne savais pas comment lui expliquer le fond de mes pensées. Soirée tranquille, dvds et pourquoi pas petit déjeuner au lit dès le lendemain matin? ''On s'en fou, tu vas te coucher. Et toi,'' je me suis retourné vers Emily, ''tu viens te coucher avec moi. Je crois que nous avons besoin de discuter avant de de dormir.'' Voyant qu'Anaïs n'avait pas l'air de vouloir se diriger vers la chambre d'Emily, je me suis approché de ma petite amie, pour lui chuchoter à l'oreille quelques petits mots. ''Je t'ai fait une promesse et je vais la tenir, c'est promis. Et puis, je sais pourquoi tu as revêtu ce genre de pyjama et présentement, je te trouve très séduisante...'' J'espérais qu'Emily puisse se lever immédiatement et partir en courant avec Anaïs, pour mettre cette dernière sous les couvertures et qu'ensuite, elle puisse venir me rejoindre dans ma chambre. Je n'avais pas l'intention de la retoucher de la soirée et de la nuit. Je trouvais que le tout était trop vite et complètement immorale. Le charme était rompu pour le reste de la soirée. Mais... de toute manière... Emily allait devoir attendre longtemps avant que je m'autorise à la toucher à nouveau. Dorénavant, j'allais attendre sa permission, qu'elle me dise que tout était beau ou... et c'était préférable, qu'elle fasse le premier pas vers moi. J'ai posé mes lèvres sur le front d'Emily, sachant qu'ainsi, elle allait probablement se sentir spécial.

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De mieux en mieux ! J'admet avoir fait une bêtise et c'est lui qui se sent coupable, on aura tout vu. Qu'il aille donc la cuisine, je pense que ça vaux mieux pour tout le monde. Lorsque je suis arriver dans le salon, Anaïs était devant la télévision. J'ai beau ne pas avoir le tempérament pour avoir des enfants, puisque comment a-t-il déjà ? Ah oui ! Je suis 'jalouse' d'un enfant ... Bref, j'ai beau ne pas avoir les qualités requises pour en avoir, j'estime que laisser une petite fille de quatre s'abrutir devant la télévision, ce n'est pas une solution, mais plutôt une façon comme une autre d'avoir la paix. La fillette vas resté tout le weekend avec nous, alors autant faire des choses utiles avec elle. J'avais bien remarqué David lever les yeux au ciel lorsque j'avais montré le carton de jouets à sa nièce, mais j'ai fais comme si je n'avais rien vu. Si la laisser regardé la télévision était ce qu'il avait de mieux à lui proposé, je ne partageais pas de son avis. Bien décidé à faire de mon mieux pour amusée la petite fille, j'ai décidé de jouer avec elle. Je devais avoir l'air d'une imbécile, mais bon, je n'avais pas trop le choix, si je voulais qu'elle se sente comme chez elle.

Ce que je n'avais pas vu venir, c'est que, au bout de quelques minutes, David se pointe dans le salon pour indiquer à Anaïs qu'il était temps d'aller au lit. Le problème, c'est que, comme le signala la fillette, il n'était que 18 heures, elle devait d'abord manger et ensuite, vers 20 heures, aller au lit. Enfin, c'est comme ça que ma grand-mère procédait avec moi, et j'avais le souvenir que pour David, sa mère faisait la même chose. A quoi jouait-il ? Anaïs ne l'écouta pas une seconde, elle lui fit même une belle grimace, ce qui me fit éclater de rire. Malheureusement mon petit ami était bien décider à la mettre au lit, et comme je l'ai déjà dit, il est plus têtu qu'une mule. Je me redressa, prenant l'enfant par la main, pour la guider jusqu'à ma chambre, c'est là que David s'approcha de moi pour me signaler que j'irais dormir avec lui, dans sa chambre. Je l'ai regardé un instant, sans répondre. Si il croit que ça marche comme ça, il peut toujours courir. Je n'avais pas de chambre le temps d'un weekend mais qu'importe, je dormirais dans le canapé du salon. Hors de question de me laisser attendrir. Il ajouta ensuite qu'il comptait tenir la promesse qu'il m'avait faite, j'avais bien envie de lui dire que c'était trop tard, mais les mots restaient bloquer dans ma gorge. Il allait réussir son coup le bougre ! Mais quand il termina en disant qu'il savait pourquoi j'avais mis ce pyjama et que malgré tout, il me trouvait jolie, je me ressaisie. Je grognais, terriblement vexée qu'il est le dernier mot. « Tu te trompe, j'ai mis ça pour être à l'aise, rien de plus. » Je ne répondis rien d'autre, mais je brûlais d'envie de lui dire qu'il perdait son temps, et que puisque c'était ainsi, j'allais me teindre les cheveux en vert et me barbouiller le visage de peinture. C'est pas un compliment qui me fera changer d'avis. Je lui en voulais et je comptais faire la tête pendant un ou deux jours, comme lui, lorsqu'on était plus jeune, qu'il voit un peut ce que ça fait comme effet.

« Allez viens ma chérie. Je vais te raconter une histoire ! » Ai-je dit à la petite en la poussant doucement devant moi pour qu'elle se dirige vers la chambre ... Ce qu'elle fit, en traînant des pieds. Il m'a fallut une bonne heure avant de réussir à la décider de s'endormir. Quand se fut le cas, je tombais de sommeil moi aussi, et je m'écroulais dans le canapé du salon. David devait sûrement être dans sa chambre, il risquerait de m'attendre longtemps. Je l'ai dit, il était borné, mais moi aussi, quand je veux, je peut l'être et j'étais tellement vexée et déçue parce qu'il m'avait dit qu'un sourire et un compliment ne me ferait pas revenir vers avant un jour ou deux. J'avais besoin de digérer ma déception et je le reconnais, c'était sadique de ma part, mais pour une fois que les rôles étaient inversé et bien ça me faisais plaisir !

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Au moins, Anaïs écoutait Emily, c'était déjà ça. Mais la plus vieille demoiselle ne se laissait pas vraiment attendrir. Peut-être aurais-je dut lui mentionner que je n'avais aucune envie déplacée envers elle, et que je n'allais plus jamais en avoir, attendant dorénavant qu'elle fasse le premier pas dans ma direction. Je voulais uniquement dormir avec elle, comme un couple normal... qui habite ensemble... Mais Emily n'avait pas vraiment l'air d'avoir compris le tout de cette façon. À voir son regard posé sur moi, ses réponses directes et encore, son refus total de m'accompagner pour dormir. Que cherchait-elle exactement? Que je m'excuse? Si c'était le cas, elle allait attendre longtemps. Très longtemps même. Quand Anaïs et Emily furent entré dans la chambre à coucher, j'ai éteint le téléviseur et me suis dirigé vers ma chambre. Pas question de l'attendre. Emily allait certainement passer la nuit avec ma nièce ou encore, pour me faire sentir encore plus mal, dans le salon, en m'ignorant totalement. Devais-je jouer le même jeu qu'elle ou tout simplement, essayer de lui faire comprendre que le tout était ridicule? J'allais voir comment le tout ce passait, dès que le soleil ferait son apparition. Je n'ai pas vraiment dormi de la nuit, espérant pouvoir voir arriver mon amie, ce qui n'arriva jamais. Mais qu'est-ce qu'Emily ne comprenait pas? J'avais dit oui à ma soeur, pour garder sa fille, uniquement pour lui rendre service, pas pour déplaire à mon amie. Au contraire. Si Emily voulait passer un peu plus de temps avec moi, et bien, c'était raté, puisqu'elle restait ailleurs que dans la même pièce que moi. Décidément, tout allait de travers. Que ce soit avec Olivia, avec Anaïs ou avec Emily. Pendant un cours laps de temps, je me suis même demandé si tout n'aurait pas été plus simple si Emily et moi, nous serions restés amis, au lieu d'essayer de former un couple plus ou moins unis. Elle aurait certainement vu l'arrivée d'Anaïs autrement et aurait probablement été d'accord pour continuer à me parler... Comme pour tout à l'heure, comment devrais-je agir avec elle? La regarder de loin? Lui parler? Lui mentionner que je l'aimais toujours? C'était compliqué. Trop compliqué. J'ai donc décidé de regarder son agissement envers moi, espérant qu'elle puisse me faire comprendre que tout était correct, que tout allait bien. Et si jamais ce n'était pas le cas? Ne pas penser à ça... ne pas penser à ça.

C'est Anaïs qui a finit par me réveiller, au alentour de 7 heures, samedi matin. Elle me mentionna à la va vite qu'Emily avait passé la nuit au salon, couchée sur le canapé. Pour seule réponse à ma nièce, j'ai essayé de lui dire que de temps en temps, chez les grandes personnes, ils peuvent leur arriver de se parler fort et de se chamailler et que même si ils le font, ils s'aiment tout de même. Anaïs n'a pas eut l'air de comprendre quelque chose, mais me demanda tout de même si j'aimais Emily. Ma réponse fut assez rapide, mais j'ai tout de même attendu d'être dans le salon, pour répondre à ma nièce, espérant qu'Emily soit réveillée pour m'entendre. ''C'est certain que j'aime Emily, elle compte énormément pour moi. J'ai fais une grosse bêtise hier et je vais tout faire pour qu'elle me pardonne. Tu veux bien m'aider? On pourrait peut-être... je sais pas moi... lui préparer son déjeuner et ensuite, la forcer à le manger par le nez?'' ''DAVID, c'est pas gentil!!!!!!'' J'ai souri un moment, sachant bien qu'Anaïs allait se mettre à crier. Comme ça, si Emily n'était pas réveillée, et bien maintenant, elle l'était! ''Je crois bien qu'elle avait envie de crêpes hier soir. On pourrait toujours lui en préparer, je suis certain que ça pourrait lui faire plaisir. Et pour donner plus de goût au mélange, tu n'auras qu'à cracher dedans. Tu vas voir, elle ne s'en apercevra jamais, depuis le temps que je lui fais!'' Anaïs grimaça un moment, avant de se remettre à crier: ''DAVID!!!!!!!!!!'' Dis-moi, Emily, maintenant, est-tu réellement réveillée? J'espère bien, car sinon, je vais te lever moi!

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Je suis tombée comme une masse sur le canapé, sur le ventre, le nez écrasé dans le coussin, et lorsque je me suis réveillée, le jour se levait à peine. C'est un bruit dans le salon qui m'a fait ouvrir les yeux. Un bruit sourd, j'ai levé le nez pour voir une pile livre sur le sol et une petite brunette les cheveux en pétard se glisser sur la pointe des pieds dans la chambre de David. Anaïs avait l'air parfaitement réveillée ! Je jetais un œil sur mon téléphone portable resté sur la table basse. A peine sept heures. Je grognais, et fermait une nouvelle fois les yeux, espérant me rendormir. Peine perdue car deux minutes après, j'entendais la voix de David. Le faisait-il exprès dans le but de me réveillé ? Ou alors peut être savait-il que je l'étais déjà ? Dans tout les cas, il allait vraiment finir par réussir à me faire craquer ... Sauf si comme il venait de le dire, il me forçait à manger par le nez ! L'idée sembla déplaire à la fillette et elle se mit à crier, ce qui acheva de me réveiller tant le cris était perçant. Je ne bougeais pas, voulant voir jusqu’où il irait, mais quand il parla de crêpes, je sentis mes dernières armes s’effondrer. Voilà, il avait réussit, je ne lui en voulais plus. En même temps, je savais que mon comportement était digne d'une collégienne, mais je n'avais pas apprécier le fait qu'il ne comprenne pas ce que je voulais hier. Il m'avait vraiment fait toutes les peines du monde en mettant brutalement fin à notre tête à tête pour aller décrocher ce maudit téléphone, j'avais perçu dans son attitude que sa sœur tombait au bon moment, c'était comme si, passé cette soirée avec moi lui déplaisait. Je sais que moi, à sa place, j'aurais laisser sonner le téléphone.

Lorsque je me redressais dans le canapé, Anaïs et David n'était plus là, au bruit qu'il y avait dans la cuisine, je devinais qu'ils étaient là bas. Je me frottais les yeux en baillant, puis décidais d'aller les retrouver. Lorsque j'arrivais dans la cuisine, la petite fille passa à côté de moi sans me dire bonjour et s’étala dans le canapé après allumer la télévision. Ok, j'avais tout faux en lui proposant de jouer avec moi. Si j'étais déçue ? Oui, parce que j'appréciais ses petits moments de complicité avec elle. Je me fis la promesse que le jour ou j'aurais des enfants, ils n'auraient pas accès à la télévision. Une petite minute ... Des enfants, je n'en aurais jamais, j'allais oublier. Profitant qu'elle était captivé par le dessin animé idiot qui passait, je me suis approchée de David. « C'est bon, tu as gagné ! » Dis-je, en guise de bonjour, avant de l'embrasser tendrement sur les lèvres. « Je suis désolée pour hier soir. »

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Et oui, j'avais encore réussis à faire crier ma nièce. Disons que lorsque cette dernière décidait de montrer qu'elle était présente, elle ne le faisait pas à moitié. Elle n'était pas une enfant détestable, bien au contraire, mais elle ne donnait pas sa place non plus. Un peu comme sa mère, en fait. Après avoir entendu du bruit au salon, j'ai laissé mes paroles en suspend, attendant de voir comment allait agir Emily avec moi. Peut-être ferait-elle comme si de rien n'était ou encore, comme si je n'existais pas. ''Tu peux nous laisser seuls une demi-seconde. Je dois parler à ta tante. Tu es un amour.'' J'avais chuchoté mes paroles, de manière à ce que ce ne soit qu'Anaïs qui puisse me comprendre. Ma nièce se dirigea alors vers le salon, croisa Emily et ne lui accorda même pas un sourire. D'une certaine manière, je me demandais si elle lui en voulait un peu aussi. La petite avait probablement remarqué la tension qui avait commencé à se lever, dès le soir précédent et avait probablement cru responsable Emily. Comme moi, au départ. Mais j'avais passé une bonne partie de la nuit à réfléchir sur mon comportement et j'avais compris que je n'étais que le seul responsable dans toute cette histoire. Si elle désirait passer un peu de temps avec moi, je devais mettre ma famille de côté pour elle. En fin, faire passer ma nouvelle famille avant mon ancienne. Façon de parler. Emily entra dans la pièce, je ne savais plus où regarder. J'ai alors fait ce qui me paraissait le mieux, soit de croiser les bras et d'attendre qu'elle ne commence à me parler. « C'est bon, tu as gagné ! » Je détestais lorsqu'elle agissait ainsi, toujours entrain de se mettre la faute sur le dos. Emily s'approcha, m'embrassa tendrement avant de continuer à parler. Pour ce qui était du baiser, je ne lui ai pas rendu, j'ai simplement fermé les yeux, espérant trouver les bons mots pour lui faire comprendre le tout. Peut-être n'allait-elle pas apprécier ce que j'allais lui dire, mais peu importe. « Je suis désolée pour hier soir. » ''Tu n'as aucunement besoin de t'excuser, je suis le seul responsable dans tout ça. J'aurais dût t'expliquer certaines choses depuis le départ. Olivia... ma soeur passe une mauvaise période avec Matthew ces temps-ci et je ne donne pas cher pour leur couple. Disons que je lui ais dit que dès qu'elle croyait qu'il serait plus prudent pour Anaïs de quitter sa maison, qu'elle pouvait venir me retrouver. Hier soir, elle a certainement cru que c'était mieux pour sa fille. Fais-moi confiance, tu ne passeras jamais en deuxième. Je voulais juste...'' J'ai soupiré un moment, tout en promenant mon regard dans la pièce, espérant trouver quelque chose à faire pour me changer les idées, mais puisque je trouvais que le tout serait un peu déplacé, j'ai uniquement décroisé les bras et pris appui sur le comptoir de la cuisinette. ''Tu aurais agis de la même façon si mon ancienne copine serait venue me mener ma fille? Laisse tomber, c'est ridicule, tu aurais agis de la même manière, j'en suis certain.'' Ce n'était qu'une petite question de rien du tout, je voulais uniquement savoir le fond de ses pensées. Peut-être que ceci pourrait jouer gros pour l'avenir, sur ce que je pouvais avoir en tête pour les dix prochaines années. ''Je t'adore, mais je ne crois pas être capable de continuer de voir ton pyjama encore longtemps...'' J'ai rigolé un moment, espérant qu'elle ne prenne pas mal mon sujet de conversation. ''Tu veux qu'on recommence à zéro, tout les deux? Comme si rien de tout ça ne c'était passé? Salut, moi c'est David... vous êtes jolie, mais le pyjama ne vous va pas du tout...'' Un nouveau sourire de ma part. ''Je t'aime.''

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