Les choses étaient beaucoup plus simple depuis que ma sœur m’avait rejoint et c’était installée avec moi. La maison paraissait déjà moins vide et l’ambiance était maintenant tout autre. Depuis que Tori avait quittée je n’avais pas vraiment eu affaire à elle et c’était probablement mieux ainsi mais aujourd’hui je me devais de lui rapporter ce qu’il lui restait même si ce n’était pas grand-chose. En faisant un peu de ménage j’avais retrouvé un chandail lui appartement et j’avais amassé quelques lettres à son nom puisqu’elle n’avait probablement fait ses changements d’adresses. Je voulais un terrain neutre pour lui remettre ses choses, même si l’hôpital était son lieu de travail je trouvais que c’était ce qu’il y avait de mieux. Je m’étais informé pour connaître son horaire et maintenant j’espérais seulement qu’elle aurait un peu de temps pour venir chercher ses affaires. Ayant vécu longtemps avec Tori je savais ce que c’était d’être médecin, elle pouvait être appelée n’importe quand pour une urgence et se retrouver sans aucun moment pour elle pendant des heures de files. J’arrivais au comptoir de réception et je reconnaissais bien la dame qui s’y trouvait puisqu’autrefois il m’était arrivé de surprendre Tori à son boulot.  « Salut, est-ce que ça serait possible de faire appeler Victoria s’il-vous-plait? » Je ne précisais pas son nom de famille, j’étais convaincu qu’elle savait de qui je parlais. Elle approuva simplement d’un signe de tête avant de composer un numéro et j’attendis patiemment en m’appuyant contre le comptoir en question. Je me sentais nerveux à l’idée de la revoir, j’ignorais comment les choses allaient se dérouler mais j’avais l’impression que la scène ressemblerait surtout à un adieu. Après tout le moment où l’on remet les affaires de l’autre veut dire que c’est définitif, non? Je soupirais avant de me ressaisir. Tout se passerait bien. Mes yeux se posèrent directement sur Tori qui approchait et je me redressais faisant quelques pas vers elle.  « Hey.. désolé de te déranger comme ça au boulot… tu vas bien? » C’était une drôle de question à poser vue comment les choses c’étaient terminées la dernière fois mais je ne me voyais pas juste lui balancer le reste de ses affaires sans prendre au moins un peu de ses nouvelles.  « Je t’apportais quelques trucs qui étaient restés chez moi.. » dis-je en désignant le sac que je tenais.

En guise de réponse j’eu droit à un petit hochement de tête. Au moins s’il y avait un de nous deux qui allait bien c’était déjà ça. J’étais plutôt content qu’elle ne me retourne pas la question, je me voyais mal commencer à lui mentir ni commencer à me vider le cœur sur mes états d’âmes. Non je n’étais pas là pour ça et je m’étais promis que ce serait rapide. Comme elle ne parlait toujours pas je lui expliquais brièvement la raison de ma venue et je vis son regard se poser sur le sac en question. Finalement j’avais quand même l’impression de lui balancer le reste de ses affaires comme si de rien était, peut-être que j’aurais mieux fait de choisir un autre endroit que l’hôpital en fin de compte? J’étais convaincu que la discussion s’arrêterait là et qu’on repartirait chacun de notre côté mais mon cœur fit un bond lorsqu’elle me proposa de passer chez elle. Oui un bond de joie. Malgré les signaux d’alertes que ma tête tentait de m’envoyer je ne perdis pas de temps pour acquiescer  « Euh oui bien sûr! Je vais t’attendre ici dans ce cas. »

L’adrénaline parcourait mon corps à une vitesse folle, est-ce que je venais vraiment d’accepter d’aller chez elle? Je n’étais pas pleinement convaincu que c’était la meilleure des idées mais maintenant que j’avais accepté je ne pouvais plus reculer. Je lui souris gentiment gardant le sac qui contenait ses affaires dans ma main. Au moins ce serait plus sympa pour les lui remettre.  « À moins que tu ne préfères qu’on se rejoigne directement chez toi? » Je ne voulais pas lui mettre de pression non plus en l’attendant, bras croisés, dans l’entrée de l’hôpital. Je passais une main nerveusement dans mes cheveux toujours en souriant. J’avais juste l’air vraiment con à l’instant présent, je n’arrivais tout simplement pas à la quitter des yeux toujours autant obnubilé par sa beauté.

J’avais un peu de mal à me concentrer alors que les gens s’arrêtaient pour nous observer. Clairement ce genre de situation n’aurait jamais eu lieu si on avait habité à New York. J’avais accepté tellement vite son offre que j’avais l’impression de sonner comme un désespéré ce qu’elle ne sembla pas remarquer puisqu’elle continuait de m’observer semblant légèrement surprise par ma réponse. Sa réponse me pris par surprise, je voulais qu’elle se sente à l’aise et surtout pas stressé dans le temps mais ça ne semblait pas la gêné que j’attende ici, bien au contraire.  « Bon d’accord pas de souci, je t’attends alors. » Mon regard se posa sur la dame qui s’occupait de l’accueil qui ne nous avait probablement pas quitter des yeux depuis mon arrivée. Pour elle c’était probablement l’équivalent d’assister à une pièce de théâtre. Mon attention se reporta sur Tori qui commençait à reculer avant qu’elle ne se retourne pour aller terminer son boulot. Dieu qu’elle était sexy!

Je croisais mes bras sur mon torse en m’appuyant contre le mur le plus près. Je fixais le plafond me demandant ce que j’allais bien pouvoir lui dire, cela faisait un moment qu’on ne s’était pas parlé et vue comment les choses s’étaient terminé entre nous notre relation était plutôt délicate. L’attente était interminable, cela ne faisait que quelques minutes qu’elle avait quitté mais je n’en pouvais plus. Le stress me rongeait de l’intérieur et plus je tentais de faire du ménage dans mes idées plus je les embrouillais. J’enfouis mes mains dans mes poches en commençant à faire les 100 pas dans l’entrée. En relevant la tête je la vis qui revenait et je ne pus m’empêcher de sourire.  « Ouais je suis prêt! » Sans attendre on quitta l’hôpital, enfin! J’avais toujours eu un peu de mal avec l’odeur qui s’en dégageait mais surtout je ne supportais plus de voir tous ses gens nous épier.  « Alors grosse journée? » dis-je sur le chemin du retour. Je ne connaissais pas par cœur comment se rendre jusqu’à son appartement alors je la laissais me guider. Faut dire que je n’avais pas eu beaucoup d’occasion d’aller la voir puisque durant les semaines qui avaient suivis notre séparation j’avais tout fait pour éviter de la croiser.

On venait à peine de mettre les pieds en dehors de l’hôpital que je me sentais déjà plus léger que lors de mon arrivée. Pourtant celle qui éveillait toutes sortes d’émotion en moi se tenait toujours à mes côtés alors qu’on se dirigeait vers son appartement. Un bref instant j’eus l’impression qu’on paraissait normal mais c’était rendu tellement inhabituel pour nous deux de marcher côte à côte. Elle fut plutôt brève sur la description de sa journée avant de m’indiquer où aller pour se rendre sur sa rue.  « À ce que je vois tu n’es vraiment pas loin de l’hôpital… tu dois aimer pouvoir t’y rendre à pied. » C’était toujours plus compliqué se trouver une place de stationnement près d’un hôpital, et ce, même dans les petites villes.  « Oh pour ma part c’était une journée assez tranquille » dis-je simplement pour répondre à sa question. En fait je n’avais pas travaillé aujourd’hui c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’avais pu me présenter assez tôt dans l’après-midi à l’hôpital. J’avais passé ma matinée à peser le pour et le contre et à me demander si je n’étais pas mieux de tout lui envoyer par la poste.

Rapidement on se retrouva en face du bloc où se trouvait son appartement. Ça semblait assez grand et… luxueux vue de l’extérieur. Je la suivis alors que l’on montait l’escalier avant d’arriver face à sa porte. Elle me laissa passer et je détaillais rapidement les lieux.  « Wow.. c’est… spacieux! » J’adorais comment les pièces étaient séparé tout en laissant une aire ouverte grâce aux baies vitrées. L’utilisation de l’espace était parfaite… mais bon ce n’était pas le moment de commencer à faire une analyser professionnelle des lieux. Je réalisais que je tenais toujours le sac qui était d’ailleurs la raison de ma présence ici.  « Oh tiens avant que je n’oublie… » Je m’approchais pour le lui tendre laissant nos doigts se frôler un bref instant alors que je posais mon regard dans le siens.  « Tu as bon goût en tout cas, j’adore comment tu es installée. » Bon l’important était qu’elle soit bien où elle était mais elle me connaissait mieux que personne, j’étais incapable de ne pas donner mon avis.

Je devais l’avouer j’étais impressionné par l’appartement qu’elle me dévoilait. Non je savais que Tori avait bon goût en matière de déco et tout mais je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi tout en restant simple. Je lui tendis ses affaires et j’eus plutôt l’impression que ça ne faisait pas particulièrement son bonheur. J’oubliais que ça signifiait aussi que ça mettait officiellement un terme à nous deux. En même temps c’est ce qu’il y avait de mieux, on ne pouvait plus faire semblant que rien ne s’était passé. Elle avait choisi de se faire avorter tout comme j’avais choisis que je ne pouvais pas l’accepter. Elle déposa le sac plus loin n’y portant que très peu attention avant de m’en remercier.  « C’est normal.. » répondis-je simplement alors que je sentais une tension s’installer entre nous. Je ne pouvais pas repenser sans cesse au passé en me demandant comment les choses se seraient passé si j’avais agis autrement, ce qui était fait était fait.

Je revins sur le sujet de son appartement la félicitant à nouveau pour son choix. À sa réponse mon sourire s’agrandit, je savais qu’elle faisait référence à moi et il faut dire que c’était plutôt flatteur.  « Ça serait avec plaisir, vraiment » Ma réponse se voulait sincère. Malgré notre passé, j’avais toujours apprécié la compagnie de Victoria et ce soit je me disais que ça pourrait nous faire du bien de nous retrouver un peu histoire d’enterrer définitivement la hache de guerre. Après tout ça, peut-être qu’on arriverait à garder contact et à se voir de temps à autre? J’avais du mal à dire le mot amitié pour nous définir parce que ça semblait impossible de mettre l’étiquette « d’ami » sur quelqu’un dont on est terriblement amoureux. Je suivis Tori jusqu’à la cuisine alors qu’elle sortait une bouteille ainsi que deux verres.  « Côté alcool tu as toujours eu bon goût également… » dis-je en désignant la bouteille.  « Tu veux un coup de main pour l’ouvrir? » ajoutais-je en m’approchant d’elle, c’était tellement une habitude que je ne réalisais même pas encore la proximité à laquelle je me trouvais d’elle.

Cette fille avait toujours été un peu têtu et j’en avais la preuve encore une fois ce soir alors qu’elle s’obstinait à tenter d’ouvrir la bouteille. Au fond elle savait très bien qu’elle finirait par me la donner puisque ça avait toujours été ainsi. J’esquissais un sourire alors qu’elle fit volte-face me la tendant. J’avais envie de lui dire « je te l’avais dit! » et c’était dans mes intentions jusqu’à ce que je réalise à quel point on était proche. Ses joues se rosirent, s’agissait-il de la gêne ou alors de l’envie? Je ne saurais dire étant moi-même encore troublé par la situation. L’alcool n’avait même pas encore commencé à couler que j’avais l’impression que chaque instant était propice à un rapprochement. Je dévissais facilement la bouteille avant d’en verser un fond dans chacun de nos verres. Je ne m’étais toujours pas reculer, peut-être était-ce à elle de le faire? Je n’en savais trop rien et en réalité là tout de suite je n’en avais rien à faire.

Je lui tendis son verre prenant le mien de mon autre main puis le levais pour trinquer.  « Eh bien buvons à euh… euh à ton super loft disons? » Ce n’était pas le temps de créer un malaise en souhaitant un toast à sa nouvelle vie ou quelque chose du genre. L’après-midi se déroulait bien et j’espérais qu’il en soit de même pour la soirée.  « Tu vis seule? » dis-je entre deux gorgées avant de poser mon verre sur le comptoir. Je n’avais toujours pas bougé de ma place et j’avais presque l’impression que sa cuisine rapetissait nous forçant à se rapprocher de plus en plus. C’était impossible que ce soit l’effet de l’alcool puisqu’on venait à peine de commencer… C’est que cette fille ne me laissait vraiment pas indifférent. J’appréhendais maintenant sa réponse, et si elle habitait avec quelqu’un? Et si elle avait un nouvel homme dans sa vie? Peut-être m’avait-elle simplement invité par politesse. Je rageais de l’intérieur à l’idée qu’elle soit avec quelqu’un d’autre alors qu’au fond je n’avais plus vraiment mon mot à dire.

Nos deux verres cognèrent ensemble et je pris rapidement une petit gorgée de ce liquide que je savourais un bref instant avant de reporter mon attention sur la belle brune. Tori, pour sa part, en bu beaucoup plus finissant presque que son verre ce qui me fit sourire, peut-être que je la rendais un peu nerveuse finalement ! En même temps j’étais dans le même bateau qu’elle, le fait de se retrouver tout seul en compagnie de son ex était toujours assez délicat. Je me risquais à lui demander si elle habitait seule et qu’elle ne fut pas mon soulagement de savoir que c’était bien le cas. En vérité si elle m’avait dit le contraire j’aurais probablement quitté l’appartement en la remercient pour le verre de whiskey.

 « Non… » Je terminais mon verre d’une traite avant de le poser à nouveau et poursuivis.  « Ma sœur habite maintenant chez moi, je l’héberge puisqu’elle vient de revenir en ville. » Je lui avais également proposé un job dans mon agence mais bon je ne rentrais pas dans les détails ne sachant pas trop si c’était pertinent pour Tori de le savoir. Je m’emparais de la bouteille versant un nouveau fond dans nos deux verres sans même lui demander si elle en souhaitait un autre. À cette vitesse j’avais l’impression qu’on aurait terminé la bouteille avant même que l’heure du souper soit passé.  « D’ailleurs tu avais déjà quelque chose de prévu pour souper? » C’est vrai qu’il était encore un peu tôt mais pour ma part je n’avais pas vraiment faim, ce verre me comblait amplement jusqu’à présent.

Je me retenais de sourire face à la réaction de Tori lorsque je lui expliquais que c’était ma sœur qui avait aménagé avec moi. Elle semblait tellement soulagée, tout comme je l’avais été lorsqu’elle m’avait répondu à la négative. Ni l’un ni l’autre n’aurait supporté cette idée. Son soupire ne resta pas inaperçu mais je ne le relevais pas sachant au moins qu’elle tenait encore à moi puisque l’idée que j’habite avec une autre lui déplaisait. Je n’avais pas perdu de temps à remplir à nouveau nos verres, peut-être est-ce que je craignais que ça se termine au moment où nos verres seraient vides? Je n’avais pas envie de partir, pour une fois depuis les dernières semaines je me sentais vraiment bien et c’était clairement grâce à sa simple présence. Je me risquais même à lui demander si elle avait quelque chose de prévu pour le repas du soir, c’était un peu ma façon de savoir si elle était disponible par le fait même.

Je ne pu m’empêcher de sourire lorsqu’elle me dit que je pouvais rester, j’étais presqu’en train de me convaincre que ça nous permettrait de garder une belle relation alors qu’au fond mes intentions étaient tout autres.  « Non, non, ça me plairait vraiment. J’avoue que je n’ai pas vraiment faim mais j’adorerais rester encore un peu. » Je m’étais presque dépêché de répondre comme si j’avais eu peur qu’elle puisse changer d’idée entre temps.  « Ça fait longtemps et puis ça peut être sympa.. » J’ignorais encore où l’alcool nous mènerait mais je voulais tenter le coup, juste un soir. Je fis un pas en avant, cette fois c’était impossible de ne pas remarquer cette proximité presque déplacée.  « Sauf que je pense qu’à cette vitesse je devrai rentrer à pied… » Je faisais tourner mes glaçons dans mon verre tout en observant ses lèvres qu’elle venait à peine de mordiller.

Ça faisait plusieurs semaines qu’on c’était pas vraiment parlé et pourtant on aurait dit que ça faisait des années. Son sourire me faisait carrément craquer, ça signifiait également qu’elle était heureuse que je choisisse de rester ce qui était toujours flatteur. Un silence s’installa entre nous un court instant, ni un ni l’autre ne voulait gâcher ce moment et je décidais de me lancer en faisant un pas vers elle. La tension était palpable entre nous. Je me permis de blaguer en mentionnant qu’avec cette quantité d’alcool je serais incapable de conduire mais sa réponse me surpris. Je ne bronchais pas immédiatement m’attendant à ce qu’elle finisse par dire que c’était une blague ou un truc du genre mais elle n’en fit rien. Elle restait là à me dévisager longuement m’observant de haut en bas.

Sans m’en rendre compte ma main vint s’emparer discrètement de sa hanche la faisant s’approcher légèrement, suffisamment pour qu’elle se retrouve coller contre mon torse. J’avais la tête un peu baissé pour pouvoir plonger mon regard dans le sien, j’avais l’impression qu’il faisait 10 degrés de plus qu’à mon arrivée dans la pièce. Sans que je n’en donne l’ordre mes lèvres vinrent délicatement trouver les siennes et se fut des décharges électriques qui me parcoururent le corps. Le baiser s’intensifia légèrement, mon corps en redemandait alors que j’avais surtout l’impression que ça pouvait être le dernier. Je m’arrêtais pour l’observer comme pour vérifier que je n’avais pas dépasser la limite de ce qui était permis avant de sourire timidement.  « L’alcool est assez efficace.. » dis-je timidement en relâchant sa hanche alors que je faisais face à la réalité Je venais quand même d’embrasser mon ex alors que lors de notre dernière dispute j’avais été assez catégorique sur le fait que je ne voulais plus avoir à faire affaire à elle.

J’observais Tori avec attention lorsqu’elle se recula sur le lit, elle était sublime, son corps presqu’entièrement nu offert devant moi. Je ne perdis pas de temps avant de venir me positionner au-dessus de celle-ci laissant mon bassin entrer en contact avec le sien. Ses gémissements me rendaient dingues, m’encourageant à poursuivre un peu plus intensément. Je sentis alors sa main caresser mon torse et se glisser entre nous jusqu’à mon boxer, des frissons parcoururent ma colonne vertébrale. Mon sang pulsait dans mes veines alors que ses doigts trouvaient ma verge, un soupire s’échappa de mes lèvres et je savourais cet instant. Je profitais un moment de ses caresses n’arrêtant pas les miennes, et je finis par me redresser lui faisant retirer sa main de mon boxer par le fait même. Ne la quittant pas des yeux je m’occupais de faire glisser mon boxer avant de le retirer complètement et de le lancer au sol.

Je laissais mes mains caresser ses cuisses en remontant à ses hanches où j’attrapais le dernier bout de tissu qui lui restait. Je le fis glisser le long de ses jambes pour le retirer complètement. Reprenant ma position initiale, mes lèvres vinrent trouver à nouveau les siennes. Le baiser d’abord doux s’intensifia rapidement et après avoir centré mon membre sur son sexe je m’enfonçais délicatement en elle laissant un grognement s’échapper de ma gorge. Je débutais quelques vas et viens légèrement plus rapide soupirant dans son cou, le plaisir envahissant mon corps, à cet instant Tori était à nouveau mienne.