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 healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli

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Message(#) Sujet: healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli EmptyMer 27 Juil - 21:41


   ❝ HEALING COMES SO PAINFULLY,
AND IT CHILLS TO THE BONE ❞

zoe pearson & eli copland

Elle ne pensait pas pouvoir le dire quelques mois plus tôt, mais Zoe commence à apprécier la vie qu’elle mène à White Oak Station. Elle connait peut-être cette ville depuis son enfance, par le biais des Norwood, mais elle vivait à Vancouver auparavant. Son arrivée à White Oak Station ne date que de quelques mois mais elle commence à prendre ses marques. Chaque matin, la blonde se lève pour aller courir. Ça lui fait tellement du bien de pouvoir se remettre un peu au sport. Elle avait tellement de choses en tête ces derniers temps qu’elle ne prenait pas le temps de profiter des moments simples comme d’aller chercher son café au Haven Coffee ou bien de profiter d’une balade à cheval dans la campagne canadienne. En arrivant à White Oak Station, Zoe n’était pas au meilleur de sa forme. Elle fait des progrès, petit à petit. La blonde ne souhaite plus rester enfermée dans ce cercle vicieux qui l’a maintient en vie depuis plusieurs années maintenant. Il est temps que les choses changent, de faire évoluer la situation dans laquelle elle se retrouve. C’est d’ailleurs pour cette raison que Zoe est devant l’entrée de ce bâtiment aux nombreuses baies vitrées. Hésitant pendant un instant, et surtout très nerveuse, Zoe remet une mèche de ses cheveux derrière son oreille droite, avant de baisser ses manches sur ses poignets pour cacher ses cicatrices. Peu de personnes sont au courant et c’est bien mieux ainsi. La blonde prit une profonde inspiration, avant de souffler quelques instants plus tard. Elle avait pris la décision d’aller de l’avant, ce n’est pas maintenant qu’il faut reculer. Elle trouve le moyen de se motiver avant d’avancer de quelques pas et de passer la porte d’entrée de cet énorme bâtiment. Un mince sourire au bout des lèvres, elle se dirige vers l’accueil pour annoncer sa présence, pour que la standardiste puisse annoncer à son collègue que son rendez-vous est arrivé. La standardiste se met à la regarder de haut en bas pendant un petit instant, avant de passer un coup de téléphone. Pendant ce temps, la blonde observe l’intérieur du bâtiment comme un enfant qui s’émerveille, avant que la standardiste ne l’a sorte de ses pensées en l’appelant. Elle lui indiqua la salle d’attente, en lui précisant que l’avocat qu’elle vient voir ne va pas tarder à venir la chercher. Elle lui adressa un sourire, par simple politesse, avant d’aller s’installer dans la salle d’attente, son dossier sur ses genoux. Nerveuse, elle tapota du pied, en attendant. Zoe observe son téléphone un instant, avant qu’une femme vienne la chercher pour l’emmener dans un bureau. Elle lui précise que l’avocat ne va pas tarder, qu’il est en train de terminer un autre rendez-vous. On lui propose même un café pour patienter, ce qu’elle refuse poliment. Elle n’est pas à l’aise, elle est stressée. Zoe espère vraiment que le rendez-vous va se passer comme elle le souhaite, et qu’il ne durera pas trop longtemps. Pendant qu’elle patiente, Zoe se demande si elle a pris la bonne décision. Elle peut encore revenir en arrière, et faire comme si rien ne s’était produit, mais est-ce qu’elle serait plus heureuse ? Un bon nombre de questions font leurs apparitions dans sa tête, la perturbant totalement. Elle ne sait plus quoi penser, plus quoi faire. Sans trop réfléchir plus longtemps, Zoe se leva de la chaise où elle s’était installée, récupéra son dossier qu’elle avait posé sur la chaise présente à côté de la sienne ainsi que son sac, avant de se diriger vers la porte. Ce n’est qu’à ce moment-là que la porte s’ouvrit, laissant apparaitre un visage qu’elle connait, ou du moins, qu’elle apprend à connaître. « Eli ? » Elle n’en revenait pas. Est-ce que c’était lui l’avocat qu’elle venait voir ? C’est vrai que lorsqu’ils se sont rencontrés, elle n’a pas pensé à demander son nom. Comment aurait-elle pu deviner qu’elle tomberait sur lui ? C’est une bonne surprise, c’est sûr. « Le monde est petit, hein. » Elle préférait un peu détournée l’attention puisqu’à la base, elle était tout de même en train de quitter les lieux. Espérons qu’il ne s’en soit pas trop rendu compte parce que sinon il pourrait penser que c’est une mauvaise habitude chez elle.
   
© LOYALS.
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Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

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Message(#) Sujet: Re: healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli EmptySam 20 Aoû - 22:37


❝  healing comes so painfully, and it chills to the bone ❞
- zoe et eli -
that hard look, i know you're faking; i know you lie, I've seen you lying. with four months in front of me. and now we're same old enemies. it's cold blooded, come back to me. come back to me
 

Tu soupiras en examinant les dossiers qu’il te restait à étudier. Une dizaine de dossiers qui seraient probablement totalement différents et que tu allais devoir passer au peigne fin. Pour trouver la faille. Pour trouver le petit truc qui allait faire la différence, pour déstabiliser l’adversaire. T’avais passé presque la nuit dessus, plongé dans des vieux documents assez semblables, le dossier que tu devais étudier et tu cherchais, vainement, tournant les pages d’une lenteur, baillant à de multiples reprises. Puis tu t’étais finalement résigné à aller rejoindre les bras de Morphée, après à avoir eu la vue trouble quelques secondes. Tu avais reculé ton réveil ce matin, tentant de grappiller quelques instants supplémentaires de sommeil et t’étais finalement réveillé, tentant de trouver davantage d’énergie dans ton café quotidien. Tu avais fait du zapping, trainé un peu, et puis tu t’étais pressé, hâté pour ne pas être en retard. Tu jetais un regard sur la liste des rendez-vous et grimaçais en lisant les annotations qui te précisaient les raisons pour lesquelles les clients venaient te voir. Ton café à la main, tu avais poussé la porte du cabinet, salué le personnel et rejoint ton bureau. Tu t’étais laissé tombé sur ta chaise, tu soupiras quelques instants, tentant de retrouver tes esprits et te secouas la tête tandis que tu faisais défiler les feuilles. Tu te laissais aller à une brève lecture du dossier pour te remettre l’affaire en tête et accueillis ton premier client. Tu l’écoutais, notais quelques gribouillis sur ta feuille, hochais la tête, le laissant le monopole de la parole. Tu avais toujours mis un point d’honneur à laisser ton client parler d’abord puis après tu le dirigeais avec tes questions habituelles. Ils s’éparpillaient la plupart du temps alors tu devais les calmer, leur demandant d’aller moins vite. Parfois, ils t’écoutaient, parfois ça changeait rien et tu ratais surement des détails importants par manque de temps pour écrire. Et ça avait duré. Encore et encore. Tu n’eus même pas le temps de prendre ta pause de déjeuner, bien trop absorbé par les dossiers qui t’attendaient, errant dans les locaux vides, tes collègues partis à leur pause déjeuner. La caféine était ton moteur. Tu en avais pris probablement trois, peut-être même quatre, tu n’avais pas compté à vrai dire. Tu entendais encore les discours peu élogieux de ta mère sur les méfaits de la caféine mais ça ne t’empêchait pas de continuer à en boire. C’était ce qui te permettait de tenir la journée, quand la nuit ne t’avait pas été vraiment bénéfique et reposante. L’après-midi avait débuté et tu avais commencé avec ton premier client. Tu l’écoutais geindre, puis pleurer. T’étais parfois impuissant face à ce genre de comportement. Toujours peu de dire quelque chose de travers alors tu les laissais s’exprimer et lorsque tu guettas ta montre, tu constatas qu’il commençait un peu à déborder sur ton prochain rendez-vous. Tu finis par réussir à écourter le rendez-vous, soupira lorsqu’il eut quitter les lieux et te ressaisis pour ton prochain rendez-vous, priant pour tomber sur une personne on ne peut plus normale, moins émotive au moins. Tu avanças d’un pas nonchalant, appelant ton prochain client. Et quand tu ouvrais la porte, tu fronçais les sourcils en voyant ce visage. Zoe. La fille que tu avais croisée pendant ton rendez-vous avec ta psy. Tu l’avais retenue tandis qu’elle tentait de se faire la malle. Un peu comme aujourd’hui te semblait-il. Tu souriais, un peu surpris de la voir ici. Tu regardais brièvement la salle d’attente et d’un ton un peu amusé, sarcastique, tu lui demandas : « « Vous comptiez de nouveau fuir ? J’arrive toujours à temps faut croire. » Tu souriais et fis un geste de la main pour qu’elle te suive tandis que tu l’amenais à ton bureau. Tu lui fis signe de s’asseoir et t’assis en face d’elle, prenant un stylo dans tes mains, par réflexe ou par nervosité, tu ne saurais dire. « « Heureusement que j'étais encore là pour vous retenir. C'est une manie chez vous de fuir les choses ? » Demandais-tu d’un sourire bref avant de reprendre le dossier.« « Dites-moi ce que je peux faire pour vous. » Demandais-tu en la regardant dans les yeux.
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Message(#) Sujet: Re: healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli EmptyMar 23 Aoû - 13:33


   ❝ HEALING COMES SO PAINFULLY,
AND IT CHILLS TO THE BONE ❞

zoe pearson & eli copland

Fuir, comme à son habitude. La présence de Zoe dans ce cabinet d’avocat l’a rend terriblement nerveuse. Elle était en train de se demander si elle avait fait le bon choix, en venant ici. C’est possible que ce soit une énorme erreur et qu’elle le regrette plus tard. Si elle peut se montrer très anxieuse, Zoe est aussi quelqu’un qui est très impatiente. Elle a horreur d’attendre, encore plus dans des salles d’attentes comme celle dans laquelle elle se trouve actuellement. Quelques minutes lui suffirent pour qu’elle commence à se poser de nombreuses questions. Il lui en a fallu moins pour récupérer son sac et le dossier qu’elle avait posé à ses côtés pour se tirer de là. Du moins, c’était avant que l’avocat qu’elle devait voir vienne la chercher. Elle fut très surprise de tomber sur Eli. Certes, la blonde savait qu’il était avocat mais elle ne lui avait pas demandé sa spécialité, ni son nom donc comment aurait-elle pu faire le rapprochement ? C’est tout bonnement impossible. En attendant, Zoe était tout de même prise sur le fait qu’elle voulait fuir. Elle tentait tout de même de faire comme si de rien n’était, mais elle se doutait bien qu’Eli allait faire le rapprochement par rapport à leur rencontre. Il s’adressa rapidement à elle, en lui demandant si elle comptait fuir, une nouvelle fois. « Non, bien sûr que non. » Elle n’était pas très crédible. De toute évidence, lorsqu’ils se sont rencontrés, elle a cherchée à fuir la salle d’attente de sa psychologue alors il se doute bien qu’en la voyant ainsi, c’était exactement la même chose, la même situation. Eli lui indiqua ensuite le chemin, et elle le suivit. Elle ne put s’empêcher de l’observer quelques instants, le temps d’arriver à son bureau. Il lui fit signe de s’installer sur une chaise en face de son bureau, et elle s’exécuta. Elle ne put s’empêcher de sourire quand il lui fit une nouvelle remarque, comme quoi il était encore là pour la retenir, et si c’était une manie chez elle de fuir. « Tout dépend ce qu’on cherche à fuir. » Zoe était devenue tout d’un coup très sérieuse, son sourire avait disparu un instant de ses lèvres. « En tout cas, ce n’est pas vous qui me faite fuir. C’est un bon point. » Au contraire, elle ne savait même pas que c’était lui son avocat. Enfin, si elle accepte d’aller plus loin dans cette histoire, car elle a encore beaucoup de doutes. On pourrait presque croire qu’elle tentait de lui faire du rentre dedans avec cette remarque, mais ce n’est pas le cas. Enfin, c’est pas sûr. En attendant, il fallait revenir sur la raison de sa visite ici. Eli ne tarda pas à lui demander ce qu’il pouvait faire pour elle, en la regardant droit dans les yeux. Son regard l’a troublait quelque peu, mais elle tentait de ne pas le montrer. « Par où commencer ? » Ce n’est pas une question ouvertement adressée à Eli. Elle se la dit plus à elle, mais à voix haute. Zoe se leva de sa chaise et se rapprocha du bureau d’Eli pour déposer le dossier qu’elle tenait fermement dans ses mains depuis qu’elle l’a croisée. Une fois sur le bureau, elle fit un pas en arrière pour s’asseoir de nouveau sur la chaise. « J’ai été adoptée. » Autant dire clairement d’où vient le problème, et ne pas tourner autour du pot. « Je l’ai appris, récemment. » Peu de temps avant son arrivée à White Oak Station, avant qu’elle ne dérape une fois de plus. « Je ne sais pas si c’est possible, et si vous pouvez réellement m’aider, mais est-ce que vous avez un moyen de découvrir qui sont mes parents biologiques, sans que mes pa… » Elle se stoppa un instant, avant de reprendre la parole. « Sans que ceux qui m’ont adoptés ne le découvre ? » Elle aurait très bien pu aller chez un détective privé, peut-être que ce serait plus logique mais elle a l’impression qu’avec un avocat, ce sera plus réel. Enfin, si Eli peut l’aider, bien évidemment. « Je vous ai mis tous les documents qui se trouvaient chez eux, tout ce que j’ai pu trouver qui me reliait à eux. » Bizarrement, elle n’a pas retrouvé son acte de naissance ou des photos d’elle, quand elle venait de naitre. Un soit disant incendie avait brulé les affaires de famille. « Par contre, vous allez en savoir plus sur moi, que moi sur vous. Il va falloir m’en dire un peu plus sur vous, pour que ce soit équitable. » Un mince sourire se dessina sur son visage. Elle cherchait d’en savoir plus sur lui, par tous les moyens.
   
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Eli Copland

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Message(#) Sujet: Re: healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli EmptyMer 24 Aoû - 14:24


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- zoe et eli -
that hard look, i know you're faking; i know you lie, I've seen you lying. with four months in front of me. and now we're same old enemies. it's cold blooded, come back to me. come back to me
  T’étais étonné. De tomber à nouveau face à Zoe, cette même fille que tu avais rencontré quelques mois plus tôt, dans la salle d’attente de la psy que tu consultais. Tu lui avais d’abord adressé quelques mots, par politesse, probablement, puis tu avais fini par la retenir, sur un coup de tête, tandis qu’elle semblait fuir. Tu ne savais pas pourquoi tu t’étais permis de la retenir, alors que tu ne la connaissais même pas mais ça t’avait paru presque naturel, anodin. Et pourtant. Tu avais peut-être senti quelque chose de fragile chez elle tandis qu’elle préférait se mentir à elle, refusant clairement d’accepter l’aide, la main qui lui était tendue. Et tu lui avais fait part, brièvement, de ton expérience personnelle et cela semblait l’avoir convaincue et elle était revenue. Et puis vous aviez pris un café après vos séances mutuelles, et puis après, plus rien. Tu ne l’avais plus recroisée dans les couloirs, tu ne l’avais pas revue dans les rues de Whike Oak. Tu t’étais dit que c’était peut être un autre signe de destin et tu t’étais résolu à l’idée de ne plus la voir. Et pourtant, aujourd’hui, il s’avérait qu’elle était ta nouvelle cliente et tu fus surpris de la voir passer devant toi, tandis qu’elle prenait clairement la fuite, ce qu’elle nia à bloc. Cela te fit sourire quelques instants et tu croisas les bras tandis que tu hochais la tête à son mensonge. « « Pourtant vous vous dirigiez vers la porte de sortie. » Finissais-tu par répliquer, regardant la jeune femme, guettant sa réaction.  Faut croire que t’étais encore arrivé à temps, encore une fois. Tu l’invitas à entrer dans ton bureau et refermas la porte derrière vous. Tu t’installas à ton bureau et ne pus te retenir de parler de sa manie de fuir et cette fois-ci, elle ne nia rien. Tu l’écoutais, hochant la tête avec un sourire, tenant ton crayon entre les mains tandis que tu t’adossas un peu plus au dossier de ta chaise. « « Et vous cherchiez à fuir quoi Zoe ? » Tu étais curieux, peut-être même bien de trop. Tu l’écoutas et souriais légèrement à ses dires, te sentant légèrement flatté. « « Et bien, me voilà rassuré.  »  Tu émis un soupir et lui demandas les raisons pour lesquelles elle était ici. Cela allait probablement te permettre d’en savoir plus sur elle, même si c’était probablement pas l’occasion rêvée pour elle. Elle allait devoir se dévoiler et ceci semblait être une tâche difficile pour elle. Tu l’écoutais attentivement et émis quelques hochements de tête en l’écoutant. Tu la laissais parler, comme tu avais toujours l’habitude de faire avec tes autres clients, même si la situation avec Zoe était un peu différente. Au fond, elle ne t’était pas vraiment inconnue mais n’était pas vraiment une connaissance non plus.  Elle te tendit des documents que tu feuilletais légèrement tout en continuant de l’écouter, d’une oreille attentive et jetant un coup d’œil vers elle. Tu reculas ta chaise de ton bureau, pour avoir surement une vue générale et plus de recul et tout en lisant quelques documents, tu te massais les tempes. « « Effectivement, c’est possible. Mais je préfère vous prévenir que ça risque d’être long et périlleux. Mais c’est possible, oui.  »  Tu ne l’avais jamais fait auparavant mais tu connaissais quelques collègues l’ayant fait. « « Et nous risquions de devoir nous voir très souvent. » Fis-tu avec un léger sourire tandis que tu feuilletais encore un dossier. Sa réflexion te fit largement sourire et tu finis par répondre : « « Effectivement. Mais y a vraiment pas grand-chose à savoir sur moi vous savez.»  C’était un peu un mensonge, peut-être. Tu ne trouvais pas ta vie trépidante pour devoir la conter à Zoe. La guerre, c’était pas forcément le genre de conversations adulés. Ca avait tendance à jeter un froid ou bien provoquer quelques débats. « « Vous ressentiez actuellement le besoin donc de retrouver vos parents biologiques ?» Ce n’était pas vraiment une question se voulant intrusive mais tu préférais juste la prévenir. Que ça pourrait très bien chambouler sa vie. Aussi bien que mal. « « Parce que je sais, de par mon expérience professionnelle, que ça bouleverse totalement une vie. » Tu la regardais une seconde fois, feuilletant de nouveau les feuilles. « « Si vous êtes sûre, alors très bien, je vous aiderai. Sinon, prenez le temps de réfléchir. Et revenez vers moi dès que vous aurez pris votre décision. » Tu la regardais et croisais tes mains. « « C’est vous qui décidez Zoe. »  Tu t’adossais de nouveau contre ton dossier. Tu avais préféré la prévenir et la laissais réfléchir.


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Message(#) Sujet: Re: healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli EmptySam 27 Aoû - 12:08


   ❝ HEALING COMES SO PAINFULLY,
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zoe pearson & eli copland

Il a raison, entièrement. Avant qu’il n’arrive dans la pièce, Zoe était en train de se diriger vers la porte de sortie. Comme il l’a dit, il arrive toujours au bon moment. Un mince sourire se dessina sur le visage de la blonde quand elle croisa le regard du charmant avocat. « Je pense que c’est inutile de nier plus longtemps. » Au moins, à travers les remarques d’Eli, elle se rendit compte qu’il se souvenait d’elle. Elle n’était simplement une autre patiente de sa psychologue. Leur rencontre remonte à quelques mois maintenant, et ils n’avaient pas eu l’occasion de se croiser de nouveau dans la salle d’attente du cabinet, ou même en ville. Elle ne pensait pas le revoir, mais c’est tout de même très plaisant. On peut dire qu’il ne l’a pas vraiment laissé indifférente. Ce n’est pas tout le monde qui fera ce qu’il a fait lorsqu’ils se sont rencontrés. De venir la voir pour la persuader de rester et d’assister à sa première séance chez la psychologue que sa mère lui avait indiquée. Il a su la convaincre de revenir s’asseoir et de voir ce que cette première séance peut lui apporter. Il l’a même attendu lorsque c’était son tour pour aller boire un café. Non, c’est sûr, il ne l’a pas laissé indifférente et elle est très heureuse de pouvoir le revoir, même si c’est par rapport au travail. « Ce qui me fait fuir ? » C’est une bonne question, et il y a tellement de réponses possibles qu’elle ne pourrait pas toutes les citer. Il risquerait de prendre peur. « La liste serait bien trop longue. » Elle préférait rester vague dans sa réponse. « Disons simplement que s’il fallait un mot pour décrire réellement ce que je cherche à fuir, on pourrait dire qu’il s’agit de mon passé. » Bien des choses présentes dans son passé ne sont pas bonnes à entendre. Une partie d’elle que la blonde aimerait bien garder pour elle, même si ce n’est pas tout le temps évident. Finalement, même si venir ici pour être auprès de son meilleur ami lui semblait une excellente idée, l’avoir à ses côtés lui fait penser sans cesse à son passé. « Malheureusement, comme on le dit si bien, le plus dur n’est pas d’oublier le passé mais d’éviter qu’il nous rattrape. » C’est sa plus grande crainte, pour plusieurs raisons. En attendant, si elle se trouvait dans ce cabinet d’avocat, c’est parce qu’elle avait besoin de conseils, et de savoir si ce qu’elle souhaite est possible, malgré le peu d’informations qu’elle peut avoir. D’un côté, elle est heureuse de tomber sur Eli, cela leur permettra de se voir un peu plus souvent, d’apprendre à le connaitre un peu plus. Mais d’un autre côté, elle va devoir s’ouvrir à Eli sur des choses de son passé dont elle n’avait pas forcément envie de parler avec lui, du moins pas avec une personne qui peut l’intéresser. Zoe lui expliqua vaguement la situation, comme quoi elle a appris qu’elle avait été adoptée, et elle en profita pour lui demander si c’est possible pour lui de l’aider à découvrir qui sont ses parents biologiques. Après lui avoir donné le dossier où elle avait les éléments qu’elle a pu trouver sur elle, elle observait Eli pour voir sa réaction. Il ouvrit le dossier et prit connaissance de quelques documents, tout en se massant les tempes. Est-ce que c’est censé être bon signe ? Elle n’en sait absolument rien, mais elle l’espère. Elle n’a pas envie d’avoir un refus. Heureusement, Eli prit la parole pour lui dire que c’était possible mais il préférait tout de même la prévenir que ce serait long et périlleux. Elle fit un hochement de tête, comme pour lui montrer son approbation par rapport à ce qu’il venait de lui dire. « J’en ai conscience. » Elle se doutait bien qu’il n’allait pas lui sortir en un mois le nom de ses parents, de ses parents biologiques. Un sourire se dessina sur son visage quand il lui dit qu’ils risqueraient de se voir très souvent. « C’est loin de me déplaire. » Elle avait prononcé cette remarque avec assurance, son sourire encore au bout des lèvres. Il plongea de nouveau son regard dans son dossier avant de lui demander si elle ressentait le besoin de retrouver ses parents biologiques. Elle se redressa un peu sur sa chaise, s’apprêtant à lui répondre mais il fut plus rapide. Il reprit en disant que ça peut bouleverser sa vie, qu’il fallait qu’elle soit sûre de sa décision. Elle prit un instant pour réfléchir, en faisant tourner dans sa tête les propos d’Eli, qu’il fallait qu’elle prenne le temps de réfléchir car ce n’est pas une décision à prendre à la légère en vue des conséquences que cela pourrait avoir sur sa vie actuelle. « Admettons que nous continuions, est-ce que les personnes qui m’ont adoptés seront mises au courant de cette procédure ou ils n’en auront aucune idée ? » Certes, elle a été blessée par ceux qu’elle considérait encore il y a quelques mois comme ses parents, mais elle ne veut pas les blesser en retour, s’ils viennent à apprendre qu’elle a lancée des recherches pour connaitre l’identité de ses parents biologiques. C’est l’une des questions qu’elle a en tête qui pourrait la faire changer d’avis. « Si vous étiez dans ma situation, qu’est-ce que vous feriez ? » Oui, peut-être que si lui, il lui disait qu’il foncerait, ou qu’il se rétracterait, cela changerait peut-être sa décision. Cela lui permet surtout d’avoir un autre avis que celui qu’elle s’imagine avoir. « Sincèrement. » Oui, parce qu’elle ne voulait pas avoir l’avocat mais plus la personne, l’individu qui lui donne son point de vue sur la situation.
   
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Message(#) Sujet: Re: healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli healing comes so painfully, and it chills to the bone › eli EmptyLun 12 Sep - 21:23


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- zoe et eli -
that hard look, i know you're faking; i know you lie, I've seen you lying. with four months in front of me. and now we're same old enemies. it's cold blooded, come back to me. come back to me
  Tu avais vu Zoe se diriger vers la sortie, tu l’avais encore une fois vue prendre ses jambes à son cou, craignant surement que ce soit une mauvaise idée de venir ici. Tu avais vu un bon nombre de clients venir, puis repartir et si aujourd’hui, tu étais arrivé à temps pour la retenir, parfois, il était trop tard quand tu poussas la porte de la salle d’attente qui était déserte. Tu n’avais pas vraiment le temps de rappeler tes clients personnellement alors tu laissais les secrétaires s’en occuper même si tu te doutais qu’elles ne prenaient pas non plus le temps d’appeler chaque client parce qu’elles aussi n’avaient pas le temps. Alors tu laissais tomber, même si une part de toi parfois s’en voulait. Mais tu étais arrivé au bon moment avec Zoe si bien qu’elle s’était ravisée et si elle tentait de faire comme si de rien n’était, elle finit par avouer qu’elle était en train de partir ce qui te décrocha un sourire. Tu n’étais pas idiot, pas aveugle et tu ne comptais pas de nouveau lui faire un serment, elle finirait par penser que c’était une mauvaise manie chez toi. « Le reconnaître est déjà un bon début. » Tu croisais les bras et écoutais la jeune femme. Ce qui tu appréciais chez elle, c’était sa fragilité qu’elle tentait de masquer. Tu n’étais pas forcément de ceux qui arrivaient à lire les émotions, les sentiments chez les gens mais pourtant, t’avais senti quelque chose chez Zoe, que tu n’avais pas senti chez d’autres filles. Elle te parla de son passé que tu présumais être douloureux, peut-être même sombre. Tu ne la connaissais pas mais la façon dont elle en parlait témoignait d’un lourd passé. Et si tu avais envie d’en savoir plus sur elle, tu te contentais de l’écouter silencieusement, tentant de percer quelques émotions à travers son regard, ses gestes et sa voix. La voix trahissait toujours les gens. C’était quelque chose que tu avais appris à l’école d’avocats. La voix nous trahissait car si l’on tentait de paraître sur de soi, la voix tremblotante finissait toujours par nous trahir. « Comme je vous l’ai dit, il ne faut pas fuir votre passé. Sinon, vous n’arriverez jamais à avancer dans la vie. Il faut l’accepter pour avancer. » Les belles paroles étaient plus faciles à débiter qu’à exécuter, tu en étais pleinement conscient. Tu étais pareil qu’elle au fond. Le passé tu le fuyais mais tu savais qu’un jour ou l’autre, tu devras y faire face. Et parfois, c’est beaucoup plus compliqué à faire qu’à dire. Tu posais ton regard vers la jeune femme et la laissas entrer dans ton cabinet. Tu lui demander la raison de sa venue ici et hochais la tête en l’écoutant. Tu la prévins que vous risquiez de vous voir, surement très souvent et sa réponse te fit très largement sourire. « Moi non plus. » Tu haussais les sourcils et tandis que tu consultais quelques feuilles, tu préférais la prévenir de la procédure longue et difficile et que c’était pas quelque chose à prendre à la légère. Qu’elle risquait de voir sa vie chambouler. Tu préférais la tenir informée même si tu te doutais qu’elle le savait. Tu préférais répéter. Elle te posait quelle question et tu haussais les épaules. « Ils ne seront au courant que si vous les informiez. Tant que vous ne les traduisiez pas en justice, ils ne sauront rien. C’est une procédure secrète en principe mais à vous d’en parler à qui bon vous semble Zoe. » Tu souriais et écoutas sa deuxième question. Tu fronçais les sourcils et t’adossas davantage contre le dossier de ton siège et croisais tes mains. Tu haussais les épaules quelques instants et regardais Zoe. « C’est compliqué. Je veux dire, je ne suis pas dans votre situation. Je ne connais pas votre histoire et si je me place du point de vue de la mienne, les circonstances ne sont pas les mêmes et mon avis peut différer selon les circonstances. » Tu haussais les épaules : « N’écoutez pas les autres mais écoutez vous. Est-ce que vous en avez besoin ? Est-ce que vous êtes sure de vous ? Est-ce que vous avez les épaules assez larges pour affronter la réalité ? » Tu la regardais une nouvelle et jouais avec ton crayon : « « Parfois, les humains ont tendance à idéaliser quelque chose, une idée. N’attendez pas trop si vous retrouvez vos parents biologiques car peut-être au final, votre vie avant avec vos parents adoptifs étaient quand bien même meilleur même si vous avez de mauvais souvenirs.» Tu la regardais une nouvelle fois : « « Mais encore une fois, c’est votre choix. Moi je vous suivrai, je vous aiderai mais si vous préférez ne pas le faire, je comprendrai. » Tu haussais les épaules et la regardais, attendant sa réponse. Peut-être qu’elle allait changer d’avis, peut-être pas. « C’est vous qui décidez Zoe. Et dans tous les cas, sachez que je comprendrai votre choix et je le respecterai. »


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