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 oxygen's overrated, i don't even need to breathe (tad, biddy)

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Biddy Blum

Biddy Blum

inscription : 19/05/2016
messages : 802
points : 64
pseudo : vercors. (chloé)
avatar : vanessa hudgens.
autres comptes : azel la gazelle.
crédit : you.first, vanessaannes, patricia highsmith.
âge : 27 ans.
statut civil : libre comme l'air.
quartier : standford alley, sous les toits.
occupation : étudiante en biologie et femme de ménage à ses heures perdues. elle fait aussi quelques services dans les restaurants, cafés et bars, selon la demande et son emploi du temps, ainsi que son besoin d'argent.

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Message(#) Sujet: oxygen's overrated, i don't even need to breathe (tad, biddy) oxygen's overrated, i don't even need to breathe (tad, biddy) EmptyJeu 9 Juin - 22:21

oxygen's overrated, i don't even need to breathe
Elle venait de sortir de l’université, Biddy, et elle était déjà plutôt énervée. Les professeurs lui avaient pris le chou pour un rien, elle avait récolté une mauvaise note, un cours avait été supprimé, lui laissant ainsi un laps de temps trop court pour qu’elle puisse rentrer chez elle mais trop long pour qu’elle ne s’ennuie pas, et le prof qu’elle avait en dernière heure avait décidé, comme ça, que ce serait une bonne idée d’étendre son cours de quelques minutes – quelques minutes qui avaient bien duré une bonne demi-heure. Et une demi-heure, c’était tout ce qu’il fallait pour louper son train. Biddy était restée calme pendant la moitié de la journée, positivant tant bien que mal, mais elle avait fini par arrêter de se contrôler, et maugréait désormais contre tout ce qui l’enquiquinait – ce qui équivalait à approximativement tout. Elle savait d’avance qu’elle n’aurait pas son train, parce que l’horaire qu’elle avait choisi était trop juste ; elle ne pouvait se permettre aucun retard. Mais, malgré tout, elle avait couru. Sait-on jamais, si le train avait été retardé. Bien sûr, quand on voulait que les trains aient du retard, ils n’en avaient jamais. Elle ne l’avait même pas vu filer sous ses yeux ; le train avait quitté la gare depuis dix minutes quand elle était arrivée, essoufflée. Elle avait alors pris une grande inspiration et s’était dit que ce n’était rien, que toute cette journée pourrie n’allait sûrement pas définir le reste de sa soirée. Elle s’était même forcé à sourire, et s’était dirigée vers le guichet pour échanger son billet. Dieu soit loué, elle pouvait le faire. En théorie. Avant même d’arriver devant le vendeur, elle leva la tête en direction du panneau électronique, qui affichait les trains au départ. Le prochain trajet pour Hinton était dans une heure. En théorie. Mais dans les faits, le prochain trajet pour Hinton était supprimé. « Oh non, dîtes moi que je rêve. » Biddy soupira, et sentit les larmes lui venir aux yeux. Sa virée à Hinton pour retrouver une de ses amies d’enfance était censée être la chose qui lui sauverait la journée, mais cela semblait finalement être ce qui allait l’empirer plus qu’elle ne l’était déjà. Elle se retourna et se passa la main sur le visage, dépitée. Elle avait prévu de passer le week-end chez son amie depuis le début de la semaine, mais à présent, elle n’avait envie que de rentrer chez elle, prendre un bon bain et se cacher sous des tonnes de couvertures. Mais c’était sans compter la douce apparition de la personne qu’elle chérissait le plus sur cette Terre ; toute ironie maîtrisée. « Définitivement, je rêve. » Elle étouffa un sanglot, au bout du rouleau. « Par pitié, Tad, ôte-toi de mon chemin. Je ne suis pas d’humeur. » Elle préférait prévenir que guérir, Biddy, parce qu’elle le sentait venir. Elle entendait déjà ses petits pics acérés, et elle n’avait sûrement pas besoin de ça en cette fin d’après-midi. Alors elle avait pris les devants, tâchant de lui faire comprendre que leurs petits échanges de gentillesses habituels n’auraient pas lieu aujourd’hui.
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Message(#) Sujet: Re: oxygen's overrated, i don't even need to breathe (tad, biddy) oxygen's overrated, i don't even need to breathe (tad, biddy) EmptyMar 28 Juin - 22:46

C’est une de ces journées où il fait bon de se lever.
Et ça se voit sur la tête de Tad, à marcher comme un idiot, à sourire à tout ce qui bouge
Même si ça parfois manque de charme et de fesses.
Déjà, ça avait commencé ce matin à midi avec une boite de céréale dans laquelle se trouvait le jouet qu’il manquait à Tad pour terminer sa collection : un pistolet à eau bleu, supposé faire de la lumière en tirant mais quelque chose a du capoté pendant la fabrication parce que, à part cracher de l’eau …
Rien ne se passe.
Mais cette légère déception serait bien la seule de la journée et n’en était même pas vraiment une tant qu’il pouvait s’amuser à arroser qui bon lui semblait – bon principalement des gosses en fait.
La journée s’était poursuivie tranquillement.
Le hasard a voulu qu’il soit le 100e client de la journée au marchand de glace du coin. La seule chose que ça voulait dire, c’est qu’il avait eu droit à une glace gratuite.
Un appel un peu plus tard lui proposa de se rendre à Hinton pour mixer à une soirée, ce qui ferait une rentrée d’argent supplémentaire avec d’élargir sa connaissance de la gente féminine en rencontrant quelques membres.
Et puis, même sur le chemin de la gare, il avait réussi à rattraper un ballon qui s’envolant.
Pas de bol pour le gosse qui l’avait laissé s’envoler.
Tout cela nous amène à Tad, à la gare devant le panneau indiquant que son train est  supprimé. Et ce n’est même pas une mauvaise nouvelle pour lui, il a encore tout l’temps devant lui pour glandouiller et peut-être même passer un niveau à Candy Crush.
Il avance, prêt à attendre dans le hall quand la tête de Biddy apparait.
La cerise sur le gâteau de sa journée, c’est probablement de voir sa tête, fatiguée et plutôt agacée.
Voyons, en tout bon ami qu’il est, il se doit d’aller voir ce qu’il ne va pas. ( Ironie, il se demande déjà quel rouge il arrivera à la colorer de colère )
_ « Définitivement, je rêve. »
Déjà, vu le côté brisé de sa voix. Au premier bonjour, elle sera rose.
_ « Par pitié, Tad, ôte-toi de mon chemin. Je ne suis pas d’humeur. »
Il n’a pas le temps d’ouvrir un mot avant qu’elle ne l’attaque, ça ne le démonte pas pour autant. Tad, il peut être pire qu’un tube de UHU en glue.
_ « Allez Bobiddy Bou, pleure pas. » dit-il en la suivant, il marche vite sans pour autant essayer de la rattraper. « On dirait que t’es fatiguée, tu veux pas un câlin ? »
Il étouffe un rire, il n’est même pas sérieux.
_ « Regarde, j’ai même un ballon pour toi. Tu veux ? »
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Biddy Blum

Biddy Blum

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Message(#) Sujet: Re: oxygen's overrated, i don't even need to breathe (tad, biddy) oxygen's overrated, i don't even need to breathe (tad, biddy) EmptyMar 5 Juil - 21:26

oxygen's overrated, i don't even need to breathe
Tad, elle ne se souvenait même plus pourquoi elle le détestait. Elle ne se souvenait plus la première fois qu’elle avait posé les yeux sur lui, le frère d’une de ses copines d’enfance. C’était en maternelle probablement… ou plus tard. À l’école primaire, peut-être ; elle n’aurait pas su dire. Elle avait l’impression de l’avoir toujours connu, de l’avoir toujours détesté. Son visage ne lui revenait pas, alors qu’il n’était pourtant pas moche du tout. Ça, elle pouvait l’admettre de façon assez objective, parce que Biddy était une nana assez réfléchie pour faire la part des choses. Elle arrivait, si elle le voulait, à se « détacher » d’elle-même. À se mettre à côté, en quelque sorte. Et elle était consciente que Tad était charmant, mais son charme n’avait aucun effet sur elle. Son charme la répugnait, même, comme si c’était une insulte à lui tout seul. Tout ce qui composait la personne de Tad, en réalité, réussissait à mettre en rogne Biddy. C’était plus fort qu’elle. Et ce surnom, Bobiddy Bou, c’était peut-être l’apogée de l’agacement. Ça aussi, elle avait l’impression de l’avoir entendu toute sa vie, comme une vieille rengaine désagréable. Son prénom, Biddy, elle l’adorait ; il était original, et elle était heureuse que ses parents ne l’aient pas appelé de façon banale. Ça n’était pas un prénom dont on pouvait facilement se moquer, et elle avait la quasi-certitude de ne jamais rencontrer un homonyme. Mais alors, quand Tad ouvrait sa bouche pour prononcer cet horrible surnom – qui, dans un autre contexte, aurait pu être mignon – elle maudissait ses géniteurs de l’avoir appelée comme ça. « Je pleure là, peut-être ? » répliqua-t-elle, mauvaise. En réalité, elle était au bord de pleurer, et il fallait qu’elle se contrôle vite fait pour ne pas craquer devant son pire ennemi. Mais la colère n’arrangeait pas les choses, et lui donnait au contraire plus encore envie d’ouvrir les vannes. « Y a rien qui ne me ferait plus plaisir, » enchaîna Biddy quand Tad lui proposa un câlin. Ironie, quand tu nous tiens. Tout n’était qu’ironie, avec lui. Elle lui passa devant, presque au pas de course, avec pour toute hâte de s’éloigner de lui le plus possible. « T’en as pas marre de me suivre, Coopmerde ? » Biddy était le genre de fille à très bien parler, à employer un langage soutenu et remiser toutes les insultes au placard. Mais Tad réveillait en elle son côté plus que familier, et elle avait du mal à maîtriser son langage en sa présence. Elle se retourna, à bout de nerfs, quand il lui proposa son ballon. Elle souffla d’énervement, et tendit les bras. Elle ferma et ouvrit ses mains à plusieurs reprises, rapidement, pour qu’il lui envoie. « Allez, ça va me défouler. » Elle tentait de sous-entendre « taper dans la balle va me défouler ». En réalité, ce qu’elle voulait dire, c’était plutôt : percer ton putain de ballon va me défouler.
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