Tomas & Marilhéa  

Une soirée à deux, on refait le monde ou on repeuple le monde ?
LMa vie avait beaucoup changé ces derniers temps tout comme celle de mon fils Lowan. Ce dernier avait eu le plaisir de rencontrer son papa, un homme qui avait et comptait pour moi je me l’avouais sans doute pas assez pour le moment. Mais tomas comptait toujours pour moi, je ne savais juste pas de quelle manière.  Si c’était amical ou bien plus. Après une lourde journée de travail et dont une opération non prévu ensemble on avait fini par s’embrasser dans les vestiaires comme la première fois .Je ne saurais dire si c’était lui ou moi qui avait lancé les hostilités, je ne savais clairement plus qui accuser d’avoir été le premier à embrasser l’autre, mais ce baiser hantait parfois mes songes choses qui m’exaspéraient. Mais je le supportais dans le fond, après tout que pouvais-je faire d’autre ? Rien.  J’étais chez Tomas justement ce soir, il avait décidé de m’inviter, car Lowan n’était ni chez moi, ni chez lui, ce dernier était avec sa grand-mère la maman de tomas avec qui le jeune homme avait encore un peu de mal, je lui avais sommé de lui faire confiance et j’espérais dans le fond ne pas me tromper, je m’en mordrais les doigts par la suite. Enfin, je ne pouvais pas empêcher sa mère de voir notre fils, elle n’avait pas l’air méchante, elle ne devait juste pas être prête pour être mère à l’époque avec Tomas. Je ne cherchais pas à comprendre, car ce dernier n’avait pas encore brisé ce mur pour tout me dire sur cela, et je ne lui en tenais par rigueur. «  En tout cas c’était trop bon, tu fais bien les lasagnes, tu comptes avouer que tu les as commandé au traiteur ? »  Lui demandais-je en rigolant un peu, me disant que dans les deux cas il pouvait les avoir faits ou alors bel et bien commandés. Je n’en savais rien, je n’avais pas été faire les poubelles pour savoir, en dessert il avait prévu des fraises avec du coulis de chocolat et de la chantilly. Il avait sorti le grand jeu à en croire tout cela et je ne savais clairement pas quoi penser de tout cela dans le fond.  Il venait de me proposer un tour dans le jacuzzi comme quoi les fraises vu que nous deux nous n’avions pas vraiment encore faim après l’entrée et le plat, qu’il fallait qu’on laisse reposer notre estomac. Je lui souris prévenant aussitôt. «  Je vais enfiler mon maillot de bain, je te rejoins après. »  Lui lançais-je en déposant un baiser sur sa joue, alors que je filais dans sa chambre tout sourire aux lèvres.  Je quittais cette robe noire assez sexy et collante au niveau des formes pour enfiler un bikini rouge. J’attachais mes cheveux en une queue haute pour éviter de les mouiller. Je rejoignais donc le jeune homme qui était déjà entré dans le jacuzzi et je le regardais avant de glisser ma main dans l’eau avec un large sourire en sentant la chaleur de l’eau, j’adorais l’idée de me prélasser dans son jacuzzi. Je souriais alors que je descendais l’échelle qui m’éloignait encore de l’eau chaude de ce jacuzzi.  Petit à petit j’entrais dans l’eau, alors que mon regard ne cessait pas de fixer Tomas, je m’installais face à lui sentant ses genoux au niveau des miens. «  Alors, monsieur tu ramènes souvent des filles pour leur sortir ce grand jeu histoire de les mettre dans ton lit ? » Questionnais-je amusée Tomas, qui était mon ex et pour qui mon corps n’avait plus aucun secret, enfin auparavant, ce dernier avait tout de même quelque peu changé depuis la naissance et la grosse de notre fils.  « Sinon tu sais que pour m’avoir dans ton lit, c’est mort, hein ? » Lui disais-je le regard plein de malice, en vrai il n’avait pas grand-chose pour m’avoir. Je n’avais tellement pas côtoyé d’homme que je n’étais même plus sûre de comment ça se passait sous la couette. Mon regard ne quitta pas le sien, alors que je venais prendre une fraise que je trempais tour à tour dans le chocolat puis dans la chantilly finissant par l’amener à mes lèvres pour croquer cette dernière avant de fixer Tomas et de laisser cette question qui brûlait mon esprit et mes lèvres depuis quelques temps, depuis quatre jours pour être exact.  « Ce baiser la dernière fois c’était quoi ? » Pourquoi, j’avais posé la question ? Aucune idée, il fallait qu’elle sorte et pourtant, je m’en voulais déjà.
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Une soirée à deux, on refait le monde ou on repeuple le monde ?
Alors qu’ils sont tous les deux libres pour la première fois depuis longtemps puisque Lowan est avec sa grand-mère, Tomas en a profité pour proposer à Marilhea de venir passer la soirée chez lui. Il n’avait pas forcément d’idée derrière la tête, simplement passer la soirée ensemble et si quelque chose se passe alors il fallait que ça se passe. En effet, depuis leur baiser échangé, ils sont en droit de se poser des questions sur leur relation. Mais bon, Tomas lui ne veut pas se prendre la tête, juste profiter du moment alors qu’ils viennent de terminer de manger dans une très bonne ambiance. Est-ce qu’il va réussir à lui avouer que ce sont des lasagnes cuisinaient par sa vieille voisine de droite qui lui fait toujours de bons petits plats parfois. Elle doit surement croire qu’il ne mange pas à sa faim ou alors est-ce parce que son propre fils ne vient jamais la voir. Il l’ignore mais bon, cette fois il voulait en faire profiter quelqu’un d’autre. De toute manière il aurait commandé dans d’autres cas. Il ne prend jamais le temps de bien cuisiner. Il se fait des plats qui se préparent rapidement lorsqu’il est seul mais bon, ce soir il ne pouvait décidément pas proposer de simples pates carbonara. « Bon allez je l’avoue, c’est la voisine d’à côté qui les a faite ! » Dit comme ça on pourrait croire qu’il se sert de sa voisine mais non, pas du tout. En tout cas le dessert, c’était de son imagination, il n’avait pas eu besoin de qui que ce soit pour prévoir d’acheter des fraises et tout ce qui va avec. Il faut croire que ce n’est pas une soirée comme une autre. Intérieurement, il ne sait pas vraiment pourquoi il prépare tout cela mais il veut simplement passer une agréable soirée en compagnie de Marilhea. Mais bon il n’est encore temps de les manger, il est temps d’aller dans le jacuzzi. Tomas a une sublime maison, il a les moyens mais il ne prend pas beaucoup de temps à en profiter, étant la plupart du temps à l’hôpital. Autant en profiter avec Marilhea alors. « Ça marche j’vais débarrasser en attendant ! » Il ne mit pas longtemps, en même temps il n’y a que deux couverts. Alors, il en profita pour aller directement dans le jacuzzi pour l’attendre, ayant emmené avec lui une bouteille ainsi que deux verres ainsi que le dessert pour profiter de tout sur place. Il ne put s’empêcher de la regarder en bikini alors qu’elle venait de la rejoindre. Il connait déjà son corps, il l’a déjà vu sans le moindre tissu mais bon, c’est tellement agréable à regarder qu’il ne se gêne pas mais bon, il espère que Marilhea ne va pas lui en tenir rigueur. Ils se retrouvèrent donc tous les deux dans le jacuzzi, leur corps assez proche l’un de l’autre. La proximité ne le dérangeait pas, bien au contraire. « Non, en général elles craquent à peine avoir passé le seuil de la porte, pas besoin de sortir le grand jeu » Oui ses chevilles vont parfaitement biens. Mais bon, il dit cela pour plaisanter. Bon, c’est déjà arrivé qu’il se fasse sauter dessus à peine rentré mais bon, en ce moment, les femmes, il n’y pense pas trop. Il se surprend à en penser à une en particulier à savoir Marilhea qu’il a embrassé il y a quelques jours. « C’est ce que tu dis mais tu ne peux pas me résister » Dit-il avec un sourire, s’efforçant de ne pas y ajouter un clin d’œil histoire de ne pas passer pour le gros lourd de base. Tomas ne put s’empêcher de se mordre discrètement la lèvre en le voyant mettre la fraise dans sa bouche, il trouvait cet acte très voire trop sexy. Est-ce qu’elle le fait exprès pour le chercher ? Elle en serait bien capable. « Je ne sais pas, j’ai juste trébuché » Noyer le poisson par l’humour, comme si ça allait fonctionner. « Peut-être que j’en avais juste envie et parfois il ne faut pas contrôler ses pulsions ! » Comme là par exemple, il aurait mieux fallu qu’il contrôle ses paroles car il ne pensait pas qu’il irait jusqu’à lui dire ça même s’il le pense. Le plus naturellement du monde il s’approcha d’elle sans même trop réfléchir alors qu’il attrapa son verre pour boire une gorgée tout en la fixant des yeux. « Ce qui n’avait pas l’air de te déplaire d’ailleurs » Quitte à parler, autant y aller jusqu’au bout au risque de se bruler les ailes.
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Une soirée à deux, on refait le monde ou on repeuple le monde ?
Autant dire que je n’attendais pas vraiment quelque chose de cette soirée, juste d’être avec Tomas et de me détendre. Il faut dire que mes soirées étaient souvent surchargées avec Lowan, mais ce dernier étant avec sa grand-mère tout allait parfaitement pour le coup. Avant sans Tomas dans les parages et au courant de sa paternité je me devais de tout gérer, que ce soit mon boulot, ma famille qui comportait mon fils ainsi que ma sœur, autant dire que j’avais de quoi m’occuper. Mais avec la récente présence de l’homme qui était le père de mon fils, j’avais des soirées de temps à autre libre et ça me faisait du bien …enfin le temps que quelques heures, car par la suite l’homme de ma vie c’est-à-dire Lowan me manquait. J’avais rythmé ma vie à la sienne et sans lui parfois j’étais tout bonnement perdue. On venait de manger avec Tomas, une soirée sympathique et cette dernière n’était clairement pas fini, car on parlait de faire un tour au jacuzzi jusqu’à finir par le dessert. « J’aurais pensé à un traiteur, mais en tout cas elle est douée ta voisine … tu es sûre qu’elle ne voulait pas que tu l’invites à manger avec toi pour te faire un si gros plat de lasagne ? » Lui demandais-je curieuse et sans doute un peu jalouse pour le coup, mais bon autant dire que je m’en fichais. Quoi qu’en vrai pas du tout, j’étais curieuse de savoir pourquoi cette fille pouvait bien lui faire quoi que ce soit à manger, mais bon Tomas ne me devait rien. Même si nous nous étions embrassés. J’avais finalement quitté la salle à manger laissant l’homme tout ranger, autant dire que c’était bien les hommes qui prenaient les devant pour débarrasser et ranger la table. J’avais comme mission pour ma part d’enfiler mon maillot de bain, autant dire que ce n’était pas une chose qui me prendrait des heures et tout, mais quand je regardais mon corps dans la glace je me rappelais de ce dernier avant Lowan, je n’avais pas réellement changé au niveau du visage ou encore de mon poids, vu que j’avais clairement récupéré cela d’avant ma grossesse, mais je possédais quelques petites vergetures aux niveaux de mon estomac. Rien de très choquant si on y pensait, mais moi je me sentais obligée de regarder, d’apprécier ou de haïr ces marques sur mon corps. Enfin, je finissais par attacher mes cheveux pour pouvoir rejoindre le jeune homme. Ce dernier déjà installé dans le jacuzzi je finissais par le rejoindre souriant un peu. « Dommage pour toi que je ne sois pas si facile que ça, alors ! » Lui disais-je clairement pour le chercher un peu. Étrangement, je n’avais pas ressenti une quelconque jalousie ou autre délire, non, car je savais qu’il avait eu d’autre femme dans sa vie après moi et qu’il allait encore en avoir, peut-être ? Aucune idée et je ne voulais pas me poser de question, car dans le fond j’avais tiré le meilleur de notre relation : Lowan. C’était tout ce qui comptait dans le fond. « Je ne vois pas où tu as vu que je ne pouvais pas te résister ? » Lui demandais-je presque choquée, bon d’accord je sur jouais à cet instant, mais tout de même, je n’allais pas lui dire qu’il avait peut-être raison surtout auparavant, bien avant Lowan où on s’était pratiquement sauté dessus mutuellement ! Je dégustais quelques fraises de façon sensuelle, plus que je ne pouvais le faire en réalité, comme si je voulais emmerder ou surexcité le jeune homme … c’était sans doute ça l’explication. « Maladroit… faut que tu consultes un médecin … tu sais ! » Lui disais-je en mordant un peu ma lèvre alors que mon regard se perdait dans le sien. « Ah oui et quel grand sage aurait pu dire ce genre de chose ? » Mon regard ne quittait pas le sien et je souriais un peu plus en mordant un peu plus ma lèvre en le sentant si proche de moi alors qu’il venait d’attraper son verre. « Je ne voulais pas te vexer à refuser ton baiser ! » Menteuse. Ce n’était pas bien mais c’était pour les faveurs du jeu et ne pas perdre celui qui avait l’air de naitre entre Tomas et moi dans ce jacuzzi ! .
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Une soirée à deux, on refait le monde ou on repeuple le monde ?
Tomas, le mordu de médecine et accroc à son travail semble changer ses derniers temps, il ne se presse pas pour se proposer lors des gardes, pour des remplacements ou autre. Il n’arrive plus en avance tous les jours et ne fait pas d’heure supplémentaire si on ne lui en demande pas. Rare sont les personnes à comprendre pourquoi ce changement soudain de comportement. En réalité, le fait de savoir qu’il est papa et surtout maintenant qu’il fait partie de la vie de son fils, lui a ouvert les yeux sur l’important du côté vie personnelle, qui prend le dessus sur la vie professionnelle. Bien sûr, son travail est toujours aussi important mais son fils l’est davantage. En tout cas, passer du temps pour lui, ça lui fait du bien. Ce soir c’est en compagnie de Marilhea seulement et même si c’est une première depuis longtemps, il est bien heureux. Il n’a rien de prévu, n’a pas eu d’allusion ou autre. Un repas, un jacuzzi ensuite pourquoi pas. Ils verront bien.  « Je n’espère pas vraiment, ce n’est pas mon trip les cougar. Elle pourrait être ma grand-mère ! » Non il ne se fait pas des films, elle est simplement une petite vieille gentille, qui le nourrit parfois trop avec ses dons de plats parce qu’il vient l’aider parfois puisqu’elle vit toute seule et qu’elle ne peut pas tout faire à cause de son vieil âge. Pas de quoi envisager qu’il s’agisse d’autre chose. Il attire des nanas, il le sait mais quand même. En tout cas, le repas maintenant avalé, il l’a laissé partir enfiler un maillot de bain pendant que lui mettait un peu d’ordre. Ça ne lui a pas pris trop de temps puisqu’il avait eu le temps d’aller dans le jacuzzi alors que la brune se fait encore désirer. « Ouais dommage, ça m’aurait fait économisé le vin » Dit-il simplement pour continuer son petit jeu, rien d’autre. Il ne trouve pas cela dommage, il n’est pas non plus radin au point d’économiser quoi que ce soit pour un simple repas. A vrai dire, il aime son côté inaccessible, à ne pas tomber facilement dans ses bras et à être aussi sauvage. Ca l’avait attiré par le passé et il croit bien qu’aujourd’hui encore, il s’agit de quelque chose qui l’attire toujours chez elle. Ca bien sûr, il ne va pas lui dire, ne cassant pas le petit jeu qui est en train de s’installer. « On me l’a fait pas à moi, t’essayes de te retenir c’est tout » Dit-il avec un grand sourire. Il aime ce genre de relation qu’il peut avoir avec elle, se chercher de la sorte, pourquoi parler de tout sans qu’il y ait de gêne. La fixant alors qu’elle le cherchait à l’exciter de la sorte en mangeant ses fraises, quelle diablesse, quelle magnifique diablesse. « T’as raison, va peut-être falloir qu’on joue au jeu du médecin ! » Si elle le cherche avec ses fraises, il peut en faire autant avec ce genre d’allusion. Il ne cache pas qu’il avait envie de l’embrasser, ce n’est pas maintenant qu’il va faire le mec gêné. « Je ne sais pas à vrai dire, je ne vais dire que ça vient de moi, il faut rendre ce qui est à césar à césar mais c’est une optique de vie que j’approuve » Dit-il en se mordant l’intérieur de la joue malgré lui alors qu’il s’approcha d’elle dans le seul but d’attraper son verre pour se servir. Bien sûr, le fait qu’il soit venir malencontreusement la toucher en s’approchant, n’est qu’une de ses petites manigances mais encore une fois, elle l’a bien cherché avec ses fraises. « Ah ouais, pour pas me vexer quand je t’embrasse tu réponds, c’est… intéressant à savoir pour les prochaines fois ! » Dit-il avec un clin d’œil volontaire. Il annonce la couleur, ce n’était pas un baiser isolé. Ce n’était pas qu’une pulsion ou alors sa vie est faite de pulsion. Bien sûr, ça lui permet de la chercher encore une fois alors que la proximité que leur offre le jacuzzi aide beaucoup dans ce petit jeu, c’est à celui qui craquera le premier. Tomas lui ça l’amuse, ça l’amuse beaucoup. Il l’a invité chez lui pour une petite soirée tranquille, à parler pourquoi pas mais la tournure des choses a l’air bien plus amusante qu’il ne l’aurait imaginé.
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Une soirée à deux, on refait le monde ou on repeuple le monde ?
Je finissais par cacher mon visage en l’entendant dire qu’elle pourrait être sa grand-mère. « C’est glauque même pour toi ce style de phrase. » Autant dire que je me montrais volontairement moqueuse et taquine avec mon ex qui était le père de Lowan. Je ne pourrais sans doute pas demander meilleur papa, même si ce dernier venait d’arriver depuis quelques mois dans la vie de mon fils. Il était présent et il tentait de lui donner le plus temps possible sans pour autant tenter de m’effacer en me volant de mon temps avec mon fils. Notre entente était sans doute ce qu’on pouvait espérer pour le bien être de notre fils et bien sûr pour le nôtre par la même occasion. Je revenais finalement mon maillot de bain sur le dos, alors que je l’avais quitté quelques minutes plus tôt. Je me mettais à rire à ses dires. « Autant te prévenir, mais ce n’est pas avec ce mauvais vin que tu m’auras mon cher ! » Que je lui lançais alors que j’ajoutais par la suite. « Je suis une lady, monsieur ! » Je lui faisais un petit clin d’œil en me mettant à rire un peu, alors que je pénétrais assez vite dans le jacuzzi, laissant mon être se faire à la température qu’offrait ce dernier, je fermais les yeux appréciant se contraste dans lequel j’étais. Je me délectais de la vue que j’ai face à moi, à savoir si c’était Tomas à moitié nu ou alors le paysage en arrière, les deux n’étaient pas mal et je ne dirais jamais pour lequel de ces plans ma préférence irait. Non, ça ne serait pas si drôle autrement. Après tout, Tomas c’était du vu et revu malgré les années passés, il était le même et il s’était sans doute bien bonifié avec le temps, mais ce paysage je le découvrais pour la première fois. Mystère. « Ne crois pas trop en tes rêves. Je ne sais pas qui t’a conseillé de toujours croire en toi, mais crois-moi ce n’est pas le meilleur conseil qu’on t’a donné ! » Lui disais-je en faisant un petit clin d’œil au jeune homme tout en souriant à la fois. Je dégustais quelques fraises, avouant volontiers, que je voulais faire grimper la température auprès de Tomas, juste pour le chercher. Qui avait lancé ce petit jeu ? Je ne saurais donner la réelle bonne réponse pour le coup, car c’était assez mitigé. « Je me porte très bien monsieur le docteur … mais il est vrai que j’ai une petite grosseur à ce niveau-là ! » Que je disais en m’approchant de lui et en lui montrant clairement ma poitrine … quoi je suis médecin, mais je ne pouvais pas me traiter moi-même pour le coup. J’adorais ce jeu et je ne l’avais pas rejoué depuis que je n’étais plus avec cet homme qui était face à moi à présent. Bonjour aux adolescents que nous étions en train de devenir en parlant de ce baiser, cherchant qui était à l’origine de cela alors qu’au final, il était pourtant perfide qu’on avait tous deux envies de goûter à nouveau aux lèvres de l’autre … c’était même étonnant que ce n’était pas allé plus loin. « Hum d’accord ! Faudra me trouver le nom de cette personne que je l’épouse alors … un si grand philosophe ! » Lui lançais-je en rigolant un peu plus. Je finissais par sentir ce contact et je mordais ma lèvre alors que j’inclinais un peu la tête. Personne n’allait céder et on allait tout deux finir par s’en mordre les doigts. Jouons mon ami, jouons. « Ouai, mais tu n’es jamais sûr de tomber sur une réponse favorable par politesse ou par une claque dans ta face ! » Que je lui lançais, glissant ma main sur son genou. « Mes mains glissent parfois … ne le dit pas aux patients, ils pourraient avoir peur ! » Ma main remontait, j’allais pousser le jeu et le faire craquer … je pouvais être une peste avec sensualité pour le voir craquer ! Toutes les armes sont permises
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Une soirée à deux, on refait le monde ou on repeuple le monde ?
Tomas se mit à rire légèrement en l’entendant. « Eh oh c’est toi qui est glauque à imaginer des choses avec cette petite mamie ! » Beurk, maintenant qu’ils en parlent c’est vraiment glauque parce que naturellement, il ne pensait pas à ça lorsqu’il la voyait mais maintenant qu’ils font ce genre d’allusion, lorsqu’il va la revoir il la verra différemment. Tomas ne veut même pas l’imaginer. En tout cas avec Marilhea il peut vraiment parler de tout, la preuve. Pas sûr que d’autres personnes parleraient de cela pour rire. Mais bon, ils ont toujours été comme ça tous les deux, depuis qu’ils se sont rencontrés, avant même qu’ils ne commencent à coucher ensemble. Aujourd’hui c’est différent, ils ne connaissent plus le plaisir de la chair mais partagent un lien beaucoup plus puissant : leur fils. En tout cas, une fois le repas terminé, la conversation allait pouvoir se poursuivre dans le jacuzzi. Est-ce qu’il avait proposé l’idée pour profiter de la vue de ses formes. Il ne dira pas cela, ça ne serait pas gentleman de sa part voyons. « J’ai d’autres arguments que le vin crois-moi » Jouer à ce jeu-là n’est pas surement pas une bonne idée, mais c’est plus fort que lui. « Et moi un gentleman » Dit-il en lui rendant son clin d’œil. En tout cas Tomas essaye de se faire discret mais il ne peut s’empêcher de la regarder, de haut en bas même si la moitié de son corps est sous l’eau et les bulles qu’offre le jacuzzi. « Je ne sais pas quel conseil je dois écouter, l’autre argument ou bien le tien, faudrait que je réfléchisse » Dit-il en souriant avant de finalement se mordre l’intérieur de la joue alors qu’il la voyait le chauffer avec ses fraises. Déjà que par la simple présence de la jeune femme en simple bikini le rend tout fou, là elle veut sans doute sa mort. Il sourit en coin en l’entendant et surtout en la voyant s’approcher pour lui montrer sa poitrine. Elle est forte, vraiment trop forte. « Je pense qu’il va falloir faire examiner tout cela pour être certain que ce ne soit pas grave. Une chance que je sois médecin ! » Dit-il avec un sourire en s’approchant de la jeune femme, ne cachant pas le fait qu’il la matait très clairement alors qu’il vint la frôler de l’un de ses doigts. Non tomas tu ne dois pas craquer, tu dois être fort. Voilà ce qu’il se dit mais c’est plus facile à dire qu’à faire car Marilhea le rend complètement fou. Il l’a déjà embrassé il y a quelques jours et la simple envie de recommencer le hante depuis mais il ne doit pas lui sauter dessus. Pourtant, ce n’est clairement pas l’envie qui lui manque. « Je ne sais pas, je vais être jaloux ! » Dit-il dans un murmure alors qu’il sait très bien qu’elle l’a entendu. Alors qu’elle s’approche encore plus de lui, sans vraiment réfléchir il vient tout naturellement poser une main sur sa hanche, la gardant de cette manière plus proche de lui. « Je n’ai pas peur de prendre le risque, je n’ai peur de rien » Si, là il a peur d’elle-même si ce n’est qu’une blague, il sent une partie de son corps s’exciter alors que la main de la brune remonte dangereusement sur sa cuisse. « Ce secret restera entre nous. Par contre les miennes ne glissent pas ! » Tout en prononçant cela, il vint poser ses mains ses fesses, la ramenant sur lui, même si ce n’est pas une bonne idée puisque son envie pour elle et très bien visible même si elle n’a pas besoin de cela pour le voir. De cette façon lui ne fait pas semblant de glisser, il est maître de ses paroles et donc de son envie d’en profiter alors que ses mains, toujours sur ses fesses jouent dangereusement avec son bas de bikini. Il fixe ses lèvres, il faut qu’il résiste, oui vaut mieux. 
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