(#) Sujet: meeting in the corner (alice) Ven 25 Mar - 22:21
Il avait oublié, la vie à White Oak, c’est carrément relax. Tout est au ralenti et on peut tout faire. Là, où avant il lui aurait fallu des journées de trente heures, il peut tout faire maintenant. Même en ce tournant les pouces. Ça doit être ça le retour à la vie réelle. Un emmerdement constant. Heureusement, le printemps arrive et la neige commence à se dégager. Bon, elle commence. C’est-à-dire que ça reste compliqué de pratiquer le skate dessus, mais dans ce qui sert de centre-ville, c’est dégagé. Il va pouvoir gratifier les quelques commerces du coin de sa présence. Enfin, si ceux-là sont encore ouverts. Alors il sort. Il roule à toute vitesse sur les trottoirs. Comme avant. Y’a même encore les petits vieux pour le crier tout un tas de jurons pour avoir failli provoquer un paquet d’accident. Et il rigole à voix haute. C’est ça qu’on appelle nostalgie il faut croire. Dévaler la côté à toute vitesse dès que le dégèle comment. En Californie, il n’avait pas droit à ça. Puis finalement, le karma le rattrape. Au coin d’une rue, sous les traits d’une jeune femme à vélo. Elle regarde pas où elle va, puis lui, les freins y’a pas sur son bolide. Alors il finit dans les airs justes après le choc. Ça aussi, ça a un goût d’autrefois, les gamelles en skate. Il a pas mal. Bon, il est salement écorché au bras. Mais ça, c’est une blessure de guerre. Il aurait rien dit, si la jeune fille en question n’était pas arrivée en panique, rongée de culpabilité. Il serait repartie. Mais, c’est tad, et Tad est chiant. Alors, il fait la triste mine. Il se relève pas, comme si c’était grave. Puis quand elle arrive à sa hauteur, il geint. _ « Aaah mais tu pouvais regarder devant toi. » Il fait genre, qu’il a mal aux côtes. Ça l’amuse. C’est pas dit que ce soit bien réciproque.
(#) Sujet: Re: meeting in the corner (alice) Sam 26 Mar - 12:30
meeting in the corner
tad l'abruti & alice la paniquée
Ce matin, les rayons du soleil avaient traversé mes volets pour venir me réveiller. Enfin, même si le soleil n’annonçait pas encore une température estivale, le printemps était enfin là. Je me lève et attrape un pantalon et un léger sweat avant d’aller déjeuner mes pancakes comme à mon habitude. En ouvrant le réfrigérateur, je m’aperçois bien vite qu’il est temps d’aller faire les courses et je décide rapidement d’aller à l’épicerie histoire d’acheter l’essentiel pour bien finir le week-end histoire de voir mes colocataires pour monter la liste des courses. J’attrape mon manteau et mon écharpe ainsi que mes gants, puis part me munir de mon vélo histoire d’aller à l’épicerie. Sur la route, les personnes semblent elles aussi vouloir profiter du début du printemps. Je regarde autours de moi, quand tout à coup, je me retrouve nez à nez avec un homme faisant du skate et patatra. Il tombe, et mon vélo glisse sur le trottoir et je me retrouve par terre. Je me relève rapidement, inquiète pour l’autre personne qui est encore à terre. « Oh excuse-moi ! » J’ai un peu mal au bras droit et mon jean est déchiré au niveau des genoux, mais ma foi rien de grave. Le garçon lui reste par terre, se plaignant des côtes. « Aaah mais tu pouvais regarder devant toi. » Je panique un peu et me met à respirer en révisant à la fois mes cours dans ma tête, mais la peur me ronge. Et si je lui avais cassé une côte et perforé un poumon ? Et si il mourait de complications ? Je le regarde un peu en paniquant. « Désolé désolé, mais heu. » Je tente de me calmer un peu histoire de ne pas le faire paniquer, ne sait-on jamais. « Tu as mal au côte ? Tu arrives à respirer ? Tu… tu n’as pas envie de vomir ? » J’ai souvent tendance à m’inquiéter pour rien, mais le fait de penser que si ça se trouve, ce garçon va avoir des problèmes de santé par ma faute m’inquiète encore plus.
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(#) Sujet: Re: meeting in the corner (alice) Dim 10 Avr - 18:44
On dirait presque un gars tombé au combat. Avec sa façon de se tortiller dans tous les sens, comme si y’avait quelque chose de grave, comme si les prochaines minutes allaient se solder par une ambulance et une jolie infirmière. Non pas que ça le dérangerait, mais ce serait de la peine de se taper des heures aux urgences pour une nana en uniforme. (surtout qu’en vrai ça a rien à voir avec ce qu’on trouve dans les porno) Il ne fait pas ça pour ça. Juste pour faire chier un peu la jeune fille qui l’a renversé. A croire qu’elle n’a jamais vu quelqu’un se ramasser en skate, elle a la tête de quelqu’un qui vient de commettre un meurtre. Tad, il ne résiste pas à ça. _ « Désolé désolé, mais heu. » Il se demande si elle va se mettre à pleurer. Il n’espère pas, ça le met mal à l’aise, les filles qui pleurent. Lui, il veut juste rigoler, faire un peu peur, mais pas pleurer. C’est pas pour autant qu’il arrête ses singeries. Il gigote et souffle, comme si c’était insoutenable. Il se rappelle du jour où Cass a eu l’intelligence de mettre un baton dans le roue de son vélo, pile au moment où celui si passait pour faire une cascade. Le brun a fait un vol plané, un trauma crânien et la plus belle fracture du bras que l’on puisse avoir. Il essaie de se rappeler comment ça faisait mal, histoire de jouer correctement la comédie. Cela dit, il s’en souvient pas tant, et à peine sorti de l’hôpital, il recommençait. _ « Tu as mal au côte ? Tu arrives à respirer ? Tu… tu n’as pas envie de vomir ? » Envie de vomir ? Pourquoi aurait-il envie de vomir ? Il n’essaie pas de comprendre pourquoi toutes ces questions. T’façon, ça fausserait son jeu. _ « J’ai hyper mal, et je ne sens pas ma jambe. » dit-il avant de jeter un coup d’œil à son bras, où se trouve son seul et unique bobo, une grosse éraflure bien sanguinolente et bien moins douloureuse qu’il n’y parait. _ « Oh mon dieu, c’est du sang. » dit-il en regardant et en prenant l’air encore plus paniquée. « J’suis hémophile » lâche t-il en prenant des airs encore plus dramatiques. Y’a même des larmes qui coulent, mais surtout parce que Tad doit se retenir de se marrer. Il regrette la présence de Cass, il aurait achevé toute sa mise en scène.