Si vous avez compris, vous avez sûrement tort
  C'est bête d'être heureux sans les autres

On subit sa famille, on choisit ses amis

Il y a toujours une cuillère malpropre dans chaque famille

Cela faisait deux jours que j'avais quittés la maison pour me rendre au lycée, sur le chemin Wyatt mon meilleur ami était venu me rejoindre sur le terrain de basket pour m'annoncer qu'une soirée était prévue à Miami et que celle-ci on ne devait pas la louper, entre l'alcool qui allait couler à flot et les filles qui étaient, selon ses dires « chaudes et ouvertes » et en parfait petit fils à papa que je suis, j'ai fini par accepter, bon il n'avait pas eu besoin de me forcer la main plus d'une fois, qui aurait dit non à ce genre de proposition ? Mais voilà toutes les bonnes choses ont une fin et si je me suis beaucoup amusé depuis vingt-quatre heures, le retour à la maison devenait une tout autre histoire. Mes parents avaient eu trois enfants, dans l'ordre généalogique j'étais le tout premier « l'essai raté », ensuite c'était ma sœur qui suivait, elle s'était une vraie petite tornade elle savait y faire avec tout le monde pour nous mener à la baguette sans même que l'on s'en rende compte et pourtant pour elle je pourrais soulever des montagnes pour qu'elle soit heureuse, si j'apprenais que quelqu'un lui avait fait du mal, il lui resterait le temps de vivre le temps que j'arrive. Et puis venait en tout dernier mon petit frère, Eymerick, avec lui nos relations sont depuis sa naissance très tendue, on ne peut pas se voir en peinture et si on peut se faire un coup de travers on n'hésite pas une seule seconde. Oui mais voilà, oui parce qu'il y a un mais, mon charmant petit frère était devenu le petit préférait, le modèle parfait, celui que je devais suivre en exemple parce qu'il était ce que mon père voulait, suivre un cursus scolaire normal sans aucune embuche sur le chemin, faire partie des meilleurs et ne pas faire honte à la famille, le but ultime était de reprendre l'entreprise familiale. Combien de fois j'avais entendu mon père me parler d'avenir, de ce jour où je me retrouverais assis à son bureau et que je pourrais me présenter en tant que président directeur général, seulement voilà, son rêve n'était pas le mien et c'était ça qui lui posait problème. « Tu étais où ? » Je n'avais même pas fermé la porte d'entrée que je le voyais arriver du salon, son verre de vin rouge à la main et son costume tiré à quatre épingles, qu'est-ce que j'aimerais pouvoir lui dire tout ce que je pense de lui et de ses attitudes, lui annoncer que je m'en vais et que jamais plus il ne me reverrait, mais j'irais où ? Pour faire quoi ? Si je le faisais je me retrouverais coupé de tout argents et à mon âge je n'étais pas ce que l'on pouvait qualifier de très motivé pour les petits boulots, enfin pour travailler tout court d'ailleurs. « J’étais à une soirée à Miami. » On ne vivait pas vraiment loin de cette magnifique ville, mais il fallait un petit chemin en voiture pour s’y rendre tout de même. C’était mon rêve de lycéen, devenir un adulte, trouver un travail, bien gagner ma vie pour pouvoir envoyer mes parents sur les roses et vivre à Miami, continuer de profiter de ma vie là-bas, un jour j’y arriverais. « Ce n’est pas comme ça que tu arriveras à diriger une entreprise. » Ce que je n’ai jamais aimé avec les rêves c’est qu’il y a toujours un moment où on finit par revenir à la réalité, la mienne était ici, toute ma vie devait tourner autour de cette succession, pourquoi fallait-il que cette place me soit destiné ? « Je n’en ai rien à foutre de ton entreprise, je n’ai pas envie de devenir un vieux con prétentieux comme toi. » Ce qu’il y a de bien avec l’adolescence, c’était la rébellion, ce que je n’avais jamais osé sortir à mon père par le passé et bien aujourd’hui je le disais haut et fort, je n’avais jamais eu de lien très proche avec lui, j’avais surement plus d’affinité avec les parents de mes amis que les miens. « Ce que je veux c’est profiter de la vie, la vivre et aimer ce que je fais, pas suivre comme un débile le chemin que l’on a tracé pour moi. »

Un rêve sans étoiles est un rêve oublié

Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité

On a tous des rêves, que ce soit quand on est enfant, adolescent ou encore adulte, moi le mien était depuis quelques années de devenir policier, allez savoir pourquoi cette nouvelle lubie m'était venu en tête pour ne jamais me quitter, moi-même je ne le savais pas vraiment, mais c'était ce que je voulais pour mon avenir professionnel, voilà ce qui me tendait les bras. Cela avait été plutôt difficile pour moi, j'avais dû rattraper tout le retard que j'avais accumulé pendant mes années de lycée, me remettre à fond dans les études et me priver par moment de quelques soirées avec bien des remords. Mais rien ne vaut la satisfaction que j'ai aujourd'hui, je viens de passer les portes du poste de police pour la première fois en tant qu'agent, j'avais un large sourire présent sur mes lèvres, si ce n'était pas un boulot aussi sérieux je crois bien que je ferais le con en plein milieu du personnel. « Bonjour Monsieur Adkins, je suis le nouvel agent, c’est ma première journée. » Si dans ma petite ville complètement perdu j'étais le fils de Erick Adkins, ici je n'étais plus personne et aussi heureux que j'étais je ne faisais pas le malin, à la première erreur je pouvais très bien prendre la porte. La femme qui était derrière ce bureau n'avait rien de rassurant, j'avais l'impression d'être un de ces enfants, qui vient d'être pris la main dans le sac par une des personnes qui lui fait le plus peur. « C’est bien pour toi. Les vestiaires sont sur ta droite. » Je ne voyais pas Miami de cette façon, cette femme était en train de me casser un petit peu l’image que je m’étais faite, mais ça n’avait pas d’importance, aujourd’hui je devenais officiellement policier et rien ne pourrait venir gâcher ma journée. Ce que je ne comprenais pas c’était pourquoi elle était en train de me parler de vestiaire, je n’avais ni veste, ni sacoche sur moi à déposer, c’est en la voyant sortir de son tiroir un ensemble d’uniforme tout emballé et me le passer que je comprenais qu’il était hors de question que je reste en tenu de civil et ceci expliquait aussi pourquoi on était venu me demander ma taille lors de l’entretien.
En arrivant dans les vestiaires je regardais autour de moi, avant de déposer mon regard sur les casiers que je longeais, chacun d'entre eux étaient fermés, cadenassé avec un nom inscrit dessus, je venais stopper mon pas au premier que je trouvais d'ouvert sans la moindre étiquette, celui-ci allait être mon tout premier casier. Moi qui avais horreur de tous ces cliché de boulot portant des uniformes comme les pompiers, les médecins, les policiers et bien d'autres encore et bien j'étais fier de venir fermer la veste de ce poste de police avant de placer correctement sur mon épaule droite ma radio. « Salut, tu dois être le nouveau ? » Je sortais de mes pensées bien rapidement pour me tourner et faire face à la personne qui était en train de me parler, cet homme avait l’air plutôt calme et surtout plus agréable que celle qui était à l’entrée, un sourire sur mon visage ce dessinait à nouveau. « Bonjour, oui c’est moi, je suis Shay Adkins » Je n'avais jamais eu beaucoup de mal à m'entendre avec les gens que je ne connaissais pas, pour cela je devais bien remercier mon père et ses dîners mondains où je ne connaissais personne, tout ce que je savais de ses soirées c'était qu'il fallait se tenir correctement et faire semblant de tous se connaitre et surtout s'apprécier. « Bienvenue Adkins, moi c’est Lancaster, tu vas faire équipe avec moi à partir d’aujourd’hui. » Est-ce que j'avais le droit de le remercier ? C'est une question un peu étrange c'est vrai, mais après avoir vu qui était à l'entrée du poste de police, j'avais un peu peur de la personne avec qui j'allais me retrouver pendant mes gardes, si mon coéquipier ou ma coéquipière était tout aussi agréable je me connaissais et je savais qu'à un moment donné cela allait finir par faire des étincelles. « Viens avec moi, je vais te faire une petite visite des lieux et après on y va. »

La liberté commence où l'ignorance finit

Je n’essaye d’impressionner personne excepter moi-même

La nuit de garde avait été bien longue et on devait encore tenir une heure, tout me laissait penser qu'elle allait être interminable. Depuis neuf mois maintenant je suis devenu Lieutenant, il m'aura fallu beaucoup d'effort et de sacrifice pour en arriver où j'en étais aujourd'hui, mais je ne regrettais pas du tout mon choix de vie. J'étais même plutôt fier, quand je repensais à ce petit enfant tout innocent qui ne voulait rien faire de travers pour ne pas décevoir son père qui lui faisait peur et l'homme que j'étais devenu, qui avait littéralement pris la décision de l'envoyer valser sur des roses avec son entreprise et puis surtout j'avais enfin coupé tout contact avec eux, ma seule famille c'était mes coéquipiers, mes amis et bien sûr ma petite sœur, mais mon père, ma mère et mon frère ne faisaient plus du tout partie de mon entourage et je ne m'en portais pas plus mal désormais. Assis à mon bureau je venais ouvrir grand les yeux pour ne pas m'endormir avant de venir les frotter avec les paumes de mes deux mains qui finissaient leur chemin dans mes cheveux, il fallait que je me réveille, que je bouge sinon j'allais finir par prendre cette chaise pour mon doux lit qui était en train de m'appeler de là où il était. « Ray tu veux un café ? » Depuis mes débuts dans ce poste de police je faisais équipe avec lui, il m'avait tout appris ici et j'avais été tellement content quand j'avais su que j'allais à nouveau travailler avec lui en devenant lieutenant. Sa réponse avait été un simple signe de la main que je connaissais maintenant par cœur, cela répondait à ma question par l'affirmatif, je me relevais me motivant du mieux que je le pouvais pour traverser le bureau avant de rejoindre la salle de repos et surtout la machine à café, l'eau était en train de chauffer et les deux tasses étaient prêtes à être remplis. « Hey Shay, tu te souviens de la plainte de Mlle Seyton ? » Ma main venait appuyer sur le bouton qui pour moi me semblait magique à ce moment précis afin de faire couler le café dans les deux tasses, mon regard lui était en direction de Ray qui était en train de me parler d'une affaire que l'on avait eue, à ma tête il avait compris que j'avais besoin d'éclaircissement. « Lorah Seyton, une blonde de vingt-trois ans qui était venu porter plainte contre un mec qui la harcèle et dont elle ignorait son identité. » Effectivement cette plainte me revenait un peu plus en mémoire, cet homme-là ce n’était pas la première fois que l’on recevait une plainte contre lui, il avait déjà un passif bien remplis, le seul problème c’était que l’on n’arrivait pas à mettre la main sur celui-ci, il réussissait toujours à avoir un coup d’avance sur nous. « Il y a du nouveau ? » Ce que Ray venait de découvrir ou d’apprendre m’intriguait, on suivait cet homme autant qu’on le pouvait dans le service même si on n’arrivait pas à l’attraper, il avait un casier bien remplis et à chaque fois c’était la même chose, il repérait une femme, généralement une étudiante étrangère, avant de venir la harceler et de finir par la violer. « Il vient de prendre l’avion pour White Oak Station, très précisément là où elle est aujourd’hui.   » Heureusement que je n'avais pas encore pris les tasses dans mes mains puisque j'aurais été capable d'en faire tomber une au sol, j'en oubliais même totalement le café, ma fatigue venait de passer sans même que je m'en rende compte, je m'approchais de mon coéquipier pour venir prendre le dossier qu'il avait dans la main. « C’est une blague ? » Pourtant, j'avais beau lire une première fois puis une seconde, mais c'était bien la vérité, j'avais passé pas mal de temps sur cette plainte, j'avais aussi croisé Lorah à plusieurs reprises à ce sujet, je ne me voyais absolument pas passer un simple coup de fil au poste de police de sa ville pour les prévenir et laisser les choses entre leurs mains, après tout cet homme était responsable de nombreux viol, mais je ne pouvais pas oublier qu’il n’avait aucune limite, puisqu’une fois toute cette histoire avait pris fin par meurtre. « Qu’est-ce que tu as en tête Adkins ?   » Ray était venu me suivre lorsque j'étais reparti à mon bureau, finalement je pouvais tenir une nouvelle garde de plus s'il le fallait, cette histoire était venue me redonner un coup de tonus et la fatigue était désormais bien loin, je venais poser sur mon bureau le dossier que j'avais en main depuis quelques minutes avant de venir attraper mon téléphone. « Je pars pour White Oak Station, tant que cet homme ne sera pas arrêté, il est hors de question qu'il fasse de nouvelles victimes.   »

Lorah Seyton a écrit:

Hey :)
Alors re-bienvenue déjà !
J'ai lu toute ta fiche :) C'est top top top ! Par contre, quand j'ai lu le passage sur Lorah, je me suis demandée si c'était pas, pas trop plausible. Peut être que ça serait mieux si vous aviez (après le dépôt de plainte de Lorah) eu un suspect car ce mec avait déjà harcelé d'autres filles (des étudiantes étrangères pour la plupart) et que ça se finissait en viol la plupart du temps mais une fois, il y aurait eu un meurtre? Ça donne une raison plus forte pour le faire bouger à WOS ?
Qu'est ce que tu en penses? Je vais modifier l'histoire de ma Lorah aussi :)
Hâte que tu sois validé !! Mais encore bienvenue à toi, ta fiche elle déchire !!

Félicitations, tu es officiellement validé(e) !
bon, en réalité je ne suis pas sûre qu'un policier américain puisse aller s'occuper d'un mec au canada comme ça, aussi dangereux soit-il, mais pour les besoins de l'histoire on dira que c'est possible j'ai hâte de voir comment la relation avec lorah va évoluer, en tout cas

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Seize the day.
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage pour faire les diverses demandes, tu peux aussi recenser ton personnage, ou bien rechercher des liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ou des bandes. 50 points t'ont été ajoutés pour ta validation, tu retrouveras d'ailleurs plus d'informations sur le système de points à cet endroit. Enfin, pour faciliter ton intégration, n'hésites pas à participer à la loterie des rps.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight !