TITRE DE TON HISTOIRE
citation

❊ je n'avais plus aucun contrôle sur mon corps, l'alcool, la chaleur, la musique faisait que chaque partie de moi-même n'étaient qu'une simple illusion et que je ne répondais plus rien. la notion du temps, de l'espace ne signifiait absolument plus rien à mes yeux. la liberté c'était prise d'affection pour l'âme perdue que j'étais et elle m'avait autorisée tous les excès. mes jambes maigrichonne et gribouillés de nombreux dessins n'arrivaient plus à suivre la cadence, chaque partie de moi était montée en température, ma tête explosait et mon regard ne le lâchait pas.
je ne comprends toujours pas, je n'arrive toujours à l'expliquer, cette putain d'alchimie qui me liait à cet homme. cet être humain. cet ovni. d'où sortait-il.
il était là, au fond de la salle.
seul.
son regard, mon regard. ll ne fallait pas plus que ça, pour que je tombe amoureuse une énième fois de ce garçon. alors, pour rivaliser, je déhanchais mon corps endolorie par l'alcool et totalement asphyxié par cette chaleur puisque ma malice savait qu'il lâcherait son verre. c'était un jeu, se reconquérir comme deux enfants.
orchid, le nom nous fait tomber amoureuse, l'homme nous fait rester.
nos corps étaient inséparables, nous bougions au rythme de la musique comme deux fous à lier. Peu importe les personnes qui se trouvaient autour, peu importe le regard qu'ils portaient sur nous, peu importais tant que ses bras m'entouraient.

❊ je peux pas le croire, non, non c'est pas possible. tu n'as pas pu faire un truc pareil, rassure moi, putain de merde dit moi que c'est faux.
Papa, pourquoi tu cries comme ça. jamais j'ai entendu t'a voix avec un tel ton. Papa, tu me fais peur. maman pourquoi tu pleures, pourquoi papa hurle sur toi comme si tu n'étais qu'une belle inconnue. de mon oreille attentive, blottis contre la porte de la maison, j'écoutais sans comprendre les cris perçants émanant de la maison.
rick, je suis sincèrement désolé mais, je ne pouvais plus faire semblant, j'arrivais plus à te mentir, à mentir aux enfants. notre chemin ce termine maintenant, je veux qu'on divorce. Tous les papiers sont sur le lit, je prends l'avion se soir.
MAMAN avais-je hurlée en entrant aussi rapidement qu'un pompier dans une maison en feux. le courant d'air se faisait entendre tel un fantôme, mon père s'effondrant dans le fauteuil tandis que ma mère bondit de sa place ne s'attendant certainement pas que je déboule en plein milieu de cette conversation d'adulte. un blanc, un mal l'aise.
bande d'idiot.
ma furie, ma haine remontèrent d'un seul coup. balançant ce cadre familial aux pieds de ma mère, j’attrape autour de mon cou mes jambes et quitta rejoindre mon échappatoire, orchid. je compris alors que désormais ma vie ne serait plus jamais pareil.