(#) Sujet: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Ven 26 Juin - 17:14
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ Quand mon réveil sonna ce matin-là, je crus durant quelques secondes que j'allais devoir me lever et aller bosser. Puis, je me souvins qu'on était mercredi. Dieu merci ! Le mercredi, c'est mon jour de récup'. Je ne travaille pas, parce que le magasin est ouvert le samedi et que tous les employés doivent être présents ce jour-là. C'est bien connu, tous les gens qui travaillent la semaine vont acheter un aspirateur / une machine à café / un pèse-personne ou autre connerie dans ce style le week-end. Et moi de me demander pourquoi ils ne faisaient pas comme n'importe quelle personne vivant dans les années 2000 et ne commandaient pas sur internet. On évite la barbe des grands magasins encombrés, on peut passer son temps à quelque chose de plus drôle et en prime on a un large choix de produits – beaucoup plus large qu'en magasin. Je ne comprendrais jamais, mais dans un sens... s'ils s'y mettaient vraiment, les gens, je n'aurais plus de travail et même si je ne l'aimais pas particulièrement, il fallait bien payer les factures ! Bref, j'éteignis mon réveil et profitai de ce sentiment merveilleux de savoir que je pouvais rester là aussi longtemps que je le souhaitais, à me prélasser simplement sous la chaleur de ce rayon de soleil qui me caressait la joue. Au bout de dix minutes, et parce que l'oisiveté n'a jamais amené personne au sommet, je repoussai les draps et sortis de mon nid douillet. Je fis mon lit – pas que j'étais maniaque, mais les visites à l'improviste passent toujours mieux quand l'appart' est propre – et sortis de ma chambre pour aller petit-déjeuner. Louys n'était pas là, sans doute parti à ses cours d'économie, ou quelque chose comme ça. Je me fis cuire du bacon et des œufs sur le plat, que j'engloutis avec des toasts grillés et un grand verre de jus d'orange. Il n'était que 9 heures 15 et ma journée commençait bien ! Notre planning des tâches ménagères – no joke – indiquait que c'était mon tour de faire la vaisselle. Je m'exécutai donc après avoir lancé le dernier album de Major Lazer sur Youtube. Tout est plus fun quand on le fait en musique, pas vrai ? « What will we do when we get old ? » chantonnais-je en dansant d'un pied sur l'autre, les mains dans l'eau. Quand on sera vieux, mon ami, on aura notre propre affaire et une maison en banlieue, songeai-je. Je n'aspirais qu'à cela. Une fois la vaisselle terminée, je pris une douche rapide et me rendis à la piscine municipale – comme tous les mercredis – pour ma petite séance hebdomadaire. A midi, j'étais de retour, puant le chlore mais content de moi. Il fallait que je prenne une douche, pour me débarrasser de l'odeur qui me collait à la peau... mais avant : manger ! Mon organisme est réglé comme une montre suisse. Si je ne mange pas trois fois par jour, et à des heures raisonnables, je deviens un fauve prêt à vous arracher une main pour la bouffer. Bon, je plaisante, mais il ne fallait pas tenter de m'affamer : mon humeur s'en ressentait toujours. Pieds nus, en bermuda et tee-shirt blanc, je me dirigeai vers la cuisine. Au vu de ce qu'il y avait dans le frigo, je décidai de me préparer une poêlée de légumes avec quelques aiguillettes de poulet. Je mélangerais tout cela à du riz, un peu de sauce soja, et le tour était joué. Quantité : en double, histoire que Louys puisse en réchauffer en rentrant. Je commençai à nettoyer les légumes quand la sonnette retentit. « Merde » sifflai-je, en pensant que c'était Vanessa. Ma copine du moment était du genre collante, et elle aimait me faire des surprises quand elle savait que je ne bossais pas. En fait, non, rectification : elle venait même m'en faire au magasin, ce qui ne me plaisait pas du tout. On était ensemble depuis deux mois, mais je n'arrivais pas à me faire à ses habitudes. Je lui avais pourtant déjà fait la remarque à plusieurs reprises. A croire que ça rentrait par une oreille et ressortait par l'autre. Je lâchai mon couteau et allai ouvrir la porte, un air grognon sur le visage. Air qui disparu à la seconde où je constatai que ce n'était pas Vanessa, mais Maxym. Je ne pus cacher ma surprise... mon agréable surprise, devrais-je dire ? « Ah ! Maxym, je... bonjour » la saluai-je, un peu trop content à mon goût. Je m'étais promis de mettre des barrières entre nous. Pas qu'il y ait... quoi que ce soit... c'était juste moi qui me faisais des idées – et qui rêvais un peu, par moments ! Le problème, c'est qu'elle était la sœur de Louys, mon coloc' et ami. Je savais qu'il n'apprécierait pas que je tente quoi que ce soit avec elle, ne serait-ce que parce qu'il penserait sans doute que je la traiterais comme toutes les filles avec qui j'étais sorti depuis Marina. Je me devais de garder mes distances. Moi-même, je ne savais pas si je pourrais changer ma façon d'envisager les relations de couple, alors pourquoi tenter le diable ?! « Louys n'est pas là ». Est-ce qu'elle le savait ? Je me prenais parfois à espérer que c'était le cas, et que c'était moi qu'elle venait voir. « Tu ferais peut-être mieux de... » tentai-je, me forçant à la remballer. Sauf que... « ... de rentrer l'attendre ? Je suis en train de cuisiner, tu veux manger avec moi ? ». Mais oui, Julian, propose-lui aussi de partager ta douche, tant que tu y es !
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Ven 26 Juin - 21:01
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
On ne peut pas vraiment dire que la relation entre Maxym et son frère est redevenue normale. Il y a eu quelques améliorations, c’est sûr, mais Maxym a tout de même encore beaucoup de mal à accepter le fait que son frère, son petit-frère, ait un fils. Louys a pourtant besoin de sa sœur, surtout dans une période comme celle-ci où il se remet peut-être un peu en question. Elle est plus distante envers son frère, mais elle doit avouer qu’il lui manque. Cette relation avec son frère est tellement fusionnelle que c’est dur quand elle est en froid avec son petit-frère. Ils sont pourtant tellement soudés tous les deux, encore plus depuis la mort de leur père, il y a quelques mois. Louys n’en a pas parlé à ses amis, du moins, elle ne pense pas qu’ils soient au courant. Ils ont tellement souffert de cette perte, et peut-être que Louys n’a pas eu envie que ses amis le voit dans cet état de faiblesse. Après tout, c’est son choix. Il faut simplement qu’elle ne fasse pas de boulette lorsqu’elle est en compagnie de Mia, par exemple. Elle est la meilleure amie de son frère, et c’est aussi sa colocataire donc elle passe tout de même un peu de temps avec elle, surtout lorsqu’elles sont toutes les deux dans l’appartement. Et puis, il y a aussi avec Julian qu’il ne faut pas qu’elle fasse de bourdes. En parlant de Julian, ça fait un petit moment qu’elle ne l’a pas vu. Il est le colocataire de Louys et elle sait bien que si son frère apprenait qu’elle se rapprochait de Julian, il risquerait surement de péter un câble. Après, Maxym n’a pas non plus envie que Julian pense qu’elle se rapproche de lui, simplement pour énerver Louys. C’est bien loin d’être le cas. Si elle se rapproche de lui, c’est parce qu’il lui plait et qu’elle s’entend très bien avec lui. Julian reste quelqu’un de très simple et elle arrive beaucoup à parler avec lui, de tout et de rien. La brune s’était levée tôt ce matin, pour bosser un peu sur son blog de mode. Elle n’avait plus de cours, puisque l’année était terminée mais ce n’est pas pour autant qu’elle devrait laisser la mode de côté. C’est un peu sa passion alors autant en profiter pour bosser un peu sur son site, et permettre de faire rentrer un peu de sous sur son compte en banque. Surtout si elle veut partir à Londres pour passer un peu de temps avec sa meilleure amie, Scarlett, qui est restée là-bas. C’est ce qui est prévu pour les vacances de cet été, alors dès qu’elle aura récolté assez d’argent, Maxym se paye un billet d’avion, un aller pour Londres.
Elle était tranquillement en train de bosser sur sa prochaine création quand son téléphone se mit à vibrer à ses côtés. Louys venait de lui envoyer un message pour qu’ils puissent se voir et surtout qu’ils puissent parler, que leur relation redevienne comme avant. C’est aussi quelque chose que la brune aimerait mais elle a bien trop de fierté pour faire le premier pas. Elle ne prit même pas la peine de répondre à son message et reposa son téléphone portable à ses côtés avant de se remettre sur sa création. Au bout de quelques minutes, elle soupira avant de fermer son ordinateur et de prendre son sac et de quitter son appartement. Elle marcha pendant plusieurs minutes avant de se retrouver devant la porte d’entrée de l’appartement de son frère et de Julian. Après tout, son frère voulait parler donc autant le retrouver directement chez lui. Avec un peu de chance, Julian sera présent et puis elle pourra faire un peu la paix avec son frère aussi. La brune hésita un instant avant d’appuyer sur la sonnette pour pouvoir dire qu’elle est devant la porte. Quand on ouvrit la porte, Maxym ne put s’empêcher de sourire quand elle remarqua que c’était Julian qui venait d’ouvrir la porte. « Ah ! Maxym, je… bonjour. » Elle se mit à sourire une nouvelle fois. « Salut. » Elle avait fait cette remarque avec son plus beau sourire. « Louys n’est pas là. » Oh. Elle aurait peut-être dû lui répondre à son message ou bien l’appeler pour vérifier s’il était là avant de se pointer. « Oh, désolée. J’espère que j’te dérangeais pas au moins. » Oui, elle s’en voudrait tout de même un peu s’il était occupé et qu’elle a foutu en l’air tous ses plans. Julian reprit rapidement la parole. « Tu ferais peut-être mieux de… » Oh, d’accord. Elle le dérange donc. Elle se sent un peu conne sur le coup. Maxym s’apprêtait à dire quelque chose quand Julian fut plus rapide et repris ses mots, rectifia son discours. « … de rentrer l’attendre ? Je suis en train de cuisiner, tu veux manger avec moi ? » Elle n’allait certainement pas dire non. Elle apprécie de passer du temps avec lui, encore plus quand Louys n’est pas dans les parages. « T’arriveras à me supporter à tes côtés ? » Elle disait ça pour plaisanter, avant de sourire. « Ca dépend, tu prépares quoi ? J’ai pas vraiment envie de chopper une intoxication alimentaire. » Et puis, elle n’aime pas forcément manger trop gras, donc bon. Tout dépendra un peu de ce que Julian est en train de préparer.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Ven 26 Juin - 21:54
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ Le sourire de Maxyn était la plus belle chose que j'avais vue de la journée. Quand elle souriait, ses lèvres parfaites s'étiraient pour dévoiler une série de dents blanches et ses pommettes ressortaient encore plus joliment. Son sourire illuminait tout son visage, c'était sans conteste une des choses que je préférais chez elle, avec son regard. Je ne pus donc m'empêcher de sourire à mon tour, quand je la vis sur le pas de la porte. Quand je lui indiquai que Louys n'était pas là, elle s'excusa : « Oh, désolée. J'espère que je te dérangeais pas, au moins ». Je ne répondis pas directement à sa question, l'invitant plutôt à entrer pour l'attendre. J'étais décidément bien faible, il m'aurait pourtant suffit de lui demander de rentrer chez elle. Ce n'était pas si compliqué... alors pourquoi est-ce que j'insistais pour passer du temps avec elle ? Louys n'approuverait jamais ce que je faisais, s'il était au courant. Enfin, je ne faisais pas grand-chose. Disons plutôt ce que j'espérais, la formulation serait plus juste. J'invitai par la même occasion la soeur de mon colocataire à partager mon repas. Finalement, je ferais les proportions en triple ! « T'arriveras à me supporter à tes côtés ? » me demanda-t-elle, en me servant son regard ingénu, qu'elle compléta par un sourire. « Hmmm, fis-je mine de réfléchir, je ne sais pas, c'est vrai que t'es chiante mais si tu m'aides à couper les carottes, je devrais survivre ». Moi aussi, je plaisantais. Évidemment que je la supportais, on s'entendait même plutôt bien, tous les deux. Je complétai ma phrase d'un sourire, pour ne pas qu'elle le prenne mal – on ne sait jamais, peut-être était-elle susceptible sans que j'en ai été informé. « Allez, entre, ne te fais pas prier ». La jolie brune me demanda ce que je préparais. « J'ai pas vraiment envie de choper une intoxication alimentaire ». Ah, je l'avais bien cherché ! Je la taquinais, mais elle n'était pas en reste. J'éclatai de rire en refermant la porte derrière elle. « Je prépare une poêlée de légumes et aiguillettes de poulet, jeune fille. Et figure-toi que je cuisine à la perfection ! Enfin, j'essaye... » lui répondis-je, en me dirigeant vers la cuisine. « Note qu'il faudrait être manchot pour rater ça, il n'y a qu'à couper les légumes et tout jeter dans un wok brûlant. C'est super simple ». Je ne me débrouillais pas trop mal, en cuisine. En tant que fils unique d'une dame... disons plus âgée que les mères modernes de mes petits camarades, il m'arrivait très souvent d'aider ma mère en cuisine lorsque j'étais plus jeune. Au début, c'était surtout pour m'occuper et ne pas jouer seul dans mon coin, mais plus le temps passait, et plus j'appréciais ces moments que nous passions derrière les fourneaux, ma mère et moi. Et puis, à 19 ans, j'avais quitté la maison familiale... mais je n'avais jamais cessé de cuisiner depuis. Jamais de la haute gastronomie, mais je ne me débrouillais pas trop mal pour un mec seul. « Tiens, assieds-toi en face de moi et observe le maestro en action ! » lui proposai-je en lui désignant un tabouret de bar, posé en face du haut plan de travail. Je repris mon couteau et recommençai machinalement à éplucher mes légumes, en jetant de temps en temps un regard sur Maxym. « Tout va bien ? Ça fait un moment qu'on ne t'a pas vue ici » lui demandai-je finalement, un peu curieux. J'aurais bien ajouté qu'elle m'avait manqué, mais ce n'était vraiment pas approprié. Il fallait que je pense à Louys. Louys. Louys, mon ami, qui me referait le portrait si j'avais le malheur de toucher à sa sœur.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Ven 26 Juin - 22:29
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
Elle ne peut pas le nier, du moins pas devant tout le monde en tout cas, mais Julian lui plait. La situation reste tout de même très complexe vu que Julian est un bon ami à son frère et qu’il est aussi son colocataire. Maxym n’a pas forcément envie qu’une embrouille soit créée entre les deux hommes, par sa faute. Elle s’entend bien avec lui, mais il ne faut pas qu’elle oublie que c’est avant tout un ami de Louys. La brune est donc passée à l’appartement où son frère vit et c’est son colocataire qui est venu ouvrir la porte, surtout en lui disant que Louys n’était pas là. Du moins, pas pour l’instant. Maxym ne voulait surtout pas le déranger. Après tout, il avait peut-être quelque chose de prévu, et qu’il devait sortir. Pour toute réponse, Julian l’invita à entrer dans l’appartement, pour attendre son frère. Elle ne pouvait que sourire par rapport à cette proposition. Cela voulait donc dire qu’elle allait pouvoir passer un peu de temps avec lui, et rien qu’avec lui, avant que Louys ne rentre à l’appartement. Elle ne sait même pas où est son frère. Elle se doute bien que son frère risquerait de péter un câble s’il trouvait sa sœur en train de parler avec son colocataire, dans son propre appartement. Louys reste tout de même quelqu’un de très protecteur envers sa sœur ainée, bien qu’il y ait que treize mois de différence entre eux deux. Il faut tout de même avouer qu’elle agit un peu de la même sorte quand Louys sort avec une fille. C’est dans la nature de leur relation, ils sont très fusionnels et ils ne peuvent s’empêcher de veiller et prendre soin de l’autre. Elle entra donc dans l’appartement, et posa son sac à main sur le sol, dans l’entrée du logement de son frère et de Julian, tout en commençant à le taquiner un peu, pour savoir s’il arriverait à la supporter à ses côtés. Julian se mit à réfléchir avant de lui répondre, tout en plaisantant à son tour, ce qui l’a fit sourire. « Je ne sais pas, c’est vrai que t’es chiante mais si tu m’aides à couper les carottes, je devrais survivre. » « Ce sera même avec plaisir. J’en ai bien besoin pour être un peu plus aimable, d’ailleurs. »
Elle fit un grand sourire avant de lui demander ce qu’il était en train de préparer à manger, histoire d’éviter tout de même une intoxication alimentaire. Maxym mêla son rire au sien quand il s’était mis à rire suite à sa remarque. « Je prépare une poêlée de légumes et aiguillettes de poulet, jeune fille. Et figure-toi que je cuisine à la perfection ! Enfin, j’essaye… » Au moins, ça ne sera pas forcément un plat gras. Sur ce point, il ne ressemble pas trop à Louys, qui mangerait des hamburgers à longueur de temps. Le pire c’est qu’il garde une ligne parfaite même en mangeant des conneries. « Et t’arrives à faire manger des trucs comme ça, à mon frère ? » Oui, elle était tout de même étonnée. « Note qu’il faudrait être manchot pour rater ça, il n’y a qu’à couper les légumes et tout jeter dans un wok brûlant. C’est super simple. » Maxym esquissa un sourire, avant de prendre la parole à son tour. « Je veux bien te croire, mais je suis pas du tout patiente… » C’est un de ses plus gros défauts, en plus d’être perfectionniste, surtout en ce qui concerne ses créations. Maxym le suivit vers la cuisine quand il prit une nouvelle fois la parole. « Tiens, assieds-toi en face de moi et observe le maestro en action ! » Elle tourna la tête vers le tabouret qu’il désignait et s’installa dessus, en face de lui tout en le regardant en train d’éplucher des légumes. Elle tendit sa main vers lui, avant de parler. « Tiens, passe-moi un couteau et une planche, que je découpe ce que t’as épluché. » Autant lui donner un coup de main, non ? Il s’exécuta et Maxym se mit à la tâche, l’aidant à faire son repas. Elle était tellement concentrée qu’elle n’entendit pas tout de suite qu’il lui avait posé une question. « Pardon, tu disais ? » Elle attendit qu’il répète sa question, avant de sourire. « Tout va bien ? Ça fait un moment qu’on ne t’a pas vue ici. » C’est vrai que ça fait un petit moment, la faute à Louys, un peu. « Ça va, et toi ? » Elle voulait rester très vague. Peut-être que Julian n’est pas au courant de l’embrouille entre le frère et la sœur. « Tu sais où est mon frère ? Il m’a envoyé un sms pour qu’on puisse parler tous les deux, toute à l’heure. » C’était donc un peu la raison de sa venue.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Ven 26 Juin - 23:08
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ Les carottes rendent aimable ? A mon sens, Maxym n'en avait pas besoin. Mais c'est peut-être parce que ces derniers temps, j'étais complètement sur une autre planète en ce qui la concernait. Quand je lui indiquai ce que j'étais en train de cuisiner, elle sembla étonnée : « Et t'arrives à faire manger des trucs comme ça, à mon frère ? ». Je haussai les épaules. « Bah, on ne mange pas tous les jours ensemble... mais quand c'est le cas, je suppose qu'il se force pour me faire plaisir. Ou alors, il a trop la flemme d'aller se chercher de la malbouffe, et il se contente de ce que je cuisine ». Il restait une troisième option : peut-être Louys aimait-il pour de vrai les plats que je préparais, mais... ouais, sans doute pas. Il n'y avait qu'à regarder son compte Instagram pour comprendre : hamburgers par-ci, poulet frit par-là... Lou', quoi. « De toute façon, si c'était lui qui gérait la cuisine et si je devais par malheur manger comme lui pendant un mois, je prendrais dix kilos dans le ventre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Ou alors, il faudrait que je double – voir triple – mes séances de sport à la piscine, et ça, j'ai pas le temps. Tiens, d'ailleurs, je ne pue pas trop le chlore ? J'en reviens, là ». Je parlai ensuite de la facilité de réalisation de ce modeste plat, et la jeune femme me répondit qu'elle voulait bien me croire, mais qu'elle manquait de patience. Je souris et relevai les yeux vers elle. « Vraiment ? Alors on ne se ressemble pas sur ce point... quand je veux quelque chose, j'attends le temps qu'il faut pour l'obtenir, mais je parviens toujours à mes fins » lui avouai-je, sans la quitter des yeux. Quelque chose... ou quelqu'un. J'avais un peu l'impression de lui faire du rentre-dedans, mais c'était trop tard. J'avais parlé sans réfléchir, spontanément. Ne me restait qu'à espérer qu'elle n'interpréterait pas mon regard de la bonne façon. Nous nous installâmes ensuite dans la cuisine, et je repris mon ouvrage tandis qu'elle demandait de quoi couper les légumes que j'avais déjà épluchés. Je lui tendis les ustensiles et repris mon épluchage, en l'observant de temps à autres. Elle semblait concentrée sur ce qu'elle faisait, un peu perdue dans ses pensées, aussi. Elle était terriblement belle et attirante. Avec n'importe quelle autre fille – et si je n'avais pas eu Vanessa dans ma vie pour l'instant –, j'aurais envoyé valser les légumes pour l'embrasser par-dessus le plan de travail, et plus si affinités. Mais là, je ne pouvais pas. Maxym m'attirait à la base, mais j'avais l'impression que le fait de ne pas pouvoir céder à mes désirs la rendait encore plus désirable. Je lui demandai finalement si elle allait bien, pour discuter et changer un peu le cours de mes pensées. « Ça va, et toi ? » me répondit-elle. Plus vague, tu meurs. Je haussai un sourcil, arrêtant mon geste un instant. « Euh... oui, aussi » lui dis-je, coupé dans mon élan. « Tu sais où est mon frère ? Il m’a envoyé un sms pour qu’on puisse parler tous les deux, tout à l’heure ». Je secouai la tête. « J'ai supposé qu'il était aux cours, en me levant ce matin... mais maintenant que j'y pense, c'est les vacances là, non ? Alors, je ne sais pas. Attends, je vais lui envoyer un SMS pour savoir quand il rentre ». Je posai mon couteau un instant, sortis mon téléphone de ma poche et envoyai un texto à mon colocataire. Je revins ensuite à mes occupations, laissant s'installer un bref silence entre la jolie brune et moi. Silence qui me ramena rapidement aux pensées interdites, il fallait donc que je le rompe. « En fait, tu sais quoi ? Je t'ai dit que ça allait, mais en ce moment, j'ai un... comment dire... un petit problème » commençai-je, pas trop sûr de ce que j'allais bien pouvoir lui dire. « Je... j'ai une copine, Vanessa. Ça fait deux mois qu'on est ensemble, mais le courant ne passe pas et je... disons que je pense souvent à une autre fille, que je sais inaccessible ». Tout en parlant, je l'observais pour juger de sa réaction. C'était un terrain glissant, mais c'était plus fort que moi. « Cette autre fille est en quelque sorte déjà prise par un mec, un ami, tu vois ? Il tient beaucoup à elle, et je ne veux pas risquer mon amitié avec ce gars. Mais à côté de ça, cette fille, elle me plaît vraiment. Tu ferais quoi, à ma place ? »
Dernière édition par Julian T. Seyton le Ven 26 Juin - 23:57, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Ven 26 Juin - 23:45
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
Maxym connait son frère, et il n’est pas vraiment adepte des légumes et des plats sains. Il préfère de loin s’enfiler un bon hamburger avec une barquette de frites tout en buvant un verre de soda. C’est beaucoup plus le style de Louys. La brune était donc un peu surprise quand Julian lui dit qu’il préparait une poêlée de légumes avec des aiguillettes de poulet. Elle ne put s’empêcher de plaisanter un peu, en lui demandait s’il arrivait vraiment à faire manger des trucs pareils à son petit-frère. Julian se mit à hausser les épaules, avant de lui répondre. « Bah, on ne mange pas tous les jours ensemble… mais quand c’est le cas, je suppose qu’il se force pour me faire plaisir. Ou alors, il a trop la flemme d’aller se chercher de la malbouffe, et il se contente de ce que je cuisine. » Oh, oui. C’est sûrement cette option d’ailleurs. « Je sais pas comment ils font, avec Mia, pour ingurgiter autant de malbouffe. J’me sens mal après, moi. » Faut dire qu’elle a aussi l’estomac fragile et qu’elle ne peut pas forcément manger trop de malbouffe. C’est un avantage d’un côté, comme ça elle ne prend pas forcément trop de poids. Et puis, il faut dire que c’est tout de même une bonne sportive. Dès qu’elle le peut, elle va courir. Enfin, elle n’y va plus trop en ce moment et il faudrait d’ailleurs qu’elle s’y remette. « De toute façon, si c’était lui qui gérait la cuisine et si je devais par malheur manger comme lui pendant un mois, je prendrais dix kilos dans le ventre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Ou alors, il faudrait que je double – voir triple – mes séances de sport à la piscine, et ça, j’ai pas le temps. Tiens, d’ailleurs, je ne pue pas trop le chlore ? J’en reviens, là. » Il a débité tellement de mots qu’elle a eu un peu de mal à le suivre, au début. Un peu comme si elle était obnubilée par son regard et qu’elle se laissait distraire. « T’as un emploi du temps de ministre pour ne pas avoir le temps ? On trouve tout le temps du temps pour faire du sport. » Elle peut parler, elle n’en fait plus depuis un petit moment. « Pour ce qui est de l’odeur de chlore, j’ai pas fait attention. » Après, elle lui confia qu’elle n’était pas vraiment très patiente, et elle ne put s’empêcher de sourire suite à cette remarque. « Vraiment ? Alors on ne ressemble pas sur ce point… quand je veux quelque chose, j’attends le temps qu’il faut pour l’obtenir, mais je parviens toujours à mes fins. » Il est bien courageux. « Ça m’agacerait de devoir attendre, tout ça pour un truc. J’ai plus l’habitude de foncer dans le tas. » Sauf pour avec lui, parce qu’elle sait tout de même que c’est un ami de son frère avant tout.
La brune le rejoignit donc vers la cuisine et s’installa sur un tabouret derrière le bar, tout en lui proposant de lui donner un coup de main pour préparer le repas. Elle se concentrait à la tâche pour bien faire mais ne fit pas forcément attention tout de suite que Julian lui avait demandé si ça allait. Il lui répéta donc sa question, et Maxym resta tout de même très vague en lui disant que ça allait, avant qu’elle ne lui retourne la question. Il lui répondit que oui, avant que la brune lui demande si elle savait où était son frère, parce qu’il voulait parler avec sa sœur et qu’il lui avait envoyé un message pour cette raison. « J’ai supposé qu’il était aux cours, en me levant ce matin… mais maintenant que j’y pense, c’est les vacances là, non ? Alors, je ne sais pas. Attends, je vais lui envoyer un SMS pour savoir quand il rentre. » « Ouais, c’est enfin les vacances. D’ici une à deux semaines, si j’arrive à bien vendre mes créations, j’vais pouvoir rentrer à Londres. » Pour les vacances, bien sûr, pas définitivement. Julian posa son couteau avant de s’emparer de son téléphone et de contacter Louys par message. Un silence s’installa et Julian le rompit au bout de quelques instants, prenant la parole. « En fait, tu sais quoi ? Je t’ai dit que ça allait, mais en ce moment, j’ai un… comment dire… un petit problème. » Maxym posa son couteau à son tour et croisa de nouveau son regard. « Je t’écoute. » Oui, c’était la moindre des choses. Il l’écoute quand elle a besoin de parler alors elle peut faire la même pour lui.
« Je… j’ai une copine, Vanessa. » Elle ne put s’empêcher de le couper, en gardant le sourire alors qu’elle n’était pas forcément contente d’apprendre qu’il avait une copine. « Ta copine elle sait que tu la surnommes problème ? » Elle se mit à rire un instant, avant de reprendre son sérieux pour l’écouter. « Ca fait deux mois qu’on est ensemble, mais le courant ne passe pas et je… disons que je pense souvent à un autre fille, que je saisz inaccessible. » Maxym était un peu plus contente de savoir que sa relation avec sa copine ne se passait pas bien, mais elle retomba bien vite quand il lui dit après coup, qu’il était intéressé par une autre fille, mais qui elle est inaccessible. « C’est un peu dérangeant, c’est sûr. » Elle ne pouvait pas s’empêcher de faire des remarques mais elle voyait bien qu’il n’avait pas fini de s’expliquer. Elle le laissa donc reprendre la parole. « Cette autre fille est en quelque sorte déjà prise par un mec, un ami, tu vois ? Il tient beaucoup à elle, et je ne veux pas risquer mon amitié avec ce gars. Mais à côté de ça, cette fille, elle me plait vraiment. Tu ferais quoi, à ma place ? » « Déjà, je suis pas attirée par les filles donc c’est un peu compliqué. » Elle esquissa un sourire, avant de tenter de le conseiller. « Qu’est-ce que t’entends par, en quelque sorte déjà prise ? Et elle, par rapport à toi, elle ressent quoi ? »
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 0:25
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ « Ça m’agacerait de devoir attendre, tout ça pour un truc. J’ai plus l’habitude de foncer dans le tas » me répondit la jeune femme quand je lui indiquai que, contrairement à elle, j'étais du genre à être patient, jusqu'à ce que j'obtienne ce que je voulais. Je parlais de mes projets. Le bar, la maison en banlieue,... d'elle ? Non, avec les femmes, j'étais comme Maxym : je fonçais dans le tas. Je pouvais même manquer de subtilité et me montrer très con, mais la drague patiente et de longue haleine suppose qu'on veut vraiment la personne. Vraiment, pour une vraie relation, un truc sérieux avec noms d'animaux et amour – destructeur – à la clé, non ? Les femmes, je les voulais pour... pas besoin de faire un dessin. Sauf que là, c'était différent. Jamais un autre mec n'était rentré en ligne de compte. Enfin, si, j'avais déjà volé leurs copines à quelques mecs, mais jamais ils n'étaient mes amis. Pas que j'aie l'impression de voler sa copine à Louys, c'était sa sœur... ce qui était sans doute encore pire, pour lui. On tient plus à une sœur qu'à une copine, non ? Je n'en savais rien, je n'avais jamais eu de sœur et la seule fille qui avait réussi à voler mon cœur auparavant me l'avait bel et bien brisé lamentablement. Bref, une fois installés dans la cuisine, elle me demanda si je savais où était son frère. J'envoyai un texto à ce dernier, n'espérant pas une réponse dans la minute. J'avais presque oublié que c'était les vacances scolaires – c'est ce qui arrive quand on bosse, j'imagine –, en revanche la jolie brune ne l'avait pas oublié : « Ouais, c’est enfin les vacances. D’ici une à deux semaines, si j’arrive à bien vendre mes créations, j’vais pouvoir rentrer à Londres ». La panique m'envahit une seconde... et je me sentis comme le dernier des idiots. Cependant, je ne pus m'empêcher de vérifier : « Tu rentres... pour les vacances, hein ? Tu reviens après ? Tu ne peux pas laisser Louys seul avec moi, de toute façon, il deviendrait dingue, je t'assure ». J'avais terminé ma phrase sur le ton de la plaisanterie, mais ma question n'en restait pas moins sérieuse. Je décidai ensuite d'aborder un sujet délicat. Maxym m'annonça qu'elle m'écoutait, et m'interrompit en souriant quand je lui parlai de Vanessa : « Ta copine elle sait que tu la surnommes problème ? » « Non, évidemment... » répondis-je, en enchaînant sur le fait que ça ne collait pas entre nous, pour expliquer justement où était le problème. Maxym ne sembla pas frustrée de savoir que j'avais une copine. Elle ne me parut pas soulagée d'apprendre que ça n'allait pas avec elle, ce qui moi, me frustra. J'avais l'impression que ça ne lui faisait ni chaud, ni froid... j'étais déçu. Je poursuivis, lui parlant de la pseudo autre fille, qui n'était autre qu'elle-même. Moi qui pensais que la subtilité, ce n'était pas mon fort... en fin de compte, j'étais peut-être plus doué que ce que je ne le croyais. Elle n'avait rien compris. « Déjà, je suis pas attirée par les filles donc c’est un peu compliqué » me dit-elle, ce qui me fit protester. « Max' ! Sérieux, te moque pas de moi ». Déçu... et presque vexé. J'avais envie d'éventrer ma carotte, là. La demoiselle reprit un peu son sérieux, et me posa une question en lien avec le problème. « Qu’est-ce que t’entends par, en quelque sorte déjà prise ? Et elle, par rapport à toi, elle ressent quoi ? » Je soupirai, en passai une main dans mes cheveux pour les ébouriffer. C'était à elle de me le dire, ça ! Mais je ne pouvais pas lui avouer que c'était elle, la fille qui me plaisait. « Bah, c'est pas qu'elle est prise. Enfin, je ne pense pas. Mais si tu veux, un de mes meilleurs amis se considère comme... je ne sais pas, disons son protecteur. Cet ami n'accepterait sans doute pas que je tente une approche, parce que comme il tient beaucoup à elle, il aurait sûrement peur que je lui fasse du mal. C'est compliqué, tu vois. Et elle... je ne sais pas ce qu'elle ressent pour moi ». Je baissai les yeux, cherchant mes mots. « Qu'est-ce que... si tu étais une fille, enfin non, je sais que tu es une fille ! Mais si tu étais une fille accessible... » lui demandai-je, en insistant lourdement sur ce dernier mot pour lui laisser un indice, « qu'est-ce que tu penserais de moi, en tant que... mec ? Enfin, est-ce que tu penses que je pourrais intéresser une fille bien comme celle que je vise ? Elle est un peu... euh... un peu comme toi, on va dire. Sois honnête avec moi, ne prends pas de gants hein ! » Alors, soit je me ramassais le râteau du siècle et elle me balançait des tas d'horreur à la tronche, soit elle... bon, cette deuxième option me paraissait improbable, ce n'était même pas la peine de l'envisager.
Dernière édition par Julian T. Seyton le Sam 27 Juin - 12:05, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 10:31
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
Elle va pouvoir souffler un peu durant ses vacances, avant de se remettre doucement à travailler sur ses créations, sur son blog, et réussir ses études de stylisme à côté. Son blog fonctionne plutôt bien, et elle arrive à faire quelques ventes parfois. Ce qui est tout de même pratique, car elle peut mettre un peu d’argent de côté, qui pourra lui servir plus tard. Ou peut-être plus tôt qu’on le pense puisqu’elle veut rentrer à Londres durant l’été pour pouvoir passer un peu de temps avec Scarlett, sa meilleure amie. « Tu rentres… pour les vacances, hein ? Tu reviens après ? Tu ne peux pas laisser Louys seul avec moi, de toute façon, il deviendrait dingue, je t’assure. » Elle ne put s’empêcher de sourire suite à cette remarque, espérant un instant qu’il pouvait y avoir un message caché derrière, comme quoi il avait envie qu’elle revienne. « Oui, c’est pour les vacances. » Elle ne précisait cependant pas de date de retour ou combien de temps elle parfait parce qu’elle n’en savait trop rien encore. « Ça me permettra de me ressourcer un peu, de retrouver mon accent anglais qui faisait craquer tout le monde à mon arrivée ici, et surtout de faire une coupure avec mon frère. » C’est le point le plus important par rapport à son envie d’aller en vacances, à Londres, soit loin de White Oak Station, loin de Louys. Elle osait aborder la conversation avec Julian, un exploit. Elle n’avait pas forcément voulu parler de ce problème, auparavant, même si elle se doute bien que tout le monde s’est rendu compte de ce qui se tramait entre le frère et la sœur, vu qu’ils sont moins proches qu’ils ne pouvaient l’être avant. « J’ai encore un peu de mal à digérer qu’il ait un fils. » Julian est forcément au courant de cette histoire vu qu’il est son colocataire. Et puis s’il doit garder son fils à un moment, Julian le saura tôt ou tard.
En attendant, Julian voulait lui parler d’un problème qu’il avait, et Maxym préféra écourter la discussion sur sa relation tendue avec Louys, ne voulant pas lui voler la vedette. C’est lui qui a besoin de se confier, pas elle, pas cette fois. La brune posa donc le couteau et écoutait attentivement Julian, un peu comme si elle buvait ces paroles d’ailleurs. Quand il lui dit qu’il avait une copine, elle luttait pour ne rien laisser transparaitre. C’est pas évident en plus, parce que celui qui lui plait lui dit tout de même qu’il a quelqu’un en ce moment. Heureusement, Julian lui dit rapidement que ça ne fonctionne pas avec elle, et elle se mit à sourire un peu discrètement. Sourire qui disparut bien vite quand il lui dit qu’il avait quelqu’un d’autre en tête et qu’il lui demandait des conseils. C’est horrible comme situation. Celui qui lui plait lui demande des conseils concernant la fille qui lui plait, et bien sûr, Maxym n’a aucune idée qu’il parle d’elle à l’instant présent. « Max’ ! Sérieux, te moque pas de moi. » « Pardon. » Elle esquissa un sourire avant de reprendre son sérieux. Elle voulait tout de même en savoir plus, car il n’était pas forcément clair dans ses propos. « Bah, c’est pas qu’elle est prise. Enfin, je ne pense pas. Mais si tu veux, un de mes meilleurs amis se considère comme… je ne sais pas, disons son protecteur. Cet ami n’accepterait sans doute pas que je tente une approche, parce que comme il tient beaucoup à elle, il aurait sûrement peur que je lui fasse du mal. C’est compliqué, tu vois. » « J’ai l’impression que tu parles de Louys, j’te jure, c’est horrible. La dernière fois, j’suis sortie boire un verre avec un mec de ma promo, pour fêter la fin d’année et tout, il me suivait partout. J’me demande s’il n’a pas foutu un traceur sur mon téléphone pour savoir où j’suis, constamment. » Elle ne se rendait même pas compte qu’il parlait vraiment de Louys, en plus.
Il ne sait pas ce qu’elle ressent pour lui, c’est tout de même embêtant. « Qu’est-ce que… si tu étais une fille, enfin non, je sais que tu es une fille ! Mais si tu étais une fille accessible… » Elle arqua un sourcil, ne disant rien, préférant continuer de l’écouter pour l’instant. « qu’est-ce que tu penserais de moi, en tant que… mec ? Enfin, est-ce que tu penses que je pourrais intéresser une fille bien comme celle que je vise ? Elle est un peu… euh… un peu comme toi, on va dire. Sois honnête avec moi, ne prends pas de gants hein ! » Elle était un peu gênée par ce qu’il venait de dire. En gros il veut des conseils pour plaire à une fille qui lui ressemble. Elle n’ose même pas imaginer s’il arrive à mettre le doigt dessus et qu’il la ramène à l’appart. Maxym serait encore plus mal à l’aise. « Bien sûr. Reste toi-même surtout, mais après j’pense pas qu’il y ait de problème, surtout si tu dis qu’elle est un peu comme moi. Regarde, on s’entend bien tous les deux, j’aime bien passer du temps avec toi, et même sans mon frère dans les parages. »
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 11:19
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ Quand Maxym me précisa qu'elle partait juste pour les vacances, je me sentis soulagé et un peu idiot d'avoir pensé qu'elle pourrait avoir envie de rentrer à Londres et d'abandonner sa vie ici, mais surtout Louys. Même si on la voyait moins à l'appart' depuis quelques temps, le frère et la sœur étaient très proches et je n'imaginais pas une seule seconde qu'ils puissent envisager de vivre à des milliers de kilomètres l'un de l'autre, séparés par un océan. Je me trompais peut-être... et d'ailleurs, ce qu'elle me dit ensuite me fit hésiter et m'étonna : « Ça me permettra de me ressourcer un peu, de retrouver mon accent anglais qui faisait craquer tout le monde à mon arrivée ici, et surtout de faire une coupure avec mon frère ». Je ne l'avais pas fréquentée quand elle avait son fameux accent, mais j'étais persuadé qu'en effet ça devait être craquant. Je ne m'attardai pas là-dessus, m'interrogeant sur ce qu'elle me disait par rapport à Louys. « Il s'est passé quelque chose entre vous deux ? » lui demandai-je, pour ouvrir la discussion. « J’ai encore un peu de mal à digérer qu’il ait un fils » m'avoua-t-elle, ce que je pouvais parfaitement comprendre. En fait, j'aurais même dû y penser plus tôt. « Je crois que tu n'es pas la seule, ça n'a pas été facile pour lui non plus ». Apprendre qu'on a un fils, alors qu'il est déjà né... quel choc ! Je me mettais à la place de mon colocataire, et même si j'avais envie d'avoir des enfants, ce n'était pas dans des conditions comme celles que Louys avait dû subir. Enfin, maintenant que son fils était là, il ne pouvait pas non plus faire comme s'il n'existait pas. En tout cas, moi, je n'aurais pas pu. Maxym allait devoir s'y faire, elle aussi. Elle était tante, après tout. Ce n'est pas rien. Je comprenais son désarroi, mais j'étais persuadé qu'ils arriveraient à en parler, tous les deux. Elle venait sans doute pour évoquer ce sujet visiblement épineux avec mon ami. Nous changeâmes ensuite de sujet et je lui expliquai mon problème, sans lui dire que je parlais d'elle dans le rôle de cette fille qui me plaisait actuellement. « J’ai l’impression que tu parles de Louys, j’te jure, c’est horrible » me dit-elle, et je sentis mes joues se colorer légèrement. J'étais gêné, je baissai un peu la tête en espérant qu'elle ne voit pas mon embarras. « La dernière fois, j’suis sortie boire un verre avec un mec de ma promo, pour fêter la fin d’année et tout, il me suivait partout. J’me demande s’il n’a pas foutu un traceur sur mon téléphone pour savoir où j’suis, constamment ». Je souris, tête toujours baissée. Si Louys l'avait empêchée de sortir avec ce mec, franchement, ça m'arrangeait ! Je n'aimais pas l'idée de la savoir avec un autre mec. Je n'avais aucun droit sur elle – contrairement à son frère... dans une certaine mesure – et ma réaction était quelque peu égoïste, mais c'était plus fort que moi. Je lui demandai ensuite ce qu'elle pensait de moi, en tant qu'homme, en insistant sur le fait qu'elle n'était pas accessible pour moi. Sans doute histoire de lui mettre la puce à l'oreille, même si je n'avais absolument aucun droit de faire ça. Si elle comprenait pour de bon et qu'elle ne ressentait pas la même chose pour moi, ce qui avait de grandes chances de se produire, je jetterais sans doute un froid et elle aurait encore moins envie de venir à l'appartement, sachant que j'y serais peut-être. Et si elle ressentait la même chose à mon égard... on se mettait dans la merde par rapport à Lou'. Dans un cas comme dans l'autre, j'étais en train de faire une bêtise en lui donnait de si gros indices. « Bien sûr. Reste toi-même surtout, mais après j’pense pas qu’il y ait de problème, surtout si tu dis qu’elle est un peu comme moi. Regarde, on s’entend bien tous les deux, j’aime bien passer du temps avec toi, et même sans mon frère dans les parages » me répondit-elle, ce qui me fit sourire. Sourire, et espérer. J'étais peut-être un idiot, mais l'espoir est un sentiment que l'on ne contrôle pas forcément. « C'est vrai qu'on s'entend bien » dis-je en relevant les yeux pour la regarder. « Tu sais, ça m'a étonné d'ailleurs. J'aime bien te croiser... même quand Louys n'est pas là » avouai-je, en pensant plutôt surtout quand Louys n'est pas là. Je fixais son regard, cherchant un signe. « Tu penses que je devrais foncer, même si ça met en péril mon amitié avec ce gars... et la relation qu'elle a avec lui, aussi ? » lui demandai-je encore, en posant mon couteau. Je m'essuyai les mains sur un torchon et les posai à plat sur le plan de travail qui nous séparait. Si elle me disait oui... est-ce que j'oserais vraiment ? Je me sentais attiré par elle, c'était presque violent de constater à quel point.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 12:20
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
Ce qui est bien avec Julian, c’est qu’elle peut discuter de choses sérieuses avec lui. Quand elle tente de parler avec son frère, elle est sûre qu’il met un terme à la discussion si elle ose parler d’une personne qui l’intéresse et avec qui elle pourrait sortir. Il est bien trop protecteur et il arrive des moments où elle a du mal à le supporter. Et pourtant, c’est ainsi qu’ils fonctionnent tous les deux. Elle peut critiquer son frère à cause de son côté trop protecteur envers elle, mais elle a exactement le même côté protectrice envers lui. Le fait qu’ils aient que treize mois d’écart entre les deux doit surement appuyer dessus. Maxym lui expliqua donc que ses petites vacances à Londres, lui permettront de faire un peu une coupure entre Louys et elle. Ça ne peut lui faire que du bien. Julian ne put s’empêcher de faire une remarque d’ailleurs, par rapport à ce qu’elle lui avait dit, quelques instants plus tôt. « Il s’est passé quelque chose entre vous deux ? » Elle ne pouvait que dire oui, après tout, c’est elle qui a lancé la conversation sur sa relation avec son frère. Maxym n’arrivait pas à se mettre en tête que son frère avait un bébé, un fils. Julian se mit à prendre la défense de son ami et colocataire, ce qui est tout de même prévisible. « Je crois que tu n’es pas la seule, ça n’a pas été facile pour lui non plus. » La brune hocha la tête, comme pour confirmer ses mots. « Je sais. » Oui, elle se doute bien que le premier à avoir du mal à se faire à l’idée, c’est son frère. C’est tout de même lui qui a un fils, donc il faut qu’il prenne ses responsabilités. « Il a gâché sa vie… » Elle ne préférait plus s’étendre sur ce sujet, parce qu’elle ne voulait pas non plus se prendre la tête avec Julian. Il n’a plus forcément le choix, maintenant qu’il est père, il allait grandir bien plus vite et dire au revoir à de nombreuses soirées ou encore d’autres choses que l’on met de côté quand on a un enfant. Et surtout, Maxym, de son côté, allait devoir se faire à l’idée qu’elle était tante. Une fois qu’elle aura digérer la nouvelle, elle sera surement une tata gaga, mais pour l’instant, il faut lui laisser du temps.
Louys est omniprésent quand il sait que Maxym sort avec un homme, même quand c’est en toute amitié d’ailleurs, comme avec celui qui est dans sa promo. C’était simplement histoire de boire un verre pour bien entamer les vacances, il n’y avait rien d’autre derrière. Du moins, pas de son côté, en tout cas. Maxym suggéra à Julian de rester lui-même, surtout s’il souhaite plaire à la fille sur qui il a des visions en ce moment. Il venait de lui dire que celle qui lui plaisait était un peu comme Maxym, alors le fait de rester naturel est la meilleure des choses à faire. Maxym n’aimerait pas sortir avec un homme qui n’a rien à voir avec celui pour qui elle a commencé à ressentir quelque chose. La brune continua en lui disant qu’ils s’entendent plutôt bien tous les deux, donc qu’il n’y a pas de raison que la fameuse fille ne soit pas intéressée par lui, s’il reste simple. « C’est vrai qu’on s’entend bien. » Il releva la tête et elle se mit à sourire, en croisant son regard. « Tu sais, ça m’a étonné d’ailleurs. J’aime bien te croiser… même quand Louys n’est pas là. » Un autre sourire s’afficha sur son visage quand il lui dit qu’il aimait bien la croiser, sans que Louys ne soit présent. « Moi aussi, ça me plait. » Elle se perdit dans son regard un instant, avant de reprendre la parole. « J’veux dire, qu’on passe du temps ensemble, avec ou sans mon frère. » Surtout sans Louys, d’ailleurs. « Tu penses que je devrais foncer, même si ça met en péril mon amitié avec ce gars… et la relation qu’elle a avec lui, aussi ? » Elle ne répondit pas tout de suite, prenant le temps de bien réfléchir avant de lui donner une réponse. Elle est bien loin de se douter qu’il parle d’elle et de sa relation avec son frère. Dans sa tête, Julian est intéressé par quelqu’un et en lui donnant des conseils, elle l’éloigne un peu plus d’elle. « Est-ce que t’as eu l’occasion de lui en parler, à ton ami ? Après tout, tu m’as dit que c’était pas son copain, donc il a aucun droit sur elle, si elle veut être avec toi aussi. » Elle marqua une pause le temps de passer une main dans ses cheveux, avant de reprendre. « Ou avec elle, d’ailleurs. Est-ce que tu lui en as parlé ? » Elle cherche à se faire du mal en lui demandant plus de détails.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 12:52
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ J'exagérais sans doute, mais le fait de dire à Maxym que j'aimais la croiser et discuter avec elle – même quand son frère n'était pas là – avait l'air de lui faire plaisir. Elle souriait, et lorsqu'elle me répondit que ça lui plaisait aussi, nos regards se perdirent l'un dans l'autre durant de longues secondes, ce qui me donna presque envie de passer par-dessus le comptoir pour l'embrasser. Sauf que, je ne pouvais pas faire ça, pour toutes les raisons évoquées précédemment. J'avais eu maintes et maintes fois l'occasion d'y réfléchir, et j'en arrivais toujours à la même conclusion. Conclusion qui ne m'empêchait pourtant pas d'avoir envie d'être avec elle... je suppose que c'est ce qui motiva ma question. Je lui demandai si elle pensait que je devais foncer, quitte à risquer mon amitié avec celui qu'elle ignorait être son frère, et leur relation à tous les deux également. Maxym mit quelques instants à me répondre, comme si elle réfléchissait à la meilleure façon de le faire. Était-elle en train de peser le pour et le contre, d'analyser la situation et de se demander qui était ce mec, et cette fille ? J'aurais tellement aimé être ce vampire à deux balles dans le film dont toutes les adolescentes raffolent, et entendre ses pensées là, tout de suite. « Est-ce que t’as eu l’occasion de lui en parler, à ton ami ? Après tout, tu m’as dit que c’était pas son copain, donc il a aucun droit sur elle, si elle veut être avec toi aussi » me demanda-t-elle finalement, ce qui était une bonne question. Je soupirai. « Si jamais je lui dis qu'il n'a aucun droit sur t... » commençai-je, mais je me rattrapai aussi vite que possible. J'avais failli dire toi, « ... sur cette fille, il va m'arracher la tête ! » Je laissai échapper un rire en imaginant la réaction de Louys si je lui sortais une énormité pareille. Enfin, à ses yeux, parce que de mon côté, j'étais plutôt d'accord avec Maxym sur ce coup-là. Elle changerait peut-être d'avis en sachant que je parlais d'elle et de mon colocataire, mais... en théorie, du moins, on pensait la même chose. « Je ne lui en ai pas parlé, parce que je suis sûr qu'il désapprouverait et je n'ai pas envie qu'il se fasse des films ». La jolie brune passa une main dans ses cheveux, geste qui attira mon attention. « Ou avec elle, d’ailleurs. Est-ce que tu lui en as parlé ? » A mon tour, je marquai une pause. Je levai les yeux vers le plafond et observai le luminaire un instant, le temps de réfléchir à la meilleure façon de répondre. Je n'arrivais pas à me concentrer pour lui dire quelque chose qui détournerait son attention et ferait en sorte qu'elle ne comprenne pas que c'était elle qui me plaisait, histoire de l'éloigner définitivement. Il n'y avait qu'une phrase qui me venait, et elle éclipsait toutes les autres. Je me jetai à l'eau, et tant pis pour les conséquences. Je replongeai mon regard dans le sien. « Je suis en train de le faire ». Voilà, les dés étaient jetés. Je venais de faire une erreur, j'en étais parfaitement conscient. C'était égoïste de ma part. Ça aussi, je le savais. Mon excuse ? Je n'ai pas pu m'en empêcher. Tu parles d'une excuse, ça ne tenait pas la route parce que quand on veut, on peut. La vérité, c'est que Maxym me plaisait, et égoïstement j'avais envie de le lui faire savoir. J'espérais qu'elle ressentait la même chose, et quitte à devoir se cacher de Louys... je voulais tenter quelque chose avec elle. Après avoir largué Vanessa, évidemment. Ce que j'aurais quand même fini par faire, elle était beaucoup trop collante et m'énervait déjà après seulement deux mois de relation.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 13:56
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
Elle se souvient encore de la première fois où elle est venue à l’appartement de son frère, pour pouvoir lui parler. Henri, son ancien petit-ami, avait rompu avec elle parce que leur histoire devenait bien trop sérieuse. Il avait eu peur et la seule solution qu’il a trouvé à ce moment-là, c’était de mettre un terme à leur relation. Louys n’était pas présent à l’appartement quand elle s’est pointée et au final, Julian a pris la place de son frère, puisqu’elle s’est confiée à lui pendant un moment. Depuis, la brune a pris l’habitude de passer plus souvent à l’appartement où vit son frère, dans l’idée de croiser Julian, ou même de passer un peu de temps rien qu’avec lui. Heureusement, Louys n’a rien capté par rapport au fait qu’elle se sente attirée par son ami et colocataire parce que sinon, elle risquerait de passer un sale quart d’heure. Maxym proposait ensuite à Julian d’en parler directement à son ami. Après tout, ce n’est pas parce qu’il est un peu protecteur envers la fille qu’il a tous les droits sur elle. Ce n’est pas comme s’ils étaient ensembles, sans que les autres le sachent ou bien même s’ils étaient de la même famille, un peu comme Maxym et Louys. « Si jamais je lui dis qu’il n’a aucun droit sur t… » Il s’arrêta un instant. La brune se demandait bien ce qu’il s’apprêtait à lui dire. Elle continuait de le regarder, comme pour lui dire de continuer. Elle a envie de savoir ce qu’il allait dire du coup. Heureusement, il ne l’a fit pas trop attendre, et il reprit assez vite la parole pour continuer sa remarque, au plus grand plaisir de Maxym car elle aime beaucoup parler avec lui. « … sur cette fille, il va m’arracher la tête ! » Elle aimait l’entendre rire, ça lui donnait le sourire. Maxym ne put s’empêcher de mêler son rire au sien. « J’espère quand même que ça sera pas le cas quand tu lui en parleras parce que tu serais moins… mignon sans ta tête. » Elle aurait pu dire qu’il était séduisant, craquant et tout autre adjectif qui aurait montré qu’elle est attirée par lui mais heureusement elle a réussi à se retenir. Elle a simplement eu un blocage au moment de dire mignon, parce que peut-être qu’il pourra voir ça comme un adjectif péjoratif alors que c’est plus pour cacher son attirance. « Je ne lui en ai pas parlé, parce que je suis sûr qu’il désapprouverait et je n’ai pas envie qu’il se fasse des films. » C’est ce qu’elle appréciait chez lui, le fait qu’il est loyal envers ses amis et qu’il ne veut pas qu’un conflit existe entre eux. « Tu sais, les amis, ça va et ça vient. J’veux dire… si vraiment cette fille te plait et que tu souhaites que ça soit sérieux avec elle, il n’aura rien à dire. Ou alors, il faut que tu le rassures en lui disant que tu veux que son bien et que tu ne lui feras pas de mal. » Ce n’est pas sûr qu’il l’accepte sans broncher, mais tant pis. « Au pire, si c’est que ça, j’vais lui parler moi à ton ami, pour lui faire un bel éloge sur toi. »
Et puis, la dernière des options est d’en parler directement avec la fameuse fille. Après tout, si ça se trouve, elle n’est pas du tout intéressée par lui. Au fond d’elle, Maxym l’espérait comme ça elle pourrait encore baver sur lui, sans qu’elle se fasse remarquer par une autre fille avec qui il sort. La brune lui demanda donc s’il en avait parlé avec elle, histoire d’en savoir un peu plus. Julian resta bloqué pendant un moment. Maxym le regardait, se demandant ce qu’il avait. Il regardait un peu dans tous les côtés, comme s’il était mal à l’aise. Est-ce que cela voulait dire qu’il la connaissait ? Bon diou, faite que ça ne soit pas Mia. Elle ne croisant pas les doigts pour pas se faire prendre, mais elle le pensait fortement. Et puis, Julian prit enfin la parole pour lui répondre. « Je suis en train de le faire. » Hein ? C’était quoi la question à la base ? Et là, tout lui revient en tête. « Oh. » Elle se retrouvait bien conne là. Elle ne savait pas trop ce qu’elle pouvait répondre, mais elle ne pouvait pas le laisser ainsi. « Je… hm. » Oui, c’est un bon début non ? Elle passa une nouvelle fois sa main dans ses cheveux, évitant de croiser son regard un moment. « J’ai même pas capté que tu parlais de moi, quelle conne. » Elle s’insulte toute seule aussi. « Je confirme. Louys va t’arracher la tête et me renvoyer direct en Angleterre s’il venait à apprendre qu’un truc se passe entre nous. » C’était un peu une façon de lui dire qu’il lui plaisait aussi, par des mots détournés, bien sûr.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 18:08
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ Nous rigolâmes tous les deux, quand j'envisageai la possibilité que mon ami-mystère pourrait m'arracher la tête si jamais il apprenait ce que je ressentais pour « that girl ». On passait un bon moment, même si j'étais un peu obsédé par l'idée de la repousser-mais-de-la-garder-près-de-moi. Contradiction, quand tu nous tiens. « J’espère quand même que ça sera pas le cas quand tu lui en parleras parce que tu serais moins… mignon sans ta tête » me dit-elle, en hésitant sur l'adjectif me qualifiant. Je fronçai un sourcil et lui adressai un sourire en coin. « Comment ça, mignon ? Je ne sais pas comment je dois le prendre. On dirait que tu parles d'un petit chiot ! » plaisantai-je, avant d'enchaîner ; « Si je n'avais plus de tête, il me resterait mes abdos pour rester... mi-gnon ». Je ris, puis repris mon sérieux et lui expliquai que je n'avais rien dit à mon ami pour ne pas qu'il se fasse des idées. « Tu sais, les amis, ça va et ça vient. J’veux dire… si vraiment cette fille te plaît et que tu souhaites que ça soit sérieux avec elle, il n’aura rien à dire. Ou alors, il faut que tu le rassures en lui disant que tu veux que son bien et que tu ne lui feras pas de mal ». Je méditai ses paroles. Je ne savais même pas si j'arriverais à m'attacher à elle plus qu'aux autres filles, après tout. Si je le promettais à Louys... ne serait-ce pas une promesse en l'air ? Je n'étais pas devin, je ne pouvais pas prévoir l'avenir. Certes, Maxym et moi on s'entendait vraiment bien et j'avais l'impression que je pourrais m'attacher à elle, mais cela restait du conditionnel. Je ne voulais pas perdre mon ami. « Au pire, si c’est que ça, j’vais lui parler moi à ton ami, pour lui faire un bel éloge sur toi ». J'éclatai de rire, sans la prendre au sérieux. « Tu lui diras que je suis, comment déjà ? Mignon comme un chiot, c'est ça ? ». Je faisais semblant d'être un peu vexé, mais dans le fond – même si elle aurait pu dire sexy, attirant ou n'importe quoi de plus viril – son compliment me faisait quand même plaisir. Je ne pensais pas que c'était son genre de me flatter, j'imaginais donc qu'elle le pensait. Encouragé par ces pensées, mais aussi par mon envie de lui en parler et mon égoïsme, je lui dis que j'étais en train d'en parler à la fille en question, quand elle me demanda si je l'avais fait. La belle brune hésita quelques secondes, avant de commenter d'un simple « Oh ». Je n'avais pas envie de l'aider à se sortir de là, en lui disant que je plaisantais ou quelque chose comme ça. Je la laissai donc se débrouiller, en gardant le silence. Je ne la quittais pas des yeux, cherchant un signe, une réponse. Elle bafouilla, et j'eus l'impression qu'elle cherchait un moyen de me remettre à ma place d'ami de Louys, son frère et de m'envoyer promener. La jeune femme passa une main dans ses cheveux, détourna les yeux, ce qui amplifia mes craintes. J'allais me prendre une veste. « J’ai même pas capté que tu parlais de moi, quelle conne ». « Non, non, c'est moi qui... 'fin, j'étais subtil, quoi, tu n'es pas conne Max' » répondis-je précipitamment. « Je confirme. Louys va t’arracher la tête et me renvoyer direct en Angleterre s’il venait à apprendre qu’un truc se passe entre nous » finit-elle par me dire, ce qui m'arracha un large sourire. « Parce que... il se passe quelque chose entre nous ? » lui demandai-je, sans oser trop m'avancer sur la question. Je n'arrivais pas à retenir mon sourire. Je me penchai en avant, par-dessus le plan de travail qui nous séparait, histoire de me rapprocher d'elle. « Tu me plais, Maxym. Je ne voulais pas te le dire, à cause de Louys... mais tu me plais vraiment, et... j'ai envie de tenter ». Je savais qu'il désapprouverait, mais ça ne m'empêcha pas de tendre la pomme tentatrice à la jeune femme, tel le vil serpent que j'étais, pour qu'elle la croque et succombe à la tentation.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 21:59
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
La brune se doute bien qu’elle aurait pu trouver un meilleur moyen de le décrire, plutôt que de dire qu’il était mignon. Elle en avait plein en tête pourtant mais ce n’était peut-être pas forcément approprié. Elle préférait ne pas trop courir le risque, parce qu’elle est bien loin de s’imaginer que Julian est en train de parler d’elle, quand il lui dit qu’il y a une fille qui lui plait et qui est inaccessible. « Comment ça, mignon ? Je ne sais pas comment je dois le prendre. On dirait que tu parles d’un petit chiot ! » Maxym ne put s’empêcher de rire quand il lui fit cette remarque. Elle prit appui sur le tabouret du bar pour se rapprocher un peu de Julian, avant de prendre la parole. « Si t’étais un petit chiot, je pourrais pas m’empêcher de faire ça. » Et avant même qu’il n’ait eu le temps de dire quelque chose ou de se reculer, Maxym lui ébouriffa les cheveux, avec un grand sourire au bout des lèvres. Elle se demande bien s’il va lui dire quelque chose ou pas. En général, pour les hommes, les cheveux c’est sacré. « Si je n’avais plus de tête, il me resterait mes abdos pour rester mi-gnon. » « Ouh, le mignon est mal passé non ? » Elle ne voulait surtout pas le vexer, c’était plus pour ne pas se trahir par rapport au fait qu’il lui plait. « Et pour ce qui est des abdos, hm… J’ai vu mieux. » C’était surtout pour le taquiner un peu, bien sûr. Elle se permet beaucoup de liberté avec lui, qu’elle ne fait pas avec n’importe qui. La conversation redevient sérieuse rapidement quand elle lui conseilla tout de même de parler avec son ami, histoire de mettre un peu les choses à plat, avant d’entamer une relation avec la fille qui lui plait. Et puis après s’il est prêt à vivre quelque chose de sérieux, il peut rassurer son ami. Au pire, si son ami ne veut plus lui parler, il aura tout de même la fille. Maxym se dévoua même pour aller faire un petit discours élogieux sur Julian, pour que son ami lui fasse confiance. Julian se mit à éclater de rire d’ailleurs, ce qui l’a surpris un instant. « Tu lui diras que je suis, comment déjà ? Mignon comme un chiot, c’est ça ? » « Bien sûr. Je préciserais tout de même que tu ne renifles pas le derrière des filles et que tu ne tires pas la langue à longueur de temps, quoi que… » Un grand sourire au bout des lèvres pour le chercher encore un peu. Oh, c’est bon, elle peut se le permettre, elle sait que Julian ne sera pas vexé. Elle plaisante.
Et puis, le choc qu’elle se prit en pleine face. Julian venait de lui dire que la fille dont il lui parle depuis tout à l’heure, et bien c’est elle. La brune ne s’attendait pas du tout à ce qu’il soit attiré par elle, encore moins par rapport à Louys. Il sait tout de même comment il est et comment il fonctionne surtout. Sur le coup, Maxym se sentait un peu conne, parce qu’elle n’a même pas capté tous les sous-entendus qu’il a pu faire pour lui faire comprendre que c’était elle, la fille qui lui plait. « Non, non, c’est moi qui… ’fin, j’étais subtil, quoi, tu n’es pas conne Max’ » Ah non mais franchement, elle aurait dû se rendre compte que quelque chose, des indices, des trucs qui auraient pu le trahir mais comment aurait-elle pu se rendre compte que l’homme qui lui plait est intéressé par elle ? C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Maxym ne put s’empêcher de lui faire remarquer que Louys allait vraiment lui arracher la tête et qu’il serait capable de la renvoyer en Angleterre en apprenant qu’il se passe un truc entre eux. « Parce que… il se passe quelque chose entre nous ? » La brune ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, avant de prendre la parole, un peu gênée. « Je t’ai parfois menti, en te disant que je venais pour voir mon frère alors que je savais très bien qu’il n’était pas à l’appartement avant un moment… » C’est simplement parce qu’elle voulait passer du temps avec lui, et seulement avec lui. « Quand Louys est dans les parages, j’dois faire hyper attention pour pas me trahir, à la fois avec toi, et aussi avec lui. » Oui, parce qu’elle ne savait pas qu’elle lui plaisait avant. Julian se pencha en avant, pour se rapprocher un peu d’elle, ce qui l’a surpris. « Tu me plais, Maxym. Je ne voulais pas te le dire, à cause de Louys… mais tu me plais vraiment, et… j’ai envie de tenter. » Elle esquissa un sourire, avant de prendre la parole à son tour. « J’en ai envie aussi, mais… pas comme ça. » Il ne devait surement pas comprendre où elle veut en venir, elle s’expliqua donc. « Tu dois d’abord régler ton problème, et il y a toujours mon frère. Je pense pas qu’il sera d’accord pour qu’on sorte ensemble. »
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 22:50
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ Les cheveux, c'est sacré. Vraiment, je déteste qu'on y touche une fois que je suis coiffé. Heureusement pour Maxym, je lui passais pas mal de choses du fait qu'elle me plaisait, et je n'étais pas coiffé de surcroît. Je rigolai donc de bon cœur quand elle m'ébouriffa la tignasse, en argumentant ensuite et en lui faisant remarquer que si je perdais la tête – ce que j'étais peut-être déjà en train de faire, à force de me rapprocher d'elle –, il me resterait mes abdos pour être mignon. « Ouh, le mignon est mal passé non ? » me demanda-t-elle en souriant. Je lui fis un clin d’œil. « Pas du tout, ça reste un compliment. Puis, tu es mignonne aussi alors je te pardonne ! », et bien entendu par mignonne je voulais carrément belle, mais ça je le gardais pour moi. « Et pour ce qui est des abdos, hm… J’ai vu mieux » me taquina-t-elle encore. « Miiiiih, Maxym Keegan, vous êtes dure en affaires, ma chère ! Je vais me sentir obligé de retirer mon compliment sur le champs » répondis-je sur le même ton. J'aimais nos moments de complicité, notre façon de raconter parfois n'importe quoi, juste parce que ça nous faisait rire de nous taquiner l'un l'autre. Elle me proposa ensuite, essayant de reprendre son sérieux, de parler de moi à mon ami, ce qui me fit de nouveau rire. Allait-elle lui dire que j'étais mignon comme un chiot ?! « Bien sûr. Je préciserai tout de même que tu ne renifles pas le derrière des filles et que tu ne tires pas la langue à longueur de temps, quoi que… ». J'éclatai de rire, une fois de plus. « Si tu savais ! » rigolai-je, comme pour plaisanter. Mais à vrai dire, sur ce point... j'étais presque un animal, on ne se refait pas. Je tirais la langue, au lieu de renifler... JULIAN, terrain glissant. Ne pas penser à ça, surtout, surtout pas ! Mon short était en coton, pas le genre de matière sur laquelle on peut compter en cas de pensées indécentes. Heureusement pour moi, la conversation redevint finalement sérieuse et je finis par avouer à la jeune femme ce que je ressentais vraiment pour elle. Et, en ce mercredi, j'étais le plus chanceux de la ville : visiblement, Maxym ressentait la même chose vis-à-vis de moi ! « Je t’ai parfois menti, en te disant que je venais pour voir mon frère alors que je savais très bien qu’il n’était pas à l’appartement avant un moment… ». C'était le temps des aveux. « Je suis content que ça soit le cas... pour tout te dire, je l'espérais. Et ces dernières semaines, dès que la sonnette retentissait, j'espérais que c'était toi ». « Quand Louys est dans les parages, j’dois faire hyper attention pour pas me trahir, à la fois avec toi, et aussi avec lui » poursuivit-elle. Je hochai la tête et me penchai sur le bar, pour me rapprocher d'elle et lui dire que j'avais envie de tenter quelque chose entre nous, parce qu'elle me plaisait vraiment. Et par quelque chose, pour une fois, je ne sous-entendais pas que du sexe. Je voulais une vraie relation de couple. L'une de celle où on va au restaurant, au cinéma, boire un dernier verre avant de raccompagner la demoiselle chez elle. En tout bien, tout honneur. C'est le genre de relation que la belle brune méritait ; et son frère ne m'aurait de toute façon pas laissé tenter quoi que ce soit d'autre. Ça aurait été bien mal le connaître ! En parlant de Louys... « J’en ai envie aussi, mais… pas comme ça ». Je la regardai sans comprendre, un sourcil arqué. « Tu dois d’abord régler ton problème, et il y a toujours mon frère. Je pense pas qu’il sera d’accord pour qu’on sorte ensemble ». « Ah ! Oui, mon problème... Vanessa. Je l'appellerai demain » fis-je en me redressant. Je l'avais presque oubliée, mais Maxym avait raison. Ce n'était pas correct vis-à-vis des deux jeunes femmes de commencer à faire la cours à l'une alors que je n'avais pas quitté l'autre. Je repris mon couteau, avec tout ça j'en avais presque oublié le repas que je préparais. Pour occuper mes mains, et éviter de trop me rapprocher physiquement de la sœur de mon colocataire, c'était mieux ainsi... et je commençais à avoir sérieusement faim ! Je marquai un temps, en silence, réfléchissant au réel problème : Louys. « Je serais presque tenté de ne pas lui en parler, mais c'est une mauvaise idée. Il l'apprendra forcément à un moment ou à un autre, il vaut mieux que ça soit moi qui le lui dise, plutôt que Mia par exemple. Si elle me voit débarquer chez vous pour t'emmener au resto, elle va forcément se poser des questions et en parler avec Lou'. Le truc, c'est que... » hésitai, en soupirant, « qu'est-ce qu'on fait s'il n'est pas d'accord ? Du tout ? » C'était à envisager, et même plus que probable. « Tu ne sais pas quand tu pars à Londres, si j'ai bien compris ? Je me demande si on doit lui en parler avant, ou s'il ne serait pas préférable d'attendre que tu sois là-bas. Au moins, s'il est furieux, il ne pourra se déchaîner que sur moi ». Nouveau soupir. Tous les légumes étaient coupés. Je sortis les aiguillettes de poulet du frigo, pris le wok dans l'armoire et allumai les plaques de cuisson.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Sam 27 Juin - 23:36
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
En venant à l’appartement de son frère et de Julian, elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle apprenne que le colocataire de son petit-frère était intéressé par elle. Elle ne peut pas le nier, Julian a beaucoup de charme et elle sait qu’il plait beaucoup aux femmes, et elle, elle reste tout de même très simple comme personne donc elle n’aurait pas pu s’imaginer un instant qu’il pouvait ressentir une attirance pour elle. Julian a été honnête envers elle, en finissant par lui dire qu’il parlait d’elle, lorsqu’il avait évoqué cette fille qui lui plaisait. C’est donc tout naturel, qu’elle fasse de même et qu’elle lui dise un peu ce qu’elle a sur le cœur, qu’elle lui dise qu’il lui plait tout comme elle peut lui plaire. Sur le coup, elle lui avoua, un peu honteuse au début, que parfois, elle venait lui rendre visite à l’appartement, prétextant tout de même qu’elle venait pour voir son frère, alors que ce n’était pas du tout le cas. Si elle venait, c’était dans l’espoir de le croiser lui, et non Louys. « Je suis contente que ça soit le cas… pour tout te dire, je l’espérais. Et ces dernières semaines, dès que la sonnette retentissait, j’espérais que c’était toi. » Elle se mettait presque à rougir, attention. La brune releva alors la tête vers lui, croisant son regard une nouvelle fois. « J’ai hésité à venir, plusieurs fois. » C’est sûr, parce que sinon elle serait venue plus tôt. « Vu qu’on était un peu en froid, avec Louys, j’avais pas spécialement envie de tomber sur lui alors, j’ai préférée m’abstenir. » Ce n’est pas pour autant qu’elle ne mourrait pas d’envie de le voir. Ça aurait été tout de même suspect si elle lui aurait demandé de se retrouver à l’extérieur de l’appartement alors elle a fait aussi une petite coupure avec Julian, puisque ça n’allait pas avec son frère. Au début, elle s’est dit que peut-être, son attirance pour lui, finirait par s’estomper mais au contraire, il lui a manqué. Elle lui expliqua alors que lorsque Louys est non loin d’eux, il fallait qu’elle fasse attention pour ne pas se trahir et Julian prit appui sur le bar pour se rapprocher d’elle. En l’espace quelques secondes, elle eut l’impression qu’il allait l’embrasser, et elle ne sait pas trop comment elle aurait réagi si ça avait été le cas. Il lui dit simplement qu’elle lui plaisait et qu’il voulait tenter quelque chose avec elle.
Maxym n’était pas contre l’idée d’entamer une relation avec Julian. Ce n’est pas comme si c’est ce qu’elle attendait depuis un petit moment, mais, il y a tout de même des barrières qui vont se mettre entre eux. La première est sans nul doute, la petite-amie actuelle de Julian. Bon, ce n’est pas tant un problème puisqu’il lui a dit qu’il ne se voyait plus vraiment avec elle et qu’il en avait marre. Elle espérait qu’il n’en aurait pas marre d’elle, aussi rapidement. « Ah ! Oui, mon problème… Vanessa. Je l’appellerai demain. » Et puis, l’autre barrière, la plus importante, c’était Louys. Julian reprit le couteau pour s’occuper un peu, comme s’il avait besoin de se changer un peu les esprits alors qu’ils touchaient au gros problème d’un potentiel couple entre eux. Le colocataire et ami d’un côté, le frère et protecteur de l’autre. « Je serais presque tenté de ne pas lui en parler, mais c’est une mauvaise idée. » « Une très mauvaise idée. » Elle n’avait pas pu s’empêcher de le reprendre. « Il l’apprendra forcément à un moment ou à un autre, il vaut mieux que ça soit moi qui le lui dise, plutôt que Mia par exemple. Si elle me voit débarquer chez vous pour t’emmener au resto, elle va forcément se poser des questions et en parler à Lou’. » Encore une fois, elle le coupa. « Elle est au courant. » Maxym avait été encore trop vague, et elle reprit vite la parole, pour lui donner un peu plus d’explications. « Elle sait que tu me plais, elle m’a grillée il y a quelques semaines. » Mia ne sera surement pas un problème, mais est-ce qu’elle arrivera à tenir sa langue ? « Je suis pas certaine qu’elle dira quelque chose à Louys, surtout si ça pourrait se retourner contre elle, comme quoi elle était au courant pour nous. » Maxym n’est pas non plus aveugle et elle a bien vu ce qui se tramait entre sa colocataire et son frère.
« Qu’est-ce qu’on fait s’il n’est pas d’accord ? Du tout ? » C’est vrai qu’il faut prendre aussi cette option en compte, surtout cette option d’ailleurs. « Le connaissant, c’est surement ce qui va se passer. J’sais pas trop ce qu’on fera, si c’est le cas. Il est la personne la plus importante pour moi, mais il me tue à décider avec qui je dois sortir ou non. Si je l’écoutais, personne ne serait assez bien pour moi, et je terminerais vieille fille avec plein de chats dans un vieux appartement, avec lui comme voisin de palier pour pouvoir me surveiller. » Elle soupira, avant que Julian ne prenne la parole à son tour. « Tu ne sais pas quand tu pars à Londres, si j’ai bien compris ? Je me demande si on doit lui en parler avant, ou s’il ne serait pas préférable d’attendre que tu sois là-bas. Au moins, s’il est furieux, il ne pourra se déchaîner que sur moi. » Elle soupira en même temps que lui et l’observa quand il récupéra les légumes coupés et qu’il sortit le wok pour pouvoir terminer le plat. « Ce serait peut-être mieux d’attendre que les choses aillent mieux entre nous. J’ai pas envie qu’il pense que j’me suis rapprochée de toi, pour lui faire mal, à cause de toute cette histoire de bébé. » Elle est un peu rancunière alors elle ne veut pas partir du mauvais pied sur sa relation avec Julian. Elle se leva du tabouret pour rejoindre Julian dans la cuisine. Elle se positionna à côté de lui, croisant son regard et se mettant à sourire. « C’est pas à toi de lui en parler, c’est plus à moi. »
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Dim 28 Juin - 0:39
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ Maxym m'annonça que Mia était au courant. Je lui jetai un regard interrogateur, sourcil droit arqué. Celui qui dit « t'es pas sérieuse, quand même?! ». Les femmes, décidément. A croire que c'est dans leur nature de ne pas savoir tenir leur langue. Surtout que Mia était la meilleure amie de Louys, ce qui à mon sens semblait tout de même risqué. Ne se sentirait-elle pas obligée, elle aussi, d'avouer à son meilleur ami que sa soeur chérie qu'il aime tant et protège excessivement craque pour Julian-le-mec-qui-ne-sait-pas-se-poser ? Enfin, c'était trop tard pour m'en plaindre. D'autant que la petite Mia ne savait pas ce que, moi, je ressentais. Personne ne le savait, je m'étais bien gardé d'en parler à qui que ce soit. « Elle sait que tu me plais, elle m’a grillée il y a quelques semaines » m'avoua la jolie brune, ce qui me fit tout de même sourire. « Tu écris Mme Maxym Seyton sur tes cahiers, hm ? » la taquinai-je, par plaisir de le faire mais aussi un peu pour cacher que le fait qu'elle craque sur moi depuis si longtemps me faisait plaisir. « Je suis pas certaine qu’elle dira quelque chose à Louys, surtout si ça pourrait se retourner contre elle, comme quoi elle était au courant pour nous ». « Tu as peut-être raison... tu la connais mieux que moi. De toute façon, si elle ne lui a rien dit depuis tout ce temps, c'est bon signe. Par contre, essaye de garder pour toi le fait que c'est réciproque, tant que maintenant. Il ne faut pas que Lou' l'apprenne par quelqu'un d'autre, je crois que ça le ferait trop chier ». Même si, clairement, j'étais quasiment persuadé qu'il me ferait une tête pas possible de savoir que j'avais des vues sur sa frangine. Donc, de toute façon, il serait emmerdé. L'idée me vint ensuite que ça serait pire qu'une simple indignation, et que peut-être il pourrait nous empêcher d'être ensemble. Je posai la question à la jeune femme. Elle approuva, à son avis c'était certainement ce qu'il allait se passer. C'était ma faute, dans un sens. Louys connaissait la liste de mes conquêtes, et ma façon d'envisager les relations depuis Marina. Lui faire comprendre que je voulais faire des efforts, et changer... c'était un peu comme essayer d'arracher un poil de nez à une souris. Mission, impossible. Et je ne suis pas Tom Cruise, merde à la fin. Enfin, j'ai l'ambition d'y arriver, la patience... et je peux être très têtu, quand je veux. Tout n'est peut-être pas perdu. « J’sais pas trop ce qu’on fera, si c’est le cas. Il est la personne la plus importante pour moi, mais il me tue à décider avec qui je dois sortir ou non. Si je l’écoutais, personne ne serait assez bien pour moi, et je terminerais vieille fille avec plein de chats dans un vieux appartement, avec lui comme voisin de palier pour pouvoir me surveiller ». « Pour me faire fuir, ça serait l'idéal : je suis allergique aux poils de chats » notai-je en souriant. Je réfléchis à une idée pour nous sortir de cette situation, et proposai de l'annoncer à mon ami quand elle serait rentrée à Londres, histoire qu'il digère la nouvelle et que l'énervement retombe d'ici à ce que Maxym revienne. « Ce serait peut-être mieux d’attendre que les choses aillent mieux entre nous. J’ai pas envie qu’il pense que j’me suis rapprochée de toi, pour lui faire mal, à cause de toute cette histoire de bébé ». Je hochai la tête. « C'est pas ton genre, de faire ça. M'enfin... je comprends ton point de vue. Je ne veux pas foutre la merde entre vous, tu sais. Je t'ai dit ce que moi, je voulais... mais je peux attendre ». Après tout, je suis quelqu'un de patient, et j'attendais déjà depuis des semaines. Quelques-unes de plus, ou de moins, ne changeraient pas grand-chose. Du moins, je l'espérais. Maxym se leva alors de son tabouret et contourna le bar, pour venir me rejoindre côté cuisine. Je la suivis du regard, me demandant ce qu'elle comptait faire. Ne se rendait-elle pas compte que ce comptoir, entre nous, me permettait de ne pas lui sauter dessus ?! Elle s'arrêta juste à côté de moi, et me souris. Je déglutis en détournant les yeux, pour me concentrer sur le wok qui était à présent bouillant et prêt à accueillir les légumes que nous avions préparés. La jolie brune était trop proche, ça me plaisait mais j'avais peur de mes réactions. « C’est pas à toi de lui en parler, c’est plus à moi » me dit-elle, toute innocente et sans doute inconsciente de l'effet que son rapprochement avait sur moi. « Euh... oui, si tu veux. Ou on devrait peut-être lui en parler, chacun de notre côté ? Sans mentionner le fait qu'on sait pour l'autre, juste lui dire que... qu'on est attiré par l'autre, et lui demander son avis ? » suggérai-je, sans oser me tourner vers elle. « Enfin, toi, tu devrais peut-être régler le problème à propos de Timéo, avant... je sais que tu lui en veux d'avoir gâché sa vie, mais il a besoin de toi dans cette épreuve. Tu es sa grande sœur, ce n'est qu'un gamin... il va avoir besoin de tes conseils ». Je jetai les aliments dans le wok, qui se mit aussitôt à grésiller et à faire de la fumée. Le secret ? Un wok brûlant ! « Recule... juste un peu pour, euh, pour éviter les projections d'huile » mentis-je à la belle brune, afin de l'éloigner de moi, au moins physiquement.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Dim 28 Juin - 1:11
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
Encore maintenant elle se demande comment Mia a pu se rendre compte que Julian lui plaisait. La brune n’a pas forcément osé demander à sa colocataire comment elle l’a découvert, mais elle lui a surtout demandé de ne rien dire à son frère. Elle n’a pas envie que Louys lui tombe dessus et qu’il lui fasse passer un sale quart d’heure car elle s’intéresse à son colocataire. « Tu écris Mme Maxym Seyton sur tes cahiers, hm ? » Maxym se mit à rire suite à cette remarque de la part du beau brun. « Bien sûr, c’est tout à fait mon genre d’écrire ton nom partout, tu m’obsèdes tellement. » Elle tenta de garder son sérieux après avoir prononcé ses mots, mais c’était impossible pour elle qu’elle se mit de nouveau à rire. La brune fut de nouveau sérieuse après quelques instants, quand elle lui dit qu’elle faisait confiance à Mia et qu’elle ne dirait rien à Louys, par rapport à ce qu’elle peut ressentir pour Julian. « Tu as peut-être raison… tu la connais mieux que moi. De toute façon, si elle ne lui a rien dit depuis tout ce temps, c’est bon signe. Par contre, essaye de garder pour toi le fait que c’est réciproque, tant que maintenant. Il ne faut pas que Lou’ l’apprenne par quelqu’un d’autre, je crois que ça le ferait trop chier. » Même si c’est Maxym ou Julian qui lui annonce leur relation, il risque de le prendre mal et de très mal réagir. Il est bien trop protecteur envers sa sœur. « Je lui dirais rien, t’en fais pas. » Ce serait tout de même embêtant qu’ils se retrouvent tous les quatre et que Mia fasse une bourde si elle venait à apprendre que Julian ressent la même chose pour Maxym, et qu’ils se plaisent mutuellement. Une chose est sûre, Louys aura du mal à digérer l’information et il sera certainement contre cette idée. Julian voulait savoir ce qu’ils allaient faire, si Louys n’était pas d’accord, et Maxym lui dit clairement qu’elle ne savait pas trop ce qu’ils pourraient faire puisque Louys est important pour elle. Maxym préférait plaisanter un peu sur la situation, en lui disant que son frère contrôlait beaucoup ses relations et qu’elle terminera surement vieille fille avec des chats partout. « Pour me faire fuir, ça serait l’idéal : je suis allergique aux poils de chats. » « Tu vois, encore une barrière entre nous. » Elle se mit à sourire à son tour, préférant prendre un peu la chose à la rigolade. « Du coup, tu risques de pas venir souvent chez moi. On a un chat qui traine souvent dans l’immeuble et avec Mia, on ne peut pas s’empêcher de le garder avec nous quand il se pointe. »
Julian lui proposa d’en parler à Louys, lorsque Maxym sera en vacances à Londres, histoire de lui laisser un peu le temps pour digérer la nouvelle. La brune demanda tout de même d’attendre que la relation entre le frère et la sœur soit moins tendue, elle ne veut pas qu’il se fasse de fausse idée et pense qu’elle l’embête. « C’est pas ton genre, de faire ça. M’enfin… je comprends ton point de vue. Je ne veux pas foutre la merde entre vous, tu sais. Je t’ai dit ce que moi, je voulais… mais je peux attendre. » « T’as bien dit que t’étais patient, non ? » C’était plus pour détendre l’atmosphère. Elle n’est pas du tout patiente de son côté, alors si ça prend trop de temps, ça risque de l’énerver et elle pourra tout lâcher d’un coup, s’en foutant bien de Louys s’il est là ou pas. Une fois proche de lui, Maxym préféra lui dire tout de même que c’était plus à elle d’en parler à son frère. « Euh… oui, si tu veux. Ou on devrait peut-être lui en parler, chacun de notre côté ? Sans mentionner le fait qu’on sait pour l’autre, juste lui dire que… qu’on est attiré par l’autre, et lui demander son avis ? Enfin, toi, tu devrais peut-être régler le problème à propos de Timéo, avant… je sais que tu lui en veux d’avoir gâché sa vie, mais il a besoin de toi dans cette épreuve. Tu es sa grande sœur, ce n’est qu’un gamin… il va avoir besoin de tes conseils. » « Je sais ce qu’il attends de moi, que j’sois présente pour lui, pouvoir l’épaule et lui donner des conseils, mais j’y arrive pas. S’il ne s’en sort pas, il va devoir arrêter ses études pour travailler à plein temps pour élever son fils, c’est pas ce que je souhaitais pour lui, du moins, pas maintenant. » Il est encore trop jeune pour être père. Julian se mit à balancer les légumes coupés dans le wok avant de prévenir Maxym qu’elle devrait plutôt se reculer, pour éviter les projections d’huile sur elle. « Tu mens très mal, tu sais ? » Elle attendit de croiser son regard avant de sourire quand elle arriva à soutenir son regard dans le sien, se perdant un peu dans ses yeux. Elle aimait la façon dont il la regarde. « T’as peur de pas tenir, avant qu’on en parle à Louys ? » Elle s’est rapprochée un peu plus de lui, le cherchant un peu du regard avant de baisser son regard sur les lèvres du jeune homme. C’était tellement tentant.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Dim 28 Juin - 1:42
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ Tu m'obsèdes tellement, ben voyons ! La flatterie continuait, et ça m'amusait beaucoup. On partit tous les deux dans un éclat de rire, et je me rendis compte que je ne partageais jamais de moment comme celui-ci avec Vanessa. Pourquoi est-ce que j'allais toujours chercher des filles avec qui ça ne collait pas à la base ? J'étais vraiment con, et doublement con parce que je n'avais pas envie de perdre mon temps à faire connaissance avec des filles que je n'aspirais qu'à b... hum, le mot en b. Et je m'étonnais que mes relations amoureuses soient chaotiques. Idiot. J'informai, un peu plus tard, la jeune femme que j'étais allergique aux chats. « Du coup, tu risques de pas venir souvent chez moi. On a un chat qui traîne souvent dans l’immeuble et avec Mia, on ne peut pas s’empêcher de le garder avec nous quand il se pointe ». « Outch, non, à moins que tu ne veuilles me voir avec d'horribles plaques d'urticaires... ce qui n'est pas du tout mignon, pour le coup. C'est pas grave, on ira souvent au restaurant, au cinéma, se promener dans les... euh, les parcs, par exemple ! Ou à la fête foraine, boire un verre, faire des road trips et visiter les villes voisines ! Il y a tellement de trucs qu'on pourrait faire, tous les deux. Loin de ton horrible matou ! » Notre discussion devint plus sérieuse quand nous parlâmes de Louys, et de ses probables réticences par rapport à « nous ». Je ne pouvais pas m'empêcher de prendre le parti de mon ami, quand il s'agissait de son fils. Je trouvais sa situation vraiment dingue, et je n'osais pas imaginer la peine que ça pouvait lui faire de voir Maxym réagir de la sorte. Je voyais bien qu'ils étaient proches, et même si je n'avais jamais eu de frère ou de sœur, j'imaginais aisément ce qu'on ressent pour quelqu'un qui partage notre sang. Plus qu'un ami, une personne sur qui on devrait pouvoir toujours compter. Ils avaient de la chance d'être ensemble, et de s'entendre aussi bien. Je suggérai à la belle brune que son frère avait besoin d'elle, surtout en ce moment. « Je sais ce qu’il attend de moi, que j’sois présente pour lui, pouvoir l’épauler et lui donner des conseils, mais j’y arrive pas. S’il ne s’en sort pas, il va devoir arrêter ses études pour travailler à plein temps pour élever son fils, c’est pas ce que je souhaitais pour lui, du moins, pas maintenant ». « Je m'en doute bien... enfin, il y a aussi la mère du gosse. Juliette, c'est ça ? Il n'est pas totalement seul non plus, je suis persuadé qu'il arrivera à s'en sortir. Et puis, je pourrai toujours assumer le loyer seul pendant quelques temps, s'il est vraiment dans la merde. Max', vraiment... il va s'en sortir. Tu sais, je considère un peu ton frère comme mon meilleur ami, je ne le laisserai pas tomber ». Je lui souris, pour tenter de la rassurer. Suite à quoi la jeune femme passa derrière le bar, pour me rejoindre. J'essayai de la faire reculer en lui disant qu'elle allait se faire éclabousser par l'huile brûlante, mais elle n'en crut pas un mot : « Tu mens très mal, tu sais ? ». Je fuyais son regard, jusqu'alors... mais je ne pus m'empêcher de me tourner vers elle quand elle me dit cela, en lui adressant un léger sourire. Nos regards se captèrent et ne se lâchèrent pas pendant de longues secondes. « Tu me perturbes » glissai-je, en remuant le wok sans regarder ce que je fabriquais, ne pouvant détacher mon regard d'elle. « T’as peur de pas tenir, avant qu’on en parle à Louys ? » me demanda-t-elle en se rapprochant de moi d'un pas. Plus elle comblait l'espace, et plus il m'était dur de résister à la tentation de l'embrasser. Ses yeux noisettes se baissèrent vers mes lèvres, je lâchai le wok et le poussai hors du feu sans même y réfléchir. La main qui, un instant plus tôt, était sur la poignée de mon ustensile attrapa sa taille, et je la tirai vers moi. De mon autre main, je dégageai une mèche de cheveux de son visage, sans parvenir à me raisonner. Je ne la quittais pas des yeux, tout en me collant à elle. Je savourais cet instant parfait qui précède le baiser. Le moment où les souffles se mêlent, où les cœurs s'emballent... et enfin, où les lèvres se frôlent. Ma main glissa dans sa nuque, et je relevai son visage. Mes lèvres exploraient pour la première fois la douceur des siennes, j'en savourais le goût comme on savoure un bon vin. Son parfum m'envahit, elle sentait terriblement bon. Une odeur que je trouvai immédiatement réconfortante. Je ne lui volai qu'un chaste baiser, me séparai d'elle de quelques centimètres et plongeai à nouveau mes yeux dans les siens. « Je... désolé, je sais que je n'aurais pas dû mais... » murmurai-je, en baissant à mon tour les yeux vers ses lèvres que j'avais si souvent vues former un sourire sur son visage, en ma présence.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Dim 28 Juin - 9:58
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
Bon d’accord, elle a un peu exagérée quand elle lui a dit qu’il l’obsédait. La brune s’était tout de même mise à rire suite à cette remarque, pour montrer tout de même que c’était un peu pour plaisanter. Elle est attirée par lui, certes, mais pas au point d’en être obsédée. Quand on y pense, leur rapprochement s’est fait plutôt naturellement. Ils ont commencés à parler, et puis c’est devenu une habitude entre eux. Ils s’entendent plutôt bien et plaisantent souvent tous les deux. Maxym et Julian se cherchent, sans pour autant en faire trop. Ils se rapprochent sans pour autant que ce soit dangereux. On le remarque tout de même parce que ni l’un, ni l’autre, n’était au courant de ce que le second pouvait ressentir à l’égard du premier. Maxym tentait de ne rien laisser transparaitre par rapport à son attirance pour Julian et ce dernier semblait en faire de même, pour ne pas abimer sa relation avec son colocataire, qui n’est autre que le frère de celle qui lui plait. Après, il y a plusieurs relations entre un frère et une sœur, mais c’est sûr que celle que Maxym entretient avec Louys est quand même bien fusionnelle. Peu de personnes ont réussi à se faire une place entre eux deux. La dernière personne en date, du côté de Maxym du moins, serait Henri, son ancien petit-ami. Autant le dire clairement, la brune a galéré à le faire accepter à son frère. Elle s’est embrouillée plusieurs fois avec Louys à cause de lui et au final, Henri a préféré rompre avec elle parce que leur histoire devenait trop sérieuse et il a eu peur. Peut-être que ce sera la même chose avec Julian, qui sait ? Après tout, il est tout de même connu pour être quelqu’un qui aime sortir avec de nombreuses filles, qui n’arrive pas forcément à se satisfaire d’une alors il préfère la larguer et aller en trouver une autre dans la même soirée. Elle espère que ce sera différent avec elle, mais on ne peut pas prédire l’avenir. « Outch, non, à moins que tu ne veuilles me voir avec d’horribles plaques d’urticaires… ce qui n’est pas du tout mignon, pour le coup. » « On va éviter, ce serait tout de même embêtant. » Elle lui avait dit qu’avec Mia, c’est un peu comme-ci elles avaient adoptées un petit chat qui trainait souvent dans leur immeuble. Julian en est allergique. « C’est pas grave, on ira souvent au restaurant, au cinéma, se promener dans les… euh, les parcs, par exemple ! Ou à la fête foraine, boire un verre, faire des road trips et visiter les villes voisines ! Il y a tellement de trucs qu’on pourrait faire, tous les deux. Loin de ton horrible matou ! » Cette remarque la fit sourire, non pas pour son horrible matou, mais parce qu’il semblait prendre cette histoire de relation au sérieux. « Tu faisais la même chose avec tes exs ou c’était simplement pour mieux les emmener dans ton lit ? » Elle ne cache pas le fait qu’elle est au courant de comment il fonctionne avec ses copines. Il a changé tellement de fois cette année qu’elle préfère tout de même s’alarmer.
Elle se douterait bien que Julian prendrait la défense de son ami, par rapport à l’arrivée de Timéo, dans leurs vies. C’est sûr qu’il risque d’y avoir pleins de changements, surtout s’ils se mettent en couple tous les deux, Louys ne sera plus où donner de la tête. « Je m’en doute bien… enfin, il y a aussi la mère du gosse. Juliet, c’est ça ? Il n’est pas totalement seul non plus, je suis persuadé qu’il arrivera à s’en sortir. Et puis, je pourrai toujours assumer le loyer seul pendant quelques temps, s’il est vraiment dans la merde. Max’, vraiment… il va s’en sortir. Tu sais, je considère un peu ton frère comme mon meilleur ami, je ne le laisserai pas tomber. » Ses propos étaient tout de même rassurants, elle ne peut pas le nier. « Je la sens pas cette fille, Juliet. Ils sont restés deux mois ensembles, et elle arrive ici avec un gosse, rien ne prouve que c’est celui de Louys. Maintenant, il est bloqué avec elle, parce qu’il est père alors qu’il n’a même pas eu le temps de bien la connaître. C’est peut-être un psychopathe qui a attrapé le premier beau mec dans la rue pour lui faire vivre un enfer par la suite. » Bon, elle allait peut-être un peu loin, mais il ne faut pas lui en vouloir. « Et il est absolument hors de question que tu gères le loyer, tout seul. Tu mets de l’argent de côté pour plus tard, c’est pas pour le dilapider dans le loyer parce que ton colocataire a été tellement con et qu’il a oublié de mettre un préservatif avec de s’envoyer en l’air avec quelqu’un qui connaissait à peine. » On sent un peu de colère quand elle parle mais ça lui passera.
Elle se rapprocha ensuite de Julian, l’observant en train de préparer sa fameuse poêlée de légumes et aiguillettes de poulet. La brune n’avait pu s’empêcher de sourire lorsqu’il lui avait suggérer de se reculer pour éviter les projections alors qu’elle voyait bien qu’il mentait. Son comportement changea, et il fuyait son regard. Elle avait donc raison. Julian finit tout de même par relever la tête vers elle et retrouver ses yeux qu’elle ne lâchait plus. « Tu me perturbes. » Un sourire vient se dessiner sur ses lèvres en entendant cette phrase. « C’est bon à savoir. » Maxym se rapprocha un peu plus de lui, en le cherchant un peu et sa réaction l’a surprise. Julian lâcha ce qu’il était en train de faire pour se coller un peu plus à la brune, posant sa main sur sa taille, tout en passant son autre main dans les cheveux longs de Maxym. Elle ne dit rien, se contentant de le regarder dans les yeux, approcher son visage du sien, et sentir son cœur battre à la chamade. C’est fou l’effet qu’il peut lui faire. Julian releva sa tête et il posa enfin ses lèvres sur les siennes, Maxym ne put s’empêcher de fermer les yeux un instant, comme pour en profiter un peu plus. Ce baiser fut court, mais tellement agréable. Leurs lèvres se séparèrent, mais Julian resta tout de même très proche d’elle. Un sourire s’afficha sur les lèvres de la brune quand il fit de nouveau une remarque. « Je… désolé, je sais que je n’aurais pas dû mais… » « C’était trop tentant. » C’était peut-être ce qu’il voulait dire, avant de se couper dans son élan. Julian avait encore sa main de posée sur la taille de la brune, et elle ne pouvait s’empêcher de remarquer qu’il observait ses lèvres. Elle mourrait d’envie de recommencer. Maxym se mordilla la lèvre un instant, avant de rapprocher de nouveau leurs deux visages et de poser, à son tour, ses lèvres sur celle de Julian pour l’embrasser, une seconde fois. Ils n’arriveraient surement pas à attendre d’en parler à Louys, maintenant, c’est même certain. Le baiser dura un peu plus longtemps que le premier, voulant en profiter un peu plus. Maxym fini par se décaler, prenant la parole. « Je confirme, tu sens le chlore. » Elle esquissa alors un sourire.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Dim 28 Juin - 10:52
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ J'avais envie de faire plein de choses, avec Maxym. Apparemment, ma tirade sur tous les endroits que l'on pourrait visiter ensemble lui fit se poser des questions : « Tu faisais la même chose avec tes exs ou c’était simplement pour mieux les emmener dans ton lit ? ». Bim. Autant être franc avec elle, je levai les yeux au ciel et souris. « Mes exs ont toutes une chose en commun, Max' : on ne leur fait pas la cours, on les prend, on les retourne et t'as compris la suite. Ces dernières années, je ne suis sorti quasiment qu'avec des filles faciles. Tu m'inspires plus qu'une partie de jambes en l'air ». Ce n'était peut-être pas très délicat, mais j'étais franc avec elle. Quoi que, elle m'inspirait aussi sexuellement, mais je ne voulais pas qu'on commence par ça. Je visais un peu plus haut. Bien sûr, c'était ce que je voulais, je pensais en être capable... mais pourrait-elle me faire confiance ? C'était une autre histoire. Ma réputation n'était pas des plus clean, et c'est en partie pour cela que Louys n'accepterait sans doute pas que je tente quelque chose avec sa sœur. Nous parlâmes ensuite de Timeo, et du fait que je ne laisserais pas tomber mon ami s'il se retrouvait dans la merde. Je rappelai aussi à sa sœur qu'il n'était pas seul, et que la mère de l'enfant était là pour l'élever, elle aussi. Juliet. « Je la sens pas cette fille, Juliet. Ils sont restés deux mois ensemble, et elle arrive ici avec un gosse, rien ne prouve que c’est celui de Louys. Maintenant, il est bloqué avec elle, parce qu’il est père alors qu’il n’a même pas eu le temps de bien la connaître. C’est peut-être un psychopathe qui a attrapé le premier beau mec dans la rue pour lui faire vivre un enfer par la suite ». Je laissai échapper un rire en l'entendant psychoter. « Rien ne le prouve, mais c'est facile de faire un test pour en être sûrs... et rien ne l'oblige à se remettre avec elle. De nos jours, il existe plus de familles recomposées et de parents célibataire qu'autre chose ». Je tentais de la rassurer, mais je ne savais pas ce que Louys avait en tête. Se remettrait-il avec elle, pour élever le petit ? Si c'était moi, qu'est-ce que je ferais ? Si Vanessa se pointait dans un an, un gosse dans les bras, est-ce que je me remettrais avec elle ? Il ne me fallut même pas trois secondes pour y réfléchir : non, mille fois non ! « Et il est absolument hors de question que tu gères le loyer, tout seul. Tu mets de l’argent de côté pour plus tard, c’est pas pour le dilapider dans le loyer parce que ton colocataire a été tellement con et qu’il a oublié de mettre un préservatif avec de s’envoyer en l’air avec quelqu’un qu'il connaissait à peine ». Je souris, content qu'elle se souvienne de l'avenir que je lui avais dépeint, celui que je voulais. « Je crois qu'il m'a dit que la capote avait craqué... enfin, tu vas me dire, c'est un détail et le résultat est le même ». Elle était vraiment remontée contre son frère ! Ce n'était pas du tout le moment de parler à Lou' de « nous », ils se disputeraient doublement et je ne voulais pas participer à la rupture de leur belle complicité. Les évènements s'enchaînèrent ensuite très vite, et bien que j'avais essayé de repousser Maxym... je me retrouvai à la serrer contre moi, et à lui voler un baiser. Baiser qu'elle avait cherché, mais j'étais vraiment nul de ne pas savoir résister ! Quel animal, vraiment. J'étais désespérant, dans une situation comme celle-ci, je savais pourtant que je devais me tenir à carreaux le temps qu'on en parle à Louys. Je m'excusai auprès de la jeune femme, qui termina ma phrase. « Oui, beaucoup trop tentant » approuvai-je, en baissant les yeux vers ses lèvres comme elle, un instant plus tôt. Je la vis se mordiller la lèvre inférieure – geste qui me rendit littéralement dingue en moins de temps qu'il ne faut pour le dire –, et à son tour elle se rapprocha de moi pour m'embrasser. Je répondis à son baiser doucement, en freinant tout de même mes ardeurs pour ne pas aller trop loin. La jolie brune se décala finalement de moi et me sourit : « Je confirme, tu sens le chlore ». Un rire m'échappa, ça ne devait pas être très agréable. Je lâchai la jeune femme et lui fis un clin d’œil. « Tu sais quoi ? Je vais aller me doucher, je mets le riz sur le feu et je reviens dans 10 minutes, top chrono ». Une douche bien froide me ferait le plus grand bien ! J'étais un peu sous pression, cela faisait quasiment une semaine que je n'avais pas vu Vanessa et la façon dont nos corps s'étaient liés à l'instant avec Maxym ne m'aidait pas à garder la tête froide. Une fois mes paroles mises à exécution, je m'apprêtai à aller prendre une douche rapide. « Bon, je me dépêche. Sers-toi à boire, si tu veux. Fais comme chez toi, hein » lui dis-je. Je m'approchai d'elle, posai un baiser sur sa tempe et me retirai ensuite dans la salle de bain. Louys n'avait pas répondu à mon SMS, je me demandais où il pouvait bien être et surtout, quand il reviendrait.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Dim 28 Juin - 16:13
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
C’est tout à fait normal qu’elle se pose des questions par rapport à une potentielle relation avec Julian. Elle le connait, et elle sait qu’il n’est pas forcément quelqu’un de très sérieux quand il est en couple avec une personne. Il est un peu quelqu’un qui se lasse vite de ses petites-amies, et qui préfèrent mettre un terme rapidement à sa relation plutôt que de s’enfoncer un peu plus. La brune lui fit donc une remarque, par rapport à tous les endroits où il a dit qu’il l’emmènerait, et elle se compara un peu par rapport aux anciennes petites-amies de Julian. Elle ne voulait surtout pas le vexer, par rapport à ce qu’elle lui a dit. Julian l’a connait, il sait comment elle fonctionne et qu’elle ne désire pas sortir avec quelqu’un que durat l’espace d’un ou deux mois, rien que pour le temps de s’envoyer en l’air et une fois qu’on est lassé, on termine tout. « Mes exs ont toutes une chose en commun, Max’ : on ne leur fait pas la cours, on les prend, on les retourne et t’as compris la suite. » Très fin. Il a plutôt pas intérêt à parler d’elle comme ça, parce que sinon elle risque de lui prendre la tête. « Ces dernières années, je ne suis sorti quasiment qu’avec des filles faciles. Tu m’inspires plus qu’une partie de jambes en l’air. » Maxym ne put s’empêcher d’esquisser un sourire quand il lui fit cette remarque. Certes, il était un peu cru dans ses propos mais au moins, il est franc envers elle, et c’est ce qu’elle apprécie. « Merci d’être sincère, avec moi. » Elle n’a pas envie d’être une fille de plus à son tableau de chasse. Elle veut que ce soit sérieux entre eux, même si elle a un peu de mal à se décider sur Julian, et sur comment il va être avec elle. Elle sait comment il fonctionne avec les filles qu’il fréquente, et peut-être que tout sera tout beau tout rose, avant que la situation ne dégénère et que leur couple bat de l’aile. Après, Julian sait comment elle fonctionne elle, et il sait ce qu’elle désire, donc il ne tenterait peut-être pas quelque chose s’il ne souhaitait pas être sur la même longueur d’ondes que la brune. Maxym va tenter de lui faire confiance, les prochaines semaines seront peut-être décisives. A voir comment tout va se passer entre eux.
Maxym lui avoua qu’elle ne faisait pas confiance à la mère du fils de Louys, Juliet. Elle arrive de nulle part et annonce à son frère qu’il a un fils, de deux mois. C’est un peu son petit côté paranoïaque qui ressort quand elle lui dit que peut-être était-elle une psychopathe. Julian ne put s’empêcher de se moquer d’elle, et de rire. « Rien ne le prouve, mais c’est facile de faire un test pour en être sûrs… et rien ne l’oblige à se remettre avec elle. De nos jours, il existe plus de familles recomposées et de parents célibataires qu’autre chose. » Il cherche une fois de plus à la rassurer, c’est agréable. C’est l’une des raisons pour laquelle elle aime parler avec lui, il est très rassurant dans ses propos et il arrive à l’apaiser comme il le peut. Parfois, ça fonctionne plutôt bien d’ailleurs. « J’me vois pas vraiment me pointer chez elle pour lui demander de faire un test de paternité pour prouver que mon frère est bien le père. Elle me dira que c’est pas mes affaires, et elle aura pas tout à fait tort. C’est à Louys de gérer toute cette histoire. Je ne suis que simple spectatrice, mais c’est dur de ne rien faire et de le voir perdu, ainsi. » Son frère lui manque, elle ne peut pas le nier. En attendant, il était hors de question que Julian paye seul le loyer de l’appartement et la brune ne l’acceptera pas. »[/color] Elle en voulait à son frère, mais elle sait aussi que c’est passager. Maxym ne pourra pas lui en vouloir toute sa vie, elle le sait. « Je crois qu’il m’a dit que la capote avait craqué… enfin, tu vas me dire, c’est un détail et le résultat est le même. » « Par pitié, j’veux pas parler de la vie sexuelle de mon frère. » Elle fit une tête de dégoût suite à cette remarque. Elle ne voulait pas cette image dans sa tête.
Julian l’avait attiré contre lui pour lui voler un baiser, un court baiser mais c’était tout de même très intéressant. Depuis le temps qu’elle rêvait d’embrasser Julian. Elle s’est imaginé la scène tellement de fois que lorsque ça se passe en réalité, c’est encore mieux. Maxym ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle ressente pour lui, est réciproque. Julian s’excusa pour l’avoir embrassé, mais franchement, il ne fallait pas. C’était tentant pour elle, comme pour lui apparemment. Il l’a rend dingue, et encore plus maintenant qu’elle sait qu’elle lui plait aussi. Maxym l’embrassa une nouvelle fois, et Julian répondit à son baiser, doucement. Une fois le baiser terminé, elle lui fit remarquer, avec un sourire, qu’il sentait le chlore. « Tu sais quoi ? Je vais aller me doucher, je mets le riz sur le feu et je reviens dans dix minutes, top chrono. » Elle hocha la tête un instant. « Bon, je me dépêche. Sers-toi à boire, si tu veux. Fais comme chez toi, hein. » « Je mettrais la table, en attendant. » Comme ça, quand il reviendra, tout sera prêt, il n’aura plus qu’à s’installer. Julian se rapprocha d’elle et posa un baiser sur sa tempe avant de partir dans la salle de bain. Maxym surveilla la cuisson du riz, tourna les légumes dans le wok en attendant qu’il revienne. Elle mit aussi la table au moment où elle reçut un message de Louys, qui lui précisa qu’il n’allait pas rentrer tout à suite à l’appartement, donc que ce sera plus simple qu’elle repasse.
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Dim 28 Juin - 19:04
Les ricochets imprévus
JULIAN & MAXYM
Les actes les plus insignifiants dans notre intention peuvent, par des ricochets imprévus, devenir les plus importants de notre vie. Notre destinée dépend, en grande partie, de mille petites circonstances qui nous échappent ; chaque bagatelle tient par un fil invisible à quelque catastrophe ; marionnettes invisibles de la Providence, nous jouons, sans le savoir, dans une chambre obscure, à colinmaillard avec l'inconnu. [Henri-Frédéric Amiel] ✻✻✻ Je n'avais pas été très distingué dans ma manière d'expliquer mes anciennes relations, mais Maxym ne sembla pas s'en formaliser. Un léger sourire étira ses lèvres quand je lui dis qu'elle m'inspirait bien d'autres choses qu'une simple partie de jambes en l'air. « Merci d’être sincère, avec moi ». « C'est normal, je ne vais pas commencer à te raconter des cracs alors que j'aimerais que ça marche » lui répondis-je, très sérieusement. Je n'étais pas le dernier pour mener les filles en bateau, mais c'était uniquement avec celles qui ne comptaient pas beaucoup pour moi. Bien sûr, j'avais été vaguement attaché à quelques-unes de mes anciennes conquêtes, mais je n'avais jamais ressenti pour elles ne serait-ce que la moitié de ce que j'avais éprouvé pour Marina. D'un côté, je voulais retrouver cette sensation mais de l'autre, j'avais bien trop peur de souffrir à nouveau et je bloquais mes sentiments – presque inconsciemment – pour ne pas prendre de risque. Comme je ne connaissais pour ainsi pas les filles avec qui je sortais, avant de sortir avec elles justement, je ne savais pas si je pouvais leur faire confiance, et j'imagine que c'était en partie ce qui me bloquait. Avec Maxym, c'était différent. On en arriva à parler de Juliet, la mère de l'enfant de Louys. Sa soeur pensait que, peut-être, ce n'était même pas son fils à lui, ce à quoi j'avais répondu que c'était facile de le vérifier. « J’me vois pas vraiment me pointer chez elle pour lui demander de faire un test de paternité pour prouver que mon frère est bien le père. Elle me dira que c’est pas mes affaires, et elle aura pas tout à fait tort ». « Ouais, c'est pas faux... » notai-je. « C’est à Louys de gérer toute cette histoire. Je ne suis que simple spectatrice, mais c’est dur de ne rien faire et de le voir perdu, ainsi ». Je ne renchéris pas, je lui avais déjà dit qu'elle pouvait faire quelque chose. C'était d'ailleurs visiblement ce qu'elle avait prévu de faire, puisqu'elle était ici pour discuter avec le brun. Enfin, comme il n'était pas là, elle se retrouvait à m'embrasser au lieu de lui parler, ce qui n'était pas une bonne idée mais nous en avions tous les deux envie ! Elle m'avait d'ailleurs un peu provoqué, en s'approchant si près de moi alors que je cuisinais. Elle me fit remarquer qu'effectivement, je sentais le chlore ; je filai donc sous la douche, non sans avoir embrassé sa tempe avant d'aller me glisser sous le jet d'eau glacé. Ce qui me réveilla et me remit les idées en place, et Dieu sait que j'en avais bien besoin. Il ne me fallut que quelques minutes pour me doucher, me sécher et me rhabiller. Je revins dans la cuisine, les cheveux encore mouillés et lui fis un grand sourire en voyant qu'elle avait tout terminé de préparer. « Je meurs de faim » m'exclamai-je en ouvrant grand le frigo pour en sortir des boissons. Nous nous installâmes ensuite l'un en face de l'autre pour déguster le repas que nous avions préparé – comme un vrai petit couple, ne pus-je m'empêcher de penser –, j'attaquai goulûment mon assiette, en mode vorace. « Bon appétit ! » lui dis-je, la bouche à moitié pleine de riz. « Tu as des nouvelles de Louys ? Moi il n'a pas répondu à mon message, je ne sais pas du tout ce qu'il fabrique » demandai-je ensuite. Apparemment, elle avait effectivement eu un message de la part de son frère. Il ne rentrait pas tout de suite, elle me dit donc qu'elle allait rentrer puis qu'elle repasserait plus tard dans la soirée. Le repas se termina dans le calme, nous discutâmes encore un moment, et je finis par la raccompagner – à regret – à la porte. Je la coinçai contre celle-ci, au moment où elle allait l'ouvrir, et l'embrassai de nouveau. Il faut toujours un dessert, après un bon repas ! Je restai tout aussi « sage » que dans la cuisine, ne voulant pas précipiter les choses entre nous. « On règle nos problèmes, toi avec Louys, moi avec Vanessa... et je t'invite à dîner » lui proposai-je, sans trop savoir le résultat de sa discussion avec son petit frère. « Je t'appelle ? ». D'habitude, quand je disais ça, je ne le faisais jamais... mais là, je comptais bien m'y tenir !
(#) Sujet: Re: Julian&Maxym ▲ Les ricochets imprévus. Dim 28 Juin - 20:48
❝ les ricochets imprévus ❞ MAXYM & JULIAN
La brune est tellement habituée à ce que Julian sorte avec une fille différente presque tous les mois que c’est bizarre de l’entendre dire qu’avec elle, il souhaite quelque chose de différent. Bon il est peut-être un peu cru dans ses propos mais c’est un peu ce qu’il a voulu lui dire quand il lui a dit qu’elle lui inspirait plus qu’une partie de jambes en l’air. Maxym le remercia alors de se montrer sincère, envers elle. « C’est normal, je ne vais pas commencer à te raconter des cracs alors que j’aimerais que ça marche. » C’est dommage qu’elle ne se voie pas parce que c’est même certain qu’elle se soit mise à rougir suite à cette remarque. Il veut donc que ce soit quelque chose de sérieux, pour que la relation naissante entre eux deux puisse marcher. « Je sais comment tu fonctionnes, donc à partir du moment où tu vas commencer à me raconter des cracs, tu seras grillé direct. » Elle le connait. Elle a eu le temps de se rendre compte de comment il fonctionnait à force de trainer un peu avec lui, et aussi avec Louys, bien sûr. Au moins, il est prévenu, elle ne laissera pas passer s’il se met à lui raconter des conneries, mais après ce qu’il vient de lui dire, elle lui fait tout de même, un minimum confiance. C’était tout de même l’idéal pour mettre un peu les points sur les i, de montrer un peu les attentes de chacun. « On s’entends bien tous les deux, donc il ne devrait pas forcément avoir de raison pour que ça ne marche pas, du moins, à part Louys, bien sûr. » Elle sait comment il est. Il sait comment elle est. Et pourtant, ils s’entendent parfaitement bien et ils aiment passer du temps ensemble. La seule ombre sur le tableau est le petit-frère de Maxym et colocataire de Julian. La discussion continua sur la mère du fils de Louys, et la brune avait confié un peu ses craintes, tout en avouant aussi qu’elle savait que c’était à Louys de gérer la situation et qu’elle ne pourra rien faire, rien dire. Après tout, cette histoire ne regarde que Louys et cette fameuse Juliet.
Ils ont sauté le pas, ils se sont embrassés. Bon, Maxym a tout de même un peu cherché Julian, en se rapprochant un peu trop de lui, pour le perturber un peu afin qu’il cède. Ce n’est pas pour autant qu’ils forment un couple, loin de là. Julian est actuellement en couple avec une autre personne donc la moindre des choses, c’est qu’il met un terme à cette relation avant de se lancer dans une autre, avec Maxym. Et puis, cette dernière a aussi un problème de son côté, elle aimerait bien se réconcilier avec son frère. Il lui manque terriblement. En attendant, après lui avoir fait une remarque sur le fait qu’il sentait le chlore, Julian est allé prendre une douche et c’était surement la meilleure des choses à faire dans une situation comme celle-ci. En effet, ils auraient pu continuer à s’embrasser, un peu plus intensément et la brune ne sait pas si elle aurait pu s’arrêter. Il ne fallait mieux pas que Louys arrive à ce moment. Elle a eu le temps de préparer la table et de terminer le plat préparé pendant qu’il revienne de la salle de bain. « Bon appétit ! » Ils étaient installés l’un en face de l’autre, et c’était peut-être mieux ainsi. Elle ne risquerait pas de lui sauter dessus en plein repas. « Merci, toi aussi. » Ils se mirent à manger et Julian lui posa rapidement un question, par rapport à son colocataire. « Tu as des nouvelles de Louys ? Moi il n’a pas répondu à mon message, je ne sais pas du tout ce qu’il fabrique. » Maxym posa alors sa fourchette et termina sa bouchée avant de prendre la parole à son tour. « Il m’a envoyé un message pendant que tu étais sous la douche. Il ne rentre pas tout de suite donc il vaut mieux pas l’attendre. Je t’aiderais à débarrasser et j’rentrerais après. » C’est peut-être mieux parce qu’elle pourrait encore craquer. Le repas se passa plutôt bien, ils discutèrent encore tous les deux, et alors qu’elle avait récupérée ses affaires et qu’elle s’apprêtait à ouvrir la porte pour partir, Julian se mit devant pour l’empêcher de partir, l’embrassant de nouveau. La brune passa ses bras autour du cou du jeune homme, esquissant un sourire quand le baiser se termina. « On règle nos problèmes, toi avec Louys, moi avec Vanessa… et je t’invite à diner. Je t’appelle ? » « T’as intérêt. » Elle se mit à sourire avant de déposer un baiser sur coin de ses lèvres, avant qu’il ne se retire pour qu’elle ouvre la porte et qu’elle rentre chez elle, un sourire au bout des lèvres pendant tout le trajet.