(#) Sujet: Julian&Abigail ▲ Les dessous de la ceinture. Sam 27 Juin - 19:27
Les dessous de la ceinture
JULIAN & ABIGAIL
Non pas sur la bouche, même si c'est louche puisque ma langue a le goût de ta vertu, de ton honneur perdu. Non pas sur les lèvres, même si j'en rêve, même si je tremble. Et bien que mon cœur soit nu, mon âme est revêtue de pudeur et d'impudence : sans te faire offense, mieux ne vaut pas tenter sa chance. Rien ne dure au-dessus de la ceinture. [Elodie Frégé] ✻✻✻ J'étais au téléphone avec Vanessa depuis trois minutes, et j'en avais déjà assez d'entendre sa voix de crécelle. Elle m'insultait, me hurlait dessus à travers le combiné, que je tenais à distance raisonnable de mon oreille. « Tu n'es qu'un connard ! Quand je pense que tu oses me quitter comme ça ! » l'entendais-je dire, tandis que je levais les yeux au ciel. « Tu peux répondre ! Julian ! » s'égosillait-elle de plus belle. « Vanessa, tu ne me laisses pas en placer une ». « Mais place, je t'en prie ! Pourquoi tu me quittes, hein ?! Tu me fais pitié, dès que tu sens que tu pourrais avoir des sentiments pour quelqu'un, tu t'empresses de l'éloigner de toi ! » Je ne pus retenir un rire, en l'entendant s'époumoner. S'il y avait bien une fille pour qui je ne risquais pas d'avoir des sentiments, c'était bien elle. En deux mois, elle m'avait fait plus chier que d'autres en 6, un exploit. « Julian ! » « Oui, oui, excuse-moi, c'est juste que j'étais en train de m'étouffer de rire, là » ne pus-je m'empêcher de placer perfidement, tant elle m'énervait. Heureusement que j'avais choisi le coup de fil, pour la larguer. Je n'osais même pas imaginer ce que ça aurait été si j'avais eu la décence de lui en parler en face : elle m'aurait giflé, à tous les coups. Ça avait été tellement plus simple, avec des filles comme Lily-An, Georgia ou... Abigail ! En pensant à la jeune femme, j'eus une révélation – et une soudaine montée d'hormones, notre relation avait toujours été particulièrement explosive à l'horizontale – et décidai de la retrouver, pour la soirée. On était samedi, j'étais quasiment sûr qu'elle sortirait. Une fois débarrassé de Vanessa, je checkai les différents profils d'Abi' et de ses amis, et je finis par trouver : ils sortaient à l'Aurora, ce soir. A minuit moins quart, je quittai l'appart' – après avoir proposé à mon coloc', Louys, de venir – vêtu d'un jeans serrant et d'une chemise noire, assortie à mes chaussures. Dress code oblige. Si je voulais rentrer dans la boîte, il fallait que je sois présentable. Une fois à l'intérieur, je me dirigeai directement vers le bar. Il fallait que je picole un peu, si je voulais pouvoir me concentrer sur Abigail. En ce moment, je flashais complètement sur la sœur de Louys... mais je ne voulais rien précipiter, avec elle. Je restais cependant un mec, aussi triste que cette constatation soit : j'avais besoin de relations charnelles pour rester de bonne humeur. Je n'avais pas vu Vanessa depuis presque une semaine, ça commençait à faire long pour moi. J'avalai un premier verre, et commandai un second en scrutant la piste de danse, à la recherche de la sublime blonde. Je finis par la repérer, au milieu de la foule. Mes yeux se fixèrent sur elle, attendant de croiser son regard. J'espérais que ça l'éloignerait de ses amis – qui ne devaient pas me porter dans leur cœur – et qu'elle viendrait me rejoindre au bar.
(#) Sujet: Re: Julian&Abigail ▲ Les dessous de la ceinture. Ven 3 Juil - 0:35
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julian & abigail
✻ ✻ ✻ « Allez, on sort au Aurora ce soir! Ça va te changer les idées. » Quelques heures plus tôt, Becca, une des amies d'Abigail, était débarquée chez elle en larmes. Son petit ami venait de rompre avec elle. Abby n'avait pas été très surprise. Cela faisait cinq mois qu'il était parti étudier en Californie. Même si elle ne l'avait jamais avoué à son amie, elle était convaincue que cette relation à longue distance ne fonctionnerait pas bien longtemps et qu'il se tapait probablement de jolies surfeuses depuis son arrivée là-bas. Ce n'était cependant pas ce que Becca avait besoin d'entendre pour le moment et Abby avait plutôt fait de son mieux pour lui remonter. Elle l'avait écoutée lui raconter toute leur dernière conversation téléphonique, l'avait laissée vider son pot de glace et l'avait serrée dans ses bras en écoutant son Disney favori. Mais maintenant qu'elle avait vidé toutes les larmes de son corps, Abby croyait qu'il était temps qu'elle s'amuse un peu. L'Aurora était donc l'endroit idéal pour cela.
Après avoir aidée son amie à choisir la tenue parfaite et l'avoir maquillée pour camoufler ses yeux toujours gonflés par les larmes, les deux jeunes filles franchirent les portes de la boîte de nuit. Comme tous les samedis soirs, l'endroit était bien rempli. Abby commanda quelques shooters pour elle et Becca, puis envoya un SMS à quelques unes de leurs amies pour qu'elles les rejoignent. En attendant leur arrivée, elle entraîna son amie sur la piste de danse. Au bout de quelques minutes, elle aperçut même un léger sourire sur le visage de Becca. Elle voyait malgré tout dans son regard qu'elle pensait toujours à sa rupture. Besoin de plus d'alcool. Elle revint donc vers le bar, où elle commanda de nouveaux verres. Tout en sirotant tranquillement son drink, elle observait les garçons. « Il est pas mal celui-là, non? » Son amie haussa légèrement les épaules. « Je sais que tu l'aimais, mais ça devait bien te manquer de ne pas avoir de sexe depuis si longtemps. Autrement que par webcam ou sexto, je veux dire... » Elles continuèrent à commenter les garçons qui passaient quelques minutes, jusqu'à ce que leurs amies les rejoignent. Les jeunes filles se retrouvèrent de nouveau sur la piste de danse, qui se faisait de plus en plus agitée. À un moment, Abby finit par lever les yeux et croisa directement un regard familier. Julian, son ex. Lorsqu'elle fut certaine que c'était bien elle qu'il regardait, elle décida d'aller le rejoindre, en espérant que ses amies ne le remarque pas. « Hey! Qu'est-ce que tu fais ici? » En prononçant ces mots, elle réalisa que les quelques verres qu'elle avait pris depuis le début de la soirée commençaient à faire effet. Comment se faisait-il qu'à chaque fois qu'elle tombait sur lui, elle était saoûle? « Ça fait un petit moment qu'on ne s'est pas vus. Du nouveau dans ta vie? » Elle avait essayé de dire cela d'un ton détaché, pour lui montrer qu'elle était bien passée à autre chose depuis le temps. Ce qui était vrai, dans une certaine mesure. Malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de le trouver particulièrement sexy, dans cette tenue.
(#) Sujet: Re: Julian&Abigail ▲ Les dessous de la ceinture. Lun 6 Juil - 15:46
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Non pas sur la bouche, même si c'est louche puisque ma langue a le goût de ta vertu, de ton honneur perdu. Non pas sur les lèvres, même si j'en rêve, même si je tremble. Et bien que mon cœur soit nu, mon âme est revêtue de pudeur et d'impudence : sans te faire offense, mieux ne vaut pas tenter sa chance. Rien ne dure au-dessus de la ceinture. [Elodie Frégé] ✻✻✻ Nos regards finirent par se croiser. Je n'arrivai pas à distinguer un quelconque sentiment dans les yeux de la jolie blonde. Elle n'avait pas l'air spécialement contente de me voir, mais pas non plus en colère. Je soutins son regard, et attendis, en espérant qu'elle vienne me rejoindre. Ses amis ne m'aimaient pas, je préférais lui parler loin d'eux. Cela n'avait d'ailleurs rien d'étonnant, j'avais été un vrai con avec Abi'. Et je continuais de l'être, en revenant régulièrement vers elle. Je savais qu'elle avait eu des sentiments pour moi, et j'avoue que j'utilisais un peu ce savoir à mauvais escient, pour la récupérer chaque fois que j'en avais envie. C'était dégueulasse, mais je ne pouvais pas m'en vouloir. C'était plus fort que moi. Était-ce encore son cas ? Viendrait-elle me rejoindre au bar ? C'est ce qu'elle finit par faire, pour mon plus grand plaisir. Je ne l'avais plus vue depuis plusieurs semaines, et je ne savais pas comment elle allait réagir si je la draguais de nouveau pour l'attirer dans mon lit. « Hey ! » Je lui souris. « Salut ». « Qu'est-ce que tu fais ici ? » me demanda-t-elle, visiblement d'excellente humeur. Elle avait peut-être déjà bu quelques verres. « Comme toi, je sors ». Je ne lui indiquai pas que je la cherchais, mais je le pensais très fort. « Ça fait un petit moment qu'on ne s'est pas vus. Du nouveau dans ta vie ? » me demanda-t-elle d'un air détaché. Je haussai les épaules et me rapprochai d'elle, la musique allait fort et c'était un excellent prétexte pour le contact. « Non, la routine. Mais je suis content de te voir. Et toi, comment tu vas ? » Je posai ma main droite dans le bas de son dos. « Tu es toujours aussi jolie. Cette tenue te va particulièrement bien ». J'embrassai sa nuque et me détachai d'elle. Si cela n'avait tenu qu'à moi, je l'aurais jetée sur mon épaule et je serais parti avec elle vers un coin tranquille. Elle me faisait indéniablement énormément d'effet. Abigail m'avait toujours plu, physiquement... mais ce que j'aimais encore plus, c'était le souvenir de nos peaux qui se frôlaient, de sa respiration haletante quand je lui faisais l'amour, de sa façon de remuer les hanches,... Bref, l'avoir si près de moi faisait tout remonter à la surface, et j'avais envie de retrouver le contact de son corps. C'était purement physique, parce qu'en dehors du sexe, je n'avais jamais vraiment pris le temps de l'écouter me parler d'elle. Nous avions été ensemble un moment, mais nous avions passé plus de temps nus dans toutes les pièces de nos apparts qu'à discuter comme deux êtres civilisés. A se demander comment elle avait pu tomber amoureuse de moi dans ces conditions. Peut-être l'influence de l'Orgasme avec un grand « O », qui sait ? « Je t'offre un verre ? » lui proposai-je, en appelant déjà le barman d'un claquement de doigts. Je n'avais pas envie de lui laisser le choix. Je voulais qu'elle accepte, qu'elle craque et rentre avec moi en fin de soirée. Juste le temps que je boive assez pour mettre mon cerveau sur pause et ne pas penser à Maxym.
(#) Sujet: Re: Julian&Abigail ▲ Les dessous de la ceinture. Lun 13 Juil - 3:57
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✻ ✻ ✻ « Non, la routine. Mais je suis content de te voir. Et toi, comment tu vas ? » Comme l'on peut s'y attendre dans un endroit comme le Aurora, la musique était très forte et rendait les conversations difficiles. Abigail dut donc s'approcher de Julian pour bien l'entendre. « Ça va très bien! » Le jeune homme étant plus grand qu'elle, elle se mit sur la pointe des pieds pour s'approcher de son oreille alors qu'elle lui répondait. Elle perdit légèrement l'équilibre (la faute à l'alcool) et dut donc s'accrocher au bras de Julian pour ne pas tomber. Il est toujours aussi musclé, ne put-elle s'empêcher de remarquer. Elle se remit sur ses deux pieds, prolongeant tout de même légèrement le contact avec Julian. Un sourire ne quittait plus son visage, probablement la faute à l'acool encore une fois, mais également un peu à la présence de celui qui se trouvait en face d'elle. Lui qui posait désormais une main dans le bas de son dos, en la complimentant sur sa tenue. « Merci, tu es pas mal toi non plus habillé comme ça. » Elle courba légèrement le dos, appréciant la main du jeune homme qui s'y trouvait toujours. « Bien mieux qu'avec ton uniforme de boulot! » ajouta-t-elle en riant. C'est à ce moment que Julian s'approcha encore plus et vint embrasser la nuque d'Abigail. Elle le connaissait suffisamment pour savoir ce que cela voulait dire: il n'avait pas l'intention de repartir sans elle ce soir. Ce n'était pas la première fois qu'une situation comme celle-là se produisait et Abby savait très bien comment ça finissait, même si à chaque fois elle se promettait que c'était la dernière. Elle savait que ça ne menait à rien, qu'il ne la méritait pas. Pourtant, dès que leurs corps se trouvaient à moins de dix centimètres l'un de l'autre, tout ce dont elle arrivait à se rappeler, c'était les nuits incroyables qu'ils avaient passés ensemble. Sauf une, qu'elle écartait volontairement de son esprit, celle qui avait mis fin à leur relation.
Julian offrit ensuite à Abby un verre, qu'elle accepta avec plaisir, bien qu'elle n'aurait pas vraiment eu le choix de toute façon puisque le jeune homme appelait déjà le barman. « Shooters? » proposa-t-elle. Il ne semblait pas encore avoir commencé à boire, alors il pourrait plus facilement la rattraper de cette façon que s'il commandait une bière. En attendant que le barman les serve, Abby jeta un rapide coup d'oeil à ses amies. Elles dansaient toujours et ne semblaient pas avoir remarqué son absence. Heureusement, car la dernière fois que la jeune fille avait terminé la soirée avec Julian, elle leur avait fait promettre de l'en empêcher si ça arrivait à nouveau. Ce n'était pourtant pas ce dont elle avait envie en ce moment. Elle savait ce qu'elle faisait, ou du moins, elle croyait le savoir. Ce n'est que du sexe, pas de sentiments, se disait-elle. Soudain, quelque chose lui revint en mémoire. « Au fait, il me semble que la dernière fois que j'ai vu sur Facebook, tu avais une copine? » Au fond, si c'était le cas, elle aurait préféré ne pas savoir car elle se serait probablement sentie obligée de partir tout de suite, avant qu'il ne se passe quelque chose de déplacé. Ou alors elle serait restée avec Julian, malgré la culpabilité qui l'aurait rongée. Mais voilà, c'était son ex et elle ne pouvait s'empêcher de se renseigner sur sa vie amoureuse.
(#) Sujet: Re: Julian&Abigail ▲ Les dessous de la ceinture. Mar 28 Juil - 17:35
Les dessous de la ceinture
JULIAN & ABIGAIL
Non pas sur la bouche, même si c'est louche puisque ma langue a le goût de ta vertu, de ton honneur perdu. Non pas sur les lèvres, même si j'en rêve, même si je tremble. Et bien que mon cœur soit nu, mon âme est revêtue de pudeur et d'impudence : sans te faire offense, mieux ne vaut pas tenter sa chance. Rien ne dure au-dessus de la ceinture. [Elodie Frégé] ✻✻✻ Abi’ cherchait le contact, elle n’hésitait pas à le prolonger lorsque nos peaux se touchaient – notamment lorsqu’elle perdit l’équilibre et se raccrocha à mon bras, ce qui ne me dérangea pas une seule seconde. J’appréciais toujours autant la sensation de sa peau contre la mienne, je me sentais électrisé par sa présence. Je la complimentai, elle me retourna le compliment… on se tournait autour, séducteurs. J’aimais son attitude, cela me donnait de l’espoir pour la fin de la soirée. Lorsque je posai ma main dans son dos, elle se cambra légèrement. Des souvenirs pour le moins excitants se logèrent dans mon esprit, et je souris à la belle blonde. « Bien mieux qu’avec ton uniforme de boulot ! » ajouta la jeune femme en riant. « T’aimes pas les chemises bleues qui ressemblent à des voiles de bateau ? » lui répondis-je en me penchant vers elle, sur le même ton. Je bossais dans un magasin d’appareils électro-ménagers, et il était vrai que la chemise de travail était beaucoup moins cintrée que celles que je portais en soirée. J’embrassai son cou, qui n’était qu’à quelques centimètres de ma bouche, puisque je m’étais penché pour lui parler. J’avais été comme attiré par sa peau. Son odeur m’enivra, m’enveloppant tout entier. Elle n’avait pas changé de parfum, depuis la dernière fois. Il était toujours aussi sensuel, aussi « piquant » et attirant. Il contribuait largement au désir que je ressentais pour elle, puisqu’il me rappelait d’extrêmement bons souvenirs. Je lui proposai à boire, et j’imagine qu’Abi’ comprit où je voulais en venir. Après tout, elle me connaissait bien. La jolie blonde proposa des shooters, que j’acceptai volontiers en hochant la tête. Le barman s’approcha, et nous passâmes notre commande. Je serais bourré bien plus vite qu’avec de la bière, c’était un fait évident… il fallait juste que je fasse attention de ne pas dépasser une certaine limite, histoire de ne pas me retrouver complètement out et proche du coma en rentrant avec mon ancienne amante, ce soir. Pendant que le serveur nous vidait nos verres, je la vis jeter un coup d’œil derrière nous, vers la piste. Je devinai qu’elle cherchait ses amies des yeux. « Tu as peur qu’elles te voient avec moi ? » lui demandai-je, toujours proche pour qu’elle puisse m’entendre par-dessus la musique. J’imaginais qu’elle leur avait tout raconté à propos de notre histoire et de notre rupture, et que ses copines me détestaient à l’heure actuelle. « Au fait, il me semble que la dernière fois que j'ai vu sur Facebook, tu avais une copine ? » me demanda-t-elle, l’air de rien. Je souris, amusé. « Mon statut doit dater de 2 copines, mais ouais, j’en avais une il n’y a pas si longtemps que ça. Enfin, je te rassure, c’est terminé. Je suis célibataire » lui répondis-je. « J’ai oublié de changer mon statut… je dois le faire tellement souvent, des fois ça m’échappe ». Je ne plaisantais qu’à moitié, je changeais entre tous les 2 et 6 mois de copine. Je ne lui parlai bien entendu pas de Max’, ni du fait que je venais de quitter Vanessa quelques heures plus tôt. Abigail n’avait pas besoin de le savoir, et j’étais sûr qu’elle cherchait juste à se rassurer. Le célibat, la réponse qu’elle attendait. « Et toi, tu as quelqu’un ? ». Si oui… je m’en moquais. En fait, ça me faisait même un peu rire. Je pouvais être un vrai trou du cul. Le barman déposa 5 shooters devant chacun, et je saisis le premier. « A cette soirée en charmante compagnie » lui dis-je, prêt à m’enfiler la boisson dès qu’elle aurait trinqué avec moi.