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 tedoàm ► pardonne-moi mes erreurs, j'te le demande du fond du cœur.

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tedoàm ► pardonne-moi mes erreurs, j'te le demande du fond du cœur. Empty
Message(#) Sujet: tedoàm ► pardonne-moi mes erreurs, j'te le demande du fond du cœur. tedoàm ► pardonne-moi mes erreurs, j'te le demande du fond du cœur. EmptyDim 7 Avr - 22:11



please, don't leave me.
Certaines personnes disent que sans ami, on est bien mieux. Au moins, il n'y a pas de prises de têtes et nous ne sommes pas déçus par ceux qui ont partagé nos vies. Je ne suis pas du même avis. L'amitié, c'est bien une des seules choses que j'ai toujours mis en avant dans ma vie. J'ai toujours été bien gâté de ce côté-là surtout lorsque j'ai fait la rencontre d'un tout jeune adolescent au collège. Ce garçon s'appelle Teddy et sans même le savoir à ce moment-là, je venais de rencontrer celui qui deviendra mon frère de cœur, mon amour. Je n'ai jamais autant remercié la vie que depuis ce jour où nos deux âmes se sont mélangées pour n'en former qu'une comme lorsque deux amis se rencontrent. Ce fut réellement un vrai coup de cœur amical que l'on partagea. La vie sans des amis serait tellement fade, tellement ignorante. Avec Teddy, j'ai tout partagé, tout confié, tout donné. Il n'y avait pas de demi-mesure dans notre amitié. Rien ne pouvait m'empêcher de l'aimer encore plus que je l'aimais déjà. On considérait même notre amitié comme de l'amimour puisqu'au-delà de cette amitié, j'aimais Teddy. Je l'aimais comme un ami, je l'aimais comme un frère, comme un confident, comme mon amour. J'ai très vite appris son homosexualité mais, cela n'a rien changé à notre relation, ou si, peut-être l'avait-elle encore plus renforcée. Face à toutes les injures dont il devait faire face, j'étais prête à retourner la Terre afin de le défendre. Jamais, je n'ai hésité à utiliser les poings lorsqu'il fallait sauver l'honneur de mon meilleur ami. À la fin, Teddichou finissait par devenir mon infirmier pour soigner mes bobos pendant que moi, je soignais ses maux. Ah, Teddichou, c'est le surnom que j'avais fini par lui attribuer, seul moi avais le droit de l'appeler comme ça. Mon Teddichou d'amour, il me manque. Tout me manque chez lui. Nos conversations qui duraient des heures, nos câlins, nos nuits à dormir à deux dans le même lit, nos matchs de foot, son sourire, son amitié, son amour.

L'amimour qui nous unissait a même triomphé lorsque je suis tombé amoureux de Jack, la sœur jumelle de Teddy. Il a toujours accepté que je sois fou de sa petite sœur. Face à cette situation, je voulais vraiment tout faire bien pour qu'il soit fier de son meilleur ami, pour qu'il puisse se dire que je rendais sa sœur heureuse et amoureuse. Avec Rhiannon, nous formions le quatuor parfait. Oh oui, j'étais vraiment comblé en amitié. Je n'hésitais à jamais à nier ces personnes qui parlaient de notre chute parce que selon eux, il y en aurait forcément une, un jour où l'autre. Pourquoi souhaiter ce genre de choses à quatre jeunes personnes qui ne souhaitaient que vivre d'amour et d'eau fraîche. Il m'était seulement impossible de penser qu'un jour, nous quatre, nous ne serions plus. Je faisais tout pour qu'ils aient tort, tout pour que l'amitié que nous partagions soit un exemple pour bien des jeunes en manque de confiance et d'amour. Jamais, je n'aurais pensé que j'allais être celui qui allait tout faire partir en poussière. Ils avaient donc raison ces personnes qui nous disaient que nous n'allions plus être amis une fois sortis du système scolaire. Après avoir appris que Jack était enceinte de moi, j'ai pris la pire décision de ma vie. Même la coupe que j'arborais au début du lycée était une décision acceptable face à celle qui allait venir. Je devais partir, m'éloigner de cette situation qui me faisait flipper comme un fou. Du jour au lendemain, j'ai pris un billet aller en oubliant le retour pour l'Inde, terre de mes origines. Derrière moi, je laissais Jack, la femme de ma vie, Teddy mon amour de toujours, Rhiannon, ma meilleure amie et ma famille. Je quittais ceux qui m'aimaient pour retrouver un homme qui n'en était pas réellement un. Un homme qui n'avait jamais voulus de moi en tant que fils et qui n'avait jamais pris une seule nouvelle de moi.

Il m'a fallu trois ans avant de prendre la décision de revenir à White Oak auprès des miens. L'accueil était à la hauteur de ma décision de refuser mon rôle de père. Je me doutais bien que je ne serai pas accueilli les bras ouverts, à part ceux de ma sœur Leyla. J'avais beaucoup à me faire pardonner, beaucoup d'erreurs à faire oublier. Les trois ans passés loin des gens que j'aime ont été énormément difficiles à vivre pour moi. J'étais loin de tout ce qui me rendait heureux. Mais, aujourd'hui j'étais de retour. J'avais déjà revu Jack mais, je savais qu'il fallait que j'aille voir Teddy, que j'avais dû énormément décevoir en le quittant sans même un au revoir. C'est ce que je devais faire ce jour-là, je devais prendre mon courage à deux mains et aller à la rencontre de ce jeune homme qui m'avait tout donné sans compter. J'avais réussi à avoir son adresse grâce à Rhiannon, mon infiltrée préférée. Après une bonne douche tiède et un maigre petit-déjeuner, n'ayant pas le goût de manger, je me mis en route vers cette porte qui, je l'espérais, s'ouvrirait. Teddy habitait dans le même quartier que moi, je n'avais donc que quelques minutes à pied à faire pour me retrouver face à une porte qui semblait froide. Je respirai un grand coup avant de poser mon doigt sur la sonnette qui laissa échapper une belle petite mélodie. C'était assez risqué de venir chez lui afin de lui demander de l'excuser, je le savais. En même temps, je me disais qu'en prenant cette décision, Teddy ne me laisserait peut-être pas sur le perron et acceptera que je rentre chez lui afin que nous puissions discuter comme deux vrais hommes. Puisque même si lorsque je suis parti, nous n'étions encore des adolescents, aujourd'hui, la maturité nous avait rattrapé et des hommes nous étions devenus. Les minutes me parurent des heures face à une attente et un stress qui s'amplifiait. Et s'il n'ouvrait pas et s'il m'avait déjà oublié et ne me reconnaissait pas. J'en avais si peur que je ne pus m'empêcher de sortir une cigarette afin de la fumer pour ne plus penser à l'attente et ces quelques mètres qui me rapprochaient mais m'éloignait en même temps de mon Teddichou d'amour.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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tedoàm ► pardonne-moi mes erreurs, j'te le demande du fond du cœur. Empty
Message(#) Sujet: Re: tedoàm ► pardonne-moi mes erreurs, j'te le demande du fond du cœur. tedoàm ► pardonne-moi mes erreurs, j'te le demande du fond du cœur. EmptyLun 8 Avr - 4:28


abandon, masculin :
état d’une personne, d’une chose abandonnée. action d’abandonner, de délaisser.

show me you care.

Ma journée de repos cette semaine s’annonçait particulièrement éprouvante. En fait, c’était tellement une journée de merde que j’aurais préféré me retrouver en caisse au magasin. Au moins, j’aurai été utile et j’aurai fait quelque chose qui me plaît. Parce que si je pensais pouvoir me reposer aujourd’hui, c’était sans compter sur monsieur le destin qui prenait un malin plaisir à me torturer.

Tout commença au réveil où, littéralement parlant, je m’étais levé du pied gauche. J’avais eu un mal de chien à m’endormir et ma migraine n’avait pas arrangé les choses. J’avais dû me retourner une bonne dizaine de fois en pensant être mieux installé. J’avais beau faire, rien n’y faisait et le sommeil n’avait pas l’air de vouloir venir. Dans ces moments-là, j’avais tendance à être vite agacé, et j’avais fini par me lever pour regarder la télé. Finalement, c’était une fois allongé comme une loque dans le canapé que le marchand de sable s’est décidé à passer. Quand mon portable sonna dix heures — parce que je suis pas du genre à faire la grasse mat’ —, inutile de préciser que les courbatures étaient au rendez-vous. Ronchon, je m’étais dirigé vers la cuisine où je m’étais servi un thé et un bon cachet d’aspirine. Après ce petit-déjeuner rapidement avalé, j’avais enfilé un jogging, mis mes écouteurs d’iPod et attrapé une pomme; un petit footing ne pouvait que me décrasser de toutes ces énergies négatives. Sauf que, manque de bol, une averse torrentielle s’invita alors que j’avais à peine couru deux cents mètres. Résultat : demi-tour, des vêtements à sécher et une bonne douche chaude.

Pour bien faire, je m’étais fait à l’idée qu’aujourd’hui était un jour sans, et que durant les jours sans, rester cloitré chez moi était la meilleure des solutions. Lennon n’était pas disponible en plus alors je n’avais aucune envie de faire autre chose. En jogging et torse nu, j’étais affalé sur mon canapé devant la télé, portable en mains. J’envoyais des textos à celui qui accaparait h24 mon esprit. Je m’amusais aussi à envoyer des conneries à ma sœur mais elle ne semblait pas très réactive, voire carrément fermée. Je suspectais une petite baisse de morale. Ce que je ne savais pas, c’était qu’elle venait de revoir Noàm, et que j’allais y passer aussi d’ici quelques minutes.

On sonna à la porte et je soupirai. J’avais vraiment pas envie de voir des gens aujourd’hui, je voulais être asocial le temps d’une journée. Moi qui d’ordinaire étais toujours enjoué et avenant, le Dark Teddy faisait son come-back. Et je m’apprêtai à accueillir la malheureuse personne de mon humeur massacrante. Si seulement j’avais su…

Sans même regarder par le judas, je tournai la clé dans la serrure et j’ouvris la porte, les yeux rêvés en même temps vers mon portable. Si c’est pour essayer de me vendre un truc ou pour m’enrôler dans une secte à la con, ça sert à rien. Quand je levai les yeux vers celui qui me demandait, mon cœur loupa littéralement un battement. Un silence de plomb s’abattit aussitôt et je ne sus comment réagir. En face de moi se tenait Noàm, mon (ex) meilleur ami, celui qui avait mis enceinte ma sœur et qui avait ruiné nos vies en s’enfuyant comme un lâche. Cet abruti était revenu au bout de trois ans de son exil en Inde. Mon cœur battait la chamade, j’avais déjà des bouffées de chaleur et j’avais l’impression que le ciel allait me tomber sur la tête, ou que le sol allait lâcher sous mes pieds — voire les deux en même temps tellement c’était inattendu. Je n’en revenais pas. Je serrai mon portable dans ma main et chaque parcelle de mon corps se mit à trembler. Torse nu, jogging et pieds nus, je devais avoir fier allure devant lui. Mon regard d’abord surpris se noircit au fur et à mesure, et mon visage exprimait un dégoût clairement compréhensible. Je le toisai de haut en bas, grimaçant d’écœurement à la vue de son air gêné. Dégage de là, n’essaie même pas d’ouvrir la bouche ou j’te la ferme à grands coups de poings dans la gueule. Et je claquai la porte. Je tremblai de rage, j’étais secoué par cette découverte qui me donnait la nausée. Je le détestai à un point inimaginable aujourd’hui alors que je le considérais comme l’homme de ma vie il y a trois ans de cela. Je restai planté devant ma porte, fixant la poignée avec appréhension. Je ne savais pas s’il avait décidé de partir ou s’il était resté sur mon palier. De rage, j’ouvris de nouveau. Mais putain qu’est-ce que tu fous là ?! Tu crois pouvoir revenir la bouche en cœur et pourrir de nouveau nos vies ? Tu me dégoûtes, je te hais, j’imagine ta mort depuis ton départ. Je prie chaque jour que Dieu fait pour que tu te manges un bus ou que t’étouffes avec ton chocolat du matin. Je pointai un index virulent vers lui, la colère déformant mes traits. T’es rien, t’es plus rien, tu n’existes plus, pour Jack ou pour moi. Je te considère comme mort. Tu comprends ça ? T’es qu’un putain de macchabé. Pour la seconde fois, je claquai la porte, comme s’il allait disparaître. Je fermai les yeux, mon poing libre serré. Posant mon portable sur le meuble de l’entrée, je me pris le visage entre les mains. J’avais pleuré sans le remarquer, mes larmes ruisselaient sur mes joues. J’étais pris de spasmes tant les sanglots étaient répétés. Je rouvris la porte, éclatant en pleurs. Pourquoi t’as fait ça ? Pourquoi tu m’as abandonné ? Je croyais que t’allais jamais revenir. T’avais promis… Et je pleurais, encore et encore. Des sanglots et des gémissements prononcés. En abondance.

merci à © pandora pour ce code.
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Message(#) Sujet: Re: tedoàm ► pardonne-moi mes erreurs, j'te le demande du fond du cœur. tedoàm ► pardonne-moi mes erreurs, j'te le demande du fond du cœur. EmptyLun 8 Avr - 22:48



please, don't leave me.
Me retrouver face à Teddy après trois ans d’absence, ça allait être très dur, je le savais. Peut-être même encore plus dur que face à Jack. J’avais dû pas mal le décevoir, je m’en rends compte. Mais, il fallait que je m’explique, que je puisses lui dire pourquoi j’étais parti, pourquoi j’avais pas eu le courage d’assumer la situation ou même de lui dire au revoir. Tout ça, ça n’était pas facile pour moi. J’avais tout quitté et en Inde, je me suis retrouvé seul, abandonné et avec aucun appui pour m’aider à reprendre de la force. Je n’avais personne et le pire, c’est que j’avais moi-même décidé de ma situation. Je savais très bien que Teddy n’allait pas être sympa avec moi, malgré tout, je craignais sa réaction. Même si j’avais toujours pris sa défense lorsque l’on était plus jeune, je savais très bien que Teddy avait la force de me mettre K.O en un rien de temps. D’ailleurs, peut-être le méritais-je réellement. Les coups pourtant, ne m’auraient jamais fait autant mal que la séparation que j’ai dû subir loin de mon petit frère Teddy. Devant la porte close, je continuai à fumer ma cigarette en me remémorant les souvenirs que j’avais auprès de lui. Je ne sais pas si un jour, j’aurais la chance de revivre ça, je ne sais pas si je le mérite aussi. Mais, les erreurs sont humaines aussi et je suis persuadé qu’elles sont faites pour être pardonner. Personne n’est parfait, et surtout pas moi. J’assume totalement ce que j’ai fait et je vais me confesser face à mon teddichou. Mais, à partir de là, ce sera à lui de décider ce qu’il veut faire. J’espère qu’au fil du temps, ça s’arrangera quand même entre nous mais s’il ne veut pas, je comprendrai et je souffrirai.

Au bout de quelques minutes, la porte s’ouvrit enfin mais je n’eus même pas le temps de dire quelque chose qu’il me sortit « Si c’est pour essayer de me vendre un truc ou pour m’enrôler dans une secte à la con, ça sert à rien. » Il ne me regardait même pas, subjugué par son portable. J’aurais préféré faire partie d’une secte et vouloir l’enrôler mais je n’étais pas là pour ça. Puis, il leva les yeux et je me mis à trembler de tout mon être. Je n’arrivais même plus à sortir un son de ma bouche, le silence en devenait pesant pour nous deux. Je vis son regard devenir de plus en plus noir et là, je m’attentais à recevoir les foudres du jumeau Gedwyr-Sheeran. « Dégage de là, n’essaie même pas d’ouvrir la bouche ou j’te la ferme à grands coups de poings dans la gueule. » De toute façon, je n’avais pas le temps d’ouvrir ma bouche qu’il avait déjà claqué la porte à mon nez. Je ne sais pas pourquoi, je suis resté planté là, en espérant qu’il ouvre à nouveau la porte. C’est ce qu’il décida de faire quelques secondes après. « Mais putain qu’est-ce que tu fous là ?! Tu crois pouvoir revenir la bouche en cœur et pourrir de nouveau nos vies ? Tu me dégoûtes, je te hais, j’imagine ta mort depuis ton départ. Je prie chaque jour que Dieu fait pour que tu te manges un bus ou que t’étouffes avec ton chocolat du matin. » Dans sa voix, je sentais sa colère mais aussi, sa tristesse. Malgré toutes les années passées loin de lui, il ne pouvait rien me cacher, je le connaissais par cœur. J’avais toujours su lire en lui, je savais lorsqu’il n’allait pas bien et alors, je le prenais dans mes bras et on s’endormait dans cette même position. « T’es rien, t’es plus rien, tu n’existes plus, pour Jack ou pour moi. Je te considère comme mort. Tu comprends ça ? T’es qu’un putain de macchabé. » Ces mots allaient très loin et j’avais l’impression qu’il me rentrait directement un couteau en plein cœur. Il m’imaginait mort, je n’avais donc plus aucune chance face à lui, j’en étais persuadé. Si je pouvais revenir trois ans en arrière, ma décision aurait été tout autre. Au pire, je serai parti une semaine, expliquant la raison à Teddy et Jack mais, je serai très vite revenu. Je n’aurais pas déserté durant trois longues années. A ce moment-là, j’étais trop con, trop jeune et un beau salaud pour le faire. J’aurai dû parler de mes peurs à Teddy, il était là lui, il m’aurait aidé à surpasser tout ça. Mais, je ne l’ai pas fait. Après m’avoir claqué la porte une seconde, je revis son visage qui avait totalement changé d’humeur. Teddy pleurait à chaudes larmes et ça me tuait. Mon cœur se retournait, j’en avais moi aussi les larmes aux yeux. Je n’aimais pas le voir comme ça, je n’avais jamais aimé voir ses larmes.

« Pourquoi t’as fait ça ? Pourquoi tu m’as abandonné ? Je croyais que t’allais jamais revenir. T’avais promis… » Oui, j’avais promis, promis d’être toujours là pour lui, pour elle. Je les avais laissés seuls alors que l’on avait tout partagé ensemble, on se connaissait par cœur. J’avais la gorge nouée et je ne savais pas vraiment comment prendre la parole, j’étais littéralement perdu. « J’avais peur, j’étais complètement flippé, je savais pas comment j’allais faire pour être père. Mais, le plus important n’est pas pourquoi je suis parti mais la raison de mon retour. J’ai compris que j’avais fait des erreurs, j’ai fait des choses affreuses et j’vous ai fait souffrir. Mais, vous me manquiez tellement, j’arrivais plus à vivre sans vous. Je m’en voulais tellement … » Tout sorti d’un seul coup et pour une fois, j’étais le plus sincère possible. « Je voulais être père, j’étais prêt … Et Jack me manquait, mon frère teddichou me manquait. J’voulais plus être éloigné de vous et j’avais des comptes à vous rendre. » Je portai ma cigarette à la bouche pour essayer de me détendre mais, même cette cigarette ne me faisait aucun effet. La cigarette n’était plus un moyen de me déstresser mais tout simplement une mauvaise habitude. Aucun mot n'avait l'impression de calmer Teddy, je ne savais réellement pas ce que je devais lui dire mais j'étais prêt à tout pour qu'il ne me déteste plus.
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