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 le jour où tu as débarqué (meghan,terry)

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Message(#) Sujet: le jour où tu as débarqué (meghan,terry) le jour où tu as débarqué (meghan,terry) EmptySam 30 Aoû - 17:58



le jour où tu as débarqué
il faisait assez beau, en réalité ; et on m'a forcé, on m'a forcé à te parler. je ne voulais pas. mais finalement, je ne regrette pas de l'avoir fait.


Un samedi banal. Une journée sans travail, le soleil haut dans un ciel dégagé, pour ce que ça m'importe. Je repose la bouteille de bière sur ma table de chevet après en avoir pris trois grosses gorgées. Je laisse retomber ma tête sur l'oreiller et fixe les rainures du plafond. Grand-mère doit être en train de jardiner, et pour ce que j'en sais Nahuel est certainement dans sa chambre. Nous n'avons pas eu de réelle discussion depuis cette fameuse dernière et, même si nous nous ignorons un peu moins quand nous nous croisons, nous menons toujours notre vie chacun de notre côté, sans vraiment se soucier de ce que fait l'autre. Les moments fraternels sont loin derrière nous et certainement loin devant, aussi. Si tant est que nous en ayons à nouveau. Je me redresse et finit ma bière, résistant à l'envie de la lancer dans la poubelle de ma chambre depuis mon lit. Elle s'éclaterait très probablement en un millier de petits morceaux de verre, et je n'ai vraiment pas envie de tout nettoyer. Je descends au rez-de-chaussée en quête de nourriture, quand je tombe nez à nez avec grand-mère, au bas de l'escalier. « Ah, Terry! » Son sourire enjoué n'annonce rien de bon pour moi. Je la connais trop bien. La dernière fois qu'elle a affiché une mine aussi joyeuse, c'était pour m'annoncer qu'elle avait trouvé les coordonnées d'un bon toxicologue, tout près de White Oak Station. J'avais d'abord tourné les talons, mais grand-mère avait insisté. Je n'avais rien pu faire d'autre qu'attraper la carte de visite. Je ne l'ai même pas jetée, elle trône toujours sur un coin de mon bureau. Je ne me suis simplement pas résolu à m'y rendre. Est-ce que j'en ai vraiment envie ? Est-ce que ça va vraiment me servir, m'aider ? Je n'en sais trop rien. Depuis mon retour du voyage, j'ai beaucoup diminué. Le fait de m'éloigner du manoir m'a permis de réfléchir à plusieurs choses. Je me suis fait viré parce que je buvais à l'atelier et j'ai ensuite eu cette discussion avec Nahuel. J'avais besoin de m'évader, pour faire le point sur tout ça. Et pendant cette semaine en dehors de l'Alberta, je n'ai touché ni à l'alcool fort, ni à l'héroïne, sans que cela ne me fasse rien. Je n'ai d'ailleurs pas bien compris pourquoi, parce que ça ne devrait pas être possible. Une fois où je n'avais plus d'argent, je n'étais pas arrivé à tenir deux jours... alors sept ? Cela reste encore un énorme mystère pour moi. Toujours est-il qu'à mon retour, après m'être pris une bonne défonce, j'ai décidé de calmer un peu le jeu. Ce n'est pas facile tous les jours, mais je m'accroche. Je pense à Nahuel, je pense à grand-mère, et c'est souvent suffisant. Il faudrait que tu ailles voir un psychologue aussi, Terry, elle m'avait dit, en me tendant la carte du toxicologue. Oui, il faudrait. Mais une chose est certaine, c'est que je ne suis pas encore prêt.
Je ne suis pas prêt à parler d'eux.

« Oui, mémé ? » Je me risque, difficilement, tout en me dirigeant vers la cuisine. « Hum » je l'entends trottiner à ma suite, « je faisais du jardinage, et je réparais les tuteurs des tomates » J'ouvre la porte du placard et le parcoure du regard, « et tu sais, les tomates sont à l'avant du jardin ? » Je soupire et hoche la tête. « Va au but, mémé » Elle sourit de nouveau alors que j'attrape le paquet de pain de mie. Je sors deux tranches et les enfourne dans le grille-pain. Grand-mère se tortille les doigts avant de lâcher, enfin, ce qu'elle voulait me dire. « Il y a une nouvelle voisine, là-bas, qui est en train d'emménager. » Je fronce les sourcils. « Et ? » Si j'avais le pressentiment, il y a quelques minutes, que son sourire n'annonçait rien de bon pour moi, l'impression est décuplée à présent. « Je me disais que tu pourrais peut-être aller l'aider » elle lâche, comme une bombe. Elle est sérieuse ? Est-ce que j'ai vraiment une tête à aller aider une inconnue, là ? C'est pas comme si elle ne me connaissait pas, bordel, elle sait pertinemment que je ne suis pas porté sur l'altruisme. Et aussi que je n'aime pas être dérangé pendant mon week-end. « Non, non c'est non. Tu sais bien que je n'irais pas. » Je récupère les tranches de pain de mie grillées, et attrape du jambon dans le réfrigérateur. « Je, j'avais préparé quelque chose. » Je hausse les sourcils et suis la direction qu'indique son index. Un risotto de champignons. « Oh » je me garde tout de même deux tranches de jambon, et installe le tout sur une assiette, me servant trois bonnes louches de riz. « Elle a l'air d'être une vraiment belle fille, tu devrais y aller Terry. » Je lève les yeux au ciel. Elle n'en démordra pas. Je m'installe à la table et commence à manger, espérant qu'elle retourne à son jardinage et qu'elle me laisse tranquille avec cette histoire de déménagement. J'avale ma dernière bouchée, mon dernier grain de riz, et grand-mère est toujours là. Je plonge mon regard dans le sien, désabusé. « S'il-te-plaît. Ça te fera du bien. » Et je sais à cet instant, à l'expression qu'elle me renvoie, que je ne peux pas refuser.

J'avance vers la maison en question, qui est effectivement tout près du manoir. Et dire que je vais devoir passer mon après-midi là-bas. Ce n'est pas comme si j'avais d'autres projets, mais habituellement je profite de mon week-end pour me relaxer. Pour ne rien faire, ne penser à rien. Essayer de ne pas fumer, de ne pas boire, de ne rien sniffer. Sans source d'énervement, sans source de stress, j'ai moins besoin de tout ça. Cela ravive moins de souvenirs. Cela aurait pu être le contraire : avec quarante-huit heures devant moi sans rien pour me divertir, je pourrais avoir tout le temps pour ressasser. Ce n'est pas le cas. C'est le silence, reposant. Plus je m'approche, et plus je vois le détail de la maison. Une grande et belle baraque que voilà. Mais, si grand-mère à raison et que la fille habite là toute seule, elle doit être sacrément riche. Et si elle est jeune, elle doit être sacrément bizarre pour vouloir habiter seule dans un si grand espace. Des camions sont garés devant la maison, et des déménageurs sortent les gros meubles. C'est bien ce que je me disais : on n'a certainement pas besoin de moi ici. Je secoue la tête, dépité, et pense à ce que grand-mère dirait si je faisais demi-tour maintenant. Je m'avance jusqu'à la porte d'entrée, grande ouverte, et passe le bras à l'intérieur de la maison pour pouvoir toquer. Je n'ai plus qu'à attendre, pour pouvoir rencontrer cette vraiment belle fille qui va me pourrir mon week-end.
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Message(#) Sujet: Re: le jour où tu as débarqué (meghan,terry) le jour où tu as débarqué (meghan,terry) EmptyDim 7 Sep - 22:17


« Home, let me come Home
La la la la take me Home
Mother I'm coming Home ».




Debout sur les marches de son perron, les mains savamment posées sur les hanches, le regard à l’affut de la moindre bavure, Meghan observait la valse des cartons en provenance de New-York. L’idée contrariante que sa vie puisse tenir dans le coffre de cette immonde camionnette lui glaça le sang, dans une affliction presque insurmontable, elle prenait lentement conscience que le décor de son existence allait changer du tout au tout. Il n’était plus question désormais de courir dans les allées parsemées d’ormes à Central Park, de s’arrêter prendre un thé au Starbuck du coin et de le boire en observant les nouvelles vitrines d’Henri Bendel. Son quotidien allait devenir terne, répétitif et sans la moindre once d’euphorie. L’excitation était à New-York, au coeur même de la capitale du monde. A White Oak Station, elle serait contrainte de découvrir les joies absurdes d’une ville en permanence endormie, en profonde léthargie, dans un coma innommable. White Oak Station était une -belle au bois dormant- qu’on avait pas embrassée. Le prince charmant habitait sur la cinquième avenue. Le paysage environnant aurait largement pu la combler pour un week-end champêtre, mais définitivement pas pour le restant de ses jours; ou tout du moins le temps qu’un nouveau scandale fasse couler de l’encre sur les immeubles de Wall-Street et la blanchisse totalement. Ne touchant à rien, se contentant de contrôler la bonne exécution du déménagement, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un avis bien tranché concernant les trois déménageurs qu’on lui avait aimablement envoyés. Incompétents, corpulents, absolument pas méticuleux, ils paraissaient davantage coutumiers aux meubles Ikea qu’aux créations uniques de designers dans le vent valant une petite fortune. Ils portaient des lustres en cristal à plusieurs milliers de dollars comme s’il s’agissait de vulgaire lanternes en papier, posaient des bibelots de marbre à même le sol. La catastrophe était imminente. Elle bouillonnait. « C’est un fauteuil Louis XV qui est dans ma famille depuis trois générations, soyez plus précautionneux. » tranchait t’elle sur un ton glacial qui ne laissait pas de place à la discussion. On lui lançait un regard méprisant, d’où cette gamine s’octroyait t’elle le droit divin de leur apprendre leur métier ? Finalement, elle se demandait si elle n’aurait pas mieux fait de vider la camionnette toute seule, comme une grande. Après tout, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Sauf que Miss Everhardt avec sa taille de guêpe n’était pas en mesure de soulever des objets aussi lourds sans risquer de passer par la case hôpital. Clairement, parmi tous les endroits qu’elle n’avait pas envie de voir à White Oak Station, l’hopital était en tête de liste. Les chirurgiens devaient être passablement alcooliques, trop peu compétents pour exercer leur profession dans une grande ville et donc, incapables de la soigner correctement. Pire, ils oseraient enterrer sa dépouille dans cette ville maudite plutôt que de faire rapatrier son corps à New-York. Seigneur, ce qu’elle pouvait détester cet étalage de médiocrité. « La bourse de Tokyo ouvre dans exactement deux heures et vingt-cinq minutes, si ça ne vous dérange pas d’accélérer la cadence. Contrairement à d’autres, certaines personnes ici s’intéressent aux fluctuations du Nikkei. » poursuivait t’elle sous un ton monocorde tandis qu’on lui lançait des regards pleins d’incompréhension, comme si elle débarquait d’une monde différent, d’une planète éloignée. Meghan ne parlait pas la même langue qu’eux. Pas surprenant. Vissée dans ses escarpins Burberry, elle avait de nouveau la preuve devant ses yeux que le sens du style n’était pas réparti équitablement sur la surface du globe. En effet, au lieu de se contenter de pièces basiques, les déménageurs n’avaient pas trouvé meilleure idée que de ressortir de leurs armoires des tee-shirts à la gloire d’une fête absolument absurde. -Journée du terroir de White Oak Station 2011-.  Trois saisons étaient passées depuis. Sacrilège. « Tout le monde est passionné par le -vintage- ici, ou c’est seulement vous ? » Question rhétorique. Excédée face à cette pollution visuelle qui lui brulait lentement les rétines, elle décidait de rentrer à l’intérieur et de s’acclimater à ce nouveau -chez elle-. Conclusion : c’était laid. Atrocement laid. Le parquet ne brillait pas, les meubles étaient disposés n’importe comment, une toile d’araignées pendait dans l’angle de la pièce. C’était son tombeau, sa prison. Ci-Git Meghan Sienna Everhardt condamnée à l’exil par les financiers et les journalistes de Wall-Street, Purgeant sa peine au milieu d’un théâtre austère et inanimé. Paix à son âme. « Posez les cartons sur le sol et n’y touchez pas, je m’en occuperai plus tard. » ordonnait t’elle en se dirigeant vers la cuisine prise par l’envie soudaine de boire un thé brulant et vivifiant. « Occupez vous des derniers meubles encombrants et disposez. » lançait t’elle à l’un des trois déménageurs en attrapant une tasse immaculée gravée de ses précieuses initiales. Fermant les paupières, elle soupirait un grand coup comme pour se donner du courage. Elle allait survivre. Elle était plus forte que ça. Ce n’était qu’une question de temps avant de revoir Times Square. Qu’une question de temps. Brutalement sortie de ses pensées par un bruit sourd, elle se retourna vivement. Qui était l’impertinent qui osait toquer à sa porte. Déjà elle imaginait les nouveaux voisins, une sorte de plèbe repoussante décidée à la connaitre, parce qu’elle était la nouvelle attraction du mois, et empressée de lui refiler des plats indigestes et hautement caloriques. Si Dieu existait il n’entendait pas ses prières. « Oui, c’est pour quoi ? Je ne suis pas intéressée par les panneaux solaires et autres pompes à chaleur.» sifflait t’elle en s’avançant vers la porte d’entrée en bois peint, s’imaginant déjà voir un commercial avide d’argent. Mais, à chaque pas elle distinguait davantage l’homme qui se tenait sur le seuil. Il semblait beau, charismatique, séduisant. Il n’était pas de White Oak, impossible. Ou alors elle rêvait. « Quelle bonne surprise. » jugeait t’elle en détaillant l’inconnu de haut en bas, c’est qu’elle jurerait avoir vu son sosie dans le dernier Vanity Fair. « Meghan Everhardt, et vous êtes ? » demandait t’elle en lui tendant une main cordiale et en se radoucissant davantage. Un sourire menaçait presque de se dessiner à la commissure de ses lèvres, derrière ses mèches blondes et pleines de candeur on pouvait voir ses pupilles cristallines pétiller modérément. Peut-être qu’il allait lui sauver sa fin de journée, en espérant qu’aucun déménageur ne brise quoi que ce soit. « C’est pour moi ? » le questionnait t’elle en désignant d’un index accusateur le plat emballé qu’il tenait entre les mains. « Je ne mange pas de gluten, ou quoi que ce soit qui ne soit pas issu de l’agriculture biologique. » Meghan compliquée ? Si peu. Madame avait des principes doublés d’une hygiène de vie absolument irréprochable. Du sport, du thé, des légumes, des fruits, elle aurait presque pu être écolo si elle n’avait pas été si attachée à son petit confort et à sa dose quotidienne de luxe et de volupté.


Dernière édition par Meghan S. Everhardt le Mer 10 Sep - 18:15, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: le jour où tu as débarqué (meghan,terry) le jour où tu as débarqué (meghan,terry) EmptyMar 9 Sep - 17:59


J'aperçois une blonde qui s'avance, depuis le fond de la pièce. Je sais à cet instant précis, à partir du moment où elle ouvre la bouche pour me comparer à je ne sais quel vendeur de porte à porte, que j'aurais dû avaler un ou deux shots de vodka avant de quitter le manoir. Ça se lit sur son visage que cette fille débarque de la ville. Elle se tient droite comme un I et elle a cette expression hautaine, beaucoup trop sûre d'elle de la fille qui méprise la campagne. Alors pourquoi t'es là, hein ? Je hausse les sourcils, encore plus dépité et moins motivé qu'en arrivant. Est-ce que je vais vraiment devoir passer la journée avec cette pimbêche ? Au lieu de me prélasser tranquillement sur mon lit, ou au pire sur un transat à l'arrière du jardin ? Je soupire en silence. Si ça peut faire plaisir à grand-mère. La voix de la blonde s'adoucit quand elle se présente et elle semble alors un petit peu plus normale. Moins arrogante. Je louche sur sa main de princesse avant de comprendre que je suis censé la prendre. Le contraste se fait aussitôt, lorsque je la lui serre de ma grosse main abîmée par la mécanique. « Terry », je réplique peut-être un peu trop sèchement, en relevant la tête. Elle n'a pas à savoir mon identité complète. Sait-on jamais, si elle se mettait en tête de me coller un procès dans le cas où je lâcherais accidentellement un de ses précieux cartons. Elles doivent être comme ça, les filles de la ville.

Planté à l'entrée de la maison, je jauge du regard la pièce dans laquelle je me trouve. C'est une belle baraque, il n'y a pas à dire. À en juger par les tapisseries et le parquet, la famille ne doit pas manquer d'argent. Cette demeure n'a aucun rapport avec le manoir dans lequel nous vivons, avec Nahuel et grand-mère ; et pourtant, je suis persuadé qu'à une époque, les deux devaient se ressembler et appartenir à des familles de même classe sociale. Meghan - c'est comme ça qu'elle s'appelle - me pose une question, et je me concentre de nouveau sur elle. Son doigt pointé dans ma direction, je baisse le regard. Ah, les biscuits. Je les avais oubliés. « Ouais, ouais » je réponds, las. « C'est de ma grand-mère, en cadeau de bienvenue. » Je lui tends le plat en verre, pressé de m'en débarrasser. Pressé de déménager la citadine. Pressé de rentrer chez moi. Malheureusement ça ne va probablement pas se passer aussi rapidement que je l'espère. La blonde se remet à parler, pour déblatérer cette fois-ci des inepties à propos de gluten et de ce que son petit estomac ne digère pas. Sérieusement ? Mais, où je suis tombé ? Mémé, pourquoi m'infliger ça ? Je fais un pas en arrière, un peu surpris des exigences de cette inconnue. Elle est comme ça avec tout le monde ? Elle ne doit pas avoir beaucoup d'amis, si elle aborde chaque personne de cette façon. Enfin, je peux parler ; ce n'est pas comme si moi, j'en avais des tas. Chacun ses défauts, au fond. C'est sur cette pensée que je me résous à rester ici et répondre à Meghan. « Euh, je sais pas, c'est des cookies aux framboises » je commence, ne sachant trop dans quoi se trouve le gluten. Je retiens cependant le mot biologique, et me sert de ça pour la satisfaire. « Framboises du jardin. Sans pesticide. » Je hausse les épaules et lui tends le plat un peu plus, pour qu'elle se décide enfin à le prendre. Je ne vais pas me le trimbaler toute l'après-midi et je n'ai aucune idée d'où se trouve sa cuisine.

Je pivote d'un quart de tour et donne un coup de menton en direction des petits gros qui se trouvent à l'extérieur. « Ils sont là pour t'aider, nan ? » Je demande, ayant malgré tout l'espoir de ne pas être utile ici. « Ma grand-mère a tenu à ce que je vienne te donner un coup de main, mais t'en a peut-être pas besoin. » Je parle rarement autant à une personne que je ne connais absolument pas, mais il faut croire que l'attrait d'une bière et d'un lit confortable me ferait faire n'importe quoi. J'en profite pour observer le jardin, cette fois-ci ; jardin qui est à l'image de la maison. Ça se voit qu'il n'a pas été entretenu depuis quelques temps, mais un coup de tondeuse et il retrouvera son aspect d'antan. Il n'en est pas moins très grand et très propre. C'est une très jolie fille. Je me rappelle de l'affirmation de grand-mère, son argument pour que j'aille aider la voisine. Comme si j'en avais quelque chose à faire. Des jolies filles, on en croise dans la rue tous les jours mais on ne va pas pour autant leur adresser la parole. Je me retourne quand même, histoire de vérifier les dires de l'aïeule. J'observe nonchalamment le visage de Meghan et, bon. Elle n'est pas moche, c'est vrai. En même temps, vu depuis le jardin et avec sa myopie en progression, mémé aurait pu trouver n'importe qui de joli. Je me passe une main dans les cheveux.
Ouais, ok. Elle aurait pu être pire.
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