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 When the past rears one's head [ Ikabot ]

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Message(#) Sujet: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyMar 3 Juin - 16:55



when the past rears one's head.


Journée banale, et comme toute journée banale, elle se finit par mon service au Madisons Grill. Je suis un jeune homme plutot bien rangé, qui suis des études de droits, qui a un petit boulot à coté, qui vit en coloc avec des amis et qui a sa petite amie. Le bon cliché de l'étudiant. Et je le vis plutot pas trop mal, je dois bien l'avouer. Pourquoi se plaindre d'avoir une vie facile, sans encombre ? Certes je n'ai plus mon père et je suis brouillé avec ma mère mais j'ai en quelques sortes refait ma vie à des milliers de kilomètres et même si cette situation familiale me pèse toujours, j'ai fait de mon mieux pour m'en sortir convenablement et rendre fier mon père de là où il est. Vous voyez, un bon garçon. Le service se passe donc très bien, le patron m'apprécie, il sait qu'il peut compter sur moi, et mes collègues sont pour la plupart des jeunes qui sont devenus des amis. Autant allier l'utile à l'agréable et gagner de l'argent tout en passant un "bon" moment.

Mais ce soir, un élément perturbateur a décidé de mettre son grain de sel dans ce petit cadre idéal. Alors que je me trouvais sur le point de retourner la pancarte du restaurant du coté " fermé ", que les derniers clients payaient leur addition, qu'Isis s'afférait à la plonge, enfin que tout tournait normalement, un homme entre dans la salle principale,visiblement bien éméché, ou du moins bien atteint avec je ne sais trop quoi, ordonnant qu'on lui serve à boire. Perdu mon grand, c'est un restaurant ici. Un restaurant de gens calmes, un restaurant de famille, avec une ambiance parfaite pour les anniversaires avec les parents. Pas pour un mec bourré qui veut finir sa soirée. Etant d'une nature plutot réservé et calme, je ne suis pas trop à l'aise pour calmer les personnes dans son genre mais coup de chance pour moi, la nature m'a gâté avec le mètre quatre vingt dix qu'elle m'a offert, me donnant ainsi une allure un peu plus imposante. Je m'approche donc alors de l'homme, l'attrape par l'épaule tout en lançant " Monsieur il va falloir sortir d'ici, nous allons fermer ! " Il se retourne donc brutalement vers moi et nos regards se croisent. Merde. Oui merde. Ikabot. Ika. Qui est Ika ? Un homme avec qui j'ai couché il y a quelques années pendant mes années folies. Oui oui, j'ai mon coté attiré par les hommes aussi. Il me faut quelques grammes d'alcool dans le sang pour le développer mais ça arrive, et avec Ika c'est même plutot bien, bien, arrivé. " Ika.. Qu'est-ce tu fais là ? " J'aurai peut-être du le faire sortir avant de poser cette question. Mes proches ne sont pas au courant de ma bisexualité. Pas que j'en ai spécialement honte mais vu que tout le monde me voit constamment comme le mec à la gueule d'ange qui plait aux femmes, je n'ai jamais trouvé le contexte et le moment pour annoncer ça. Il ne faudrait pas qu'il me fasse un scandale ici et maintenant, c'est tout ce que je lui demande.
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyMar 3 Juin - 19:27



what ? i'm not weird.


A mauvaise journée mauvaise soirée. Ikabot s'habillait rapidement pour sortir faire un tour, éclatant de rire lorsqu'il tombe les fesses en premier sur le sol, déjà bien éméché. La soirée avant, et il ne doit pas tarder pour trouver un endroit ouvert. Fermant son jean foncé, il enfile un tee-shirt blanc assez moulant, et une veste cintrée noire, puis une fois ses chaussures enfilées, Ikabot étale trois lignes de cocaïne qu'il s'enfile dans le nez en souriant. Fermant les yeux, il renifle fortement en s'essuyant le nez, puis se basse une main dans ses cheveux bien coiffés et s'enfile une bouteille de rhum tout en sortant de chez lui, marchant dans les rues canadiennes. Marchant tout seul dans les rues, le goulot a ses lèvres, ce n'est que quand la bouteille se vide qu'Ikabot se décide à aller dans le premier 'bar' qu'il trouve. Soupirant, il l'éclate contre un mur et se dépêche d'entrer dans une enseigne lumineuse qui visiblement, semble presque vide. Sans doute la fermeture, le meilleur moment pour boire un coup seul avec le barman.

Une fois entré dans l'enseigne, les cheveux déjà décoiffés et la démarche titubante, je me fais aussitôt recalé par un mec d'à peu près ma taille et ma corpulence. Fixant cependant mes pieds pour avancer sans trébucher, je ris en l'entendant et me retourne vivement vers lui, mes sourcils se fronçant aussitôt lorsque je croise son regard tandis que je recule de quelques pas et manque de tomber, écrasant ma main sur une table pour me retenir. Je cligne des yeux plusieurs fois avant de le fixer, souffle. « Lucas.. J-Je.. Suis.. Suis la parce que.. Euh.. J'ai soif. Oui. Voilà. » Il sourit innocemment et se rapproche de lui, se mordillant la lèvre en le fixant dans les yeux. « Allez, sers moi un verre, steuplait.. Beau gosse va. » Il rit doucement et va vers le comptoir, s'asseyant brusquement sur le siège tout en manquant de s'étaler et rit un peu plus, puis fixe Lucas de nouveau. « Bon, tu m'sers quelque chose de fort ? » Amusé par la situation, le châtain dont les yeux sont très cernés et rougis par la drogue dans son sang s'étire vers le haut et pose brutalement ses mains sur le comptoir, attendant, détaillant l'endroit en souriant toujours. « C'est beau ici, c'est à toi ? J'aime bien. J'viendrais souvent je crois. »
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyMar 3 Juin - 20:05



when the past rears one's head.


Pas que je sois de nature à être spécialement discret ou à ne pas aimer me faire remarquer, mais quand je le fais c'est avec mes règles, avec ma façon d'être et surtout pour les bonnes raisons. On me remarque parce que je raconte des petites blagues, pas toujours très drôles je l'avoue. On me remarque parce que j'anime le restaurant ou parce que je tire des discours à couper le souffle dans l'amphi, mais on ne me remarque pas parce que j'arrive bourré dans un restaurant et que je parle aussi fort que le bar d'à coté pourrait suivre la conversation. Enfin je suis moi et je ne suis pas Ika. Je me rends du coup très vite compte que depuis notre dernière "rencontre", son problème avec l'alcool ne s'est pas arrangé, bien au contraire. Le jeune homme un peu turbulent que j'ai quitté il y a quelques années s'est transformé en un homme mature physiquement mais tout autant perdu psychologiquement. Malgré les années passées et son taux d'alcool, il me reconnait instantanément, prononce à demi mot mon prénom et balbutie qu'il a soif sans grande conviction. Nos retrouvailles le perturbent ou il est juste totalement à coté de la plaque ? Je suis quand même hésitant. Déjà un homme comme ça dans le restau', c'est moyennement le truc du patron mais alors si en plus je le connais et que je le fais boire, ça risque de ne vraiment pas plaire.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il en rajoute, m'appellant beau gosse et me demandant de le servir. Il a toujours ce visage de séducteur, ce visage malicieux, ce regard perturbant. Il est tellement charismatique ce mec, même bourré. " Après tu sors de là, on ferme. " Je ne me voyais pas lui refuser un verre maintenant, surtout que le connaissant quand même un peu, ça aurait été le scandale du siècle. Je passe alors derrière le bar et attrape une bière, c'est tout ce qu'il aura. S'il veut se bourrer la gueule, il ira ailleurs " Même pas en rêve Ika, tu vas te contenter d'une bière. " lançais je en lui tendant la bière et tant pis si ça ne lui plait pas. Il tente alors de prendre les devants, du moins de se faire remarquer une nouvelle fois, nouvelle fois qui est la fois de trop. J'appuie mes mains sur ses épaules pour le faire se rassoir, l'empêchant aussi de trop déambuler de tous les cotés " Non c'est pas à moi justement, je bosse ici, et si tu ne veux pas me faire perdre mon job, tu ferais bien de baisser d'un ton ! Ca te dit pas d'aller désaouler devant la porte et d'attendre que je ferme ? " Allez savoir, l'idée de m'attendre lui conviendra peut-être. Je l'espère en tout cas. Mais allez savoir aussi ce qu'il va m'attendre une fois que je vais être seul face à lui dehors. La dernière fois que je l'ai vu, je partais de chez lui un matin où... enfin vous voyez quoi ! Alors bon, on verra. Mais je ne peux pas prendre le risque de perdre mon boulot. Je garde alors mon regard fixe dans le sien, le regard aussi froid que je sois en capacité de faire, voulant bien lui faire comprendre que je ne joue pas.
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyJeu 5 Juin - 10:24



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Bien qu'il paraisse bourré aux yeux des employés de se bar, Ikabot n'a pas seulement un problème avec la bouteille, mais au contraire un énorme soucis avec le sachet de poudre blanche dans sa poche de pantalon. C'est son plus gros soucis, ce qui le tue à petit feux et ce qui l'a déjà conduit trois fois a l'hôpital où il a faillit y rester. Lucas semble hésitant, et Ikabot le fixe en vacillant, les lèvres légèrement plus pâles que d'ordinaire et ses yeux creusés et cernés démontrent son état. Il déglutit bruyamment et se ressaisi légèrement, puis sourit à Lucas avant de se dépêcher d'aller vers le bar en s'asseyant au plus près. Lucas n'a pas l'air très enchanté. Faisant la moue, le châtain prend la bière et l'ouvre avec les dents, puis boit plusieurs gorgées d'un coup avant de regarder autour, n'ayant visiblement pas envie de partir. C'est qu'il se sent bien ici, lui. Et en plus il fait chaud.

Soudainement, les mains de Lucas s'abattent sur ses épaules, et Ika se crispe en vacillant, finissant par s'appuyer sur le jeune homme derrière lui. Il ferme les yeux et se tait, frissonnant et hoche la tête doucement. « La porte.. Okay.. Elle est ou la porte ? » Il le regarde dans les yeux, finissant la bière d'un coup et déglutit, avant de tanguer un peu en le fixant, la bouche entr'ouverte. C'est vrai ça, elle est où cette foutue sortie ? Doucement, il vient appuyer sa tête sur le torse du bouclé face à lui et ferme les yeux, soufflant fort, ne se sentant plus très bien pour le coup. Doucement, il s'accroche à lui pour se relever doucement et titube en se dégageant, marchant vers la sortie, les jambes tremblantes et le teint pâle. Il sifflote un air de musique en marchant et tente un sourire, avant de se passer une main sur le front pour se calmer. A peine arrivé devant la porte, Ikabot sent son pied dérober à son pas et s'écrase violemment sur le sol, lâchant un gémissement bref, n'ayant pas eu le réflexe de s'accrocher quelque part pour se tenir. « Hm.. Ptain.. »
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyMar 10 Juin - 14:15



when the past rears one's head.


Ce regard me rappelle tellement de choses. Quel regard ? Le sien. Celui d'Ika. Dans ses yeux je vois le jeune homme que j'ai été, le jeune homme beaucoup plus déluré qu'aujourd'hui, beaucoup moins rangé, noyé dans l'alcool au décès de son père. Je me revois dans mes déboires amoureux, avec homme, femme ou vodka. Peut importe. Tout ce qui me permettait de penser à autre chose. Et puis j'ai eu la chance d'être rattrapé par mes amis, ma famille. Ils m'ont sorti la tête et m'ont fait comprendre que je devais me reprendre en main et que ce n'est pas comme ça que j'allais honorer la mémoire de mon père. Mais visiblement Ikabot n'a pas eu la même chance que moi, personne ne l'a sorti. A vue d'oeil, je pense même que ses fréquentations l'ont achevé. Je réalise donc la chance que j'ai eu, la chance que j'ai encore, et même si j'ai "peur" pour mon boulot, peur de décevoir le patron, je ne peux pas laisser Ika dans cet état là sans moi. Pas que nous étions très proches, de là à se confier, ni que nous soyons rester en " contact " des mois et des mois, mais mon instinct me pousse à l'aider.

C'est pour ça que je ne le laisse pas s'écraser par terre quand il s'appuie sur moi, se demandant comment ses jambes le porte encore jusque là. " Là-bas. " lançais je en lui montrant la porte du doigt. " Je te rejoins " et je vais tenter de te faire finir la soirée en seul morceau, mais ça je vais éviter de le lui dire. Monsieur risquerait de mal le prendre. Et le voilà parti vers la porte, du moins essayant de partir vers la porte. Je ne l'accompagne pas, ce que je regrette d'ailleurs assez vite, mais préfère me diriger assez vite en cuisine pour demander à Isis, une collègue, devenue une amie, de bien vouloir fermer le resto pour moi, et que je lui rendrai ce service un autre jour. Mais un bruit sourd me tire des cuisines bien plus vite que prévu. Un bruit sourd ? Un bruit d'Ika qui s'étale au sol en fait. Je sens que la soirée est loin d'être fini.. je me précipite vers lui, et lui attrape le bras pour le soulever doucement, pour l'asseoir " Hé Ika.. Ca va ? Aller accroches toi on sort " Quelle question idiote, bien sur que non ça ne va pas. Je l'aide donc à se lever, remercie Isis de loin, et passe la porte du resto, mon "ami" contre moi. Je m'éloigne un peu jusqu'au banc le plus proche, pas sans mal je dois bien l'avouer. Un poids mort posé sur des jambes flasques. Voilà ce qu'il est à cet instant précis. Il se laisse lamentablement tombé sur le banc, alors que je préfère rester face à lui, debout. " Tu t'es pas arrêté hein ? T'avais encore rendez vous avec ton dealer ? Ou avec un acheteur peut-être ? Tu te détruis mec ! " Oh le beau donneur de leçon.. Avocat en puissance. Mais c'est tout ce qui me vient à cet instant précis, je n'aime pas le voir comme ça.
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyDim 22 Juin - 14:24



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La tête dans le vague, sans penser à rien, il ferme les yeux et garde sa tête appuyée sur le torse chaud du bouclé, écoutant seulement sa respiration et se laissant partir doucement pour se déconnecter de la réalité, tandis qu'un sourire béat vient éclairer ses lèvres. Seulement, il faut sortir. Lucas veut qu'il sorte, alors Ika va sortir. Enfin, quand il aura trouvé la porte. Doucement, il se relève en vacillant et s'appuie avec force sur le châtain dont il fait la même taille. Il déglutit et hoche de la tête quand on lui indique la sortir et s'y rend lentement, toutes ses pensées revenant au même moment dans son cerveau détruit. Tout comme son cœur. Un mauvais pas et Ikabot s'étale sur le sol, sur le côté, éclatant son épaule et sa hanche. Gémissant sous la douleur qui parcoure ses os, il ne se redresse pas et ferme les yeux, sentant une force le rattraper par l'autre bras pour l'asseoir. Ikabot tangue et passe une main dans ses cheveux, le corps crispé. «  Hm.. J'mal p'tain. » Il soupire et se laisse relevé, boitant sérieusement tout en sortant lentement du café avec Lucas. C'est joli comme prénom, Lucas.

Ils s'éloignent du restaurant, et Ikabot se laisse traîner, essayant de marcher mais boitant toujours tant sa hanche lui fait mal. Et ne parlons même pas de son épaule, ni de sa tête. Il saigne au niveau de l'arcade sourcilière et s'est écorché l'oreille, mais ce n'est que superficiel, comme ses articulations. Demain, un peu de courbatures, puis il ira mieux. Le banc se rapproche au fur et à mesure que le restaurant s'éloigne, et Ikabot finit par se laisser tomber mollement sur le banc de bois, gémissant de douleur avant de laisser pencher sa tête vers l'arrière, les yeux clos de nouveau. Seulement, les paroles de Lucas viennent résonner dans son crâne, et il se redresse pour le regarder, faisant tourner sa langue dans sa bouche. Hm. « Nan.. J'ai pas arrêter et j'arrêterais pas Lucas.. » Il soupire et s'allonge sur le banc, sur le côté où il n'a pas mal et déglutit avant de fermer les yeux. « Puis j'allais voir personne.. J'voulais juste boire parce que ma bouteille était vide et puis j'vais soif.. M-mais j'allais voir personne.. T'façon j'ai plus personne a aller voir. Puis c'pas intéressant. Et toi alors ? Parle moi de toi, ça va me faire dormir comme une bonne histoire... » Il sourit et garde les yeux clos, attendant.
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyDim 22 Juin - 18:39



when the past rears one's head.


Un poids mort, une loque. Voilà ce que je me trimbale sur les épaules. Mais une loque que je connais, une loque avec qui j'ai été proche, très proche, et donc une loque que je ne peux pas laisser tomber. Certes je ne suis pas toujours un modèle de courage ou de force physique, mais je veux être quelqu'un d'honnête, quelqu'un sur qui on peut compter et ça même après des années. Ika est quelqu'un de bien. Quelqu'un qui a mal tourné, quelqu'un qui s'est laissé bouffé par ses démons mais c'est au fond quelqu'un de bien. Vous auriez du connaitre le mec que j'ai connu. Ok j'étais dans ma période je teste tout, je découvre tout et je m'amuse sans réfléchir mais il était là et c'était un homme bien. C'est donc naturellement que je l'aide à se hisser jusqu'au banc, banc sur lequel il se laisse lamentablement tomber. Il est dans un sacré état. Cette époque là de ma vie ne me manque vraiment pas et je le réalise d'autant plus en voyant Ikabot ainsi. Son arcade saigne, commençant à couvrir sa joue d'une couche rouge, empêchant de voir dans quel état est la plaie. Je ne suis pas médecin mais je suppose qu'il faut essuyer ça. Un mouchoir. J'ai pas de mouchoir. Quel con j'ai pas de mouchoir. Mais j'ai un gilet. Vous savez ce gilet du serveur. Ce gilet moche mais que l'on doit mettre, avec écrit en gros et en jaune " Madissons Grill ". La classe hein ? Bref, j'enlève ce truc, gardant mon tee shirt en dessous, et m'en sert pour essuyer doucement la joue d'Ika et le contour de son oeil pendant qu'il marmonne quelques mots.  

D'ailleurs, qu'est-ce qu'il marmonne ? Qu'il n'a pas arrêté, qu'il n'arrêtera jamais et qu'il n'a plus personne. C'est presque le monde des bisounours dis donc. Je le prend à la dérision parce que ça me toucherai trop de le prendre au sérieux et de réaliser dans quel état il est. Je m'abaisse alors à son niveau, tentant de jeter un oeil à son arcaque qui n'a rien de grave finalement. Ca a l'air superficiel, selon mon oeil de blond. " Toi, parles moi. Expliques moi comme t'as fini dans cet état là. Qu'est-ce qui t'es arrivé sérieusement ? "  Certes il n'était déjà pas clean à l'époque où s'est connu mais ce n'était pas à cette ampleur là. Je sens bien qu'il perd les pédales complètement, et pas que ce soir. " Ton frère est dans le coin ? Tu peux pas rester seul ce soir " Pas que je veuille le lacher mais je me vois mal débarquer à la coloc et expliquer aux quatre autres que je ramène Ika, un ancien " ami " que j'ai retrouvé drogué devant ma porte. Enfin vous voyez quoi.. Ils se poseraient beaucoup de questions auxquelles je n'ai pas une envie énorme de répondre.
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyLun 23 Juin - 11:38



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Lamentablement couché sur le banc, il grimace en sentant Lucas appuyer un tissu bizarre sur son visage, essuyant sans doute le sang qui coule de sa plaie. Il le sent, il sent qu'il saigne, mais il n'a pas réagit plus que ça. Car il est comme ça, Ika. Il réagit pas, il se laisse faire, se laisse surprendre, se laisse mourir. Il déglutit et ferme les yeux, se laissant bercer par une mélodie dans sa tête, perdant le sourire qu'il avait quelques minutes plus tôt. Il ne repense plus à leur relation passée à tous les deux, mais il pense à Andrea, encore et encore. Son cœur meurtri le lui rappelle constamment. Eh oui mec, il t'as laissé tombé comme une vieille chaussette, en te traitant de sale pédé au passage, et maintenant regarde toi.. Voilà ce qu'il pense, allongé sur ce banc tandis que Lucas tente visiblement de la garder un minimum conscient et alerte. Il déglutit et tente de se redresser non sans mal une fois le tissu retiré de sa tête et souffle, mettant son visage entre ses mains. Il passe ses mains dans ses cheveux et déglutit, finit par relever la tête vers Lucas.

« Ce.. Ce qu'il m'est arrivé ? » Un faible sourire éclaire ses lèvres tandis qu'il secoue la tête. « J'suis tombé amoureux. Comme un con. » Il souffle et passe sa main sur la blessure pour constater les dégâts, puis retire sa main et se frotte les yeux. « Maël est pas la.. Il est chez les darons.. J'habite à côté moi.. J'peux rentrer chez moi.. » Il déglutit et tente de se relever, mais sa hanche douloureuse le ramène à la réalité et le fait se rasseoir aussitôt, regardant Lucas, détaillant son visage. Il le regarde attentivement, le trouve changé. Dans un meilleur état que lui, ça c'est sur. Toujours aussi beau, mais certainement plus mature, plus adulte. Et pas drogué du tout. « T'es encore plus beau qu'avant, c'est quoi ton secret ? » Il rit légèrement, posant sa main sur sa joue pour la caresser avant de la retirer en faisant claquer sa langue contre ses dents.
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyDim 29 Juin - 11:13



when the past rears one's head.


J'essaye tant bien que mal de le garder réactif, de lui garder les yeux ouverts, pour ne pas avoir à vivre une situation plus compliquée qu'elle ne l'est déjà. Mais ce n'est pas une tâche mince à faire. S'il pouvait rester mort sur ce banc, je suis persuadé qu'il le ferait et qu'il n'ouvrirait les yeux que quand la fatigue serait tombée, ce qui n'est pas prêt d'arriver. Mais je ne peux pas le laisser là, je ne suis pas comme ça. Déjà parce que j'ai un instinct à aider les autres, mais aussi, je dois bien l'avouer, parce qu'Ika a compté beaucoup pour moi pendant une période et que ça me touche de le voir ainsi. Amoureux. Voilà ce qui lui est arrivé. Ah ben si ça met dans des états comme ça, je veux bien éviter d'être amoureux. Comme si ce n'était pas déjà trop tard.. " C'est pas censé avoir cet effet là l'amour tu sais. S'il te met dans cet état, c'est qu'il ne te mérite pas " je doute que ça l'aide beaucoup mais au moins je suis là, ma voix s'est adoucie et je tente de le comprendre, voir de l'aider. Au moins j'essaye.

Un bon point : il n'habite pas loin. Je vais donc pouvoir l'aider à rentrer chez lui, sans avoir à le ramener chez moi pour être sur qu'il finisse la nuit dans un bon état. Ca m'évitera de m'expliquer face à mes colocs, ce qui m'arrange plutot bien. Une fois qu'il réussit à s'asseoir, je le regarde, regarde son visage se décomposer et pose ma main sur son épaule, pour l'éviter de retomber en fait " Alors viens, je vais te ramener. Je peux pas te laisser rentrer seul comme ça.. " Il me regarde alors à son tour, il me dévisage en fait. Ouais c'est totalement ça. Je me sens épié par des yeux rouges et des pupilles dilatées. Comme on regarde un dessert magnifiquement appétissant après un repas désastreux. Et je dois bien avouer que ça me rassure à moitié, encore moins quand il passe sa main sur ma joue pour me dire que je suis beau. Hm c'est moi ou ça risque de dégénérer ? J'esquisse malgré tout un sourire à sa remarque, flatté par son compliment et rétorque en me levant face à lui " J'ai arrêté les conneries, c'est magique ! Aller lèves toi espèce de loque, j'te ramène " lançais je en tirant doucement sur son poignet, poignet que je tiens avec ma main. Et puis comme ça, je détourne un peu le sujet, ne me sentant pas trop à l'aise avec une sorte d'ex drogué qui me trouve encore plus beau qu'avant. " De quel coté ? " Si t'es encore capable de me diriger.. Ce qui n'est pas gagné non plus, je m'en rends bien compte.
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptySam 5 Juil - 23:50



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Il ferme les yeux et rit doucement en l'entendant, la voix du bouclé s'étant adoucie. Ca lui faisait du bien, même. De sentir des mots si doux à son oreille. Il arrêta de parler et déglutit, s'asseyant péniblement sur le banc en grimaçant. « Peut-être.. Mais je l'aime quand même. Même si j'suis juste un sale pédé à ses yeux. » Y a pas à dire, les mots d'Andrea quelques mois plus tôt l'on vraiment blessé. Tué de l'intérieur. Il serre les dents en fixant le sol un instant, avant de se calmer en sentant la main de Lucas sur son épaule. Il inspire et ferme les yeux un moment, hochant la tête à sa phrase. «  Oui si tu veux.. Tu pourrais rester à la maison, boire un coup, fumer, c'que tu veux.. » Il lui sourit faiblement et se met à la dévisager, le trouvant changé, plus homme, plus beau. Bien plus beau. Et ça lui fait peur, parce qu'ils ont chacun avancé dans une direction différente. Lucas semble avoir prit le bon chemin, heureusement pour lui.. Mais ce n'est pas le cas d'Ikabot. Le châtain soupire et passe une main sur son visage moite, déglutissant avant de le regarder de nouveau, lui disant comme il le trouve beau.

Une loque ? Bon, il a certainement raison. Ikabot déglutit et attrape le poignet de Lucas, se relevant difficilement. Sa hanche émis un léger craquement, et le drogué grimaça en chancelant, laissant Lucas l'aider. Il soupira et fit quelques pas avec lui, épuisé, voulant retourner dormir sur le banc. Ben oui, il était bien sur le banc. « J'peux pas arrêter moi.. Ca m'fait du bien, tu sais ? Vraiment du bien.. » Il déglutit et soupire, pose sa tête contre la joue de Lucas et ferme les yeux, avant de déposer ses lèvres sur la peau douce de son épaule. « Tu m'manquais Lucas, tu sais ? Ca fait longtemps.. C'était bien nous deux, avant, non ? On s'amusais.. » Il soupira et fit quelques pas de nouveau, l'entraînant vers la droite. « Par là.. C'est dans un immeuble. » Il sourit très faiblement, un sourire triste et l'entraina lentement, avec difficulté vers son chez lui.
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptyDim 13 Juil - 17:06



when the past rears one's head.


" Alors s'il te voit comme ça, il ne te mérite même pas "  Certes comme ça on ne peut pas vraiment dire qu'Ika est quelqu'un de bien mais moi je le connais, je connais le vrai Ika, je sais qu'il se cache seulement derrière cette carapace de drogué mais qu'il y a tellement plus derrière. C'est un homme en or qui a juste besoin de quelqu'un qui lui fait comprendre. J'ai été cette personne pendant un moment mais ça n'a pas durer, et maintenant c'est son nouveau coup de coeur qui n'assume pas ce rôle. Il mérite vraiment d'être heureux, et j'spère qu'il comprendra un jour que ce n'est pas en s'enfumant à la drogue que ça va l'aider à voir plus clair sur son avenir. Il s'autodétruit sans aucune retenue. " Si tu veux.. Je vais rester un peu avec toi ce soir " Je ne sais pas vraiment dans quoi je m'embarque mais je ne peux pas le laisser comme ça, je viens à peine de le retrouver et je me vois mal le déposer tel un colis chez lui et repartir ensuite. Il a besoin de soutien, pas d'un simple facteur. Mais pour l'instant, il a quand même besoin du coté facteur pour le ramener chez lui, et l'aider à se tirer jusqu'à la bas. Je le soulève doucement en passant son bras autour de mon cou et l'aide à marcher quand il me dit qu'il ne peut pas arrêter et que ça lui fait du bien. J'hoche négativement la tête, comme désespéré par ses mots " T'as vraiment l'impression d'être bien là ? Tu te détruits Ika, regarde toi.. " bien sur je sais que je ne ferai pas de miracles et que je ne vais pas changer le monde avec de belles paroles mais si au moins il peut arrêter de se convaincre que ça lui fait du bien, j'aurai gagné quelque chose.

Et puis, fidèle à lui même, Ika se rapproche de moi, je sens sa peau sur moi, son souffle dans mon cou, me rappelant les bons moments qu'on a passé ensemble. Je ne peux m'empêcher de sourire à cette pensée, c'est vrai que c'était bien.. Vraiment bien. Je me sentais à l'aise avec lui, il me connaissait et m'acceptait comme j'étais. Je pose alors ma main sur sa tête, caresse légérement ses cheveux et lui réponds " Oui c'était bien.. On aurait pas du se perdre de vue comme ça " Je ne dis pas qu'on aurait continuer comme on avait commencer mais on aurait pu rester en contact, il n'aurait peut-être pas aussi mal tourné. Oui c'est mon coté sauveur du monde qui ressort quand je vois mes amis tombés bien bas. Et puis Ikabot c'est Ikabot, c'est le mec auquel j'ai le plus tenu au point de vue amoureux, celui avec lequel j'étais le plus proche, il n'y en a plus eu depuis lui, il avait vraiment quelque chose de spécial, d'innexplicable. " Aller accroches toi, on monte " lançais à mon ami quand nous arrivons sur le pas de la porte de l'immeuble. Je me doute bien que la montée ne va pas être très évident. Mais finalement ça se passe plutot bien, il grimpe. Il s'accroche mais il grimpe. Arrivé au deuxième étage, il me désigne la porte d'entrée. Hm ok la porte est là mais les clés ? Etant donné qu'il n'a pas de sac, j'en conclus que les clés doivent être dans une des poches de son jean, poches que je me mets alors à fouiller de mes mains. La situation est assez bizarre. Tout celà se passe dans le silence, je n'ose pas parler de peur de dire quelque chose d'ambigue qu'Ika comprendrait de travers. après tout j'ai la main sur ses fesses en train de chercher ses clés.. Bref. " Ah elles sont là .. " dis je enfin en trouvant les clés avant d'ouvrir la porte pour que nous puissons rentrer tous lesdeux. Et là j'attéris dans une sorte de bordel ambulant, de tout partout, des fringues, de la nourriture, des couvertures sur le canapé. Un appartement à la Ikabot en fait. " La femme de ménage passe pas souvent ici " rétorquais je avec ironie, en souriant à Ika. Il ne changera jamais celui là.
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Message(#) Sujet: Re: When the past rears one's head [ Ikabot ] When the past rears one's head [ Ikabot ] EmptySam 26 Juil - 15:16



what ? i'm not weird.


Déglutissant doucement, Ikabot secoua la tête et se crispa légèrement, baisse les yeux. « Si.. Je l'aime.. J'ai juste envie de le retrouver.. » Il soupira et fit la moue, marchant lentement avec lui, coordonnant difficilement ses jambes. Il inspire et le regarde tristement. « Oui.. Reste, s'il te plaît.. Et si ça fait du bien.. Tant pis, je préfère être mort que sans lui.. » Il renifle et passe une main sur son visage en sueur, épuisé. Bon sang, il voudrait s'allonger sur la route et dormir. Il écoute les paroles de Lucas et secoue doucement la tête. « Non on aurait pas du.. » Les caresses qu'il avait fait dans ses cheveux le font sourire lentement, et le chemin se passe rapidement, peut-être un peu trop. Ils arrivèrent enfin devant l'immeuble du drogué qui regarda porte un long moment avant de rentrer dedans. « Y a toujours pas d'ascenseur.. » Il soupira et se dirigea vers l'ascenseur, s'accrochant à la barre de sa main libre avant de monter lentement et avec un peu de difficulté. Bon dieu. Il regarde Lucas un instant avant de continuer à grimper, jusqu'à arriver chez lui.

Le sourire aux lèvres, il lui indique la porte de chez lui, faisant la moue. D'habitude, il laisse son appartement ouvert, mais pour une fois il l'a fermé. Quel idiot. Il fixe la porte, riant doucement en sentant les mains de Lucas sur son corps pour le fouiller. Il sourit en coin et le regarde, amusé. « C'est vraiment mes clés que tu cherchais ? » Il rit doucement et se lèche les lèvres avant de rentrer à sa suite, levant les yeux au ciel en l'entendant. Femme de ménage ? Il n'y a aucune femme qui vient ici. Il rit faiblement et retira sa veste qu'il posa sur le haut du canapé avant de partir vers la salle de bain, se déshabillant totalement avant de se passer de l'eau froide sur le corps, laissant la porte de la salle de bain ouverte. Puis il enfila un boxer et un bas de jogging, restant torse nu, et retourna auprès de son ami, en profitant pour fermer la porte. Ses cheveux encore un peu humides laissaient couler quelques gouttes sur ses épaules. Il se tourna vers Lucas et pencha la tête. « Je t'offre un truc à boire ? Une cigarette ? » Il sourit et ramassa les fringues qui traînaient avant de les balancer dans le panier à linge de la salle de bain, refermant ce dernier. Hop, ça c'était fait. Puis il alla jeter les débris de bouteille, canettes, mégots de cigarette, la salle de l'appartement étant déjà un peu plus présentable. Il ouvrit les fenêtres et rangea son dernier sachet sous le canapé, avec quelques autres avant de soupirer et de se tourner de nouveau vers son invité. « Alors ? »
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