Ceci est donc le topic commun de la fête de White Oak Station. Tout le monde y est convié, même ceux qui n'ont pas aidé à la préparation ! Aucune feuille de route ici, vous rp comme vous le sentez, à la suite de ce message. Attention : tenue correcte exigée ! (Essayez de poster une petite photo de votre personnage sur son 31.) Privilégiez les rps courts (moins de vingt-cinq lignes), pour faire avancer l'action plus rapidement, et gardez une chose en tête : le but est de s'amuser ! Les cent ans de WOS, ce n'est pas rien.

Les topics de la préparation ne sont pas fermés : ceux qui y sont inscrits peuvent donc continuer d'y répondre sans aucun problème. D'ailleurs, il reste une place, à la décoration du chapiteau, n'hésitez pas à vous inscrire ici pour y participer.

Un sacré merdier. Un sacré bordel. Une musique trop forte nauséabonde, une salle rempli de phéromone encombrant l'air, comme un fourmillement incessant. Etait-il donc le seul a ressentir tout ces corps en fusion pulsant sous une musique de dégénéré. Au bar, un mojito en main, il observait la foule en délire, contrôler par un sentiment d'évasion et une folie certaine. Il but une gorgé du liquide verdâtre. Il était habillé d'une veste noir, chique, une vieille veste ramené de France par son père. Une chemise rayer qu'il avait coutume de porter pour rencontré ses employeurs, une ceinture blanche, et il avait mis ses lunettes carrés. Ça lui donnait un air sérieux et plus vieux. Il arriverais peut être à chopper quelques lycéennes en proie a l'adrénaline. La foule, mouvante, brouillait sa vue. Il soupira longuement en posant son verre sur le bar.

Augustin m'a déposé dans Standford Alley en fin d'après-midi, parce que j'avais besoin de me rendre dans une petite mercerie. Il me manque du fil, alors je suis allée en acheter. Comme j'en avais pour longtemps, j'ai dis au grand blond que je l'appellerais quand j'en aurais terminé. Et en effet, j'y suis bien resté une heure. Il me fallait trois grosses bobines dans trois couleurs différentes, et plusieurs petits boutons. Mais j'ai continué de traîner un peu dans la boutique, pour me donner des idées de créations ou voir ce que je pourrais acheter pour une prochaine fois. Une fois mes emplettes et observations terminées, je suis sortie dans la brise fraîche du début de soirée. Je me suis promenée un petit peu dans le centre de ville, ça faisait longtemps et ça m'avait manqué. D'être seule, de me balader, de voir le centre ville. Mes pas me mènent jusqu'à la place principale, où j'aperçois un grand chapiteau. La fête ! La fête de White Oak Station. Je l'avais complètement oubliée. Je ne comptais absolument pas m'y rendre ; je n'avais pas envie d'être mélangée à tous ces gens que je ne connais pas, et faire la fête ce n'est pas vraiment mon genre. Mais, maintenant que je suis devant le chapiteau, je me dis que ça ne coûte rien d'aller y jeter un coup d’œil. Je mets un pied à l'intérieur, quand je me rends compte que je ne suis pas du tout dans le thème. Habillée avec un jean spécial femme enceinte et une petite blouse rose pâle, je ne suis pas en loques, mais ça ne fait décidément pas soirée. Tant pis, je me glisse discrètement sur le côté et observe rapidement la grande salle. Sur la scène, un grand nombre de personnes est déjà en train de danser - elles m'impressionnent. Est-ce qu'elles vont tenir jusqu'à minuit ? Le reste du chapiteau est tout autant rempli. J'attrape une part de pizza au passage et croque dedans, mon sac de course toujours accroché sur mon bras gauche. Je baisse les yeux sur ma tenue et les relève vers le groupe devant moi, tiré à quatre épingles. Je fais vraiment tâche, ici. Je me dirige vers la sortie, prête à appeler Augustin.
Et je sens une main, sur mon bras.
Je tressaille.
Qui est-ce ?

Let's have fun !

Happy birthday White Oak  Station

Depuis que je suis arrivé ici, à White Oak Station, j'ai l'impression de découvrir tous les jours quelque chose de nouveau, quelqu'un de nouveau, un endroit encore inconnu, ou une boisson pas du tout commercialisé aux  Etats Unis. Je suis un peu comme un enfant qui découvre la vie, bien que j'ai à mon compteur 25 bougies et que je pense plutot bien me débrouiller. Mais c'est excitant de savoir que tous les jours, il y a quelque chose d'encore inexploré qui va nous tomber sous les yeux. Aujourd'hui, c'est la fête de la ville. C'est génial comme principe : réussir toute la ville pour faire la fête, dans la joie et la bonne humeur. Une amas de bonnes ondes et de gens souriants, c'est parfait pour moi cet endroit. Le costard étant de mise, mais n'étant pas très à l'aise dans ce genre de déguisement, j'opte pour une chemise blanche, simple mais élégante, accompagnée d'un pantalon de costume, ça fera l'affaire ! Qui remarquera que je n'ai pas de belle cravate dans la foule ? Personne. Et moi je pourrais respirer tranquillement toute la  soirée. J'arrive donc dans cet endroit  un grand chapiteau, bien décoré, aménagé pour l'occasion. C'est sympa de voir que les gens sont autant impliqués dans cette petite ville. Soudain, mon regard se pose involontairement sur une jeune femme blonde. Pas parce qu'elle est blonde, mais surtout parce qu'elle est enceinte, et visiblement seule. C'est bizarre. Elle laisse malencontreusement tomber son gilet, tout en se dirigeant vers la sortie je pense. Il ne m'en faut pas plus pour la rattraper, ramasser son gilet au passage et l'interpeller en lui attrapant le poignet. Mauvaise technique apparemment au vue de sa réaction. Immédiatement, je rétorque " Excuse moi je voulais pas te faire peur.. T'as perdu ton gilet ! Enfin vous avez perdu.. " Je suis toujours naturel avec tout le monde, je parle comme ça vient, mais c'est vrai que la politesse veut qu'on vouvoie les gens, surtout les femmes, alors je me reprends, tout en lui rendant son gilet et en attendant sa réponse.

Je me retourne aussitôt, la respiration accélérée. Les sourcils froncés et les muscles crispés, je souris quand j'aperçois celui qui m'a attrapé le poignet. Je ne le connais pas, je ne l'ai même jamais vu. Mais il est mignon et il semble avoir le même âge que moi. Environ. Il ne me veut certainement pas de mal. Je baisse les yeux au moment où il prend la parole. Et je vois mon gilet, dans une de ses mains. Je relève mon regard et souris. Il ne fait pas partie de mes vêtements préférés, mais ça m'aurait quand même sacrément embêtée de le perdre. Il était à ma mère, je crois. Même si elle ne doit pas se rappeler l'avoir porté. « Non non, tu peux me tutoyer. » J'accompagne ma phrase d'un geste de la main. Je rigole et tends la main pour récupérer mon gilet. « Merci beaucoup pour ça. » Je reste debout, comme ça, à regarder le bouclé qui se tient devant moi, sans trop savoir quoi dire. J'aperçois brièvement Ellie et lui fait un petit signe de la main, avant qu'elle entre dans le chapiteau. Je la rejoindrais sûrement plus tard, maintenant que je sais qu'elle est là. Depuis l'entrée, la musique se fait entendre, même si elle n'est pas très forte - la scène est à l'autre bout du chapiteau. Je me mords l'intérieur de la lèvre, un peu mal à l'aise. Je souris faiblement. « Azel. Enchantée. »

Let's have fun !

Happy birthday White Oak  Station

La jeune fille que je viens d'interpeller a finalement l'air sympa, apaisée depuis qu'elle a compris que je ne voulais pas l'agresser ou quoi que ce soit d'autre. C'est vrai que j'ai été moyennement délicat mais pris dans le feu de l'action je n'ai pas vraiment pensé à y aller en douceur. Je lui souris alors, tout en lui rendant son gilet. " Oh ben de rien, il aurait pas été à ma taille je pense ! " Une petite touche d'humour, c'est ma nature, ça détend souvent l'atmosphère en plus. Je lui souris, elle me sourit, on se regarde, mais on ne se parle pas vraiment plus que ça. Comme si je ne savais pas trop quoi lui dire, pourtant ce n'est pas mon genre. Mais je sais pas ça ne vient pas, face à cette demoiselle, paradoxale, magnifique mais enceinte. Enfin, pas que ça soit incompatible hein, mais ça refroidit un peu c'est normal. Et puis ça met forcément une petite barrière. Je veux dire que je ne peux pas m'amuser à la chercher, sachant qu'il y a de grands chances qu'elle soit avec quelqu'un. Car oui, j'ai pensé instinctivement à la chercher. Elle est jolie après tout. " Originale, c'est jolie ! Moi c'est Lucas "accompagné d'un sourire, avant de reprendre " T'es venue seule à cette petite fête ? "

J'ai rigolé à la remarque du blond, et puis j'ai souri bêtement. Je papillonne des cils avant de répondre. « Tu sais jamais avant de l'avoir essayé ! » Je ris naïvement. Je ne sais pas pourquoi je dis ça. Il est quand même sacrément beau, et je n'aurais pas pensé ressentir ça à nouveau. L'excitation d'une adolescente ou de n'importe quelle femme célibataire devant un mec mignon. Avec un enfant dans le ventre, près à sortir, et Augustin de retour, je n'aurais pas pensé regarder ailleurs. « Lucas, c'est pas mal non plus. » Je souris et replace une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je me sens tellement idiote, mais d'un autre côté, j'ai l'impression que tous mes soucis, toute la pression d'être une future mère, tous mes désirs déçus envers Augustin se sont évaporés. « Je n'étais pas censé venir ici, en fait. » Je soulève mon sac en papier et ajoute. « J'ai juste fais un petit détour après quelques courses. » Je souris encore, et baisse les yeux sur ma tenue. « Ça explique aussi mes habits... décontractés. » Je pouffe et plante mes yeux dans ceux du beau bouclé. « Et toi ? Tu es accompagné ? » Cela ne me vient même pas à l'esprit qu'un homme comme lui pourrait venir seul à une soirée, même si c'est celle, plus familiale, de White Oak Station.

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" J'te le reprends alors.. Juste le temps de l'essayer et on voit après ! " répondis-je à la jeune fille en riant. Elle a beau être enceinte jusqu'aux dents comme on dit, ça n'enlève rien à son charme et à son regard rieur, séducteur. " C'est plus commun quoi .. Mais merci ! " Un petit compliment lancé de sa part, ça fait toujours plaisir. Elle a l'air gênée, du moins pas très à l'aise. Elle a remis sa mèche deux fois en trente secondes, elle rit pour pas grand chose, elle est mignone avec cette attitude. Elle me dit donc qu'elle n'était pas censé venir, ce qui explique sa tenue décontractée. Je souris en entendant ça, en profite du coup pour la scruter de haut en bas. Bah quoi ? J'étudie sa tenue, c'est tout ! Je reprends ensuite " T'es très bien comme ça, t'inquiètes pas. Et puis du coup t'as l'air moins crispée que celles qui sont perchées sur des talons de 15 centimètres ! " Sous entendus que je la préfère elle ? Du tout. Ou alors à peine. Je lance un même temps un regard et un geste de la tête en direction d'un groupe de trois filles qui viennent de passer la porte. Certes très élégantes mais qui donnent l'impression de tomber au moindre coup de vent. " J'étais censé retrouvé mes colocs, d'ailleurs ils trainent surement quelque part ici mais au pire c'est pas bien grave, je les verrais ce soir en rentrant ! " Autrement dit, je suis totalement disposé à rester avec elle le reste de la soirée. A ce moment là, un homme passe derrière nous, une assiette à la main, et propose à tout le monde de se servir. Au lieu de me servir dans l'assiette, j'attrape carrément cette dernière et lance au pseudo serveur d'un soir, visiblement surpris " Pour une future maman, vous pouvez bien nous laisser l'assiette non ? " Et puis de toute façon, il comprend qu'il n'a pas franchement le choix. Alors qu'il s'éloigne, sans vraiment avoir retrouver son sourire, je lui lance " Et merci hein ! " Je ris me retournant vers Azel  qui semble amusée aussi par la situation. Si je peux être galant et la faire rire en même temps, j'ai tout gagné non ? C'est tout ce qu'une femme recherche je crois, ou alors je me trompe et ça explique pourquoi je suis encore célibataire. Tendant l'assiette en sa direction, je dis " Un sourire ça l'aurait tué celui là ! J'espère que t'apprécies la pizza du coup.. "  

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Happy birthday White Oak  Station

La fête de la ville, un grand rituel auquel je peux difficilement échappé. D'autant plus que j'ai participé à la préparation, même si j'ai passé plus de temps à faire tourner mes camarades d'un jour en rond qu'à travailler, mais officiellement j'ai participer. Si les gens sont assis confortablement sur une chaise, devant une table, c'est grâce à moi. Si le bar tient à la route et ne s'effondre pas au moindre coup, c'est grâce à moi. Alors j'ai bien le droit de venir en profiter un peu aussi non ? Et puis c'est toujours une occasion de connaitre du monde, de connaitre un peu mieux les habitants de cette ville, de repérer les nouveaux qui semblent un peu perdus, entre ceux qui sont trop timides pour parler à quiconque et ceux qui se donnent en spectacle pour se faire remarquer. Le costard-cravate n'étant pas vraiment dans ma religion, j'arbore ce soir un pantalon noir, accompagné d'une chemise noire également. Ca passe toujours le noir. Juste assez pour ne pas faire tache parmis ces gens qui se croient importants et privilégiés de participer à cette fête de quartier. J'arrive donc au bar, et demande au serveur, un petit jeune emboché pour la soirée, de me servir ce qu'il a. A mes côtés, un homme, tiré à quatre épingles dans sa chemise rayée, de longues lignes verticales. Il a l'air seul, et ne me dit rien du tout. Un nouveau peut-être. Il se donne un air sérieux avec son verre , ses lunettes et sa veste repassée parfaitement. Mais il a cet air intéressant, intéressant car méprisant. Il a l'air de prendre de haut un peu tout le monde ici, ses yeux louchant sur les jambes élancées de toutes les jeunes femmes qui passent ce soir. Un rodeur. Je lui lance alors, au culot, comme toujours " Jolie robe n'est-ce pas ? " en montrant de la tête une jeune fille qui passait à l'instant devant nous. Je sais qu'il l'a vu, il sait que je l'ai vu la regarder. A voir comme il va réagir.

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        Je crois que j'ai eu le message : Mila arrête de parler. J'avais énervé un peu tout le monde dans la voiture en m'indignant que, pour aller en soirée, la plupart des filles comprenaient qu'il fallait s'habiller comme des prostituées car elle ne comprenaient pas qu'on pouvait avoir une certaine classe avec une robe. Et puis je me suis indignée contre nos ancêtres, qui ont imposé la robe aux dames et pas aux damoiseaux. Même Apolline n'a pas suivie, et j'ai parlé dans le vide. Ils ont compris que je n'étais pas particulièrement fan des robes, au moins. C'est parce que je complexais, en fait : sur ma taille, mes jambes, ma poitrine... Mais bien sûr, je n'allais pas l'avouer à voix haute, ça, donc j'ai enfilé la robe qu'Ap' m'a prêté pour ensuite protester contre la société.
        Mais je n'ai pas arrêté de parler en arrivant sur les lieux de la fête. Comment l'aurais-je pu ? White Oak était ma ville natale, et mélangé à mon enthousiasme d'historienne je ne pouvais décidément pas contenir ma joie. Alors j'ai parlé, parlé, parlé et je me suis retrouvée seule au bout de trois minutes seulement : Francis et Daphné ont rejoint les danseurs, Lucas et Apolline se sont éclipsés comme par magie. J'ignorais que mes meilleurs amis étaient des sorciers, mais voilà que je me retrouvait comme une idiote abandonnée... Et en robe, en plus ! J'ai poussé un soupir avant de me diriger vers les tables du buffet : de toute façon, manger est la meilleure chose à faire dans ce genre de soirée.
        Sauf que, comme je n'avais pas prévu d'être seule pour cette célébration, je n'ai pas non plus prévu de bousculer une personne en voulant en éviter une autre pour atteindre mon but. Dans la précipitation je me suis retournée, ai brièvement priée pour que ma victime aille bien, et je me suis excusée : « Pardon, il y a des gens en fait. » Et en plus d'être maladroite, j'ai des excuses pourries.

let's have fun!

La jeune femme se regarda une nouvelle fois dans le miroir, afin d'être certaine de la décision de sa tenue finale. Quand on est étudiante en stylisme, c'est quelque chose qu'on ne doit pas laisser passer, et Izzie a déjà échangé plusieurs fois ses pièces vestimentaires pour trouver l'ensemble parfait. Heureusement, elle a pas mal de choix dans sa garde-robe, et elle y a pensé pendant une semaine entière. Après tout, c'est l'anniversaire des cent ans de la ville, et même si l'ambiance sera assurément familiale, Izzie ne veut pas se permettre de s'habiller trop simplement. Cela pourrait passer pour de la superficialité aux yeux des personnes qui ne la connaissent pas, mais il n'en est rien. Finalement, la jeune femme a opté pour une robe à fleur à l'allure printanière, comme pour contrer le mauvais temps de ces derniers jours, et assemble cela avec une paire d'escarpins orangés à bouts pointus. Elle a également prévu une veste blanche, au cas où, elle ne veut pas avoir froid. Izzie se rend ensuite à pied au chapiteau monté pour l'occasion, et entre à l'intérieur, un peu intimidée d'abord. Elle n'est pas sure de connaître quelqu'un ici. Certes, tout le monde est convié et en théorie elle peut aisément retrouver certains de ses amis, mais même si chaque habitant a une invitation, ils ne viennent pas tous. Elle aurait dû d'ailleurs être accompagnée de son grand frère et de sa petite sœur, mais ils étaient tous les deux occupés quelque part. Enfin, qu'à cela ne tienne, cela ne va pas l'empêcher de s'amuser. Izzie se rapproche donc du buffet, regardant la scène avec un léger sourire. Elle ira la rejoindre plus tard, peut-être. Pour le moment, elle a envie d'apaiser la faim qui tiraille son estomac, et se sert donc un peu de pizza, qui semble d'ailleurs avoir été appréciée. Elle se laisse un peu bercer sous le son de la musique, et écoute la conversation de ses voisins, par simple curiosité. Elle ne se rend pas compte qu'elle est indiscrète, il faut bien qu'elle comble la solitude.

Je rigole de nouveau à la remarque de Lucas, me remettant une énième fois une mèche de cheveux derrière l'oreille - toujours la même, qui ne veut décidément par rester en place. Il finit par me reluquer de haut en bas, pour évaluer ma tenue, et je suis un peu gênée sous son regard. Ça fait un sacré bout de temps, je crois, qu'un garçon ne m'a pas observé. Je faisais tourner quelques têtes, au lycée, mais pas depuis que j'ai ce gros ventre là - du moins, pas dans le même sens. C'est pour ça aussi que je suis surprise de son compliment. Je souris, vraiment touchée. Heureusement pour moi, aucune larme ne me vient aux yeux - ça ne m'aurait pas étonné, merci les hormones. Mais, ça m'aurait sacrément embêté. J'aurais eu l'air encore plus idiote que je ne le semble déjà. « Il n'y a pas moyen, c'est sûr, que je monte sur des talons dans mon état. » Je fais une petite pause en réfléchissant à ce que je viens de dire. Je me mets à rire. « En fait, même en temps normal je n'en porte pas. » Ça ne serait pas tellement pratique de marcher avec ce genre de chaussures à la ferme, ni même dans les sentiers battus aux alentours. Et puis de toute façon, ce n'est pas mon genre et je ne serais pas à l'aise avec des talons aux pieds. Peut-être que je m'y mettrais plus tard, mais ce n'est pas le temps d'y penser. Je me concentre à nouveau sur le beau blond devant moi, qui me dis qu'il doit retrouver ces colocataires mais qu'il peut tout aussi bien les voir plus tard. Je souris. Je prends ça pour une invitation à passer un peu plus de temps, tous les deux. Je pouffe alors qu'il attrape une assiette de pizza et je tends la main au moment où il me propose de prendre une part. « J'adore ! Je l'ai goûté tout à l'heure, elle est pas si mauvaise. » Je croque une bouchée et continue. « Faut pas leur en vouloir, ils doivent travailler pendant que les autres s'amusent. » Je fais semblant d'être triste pour les serveurs - après tout, c'est un boulot qu'ils ont certainement choisi -, une petite moue sur le visage. Je me mets à rire et me dirige de nouveau vers l'entrée du chapiteau, où toujours plus de personnes entrent. Je me demande si tout le monde va pouvoir rentrer. « On y retourne ? » Bah quoi ? Maintenant que j'ai trouvé quelqu'un avec qui m'amuser et qui en plus de ça se moque de la façon dont je suis habillée, je ne vais passer à côté de l'occasion.

Let's have fun !

Happy birthday White Oak  Station

Une femme naturelle, souriante, sans artifice, qui débarque dans ce genre de soirée avec son gilet sur le dos et son gros ventre, et c'est pourtant à elle que je m'intéresse. Bizarre comme garçon non ? C'est ce que penseraient beaucoup de monde surement mais moi je ne le vois pas comme ça. Elle est agréable, gentille, rieuse, je ne demande que ça pour passer une bonne soirée. Je ne prévois pas de passer ma vie avec elle, juste une bonne soirée et le fait qu'elle ne soit pas perchée sur des talons, ni habillée d'une longue et belle robe décoltée ne me dérange absolument pas. Ca ne m'étonne donc pas qu'elle n'en porte pas, même en temps " normal", ce à quoi je réponds " T'as raison, ça nous fout un complexe énorme de vous voir plus grandes que nous en plus ! " Même si je pense bien que même sur des talons de 15 centimètres elle ne me dépasserait pas, cette jolie blonde. J'attrape donc l'assiette de pizza au serveur et la tend à Azel, qu'elle accepte, visiblement amusée par mon attitude et appréciant la pizza. Je goute donc un bout de cette pizza avant de lui répondre " C'est vrai qu'ils ont assuré ! Je serai quand même bien tenté d'aller embêter le serveur et lui dire que ça aurait été plus pratique coupé en carré, juste pour voir sa réaction " Déjà qu'il m'avait fusillé du regard pour lui avoir pris l'assiette, alors si en plus je le cherche sur la découpe des part, je risque de passer une bien mauvaise soirée. Azel me propose alors de rentrer, ce qui me tente vraiment bien. J'ai bien fait finalement de m'éclipser un peu du groupe avec mes colocataires, ça me fait connaitre du monde ici, et penser à autre chose que nos petites histoires, dont Mila d'ailleurs. Je lui tend alors mon bras en lançant " Volontiers Mademoiselle ! "avant de passer les portes du chapiteau avec la jeune femme à mon bras. Le bruit se fait plus soutenu ici, vu le monde ce n'est pas étonnant en même temps. Je me rapproche donc d'Azel pour lui murmurer, sur un ton joueur " Les futures mamans, ça danse ? "  

Spoiler:

Parmi toutes les filles présentes sous le chapiteau ou aux alentours, je n'aurais pas pensé que ce beau, grand, musclé, blond, s'intéresserait à moi. Du moins, resterait à parler avec moi. Je veux dire, il y a des canons autour de moi, en mini-robe ras la nénette, et pourtant c'est bien avec moi, femme enceinte jusqu'au cou, au bord d'accoucher, avec qui il est en train de parler. Ça me fait sourire et remonte un peu mon moral. Non pas que je sois déprimée ces temps-ci, mais mon séjour chez Augustin ne se passe pas exactement comme je l'aurais imaginé. « Oh bah ça ne risque pas avec moi. » Je pouffe, en répondant à ce qu'il vient de dire. « Regardes ma taille, regarde la tienne. » Je souris. Il fait bien une tête et demi de plus que moi, et talons ou pas, il me dépasse dans tous les cas. Je rigole de nouveau quand il parle d'embêter le serveur, et secoue la tête. Je lui propose de rentrer dans le chapiteau, et il me tend son bras en guise de réponse, enjoué. Je passe le mien sous le sien et nous voilà, bras dessus bras dessous, pénétrant au coeur de la fête de White Oak Station. Si j'étais mieux habillée, on aurait pu avoir l'air chic, tous les deux. Je souris, bêtement. Je ne le connais pas depuis dix minutes et pourtant, je suis plus proche de lui physiquement que de n'importe quel autre garçon depuis ces huit derniers mois. Ça fait du bien - j'ai l'impression de rajeunir, de revivre un peu. Le visage de Lucas se rapproche alors de mon oreille et je fronce les sourcils en souriant. Je rigole à sa question avant de répondre. « Bien sûr que ça danse ! Très bien même. » Je lui lance un petit clin d'oeil, même si ce que je dis n'est absolument pas vérifié. Je n'ai certainement pas dansé pendant les huit mois passés et je n'ai absolument aucune idée de ce que ça va donner. Et si nous devions danser un slow, ou même une valse ? Ce serait trop gênant, avec mon ventre. Je finis par me relaxer, et le laisse me guider jusqu'à la scène - je verrais bien où tout ça me mènera.

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Happy birthday White Oak  Station

"C'est vrai que je ne crains pas grand chose ! " lui répondis-je avec un petit sourire aux lèvres. Elle n'est pas très grande la future maman, mais c'est ce qui lui donne son air mignonne justement. Ou alors c'est peut-être moi qui suis trop grand et qui voit tout le monde en mode miniature, allez savoir. On se dirige donc vers l'entrée du chapiteau, bras dessus bras dessous, avec une élégance bien à nous. Je n'ai pas la veste de costume et la petite cravate, elle n'a pas la robe de circonstance, mais on a quand même cet air heureux sur le visage qui détrone n'importe quelle tenue de soirée.Je lui prends alors la main quand elle me dit qu'une femme enceinte ça danse, et même plutot bien apparemment, tout en lui lançant " Je demande à voir ! " C'est vrai que pour un slow, ça risque d'être un peu gênant, enfin on ne pourra pas être très proche mais ça peut être marrant. Je ne prends pas la situation au sérieux, donc aucun risque que je ne me sente ridicule. Coup de chance pour nous, on tombe sur une musique assez rythmé, une sorte de salsa, samba, ou quelque chose qui finit en " a " et qui vient d'amérique latine, vous voyez le genre ? Donc pas besoin d'être très proche, ni d'être très élégant, et je dois dire que l'on ne se débrouille pas trop mal. Sa main dans la mienne, nos pas plus ou moins en rythme, et nos regards qui se croisent entre deux tours qu'elle fait sur elle même. Elle est vraiment jolie, même enceinte, alors imaginez quand elle ne l'était pas, et quand elle ne le sera plus. Son visage est rayonnant, elle a l'air de profiter du moment présent et d'apprécier énormément. A un moment de la rapproche de moi, comme je peux bien sur, avec ce mini-elle entre nous, et je lui lance " Pas mal j'avoue ! Le déhanché laisse un peu à désirer mais c'est pas mal " sur un air taquin, joueur, peut-être même provocateur pour voir de quoi elle est capable. Mon regard reste plongé dans le sien, avec un intensité assez impressionnante. Le chapiteau est bondé mais je ne vois qu'elle ce soir, ce qui m'arrive assez rarement. Je suis plutot du genre à m'amuser avec un peu tout le monde et pas à me consacrer à une femme, mais elle m'attire, je n'y peux rien.

Sur le trajet pour rejoindre la piste de danse, Ellie apparaît dans mon champ de vision, près du buffet. Je crois qu'elle ne me voit pas mais je souris quand même. Je suis contente de la voir, et j'ai hâte qu'on puisse se voir à nouveau - les derniers ont été un peu remplis de mon côté. Je souris davantage quand je vois qu'elle parle à Nahuel. Si j'ai le temps j'irais leur faire un petit coucou, plus tard. Pour le moment, c'est Lucas qui est au centre de mon attention. Ce beau blond rencontré quelques minutes plus tôt m'entraîne au milieu de la scène et me prend la main. Nous commençons aussitôt à bouger au rythme d'une musique latino-américaine. Je me laisse aller complètement, sans prendre gare aux possibles regards des autres - ce n'est que comme ça que je peux arriver à bien danser malgré mon gros ventre. Si j'ai confiance en moi. Je souris, de ce sourire qui remonte jusqu'aux oreilles, les yeux brillants de bonheur. Cela fait longtemps que je ne me suis pas autant amusée. Je rigole quand Lucas me fait tournoyer, à plusieurs reprises. Il me rapproche alors de lui et je plonge mon regard dans le sien. « Ah ouais ? » Je souris en coin, amusée. Je rapproche ma bouche de son oreille, comme je peux, sur la pointe des pieds. « Tu vas voir le déhanché que je vais te faire, quand j'aurais retrouvé ma taille normale. » Je crie presque, pour qu'il m'entende malgré la musique. Je me moque de si les autres personnes entendent - en fait, je me fous de tout le monde, en ce moment précis. Seul le bouclé devant moi m'importe. Je ris, naïve, la tête en arrière avant de poser mes yeux bleus dans les siens. Je m'apprête à entamer un nouveau pas de danse quand Bzz, bzz. Le téléphone vibre contre ma cuisse - eh merde. Mon sourire se fane et je regarde Lucas, désolée. « Excuses-moi, je dois prendre l'appel. »

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Vu de l'extérieur, la situation avec Azel doit paraitre assez bizarre c'est vrai. Enfin pour de parfaits inconnus je ne pense pas, ils concluraient simplement et logiquement que je suis le père du bébé, mais ce n'est pas le cas. D'ailleurs, il est où ce fameux père ? Soit ils sont ensembles et la jeune fille qui se trouve à mes cotés est beaucoup plus volage que ce que je l'imaginais, soit ils ne sont pas ensemble et la voix est libre pour moi. Car n'allez pas croire que son ventre rond m'impressionne ou me fasse fuir. Je marche au feeling, si j'accroche avec la personne, qu'importe le reste. Que ça soit l'âge, le sexe, la situation, rien ne m'arrête ou ne m'impressionne. Autant dire que je ne me fais pas prier pour entrer dans son petit jeu quand elle vient me murmurer à l'oreille qu'elle me montrera son vrai déhanché quand elle aura accoucher. Glissant ma main le long de sa taille jusqu'à la poser sur les hanches, je lui réponds " J'ai déjà hâte de voir ça ! " Ce n'est donc pas la dernière fois que je la vois, c'est un bon point non ? Après seulement quelques minutes, elle m'avoue que l'on va surement se revoir. Je n'ai donc pas rêver concernant le feeling qui passe entre nous, elle le ressent aussi. Soudain son téléphone sonne, téléphone auquel elle s'excuse de devoir répondre. Retirant ma main de son corps, à contre coeur, je lui souris et lui fais un signe de la tête en guise de réponse. Elle se retourne quelques instants pour prendre l'appel et vu le monde et le bruit, je ne peux pas vraiment entendre grand chose de la discussion qui se trame dans mon dos. Quand elle revient à moi, je demande donc " Qui a osé casser une si belle proposition ? " Intrusif, direct et avenant, oui je sais mais au moins c'est naturel.

let's have fun

        Des excuses tellement pourries qu'elles font rire, normal hein ? Je pousse un mince soupir, quelque peu soulagée d'avoir réussi à rattraper le coup. Quoi que, peut-être pas en fait. L'homme – parce que oui, c'est un homme. Et même qu'il ressemble un peu à George Michael. Quand il était jeune, parce qu'aujourd'hui à part ses lunettes, il a plus rien de glorieux le chanteur de Wham ! - garde un sourire en m'excusant, qu'il « n'y a pas eu mort d'homme » mais de vodka. Et effectivement, un coup d'oeil au sol m'apprend qu'il dit vrai en vue de la flaque qui était à nos pieds. Oh zut, il va falloir nettoyer... « Je devrais allé m'en chercher un autre d'ailleurs. Tu as besoin d'une escort' jusque là-bas peut-être ? » Mmh ? Je relève la tête, intéressée et croise le regard du jeune homme qui sourit. Sourire que je lui rend, d'ailleurs. Et puis pourquoi pas, hein ? On est bien ici pour faire la fête, non ? Rencontrer des gens, aussi ? Et de toute façon on se rendait au même endroit, et j'étais seule alors j'ai accepté, toujours souriante : « Avec plaisir, merci... Et encore désolée, hein. » je me sens obligée d'ajouter, coupable.
        Après quoi, on se dirige vers les tables où sont disposés des montagnes de nourriture. Bon sang, mais s'en est presque obscène, tellement c'est magnifique ! Mais je fais ma modeste et ne me mets pas à baver, commandant simplement au serveur le plus proche un verre de jus de pamplemousse. Parce que Mila et l'alcool, ça fait pas deux mais trois millions. Je me tourne vers mon bel inconnu qui re-commande une vodka et lui sourit. Il serait peut-être temps de mettre un nom sur ce visage, il me semble. « La maladroite qui t'a bousculé s'appelle Mila, au fait. » Je vous jure que s'il ne se présente pas et s'en va avec un bref « okay super au revoir » je ris. Je l'aurai mérité, en tout cas.
        

Le téléphone à l'oreille, je hoche la tête, comme si Augustin au bout du fil pouvait me voir. Je n'entends pas beaucoup ce qu'il me dit et lui demande de répéter à plusieurs reprises. Je pourrais sortir dehors pour mieux le comprendre mais je ne veux pas m'éloigner de Lucas. Je ne sais encore rien de lui hormis son prénom, donc rien pour pouvoir le recontacter par la suite - je ne veux pas risquer de le perdre dans la foule et de ne pas le retrouver. Je veux le revoir, ce beau blond. Il me plaît, peut-être un peu trop. Peut-être aussi que c'est normal, toute future maman que je suis. Après tout il n'a pas fuit devant mon ventre et il ne semble pas contre l'idée de me voir une nouvelle fois non plus. Après avoir raccroché, je retourne vers Lucas en secouant la tête. « C'est Augustin, il m'attend à l'extérieur du chapiteau. » En temps normal j'aurais apprécié l'intention et en aurais même été touchée. Aujourd'hui, je suis vraiment embêtée. Inquiété du temps que je prenais pour acheter quelques bobines de fils, il ne s'est pas posé de questions et a pris la voiture jusque ici. Je ne sais pas quoi dire au bouclé qui se tient devant moi parce que je me sens vraiment mal de l'abandonner, alors qu'on passait un si bon moment. Je sens qu'il s'est passé quelque chose entre nous deux, quelque chose que je ne veux perdre pour rien au monde. « Je suis vraiment désolée, mais je vais être obligée d'y aller. » Je ne peux pas dire à Augustin de revenir plus tard, alors qu'il m'héberge chez lui gratuitement, qu'il a fait le trajet jusque là et que je sais qu'il est jaloux et protecteur. Je me mords la lèvre, gênée. « Je suis désolée, » je répète pour la deuxième fois, « est-ce que tu me donnerais ton numéro de téléphone ? » Je me lance, sans hésiter. Mon coeur se serre à l'idée qu'il puisse refuser et j'attends sa réponse avec anxiété, mon regard plongé dans le sien.

Let's have fun !

Happy birthday White Oak  Station

La soirée a pris une allure beaucoup plus agréable que ce que je pensais en arrivant ici. Je pensais tomber sur une fête de village, avec le gros cliché de la musique des années 60, soirée que j'imaginais du coup passé seul en attendant mes colocs. Mais ça n'est pas du tout le cas. Certes les gens m'ont l'air un peu coincés, tirés à quatre épingles et buvant leur champagne, le petit doigt en l'air. Je pense que je passerai pour un fou si je me mettais à hanter Hakuna Matata, vous voyez ce que je veux dire. Mais par chance, j'ai trouvé Azel, une future maman très agréable, gentille, visiblement taquine, naturelle, tout ce qui me plait chez une femme. Depuis le rapprochement que j'ai eu avec Mila il y a quelques mois, je n'avais pas ressenti d'attirance pour une autre fille, ayant toujours ma jolie coloc dans un coin de la tête. Mais elle n'est pas décidé à faire d'effort, alors je ne vais pas m'accrocher des mois pour rien. Et Azel est arrivée. Timing parfait. Parfait, sauf pour la personne qui décide de nous couper en l'appelant au téléphone. Après quelques petites minutes de discussions, elle dit devoir me laisser pour retrouver Augustin. Je fronce alors les sourcils tout en demandant " Augustin ? " Evidemment, la première pensée qui me traverse l'esprit est que ce fameux Augustin est son copain, voire même le père du bébé, faisant inévitablement redescendre mon sourire. En plus de ça, elle me dit devoir me laisser, certes être vraiment désolée mais me laisser quand même. Je laisse apparaitre un petit sourire quand elle me demande mon numéro. Elle veut mon numéro pour discuter en ami ou plus ? Je sens que je vais devoir attendre un peu pour avoir des réponses " Vas y je comprends.. On se revoit bientot de toute façon hein ? Et oui bien sur. Tu notes ? " Je lui laisse le temps de sortir son portable ou autre chose pour écrire avant de lui dicter " 780-2000-113. Lucas, Lucky, ou le gentleman de la fête, comme tu préfères ! "Gardant quand même mon sens de l'humour et de l'autodérision, malgré que ma joie de ce soir s'est un peu envolé après qu'elle m'est appris son départ. La soirée va être bien moins intéressante.