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 i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès)

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Message(#) Sujet: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyMar 26 Nov - 23:28

#rp situé dans une quelconque maison étudiante.




I WANNA DANCE WITH SOMEBODY WHO LOVES ME.

we can drive drive in your car somewhere into the dark, pull over and watch the stars. we can dance, we can sing, do whatever you think, as long as i'm with you. when we are together it's the time of our lifes. we can do whatever, be whoever we like. spend the week-end dancing 'cause we sleep when we die. don't have to worry 'bout nothing. we own the night.  


Dire que Ruben n'était pas dans son élément en ce moment même était un euphémisme. La chaleur humaine qui se dégageait de cet endroit était beaucoup trop dense. Il n'avait jamais été fan de ce genre de soirées. Surtout depuis qu'il avait embrassé " par mégarde " un parfait inconnu qui avait abusé de l'alcool. Enfin. Lorsqu'une de ses camarades lui avait proposé de venir à cette fameuse fête étudiante pour célébrer l'approche de noël ( mais, soyons honnêtes, les étudiants trouvaient toutes les raisons du monde pour organiser une fête ), sa première réaction avait été de refuser. Elle s'était quand même appliquée à énumérer les personnes qu'il connaissait et qui seraient sans doute présentes à la fête. Il était resté de marbre jusqu'à ce que la phrase " ton partenaire pour le projet avec les étudiants en photographie " parvienne à ses oreilles. De suite, il s'était montré plus intéressé. Même si il y avaient peu de chances qu'il arrive à lui parler, qui ne tente rien n'a rien.

De toute façon, il était là, à présent. Assis sur un canapé, un peu à l'écart, essayant d'éviter ces couples qui faisaient des gosses tout autour de lui. Il avait, jusqu'à présent en tout cas, réussi à refuser tous les verres d'alcool qu'on lui avait proposés. Au cas où Héraclès le remarquerait. Il ne voulait pas être totalement torché. Dans tous les cas, il n'était pas un grand fan de tout ce qui se rapportait à l'eau de vie, n'étant pas un éternel fêtard. Il avait finalement trouvé un verre de boisson non-alcoolisée, et s'était installé sur ce dit canapé. Alors qu'il était arrivé, il avait entre-aperçu Héraclès, mais n'avait pas encore osé se diriger vers lui. Il ne voulait pas donner l'impression d'être collant. De plus, surement le brun était-il avec sa ... petite amie. Celle à qui il avait parlé au téléphone lors de leur premier " rendez-vous ". Celle que Ruben ne pouvait pas supporter, bien qu'il ne l'ait jamais rencontrée.  Ses muscles se crispaient rien qu'à la pensée d'Héraclès aimant cette fille. L'introduisant comme sa petite-amie, lui tenant la main en public, et la tenant dans ses bras tard le soir. Ruben ne pouvait pas s'empêcher que c'était son rôle. Qu'il devait être celui dont Héraclès était amoureux. Il savait bien que théoriquement, il n'avait pas le droit de penser ça. Mais, honnêtement. Qui d'autre serait prêt à l'attendre des années durant ? Pas grand monde, oui.

Alors qu'il relevait le regard, il le vit. Héraclès Rosenwald. Toujours aussi beau. Ses cheveux formant des boucles aussi indisciplinées et aussi adorables que d'habitude. Ses yeux rayonnant aussi vivement qu'à l'ordinaire. Directement, le rythme cardiaque de Ruben s'accéléra. Ses mains se serrèrent sur son verre. Il n'osait pas aller le voir, une fois de plus. Il pourrait simplement le saluer, ou, marcher droit vers lui et faire semblant de le bousculer pour initier une conversation. Non. Non, toutes ces idées semblaient aussi mauvaises les unes que les autres. Et au fond, il se trouvait réellement pathétique.

Sérieusement. Rien que pour venir à cette soirée, il avait angoissé comme pas permis. Il avait changé sept fois de tenues, avant d'opter pour le slim noir et le pull rouge vif, lui descendant jusqu'en dessous des fesses, qu'il avait sur lui en ce moment même. Une tenue sobre, comparée à ce qu'il avait l'habitude de mettre. Il avait réfléchi à cent mille façons de pouvoir démarrer une conversation avec Héraclès. Et là, encore, il se retrouvait planté comme un idiot sur son canapé, regardant fixement le brun en face de lui. Ce garçon qui n'avait pas l'air totalement sobre, au vu du verre qu'il avait en main. Avec un léger soupire, Ruben rebaissa les yeux vers son verre, tentant tant bien que mal de rassembler un peu de courage.

Il aurait aimé être comme ces séducteurs invertébrés qui étaient, en ce moment même, en train de conclure avec leur proie de la soirée. Il aurait aimé avoir l'assurance nécessaire pour se diriger droit vers Héraclès, et lui faire tourner la tête. Mais non. Il n'avait jamais été foutu de simplement tenir une vraie conversation avec lui, lorsqu'ils avaient habité la même maison durant deux ans. Alors comment pouvait-il espérer lui faire une impression lors d'une soirée de ce genre ? Ruben détestait être là, au milieu de pré-adultes bourrés d'hormones. Il détestait le bruit ambiant, les cris, le mouvement constant et exagéré. Ce qui était quelque peu bizarre. Après tout, il aimait les grandes villes, telles que New-York, non ? Ces cités dans lesquelles le bruit, le mouvement, la vie étaient omniprésents. Pourtant, lorsqu'il se retrouvait enfermé entre ces quatre murs, au milieu d'un capharnaüm de cette ampleur, il avait juste envie de sortir pour pouvoir respirer. Parce que, ouais, il avait carrément l'impression d'étouffer. Mais il y avait une seule personne qui le retenait ici. Bien entendu. Le brun adorable à l'autre bout de la pièce. Rien que la pensée qu'il soit à la même fête que lui rendait la situation moins désagréable.

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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyMer 27 Nov - 19:33

Ruben&Héraclès
i wanna dance with somebody who loves me.

J’avais envie de rire, mais pas seulement d’un petit gloussement discret. Non, j’avais littéralement envie d’exploser de rire. Ce rire que tu as une petite fois dans le mois, celui qui te fait pleurer et en même temps avoir des crampes horribles dans le ventre sans que tu puisses t’en empêcher, celui qui te fait passer pour une personne complètement tarée face aux autres. J’avais envie de ce rire-là. En y repensant, cela faisait beaucoup de temps que je n’avais pas ri ainsi. Beaucoup trop à mon goût. Mais il ne se commandait pas, comme la plupart des choses de la vie, il se faisait désirer pendant un temps pour arrive sans crier gare et le temps que t’en rende compte, il était déjà reparti. Très loin. Un peu comme moi en ce moment qui, au lieu de faire la fête comme toutes les autres personnes de cette pièce, pensais à rire. Pourtant, les autres dansaient, s’amusaient, buvaient ! Bon, il est vrai que je buvais moi aussi et cela avec plus ou moins de modération. Faut dire que j’avais retenu la leçon que m’avait apportée ma première fête universitaire. Chez moi, boire beaucoup était synonyme de m’endormir, vêtu en tout et pour tout d’un boxer, sur la pelouse du campus en plein mois de septembre… Le réveil n’avait pas été très beau à voir, vous pouvez me croire sur parole. J'avais l'air du mec qui essayait de ressembler au bonhomme vert dans la pub française Cetelem… Sauf que mon sous-vêtement était beaucoup plus la mode, ce qui était assez rare à l’époque. Ce temps était bel et bien révolu, pour ce qui était de la mode en tout cas ! Après Zalla et Dorota, je n’avais pas vraiment le choix à vrai dire. Vraiment, vraiment pas… Principalement du côté de Zalla, car je n’avais pas le droit de me montrer en public avec elle si je portais ces « foutus fringues horribles » qui me donnaient l’air d’être « un psychopathe attardé »… Mais heureusement pour tout le monde, je m’étais assez bien habillé aujourd'hui. En effet, j'étais Vêtu d’une tenue assez simple, composée d’une chemise bordeaux – dont les deux premiers boutons étaient ouverts à cause de la chaleur ambiante –, d’un slim blanc plutôt basique et de mes éternelles tennis noires. Bref, je n’avais pas mis de nœud papillon, probablement parce que je savais d’avance qu’il allait faire une chaleur à crever...

Je soufflai avant de me diriger une fois de plus vers le « bar », qui n’était qu’une table recouverte à la va vite d’une nappe en papier, pour y commander ma troisième bière de la soirée. Je n’étais pas encore saoul, juste un peu plus bavard et souriant que d’habitude, ce qui ne me faisait pas trop de mal, à vrai dire. Pour l’instant, je n’avais pas encore croisé beaucoup de personnes que je connaissais. On m’avait invité principalement car celle qui organisé était dans ma filière. Voilà pourquoi il y avait autant d’étudiant en photographie à cette soirée. Pourtant, je n’avais pas parlé à beaucoup d’entre eux. Une fois de plus, j’avais oublié d’inviter à mon tour Dorota. J’aurai au moins pu discuter avec elle plus d’une heure. En effet, cela faisait plusieurs jours que nous n’avions pas pu papoter face à face tranquillement sans être pressés par nos travaux. Voilà peut-être l’un des seuls points qui me manquait du temps du lycée : le temps libre qu’on avait… Après avoir pris une ou deux gorgée de ma boisson, une fille brune de ma filière vint me parler « Hey Wald ! Alors comme ça tu t’es décidé à venir ? » Et oui ! Je n’étais pas totalement chaud pour venir ce soir, principalement parce que nous étions vendredi soir et que tôt ce matin, j’avais pensé à appeler Ruben pour lui parler du projet. Chose que je n'allais surement pas faire vu à l’heure où je allais me coucher ce soir, ou plutôt demain matin. « Comme tu peux le voir ! Ça doit être l’appel des chips bas de gamme qui m’a fait changer d’avis ! » Ai-je dit en riant. « Aussi non, tu as croisé du monde que tu connaissais bien ? Parce que moi, c’est la dech’ depuis mon arrivée » « Plein de personnes ! Je suis assez connue dans notre promo’… J’ai aussi vu la tapette ! » Me dit-elle avec un large sourire, comme si je savais qui était la personne qu'elle traitait aussi ouvertement. « Et pourquoi tu me dis ça ? » Elle leva les yeux au ciel avant de répondre « Mais si, c’est ton partenaire pour le travail entre les étudiants en stylisme et nous… » Attendez ! Ruben était ici ? Lui ? Depuis quand aimait-il faire la fête ? Au lycée, il n’y participait jamais… Le temps du lycée est loin Wald, il a pu changer, me dit la petite voix dans ma tête. Et d’ailleurs, comment osait-elle le traiter ainsi ?  « S’il est gay, c’est son choix… D’ailleurs je vais aller le chercher ! Occupe-toi bien de ton homophobie durant mon absence » Lui ai-je répliqué, d’un ton ironique avant de partir à la recherche de Ruben.              
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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyJeu 28 Nov - 0:36




I WANNA DANCE WITH SOMEBODY WHO LOVES ME.

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C'était à présent la chanson Blurred Lines qui résonnait dans la pièce. Réellement, ces gens devraient se mettre à la page, niveau musique. Il n'y avait même pas deux minutes, ils passaient encore We Can't Stop. Ouais, que des chansons sorties il y avait plusieurs mois déjà. Dans tous les cas, rien qu'à voir la tenue que portait l'organisatrice de cette fête, on voyait bien qu'elle était spéciale. Ruben ne la connaissait pas réellement, étant donné que la jeune fille étudiait en photographie ( la même filière qu'Héraclès, ne pût s'empêcher d'ajouter le châtain intérieurement. ). Déjà, sur la piste de danse, garçons et filles exécutaient des mouvements assez obscènes, se collant l'un à l'autre, et mouvant leurs bassins dans des mouvements qu'ils pensaient sexy. Alors qu'en réalité, il ressemblait plus à des pingouins aux quels on aurait collé les pieds au sol. Déjà, certains se rapprochaient un peu trop dangereusement, et de là où il était, Ruben pouvait voir des mains clandestines s'aventurer en zone interdite. La plupart étaient déjà bien torchés, avec leur fameux gobelet rouge en main. Et le jeune homme ne pouvait que regarder ça avec une certaine grimace de dégoût. Bien entendu. Il ne s'était jamais bécoté en public de la sorte. Il ne pouvait pas savoir à quel point c'était bon - si il y avait un quelconque côté positif, là-dedans -. Enfin, il espérait que ça soit ça. Sinon, il serait bien le seul étudiant à ne pas apprécier ce genre d’interactions, et il serait encore moins normal. Déjà que c'était pas bien fameux de son côté.

Bien, il était toujours en train de penser à ce genre de choses, lorsqu'un couple visiblement bien éméché se vautra à côté de lui. Une fille qu'il avait dans sa classe de stylisme, et un garçon qu'il ne connaissait pas. Ruben écarquilla les yeux, alors qu'il fixa les deux jeunes gens, en train de s'envoyer pratiquement en l'air sur le canapé. De toute façon, ils étaient bien trop occupés à tenter de s'étouffer mutuellement pour remarquer qu'il les fixait intensément. Vivement, Ruben détourna le regard, se concentrant sur un tableau - absolument immonde - fixé sur le mur en face de lui. Les ignorer. Il fallait qu'ils les ignorent. Peut-être que si il faisait semblant de ne pas avoir conscience de leur existence, ils disparaîtraient ? Pouf. Magie magie. Mais non. Ils produisaient à présent des gémissements assez infâmes qui couvraient presque le bruit de la musique. Classe. Seigneur. Ruben se sentait définitivement mal ici. Entre les deux malpropres à côté de lui, le bruit assourdissant des stéréos, la chaleur ambiante, et la foule qui l'étouffait presque, il sentait sa tête lui tourner. Il n'avait pourtant bût qu'un verre de cocktail non alcoolisé. Il fallait qu'il sorte. Il fallait qu'il prenne l'air. Il avait repéré la porte conduisant vers l'extérieur tout à l'heure. Il devait absolument la retrouver. Aussi, il se leva brusquement, laissant son gobelet, de toute façon presque vide, tomber au sol. Tentant tant bien que mal de fendre la foule, en jouant des coudes et en s'excusant, il ne voyait de toute façon pas cette foutue porte. Elle devait bien être quelque part, pourtant.

Il était toujours en train de tourner en rond dans cette foutue pièce quand un garçon, bien plus grand et costaud que lui, l'envoya presque dans le décor en le bousculant. Ruben se retourna brusquement, dès qu'il se remit sur ses pieds, et tenta de lui lancer son regard assassin. Mais cela ne servit pas à grand chose car, vu sa démarche, ce garçon était très surement ivre mort. Toujours est-il que le châtain n'eut même pas le temps de tourner de nouveau la tête, car, à peine eut-il concentré son regard devant lui, qu'il entra de plein fouet dans quelqu'un. Mais, ce n'était pas genre la petite bousculade d'épaule. Non, vraiment la collision qui te fait limite sursauter, et après laquelle tu es obligé de te tenir à ton vis-à-vis pour ne pas te ramasser comme une crotte. C'est d'ailleurs dans cette position que Ruben se retrouva : Accroché aux bras de l'homme dans lequel il était rentré ( sans sous-entendus ), les yeux carrément exorbités. « Désolé, je - ... » Il s'interrompit alors qu'il tiltait enfin sur le visage en face de lui, et ses sourcils se haussèrent encore plus, si c'était possible. « Héraclès ? » fût le seul mot qu'il réussit à sortir. Lorsqu'il se rendit compte que c'était bien le brun en face de lui, il enleva vivement ses mains de ses bras, ne voulant pas le mettre mal-à-l'aise. Woah. D'accord. Il venait de pratiquement tuer le mec dont il était amoureux depuis x années. Ca, s'était une bonne approche, Ruben. Bravo. Applaudissements. Standing Ovation. Lancé de roses. Gloire éternelle. - bref -. « J'espère que je ne t'ai pas fais mal, si ? » s’inquiéta-t-il immédiatement. Bon, peut-être cela était juste une excuse pour le garder, ne serait-ce que quelques secondes de plus, à ses côtés. Il ne savait même plus ce qu'il devait faire. Aller chercher un autre verre ? Aller aux toilettes ? Au diable sa première destination. Il était à présent en présence d'Héraclès, et, soudainement, tous ces maux qu'il avait ressentis avant ça s'étaient étrangement envolés. Ne restait donc que ce sentiment sur lequel il ne parvenait pas à mettre de mots, qui tourbillonnait en lui, comme à chaque fois qu'il croisait le beau brun.

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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptySam 30 Nov - 18:03

Ruben&Héraclès
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Je détestais ce genre de personnes, les homophobes. Je détestais même ce mot qui n’était pas du tout approprié. Il veut dire plus ou moins littéralement « des personnes qui ont peur des homosexuels » or si l’on prend une personne qui a peur des araignées, elle va être terrorisée, pétrifiée par elles. Elle ne va pas se mettre à les insulter, à les dénigrer, à les battre ou même à les exterminer comme un certain chef nazi dont je tairai le nom ! Ce terme n’est pas approprier. Ces gens-là ne sont pas homophobes, ce sont des connards intolérants qui se pensent « supérieurs » car ils aiment le sexe opposé. Des tas de personnes disent que l’Amour est plus fort que tout, mais dès que l’on parle d’homosexualité, ils se bornent à croire que ce n’est pas naturel et que de ce fait, cela ne doit pas exister. Bien soit ! Eradiquons tout ce qui n’est pas naturel de la Terre alors, comme la peinture, les boissons gazeuses et même les médicaments chimiques ! Qu’est-ce qu’on attend ? Si aimer un être du même sexe n’est pas naturel, où est la « justice » de pouvoir continuer à utiliser des choses chimiques ? Il n’y en a pas, car on ne choisit qu’il est-ce que l’on va aimer, comme moi je n’ai pas choisi d’aimer mon ancien-demi-frère. Mais ça m’est tombé dessus, comme ça, du jour au lendemain où je me suis dit « J’aimerai le prendre dans mes bras – et pas comme deux frères ! –, j’aimerai passer ma main dans ses cheveux qui ont l’air beaucoup trop doux pour mon propre bien et plus que tout, j’aimerai l’embrasser continuellement, sans jamais m’arrêter et cela où je veux à n’importe quel moment de la journée, sans qu’il ne me repousse ou qu’il ne me gifle. » Bon, je n’étais pas aussi clair dans mes envies de lui il y a quelques années, mais en gros, je pensais comme ça. C’était comme une putain d’évidence. Pourtant, cette évidence ne s’est jamais produite et ne se produira surement jamais… Dans le meilleur des cas, je pourrai alors devenir son ami – peut-être son meilleur qui sait ? – et j’essayerai de le protéger alors que je serai probablement marié à une personne qui ne me fera jamais ressentir les mêmes choses que Ruben. Je serai p’t-être bien malheureux, ou alors ce sera cette personne. Mais je m’en ficherai sans doute, car je pourrai LE voir heureux et c’est ce qui comptera le plus pour moi. Son bonheur et celui de mes enfants. Peut-être même que si je continuais dans ce sens, j’allais pouvoir me reconvertir en médium, un peu comme la professeur de divination de Poudlard ? J’aurai même de longs châles dans lesquels me draper pour échapper à l’odeur ignoble de l’encens !

La bière commençait visiblement à me monter à la tête ! J’aurai vraiment dû inviter Dorota, elle aurait pu m’aider à ne pas trop boire… Le pire était surement que ce que je buvais était totalement bas de gamme et que ça allait me rendre malade avec la chance que j’avais. Décidé à rechercher Ruben, je me remis en route – alors que je n’avais même pas remarqué que je m’étais arrêté – assez activement. Après tout, je faisais ça juste parce que je savais qu’il était le seul que je connaissais réellement, pas vrai ? Ce n’était pas du tout parce qu’il m’avait manqué… Pas du tout… Alors que j’essayais de me persuader de cela – en vain –, je me fis rentrer dedans par une personne plus frêle. Légèrement déboussolé – en grande partie à cause du mélange alcool + bousculade – je mis quelques secondes avant de remarquer qui est-ce qui tenait mon bras. Bien sûr, lorsqu’il le remarqua à son tour, il enleva sa main comme s’il s’était brûlé. Inconsciemment, je ne fis pas attention à ce détail, probablement parce qu’au sinon, je me serai fait du mal pour pas grand chose. « Hey ! C’est plutôt à moi de te demander ça. Ce malade a failli t’aplatir comme une crêpe. Un peu plus et j’aurai pu t’appeler Suzette ! Et Salazar sait comme ça te ne va pas de t’appeler comma ça ! » Je remarquai alors que dans la bousculade, ma bière ne nous avait heureusement pas touché. Je cherchai son verre avant de comprendre qu’il n’en avait pas. « T’as soif ? Ma bière était bientôt vide et en plus tu n’as pas de verre. » Je regardais en direction du bar précaire en marmonnant « J’espère qu’ils ont encore de la bière… Même si elle est dégueulasse, vaut mieux ça à de la tequila… Une fois pas deux… En plus on crève de chaud ici !»                  
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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyDim 1 Déc - 17:27




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Tout n'était à présent que superflu. La musique de mauvais goût, la chaleur ambiante, la surpopulation de la pièce, ces couples qui faisaient des ignominies sous ses yeux. Il s'en foutait, alors que deux minutes au par avant, il était prêt à s'arracher les yeux de la tête. Parce que Héraclès, l'unique raison pour laquelle il était ici à présent, était devant lui. Bien, l'approche avait été un peu brutale, mais au moins, il lui parlait. Pour une autre raison que ce foutu projet qu'ils devaient faire. De plus, il était réellement magnifique, ce soir là. Comme toujours, bien entendu. Mais cette chemise légèrement ouverte, et ce pantalon blanc le mettaient tellement en valeur ... Et le bordeaux accentuait définitivement son côté classe. Ce mec devrait vraiment arrêter d'être aussi parfait. De plus, il ne savait pas si c'était l'ambiance de la fête, mais le voir aussi attirant ... Comment cela pouvait le laisser indifférent ? Il avait juste tellement envie de l'embrasser. De pouvoir goûter la texture, la saveur de sa bouche. De pouvoir se serrer contre lui, passer ses mains sur son corps. De pouvoir simplement lui dire qu'il était amoureux de lui, sans aucun mot. Il n'avait jamais été quelqu'un de très porté sur les contacts physiques, étant généralement assez mal à l'aise quand la discussion partait sur quelque chose de trop intime, même avec ses amis. Pourtant, pour une quelconque raison, il serait incapable de repousser Héraclès. Peut-être parce que cela faisait à peu près sept ans qu'il était désespérément amoureux de lui ? Enfin. Il avait donc toujours ce sourire quelque peu idiot et naïf collé sur le visage. Expression qui s'effaça pour faire place à un air plus interrogateur, lorsque Héraclès lui parla de Suzette et de Salazar. Ou comment briser une bulle de rêve en deux phrases. Qui étaient ces gens ? Est-ce que Ruben avait loupé un épisode, où il était tout simplement paumé ? Il fronça les sourcils, subitement, regardant rapidement autour de lui, comme si il tentait de gagner du temps pour trouver une réponse qui ferait croire qu'il savait parfaitement de quoi il parlait. Heureusement, il n'eut finalement pas à chercher bien longtemps, car le brun reprit la parole juste après. Et ce ne fut que lorsqu'il mentionna implicitement avoir pris de la bière qu'il comprit. Ouais, il était pas totalement sobre, en fait. Cela était donc inutile de chercher une once de rationalité dans ses propos.

Il se força à un petit sourire gêné, ne sachant, du coup, pas trop comment agir en sa compagnie. Surtout que son interlocuteur marmonna quelque chose à propos de la tequila et de la bière qui était apparemment dégueulasse. Ruben se demanda intérieurement combien de verre le brun avait bus. Il n'aurait pas voulu le laisser se rendre ivre mort, mais, après tout, Héraclès avait l'air juste un peu ... pompette. Ouais, il arrivait à marcher à peu près normalement, et arrivait à formuler des propos assez corrects, globalement, si on oubliait le manque de rationalité. Il hocha donc simplement la tête avec un sourire. « D'accord pour une bière. » accepta-t-il, simplement. Et puis, l'endroit où on avait mis la table faisant office de bar semblait moins encombré que celui où ils se tenaient actuellement. Et si Ruben pouvait s'éviter les légères bousculades, ce serait avec plaisir. Ne tenant pas réellement à rester plus longtemps planté au milieu de la pièce, il attrapa presque machinalement le bras d'Héraclès. Après tout, si le brun avait consommé quelques verres, il ne lui tiendrait surement pas rigueur de ce léger contact. Ils réussirent finalement à attendre le bar sans avoir à trop jouer des coudes. Une fois arrivés à celui ci, cependant, Ruben jeta un regard nerveux aux bouteilles qui se présentaient devant lui. Il repéra assez vite le seau de glaçons contenant le liquide recherché, et en servit deux verres, laissant Héraclès prendre celui qui lui était destiné. Pour sa part, il avait seulement accepté de prendre une bière pour entretenir la discussion avec son ex-demi-frère. De toute façon, il lui suffit de prendre le verre pour la forme, mais de ne rien boire. C'était aussi simple que ça. Et, de plus, il ne voulait pas avoir l'air d'une vierge effarouchée - même si c'était probablement ce qu'il était - en avouant qu'il préférait les sodas à l'alcool. Il remua son verre, légèrement nerveux, cherchant à tout prix un sujet de conversation pas trop ringard. « Alors ... Tu ... Ta petite amie est avec toi ? » demanda-t-il maladroitement. Il méritait définitivement un award. Comment pouvait-il sérieusement poser cette question, sachant très bien qu'il n'avait pas envie de parler de la pintade qui lui servait de copine ? Il retint un soupire agacé. Il regarda son verre, cachant tant bien que mal son malaise, bien que, si Darren était déjà légèrement dans les vapes, il ne le remarquerait pas. Tant mieux. Si il pouvait s'éviter une quelconque question, il en serait définitivement heureux. D'ailleurs, à quel point était-il saoul ? Un peu plus tôt, Ruben avait tenté de deviner qu'il était juste pompette, mais peut-être tenait-il juste bien l'alcool ? « Combien de verres tu as bus, jusqu'à là ? » questionna-t-il, assez directement. Peut-être que ça ne le regardait pas après tout, mais il avait lui-même une relation houleuse avec l'alcool, ou les garçons bourrés, et il préférait tout de même s'en méfier.

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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyMer 11 Déc - 20:19

Ruben&Héraclès
i wanna dance with somebody who loves me.

A vrai dire, l’alcool me faisait souvent divaguer. D’ailleurs, Zalla me l’avait assez répété et s’était assez foutu de moi pour que j’en prenne conscience. Je ne changeai pas de personnalité, ne me transformais pas en obsédé sexuel, ni en quelqu’un de violent. Je ne faisais que sourire un peu trop – encore plus que d’habitude –, je voulais danser quelques fois et je me lançais dans des débats philosophiques sur des sujets assez peu… communs comme les Disney, les étoiles ou encore l’existence des lipatatornes sur la Terre – chose que je continuais à croire malgré tout ! – qui me faisait souvent passer pour un mec bourré, ce que j’étais probablement. Pourtant, je ne voulais pas paraitre à Ruben comme un gars qui aimait boire à en devenir malade ou comme quelqu’un qui n’était pas recommandable. En fait, habituellement, je ne buvais pas beaucoup en soirée (probablement parce que presque toutes celles que je faisais été avec Zalla et que j’avais trop peur qu’il lui arrive quelque chose) et avec la chance que j'avais, pour une fois que je buvais, Ruben était de la fête. Tout à l'heure, j’aurai très bien pu m’enfuir pour qu’il ne me voie pas mais sur le coup, je n’y avais pas pensé. Etait-ce à cause de l’alcool ou alors dû à mon envie de voir Ruben tout le temps ? Peut-être un peu des deux. Sauf que lorsque j’étais totalement sobre, je le regardais – pour ne pas dire mater – sans pour autant l’aborder, parce que pour cela, il fallait d’abord avoir quelque chose à lui dire et à part notre projet, plus rien ne nous relié vraiment. Peut-être son père, mais je trouvais indiscret de lui demander des nouvelles après que lui et maman se soient séparés. Ca l’était surement d’ailleurs ! Du coup, je ne lui parlais pas. Autant rester silencieux que de passer pour un gros lourd qui n’avait même pas les mêmes sujets de discutions que lui. De plus, je me voyais mal parler de mes goûts cinématographiques et littéraires alors que je ne savais même pas les siens…

Je marchai vers ledit bar en quête de deux boissons. Une bière pour moi ferait amplement l’affaire, je ne désirai vraiment pas mélanger les alcools ce soir, probablement à cause – ou grâce ? – à la présence de Ruben à mes côtés. D’ailleurs, celui-ci me prit discrètement le bras alors que l’on se faufilait entre les étudiants. Une vague de chaleur se rependit dans mon corps à son contact. Une douce chaleur qui me donnait envie d’en avoir plus. Plus de contact. Plus de chaleur. Plus de lui, tout simplement. Pourtant, je réussis tant bien que mal à me rapprocher de lui encore plus en me décalant légèrement. C’est ainsi que nous arrivions au bar. Je vis alors Ruben servir deux gobelets et je l’imaginai tout de suite en joli serveur dans un restaurant étoilé avec un petit tablier sexy. Mordillant ma lèvre inférieure en le regardant, je secouai la tête pour reprendre mes esprits. Mes hormones me jouaient des tours, d’autant plus en la présence de Ruben. Je pris le gobelet qu’il m’avait servi avant d’en boire une gorgée. Essayant de me concentrer sur mon verre plutôt que sur mon ancien demi-frère, je faillis louper sa question. « Petite-amie ? Depuis quand j’ai une petite-amie ? » Je ne cachais pas mon étonnement. La dernière petite amie que j’avais eue fut durant les vacances d’été avant ma rentrée à l’université. Ça faisait donc un sacré bail pour un mec de vingt-et-un ans. « Qu’est-ce qui t’a fait croire ça ? Parce que je suis venu en solitaire ce soir… » Je ne pensais pas avoir sous-entendu ça et il ne m’avait jamais surpris avec quiconque à l’université donc cela me rendais assez curieux. Puis, il me posa une autre question qui était une vraie colle pour moi. « Oh…hum.. deux sûr.. p’t-être bien trois.. Ou alors quatre ? Oula.. c’est la première fois que je suis si nul en maths… Mais je suis pas encore ivre hein ! Juste… un peu trop bavard pour mon propre bien… » Ai-je dis piteusement. Une fois de plus, j’avais peur qu’il ne me prenne que pour un fêtard invétéré. « Hum… mais aussi non, pourquoi tu es là ? Je ne me souviens pas que tu aimais les fêtes lorsque tu habitais à la maison ! Enfin, pas que cela me déplaise, au moins j'ai trouvé une compagnie agréable ici.. » Ai-je dis avant de sourire, une fois de plus.                  
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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyLun 23 Déc - 22:55




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we can drive  in your car somewhere into the dark, pull over and watch the stars. we can dance, we can sing, do whatever you think, as long as i'm with you. when we are together it's the time of our lifes. we can do whatever, be whoever we like. spend the week-end dancing 'cause we sleep when we die. don't have to worry 'bout nothing. we own the night.  


Ruben regardait fixement le liquide auburn dans son verre, faisant lentement tourner celui ci dans le récipient. Il devait bien avouer que l'appel de l'alcool se faisait de plus en plus fort. Il avait envie de boire, encore et encore, jusqu'à ne plus se soucier d'uacun de ses soucis. Jusqu'à s'amuser? Comme la grande majorité des étudiants dans cette pièce. Mais il ne pouvait pas se permettre. Il savait qu'il tenait très mal l'alcool, et il, réellement, il ne pouvait pas prendre le risque de se ridiculiser devant Héraclès. Déjà qu'il avait estimé ses chances avec le jeune homme, proches de 0, cela les achèverait complètement. D'ailleurs, le brun répondit à sa précédente question. Celle qui concernait sa petite-amie. Et, là, Héraclès affirma qu'il était bel et bien célibataire. Ruben en hoqueta de surprise, et le regarda un moment. Puis, il trempa tout de même ses lèvres dans la bière qu'il s'était servi, tentant de cacher le sourire radieux qui naissait sur son visage. Héraclès n'avait pas de petite-amie. Ce qui voulait dire que personne n'occupait la place qu'il s'était auto-attribuée. Quelle magnifique nouvelle ! La soirée commençait à s'améliorer, peu à peu. Néanmoins, Ruben perdit un peu de sa splendeur quand son vis-à-vis lui demanda qu'est ce qui l'avait amené à une telle conclusion. Bien qu'un peu honteux de son explication pathétique et risible, il s'expliqua, détournant légèrement le regard. « Bien ... Il y avait cette fille, au téléphone, une fois et - ... Pas que j'écoute aux portes, hein mais - tu avais l'air de parler de sexe avec elle, donc je me suis dit - ... mais oublie ça, c'était ridicule. » l'informa-t-il, haussant les épaules. Toujours était-il que, de nouveau, il pouvait coller l'étiquette " libre " sur le torse d'Héraclès. Même si ça n'allait pas l'amener à grand chose - parce que, pour quelle raison un garçon comme le fils Rosenwald s'intéresserait à quelqu'un comme lui ? -. Mais, quand même. Cela illuminait au moins sa soirée, et il espérait à présent que rien ne vienne ternir celle ci, à présent.

En revanche, Héraclès semblait buter un peu plus sur le nombre de verres qu'il avait consommé. Ce simple fait fit légèrement grimacer l'étudiant en stylisme, qui commençait à avoir des doutes sur la sobriété de son interlocuteur. Heureusement, ce dernier semblait lire dans ses pensées, car il le rassura, affirmant qu'il était encore lucide. Ruben s'autorisa à relâcher un peu sa défense. Il était vrai que le bouclé n'avait pas l'air d'avoir des pulsions brutales, ou qu'il n'essayait pas de le tripoter. Et voir ce grand sourire au travers de son visage faisait du bien à Ruben. Aussi, il décida de ne pas se méfier de son partenaire, et de simplement se détendre. Il se contenta donc de répondre à sa réponse hésitante par léger sourire, et écouta ensuite la question d'Héraclès, qui portait principalement sur sa présence ici. Il était vrai que Ruben n'était pas un fêtard. Il préférait largement passer ses soirées dans sa chambre d'étudiant à étudier, lire, ou écouter de la musique. Il ne vouait pas non plus une haine passionnelle à ces fêtes étudiantes, mais ce n'était pas son fort. Aussi, il rit doucement, passant une main distraite dans ses cheveux. « Peut-être parce que j'étais au lycée justement. Puis, l'éducation de mon père n'approuvait pas trop ce genre de choses, si tu te souviens bien. » avoua-t-il, son regard balayant la pièce. Il s'arrêtait de temps en temps sur le beau visage d'Héraclès, essayant cependant de ne pas trop s'attarder sur celui-ci, de peur de paraître trop en admiration. « Je suppose que j'ai un peu changé depuis. Même si je ne suis toujours pas fou de ce genre de fêtes. Mais et toi ? Je me rappelle plus d'un garçon qui restait enfermé dans sa chambre, plutôt que d'un mec qui sortait tous les soirs, et rendrait après s'être bourré au panaché. » ajouta-t-il, un sourire gentiment taquin aux lèvres.

Il allait ajouter autre chose quand il sentit un bras puissant se jeter autour de ses épaules, ce qui le fit hoqueter de surprise. « Mais c'est Ruby ! J'te jure, tu étais bien la dernière personne que je pensais voir ici, Mademoiselle. » Immédiatement, Ruben fronça le nez, jetant un regard en coin au garçon qui venait de le toucher dans sa permission. Hanson. Il ne connaissait même pas le prénom de ce gars. Il n'était même pas dans sa promotion. Il lui avait juste déjà parlé à cause d'un concours de circonstances. Hanson était aussi gay, à ce qu'il avait compris. Mais pas vraiment le genre de gay stéréotypé, comme Ruben. Pour le gay qui faisait baver toutes les filles. Et, le châtain aurait pût croire qu'Hanson essayait vraiment d'être amical avec lui, si il n'introduisait pas une pique sur sa féminité apparente à chaque phrase qu'il prononçait. Ainsi, Ruben avait décidé que ce garçon le dégoûtait profondément. « Pour toi, ça sera Ruben. Pas Ruby, ni Mademoiselle Hanson. » se contenta de répondre le châtain, en fronçant les sourcils, et cherchant à se dégager de ce bras qui lui entourait les épaules. Dieu, ce mec sentait l'alcool à plein nez. Une infection. Malheureusement, il ignora royalement sa rétorque, et jeta un regard à Héraclès, toujours en face d'eux. « C'est ton petit-ami, Ruby ? » « Non, pas du - » « Eh, j'espère que Mademoiselle n'est pas trop chieuse, hein. Je me suis toujours demandé, est-ce qu'il a aussi ses règles, une fois par mois, ou ?... » « Hanson, boucle là, et retourne te chercher un cul à baiser ! » le coupa-t-il, en lui lançant un regard noir. Wow, si ce garçon était déjà détestable en étant sobre, bourré, c'était une vraie tête à claque. Et, même si en général, il se contentait d'un sourire crispé, et de rester poli avec lui jusqu'à ce que Monsieur daigne s'en aller, il ne pouvait réellement pas se laisser marcher sur les pieds devant Héraclès. « Wow, Ruby est vénère ! » lança-t-il, riant franchement, avant de se tourner vers le brun, effectuant ce haussement de sourcil suggestif que Ruben détestait. « Je sens que tu vas prendre cher, au lit, ce soir. J'espère que tu es en forme, parce qu'il va falloir plusieurs rounds pour le calmer. »  « Hanson. C'est la dernière fois que je te demande de foutre le camps d'ici, avant que mon pied ne fasse connaissance avec tes bijoux de famille. » s'énerva Ruben, se dégageant finalement du bras du garçon à côté de lui. Cette remarque ne fit que faire rire un peu plus l'insolent, et il osa même lui claquer les fesses d'un air amusé ce qui lui arracha un couinement mécontent. Lorsqu'Hanson passa à côté d'Héraclès, il lui donna une tape sur l'épaule, lâchant un " Courage ", avant de se diriger vers un groupe de mecs au milieu de la salle. Soulagé d'être débarrassé de cette présence impromptue, mais vexé de cette intrusion, Ruben se remit en face d'Héraclès, un sourire désolé sur le visage.  « Désolé. C'est un idiot. J'espère qu'il ne t'a pas mis mal-à-l'aise ? » demanda-t-il, faisant tourner son verre entre ses mains.

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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyMar 24 Déc - 1:03

Ruben&Héraclès
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En fait, il y avait bien eu une fille – ou plutôt jeune fille – mais ça n’avait même pas duré un mois. Elle était gentille, belle et tout ce que vous voulez mais il y avait un gros souci. Elle n’avait pas le sens de la mode de Ruben. Elle n’avait de beaux yeux bleus ciel comme Ruben ni même son sourire qui me faisait avoir des papillons dans le ventre et cela à chaque putains de fois. Bref, elle n’était pas Ruben Longchamp et ça, c’était un énorme défaut pour moi. Sur le coup, je n’avais pas compris que je sortais avec elle pour oublier – une fois de plus – mes sentiments pour mon ancien demi-frère. Certes, j’adorais sa fille – que je vois encore assez souvent tout comme elle – mais cela ne fut pas assez pour moi. J’avais cette espèce de vide qui se comblait seulement lorsque j’apercevais la chevelure de Ruben. Nous nous sommes donc quittés d’un comme un accord – elle non plus n’avait pas de sentiments amoureux pour moi – ainsi, nous sommes devenus amis. Toutefois, je sais que cette fille n’est pas la personne dont parlait Ruben quelques instants plus tôt. C’est après s’est expliqué que cela fit tilt « J’étais avec une fille au… Ah ! Tu veux parler de Zalla ? Elle n’est pas importante. Enfin si ! Mais pas dans le sens où tu l’entends. Eurk… Rien que m’imaginer ça avec elle me fait bizarre… et elle pourrait me décapiter rien que pour l’avoir fait ! C’est ma cousine allemande du côté de ma mère. Une Rosenwald quoi ! » Ai-je expliqué à mon tour. J’avais pris pendant quelques instants l’air dégouté. Pas que je la trouvais moche – elle ne l’était pas du tout – mais… c’était ma cousine quoi ! Déjà qu’avoir des sentiments pour mon demi-frère qui n’avait aucun lien de parenté avec moi m’avait perturbé, je ne m’imaginais pas un truc pareil avec ma cousine et franchement, la galère si ces hypothétiques sentiments étaient réels parce qu’elle pouvait être une vraie plaie lorsqu’elle s’y mettait… D’ailleurs je ne savais pas si je la préférais sobre ou ivre… Quoique, quelques fois, les deux étaient insupportables. « Je crois qu’on s’embrouillait pour une histoire de film. Elle n’aime pas les Wald Disney ! Comment ma propre cousine peut ne pas aimer ça ? Dés fois je me demande si elle n’a pas était adoptée ou un truc comme ça… Qui de saint d’esprit préfère un film avec une partie de jambes en l’air à un classique de Disney ? A part ma fêtarde de cousine, je ne vois pas. T’es vu comme j’ai de la chance ? Le seul membre de ma famille qui veut bien me côtoyer est une fanatique des films d’horreur alors que je ne peux pas les supporter… » Je me tus quelques secondes pour reprendre mon souffle ce qui me fit me rendre compte d’une chose. « Je parle trop c’est ça ? Désolé, ça m’arrive souvent, à mon plus grand regrette. Surtout que je ne dis que des choses pas intéressantes… Comme maintenant en fait ! » Je mordis ma lèvre inférieure pour m’obliger à arrêter de parler. Et dire qu’habituellement, je n’arrivais pas à parler normalement à Ruben sans rougir, dire un truc naze ou autre. Là, s’était carrément l’inverse. J’étais sûr de l’ennuyer à mort avec mes quasis monologues sur ma famille et mes dessins animés. En plus, avec la chance que j’avais, il ne devait même pas aimer ça…

Il me parla un court instant de son père que je n’avais pas vu depuis un bout de temps. « Ouais, j’m’en souviens. Au fait, comment va-t-il ? Ça fait un baille que je ne l’ai pas vu… Enfin c’est un peu normal vu les circonstances mais bon… » Une fois de plus, l’alcool avait fait son effet. Je commençais à sortir des commentaires pouvant facilement être indiscrets et je ne faisais plus vraiment attention à mon entourage, si ce n’est plus ou moins à Ruben. Je me mis à ricaner en écoutant ce dernier. « Ouais, tout le monde change après le lycée… Ce qui n’est pas plus mal pour certain, pas vrai ? Quoique, cela peut encore devenir pire qu’avant… » Je compris alors enfin la fin de son discourt. « Hey ! Je suis pas encore bourré je te signale ! Je me modère… Parce que y’a que ça de vrai, la modération, tout comme l’évolution, l’innovation, la putréfaction et humm… l’addition, mais pour le dernier je suis pas sûr… Bref tous les mots qui se fissent en –tion… Bref, je pense que j’ai changé moi aussi. Mais pas tout seul hein ! Je n’aurai pas réussi aussi non. C’est grâce à Dorinounette… Sans elle, je serai encore ce garçon qui reste enfermé dans sa chambre et qui ne sort que pour aller en cours ou prendre des photos. Elle m’a appris la définition de l’expression « couper ses cheveux » et aussi « s’habille avec des vêtements plus ou moins potables ». » Lui ai-je dit en haussant des épaules.

Je fermai les yeux quelques secondes – principalement pour m’empêcher de continuer à fixer Ruben – et les rouvrir en entendant une voix différente de celle du châtain. Il devait s’être trompé de personne pas vrai ? Je le regardai rapidement. Banal mais musclé. Pas vraiment intéressant en soi jusqu’à ce que Ruben confirma qu’il le connaissait et donc qu’il ne s’était pas gouré de personne. Alors que je me redressais, je vis le type s’adresser à moi, comme si Ruben était soudainement devenu transparent. Je n’aimais pas ce type. L’irrespect qu’il faisait preuve envers Ruben m’agaçait réellement. Ma main me démangeait quelque peu. Après tout, un coup ne pourrait que lui faire du bien ? En plus, il était totalement bourré ! Cela me fis me rappeler que je n’en étais pas très loin non  plus. Saloperie d’alcool… Je ne cachai pas ma surprise en entendant Ruben devenir grossier. Cela me fit presque oublier l’autre connard qui se permettait de se moquer du garçon qui occupait presque constamment mes pensées. Je ne savais pas quoi faire mais je savais à présent ce qui ne fallait pas que je fasse. Le taper était une mauvaise idée. Qui me disait qu’il n’y avait deux ou trois de ses potes dans la pièce près à me faire payer mon hypothétique coup ? Absolument rien. Je me forçai donc à rester impassible, aussi bien pour Ruben que pour moi. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été aussi résonné. Peut-être était-ce dû à la présence de Ruben ? Ou de l’alcool ? Avec un peu de chance, je m’étais peut-être assagi ! Je n’en savais rien. J’avais un peu de mal à penser à tout cela alors que ce porc me taper l’épaule, qui était un signe amical. Il pouvait se le mettre ou je pensais… et bien profond ! Je respirai profondément tout en gardant ma mâchoire contractée. Et enfin, la délivrance. Il se cassa rapidement sous la menace de Ruben. Lorsque ce dernier m’adressa la parole, je ne pus me taire plus longtemps. « T’es sérieux là ? Franchement ? » La musique me montait à la tête et je remarquai que la température de la pièce avait encore augmentée. Je pris fermement le bras de Ruben – sans toutefois lui faire mal – en lui soufflant un rapide « Viens, il fait trop chaud ici » et le traina rapidement dans l’un des rares couloirs encore désert. Lorsque nous arrivâmes, je recommençais à parler. « Pourquoi ? Pourquoi tu réagis aussi calmement ! Ce mec vient de t’insulter et tu fais comme si c’était normal ! »        
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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyMar 24 Déc - 16:44




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we can drive  in your car somewhere into the dark, pull over and watch the stars. we can dance, we can sing, do whatever you think, as long as i'm with you. when we are together it's the time of our lifes. we can do whatever, be whoever we like. spend the week-end dancing 'cause we sleep when we die. don't have to worry 'bout nothing. we own the night.  


Assez vite, Héraclès l'éclaira sur l'identité de la jeune femme qu'il avait eue au téléphone quelques semaines plus tôt. Et cette simple information fit rougir Ruben de honte. Qu'est-ce qu'il pouvait être idiot des fois ! Soupçonner Héraclès d'être en couple avec sa cousine ? Même lui trouvait ça ridicule à présent. Heureusement, son interlocuteur ne semblait pas s'en offusquer, démarrant d'ailleurs un monologue digne d'une copie de philo, sur une opposition des films Disney face aux films d'horreur. Si ça ne tenait qu'à ça, Ruben était bien prêt à regarder cinq dessins-animés par jour pour Héraclès. Le châtain laissait son ami parler, un sourire attendri - rien qu'un peu - aux lèvres. Le bouclé pouvait vraiment être adorable. Et, aussi bizarre que cela puisse paraître, il aimait l'écouter parler. Il aimait sa voix agréablement rauque. Et cela lui rappela soudainement qu'effectivement, Héraclès était allemand. Ruben se mordit discrètement la lèvre en imaginant le bouclé parler cette langue dure et brutale, et se disant que cela devait tout de même carrément sexy. Il secoua doucement la tête quand son vis-à-vis s'excusa, et avoua qu'il parlait trop. Il posa une main amicale sur son bras, son coeur s'emballant à ce simple geste. « Non, non. Ce n'est pas inintéressant. C'est juste ... Original, comme sujet de discussion. » tenta Ruben, frottant doucement son bras dans un geste qu'il pensait rassurant.

Néanmoins, son sourire disparu lorsqu'Héraclès lui demanda comment allait son père. Il grimaça même légèrement, et retira son bras. Si seulement il le savait. Mais il n'avait pas eu de nouvelles depuis qu'il avait quitté la maison. Il ne pouvait pas dire que le manque ne se faisait pas ressentir parfois, même si il avait réussi à prendre sur lui, et à être heureux, même sans le soutient de son père. « Il va bien, merci. » déclara-t-il simplement, sans sourire. Il n'avait pas non plus envie de casser l'ambiance de la soirée avec ses problèmes familiaux. Sans compter que ce sujet était horriblement déprimant. Il esquiva donc un peu la question, et, constata, soulagé, que Héraclès avait rebondit sur ses précédentes paroles pour repartir dans une tirade presque philosophique. Ce simple fait lui fit retrouver le sourire, et il pouffa même légèrement quand le brun lui parla de putréfaction et d'addition. Peut-être qu'avec n'importe qui d'autre, cette conversion l'aurait intrigué, effrayé, ennuyé. Mais avec Héraclès, cela l'amusait plus qu'autre chose. Il avait l'impression que c'était simple, sans prise de tête, et relaxant. Il n'avait pas souvent l'occasion d'avoir une discussion aussi poussée avec son ami, et, se sentir aussi intime avec lui, lui faisait plaisir. De nouveau, un léger rire s'échappa de ses lèvres quand le brun parla de son nouveau style. « Les cheveux moutons, ça te donnait un air mignon. Je trouvais. » avoua-t-il, baissant légèrement le regard. De toute façon, il était peu probable qu'Héraclès se souvienne de toute leur conversation ? Et il s'était, dans tous les cas, bien gardé de dire que la coupe qu'il arborait actuellement le rendait incroyablement sexy. [...]

Néanmoins, l'intrusion d'Hanson dans leur conversation avait évaporé quelque peu la joie de la soirée. Une fois celui ci parti, Ruben s'était inquiété de savoir si les paroles assez déplacées du garçon avait mis le bouclé mal-à-l'aise. Mais la réponse qu'il reçu le déstabilisa quelque peu. Il regarda d'abord derrière lui, pour voir si Héraclès ne s'adressait pas à quelqu'un d'autre, mais se rendit bien compte qu'il lui parlait effectivement. Il se retourna ainsi vers son interlocuteur, fronçant les sourcils, ne comprenant pas réellement sa réaction. « Quoi ? Il y a un problème ? Héra- » demanda-t-il, sans avoir même le temps de finir sa phrase. En effet, le brun avait attrapé son bras, et le traînait rapidement derrière lui, le châtain ne comprenant même pas où ils allaient. Il avait même laissé son verre - qu'il ne boirait pas de toute façon - sur le bar. Ils finirent par s'arrêter dans un couloir désert, et Ruben se sentit respirer. Il faisait beaucoup plus frais que dans la pièce principale, et ils pouvaient au moins s'entendre parler. Il allait de nouveau lui demander ce qu'il avait, tout d'un coup, mais le brun le devança, lui demandant - assez brusquement - pourquoi il était resté aussi passif avec Hanson. A ces mots, la mâchoire de Ruben se crispa automatiquement, et il croisa ses bras sur son torse. « T'es drôle quand t'as vu, décidément. » Lâcha-t-il, un peu plus froidement qu'il ne l'aurait voulu. « Je vais t'expliquer un truc, Héraclès. Je suis le parfait stéréotype du mec homosexuel : J'ai une voix ridiculement aiguë, j'aime la mode, j'ai des manières efféminées, et je n'ai pas un corps particulièrement musclé. Ce qui fait que, partout où j'irai, il y aura des gens qui se foutront de ma gueule. Et tu veux que je fasse quoi ? Que je les tape tous ? Que je passe mon temps à m'énerver ?! » siffla le châtain, agitant ses mains, comme à chaque fois que la discussion devenait mouvementée. « Et puis, même. Même si j'avais voulu protester, qu'est-ce que j'aurais fait ? Tu l'as vu, non ? Il fait cinq centimètres de plus que moi, et doit peser vingt kilos de plus ! Si j'avais osé, ne serait-ce que me montrer trop impertinent, il m'aurait mis K.O. en un coup ! Je ne sais même pas pourquoi il ne s'est pas énervé avec ce que je lui ai balancé tout à l'heure ! » ajouta-t-il, avant de respirer un grand coup. Il tourna les talons, pour être dos à Héraclès, de façon à ce que celui ci ne remarque pas son visage tendu. « Ecoute. Ca va. J'ai fonctionné comme ça pendant des années. Et je ne me suis jamais retrouvé à l'hôpital, encore. Je n'ai pas besoin que quelqu'un me dise qu'est ce que je dois faire. »
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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyJeu 26 Déc - 20:35

Ruben&Héraclès
i wanna dance with somebody who loves me.

Je ne savais pas pourquoi ce couloir était désert car il n’avait pas l’air plus désagréable qu’un autre. Pourtant, il n’y avait personne. Juste Ruben et moi. Moi et Ruben. Dans un couloir entièrement désert, sans personne pour nous déranger. Je prenais seulement conscience de cela alors que nous étions arrivés sur les lieux sommes quelques secondes à présent Cela aurait été avec une autre personne, ça ne m’aurait fait ni chaud ni froid mais là c’était Ruben. Nous n’avions presque jamais parlé seul à seul dans la même pièce. Soit nous étions en famille, soit dans un lieu public et à présent, nous étions seuls, tous les deux. Bien évidemment, c’est à ce moment précis que ma libido décida de se réveiller alors que j’avais bu pas mal de bière et que j’avais moi-même trainé Ruben dans un lieu à l’évidence peu fréquenté. Je soufflai. J’en avais marre de tout ça, marre d’être attiré par lui, marre d’avoir le cœur battant à cent à l’heure juste parce qu’il était à mes côtés, marre de vouloir constamment l’embrasser, marre aussi de rêver de lui comme si j’avais encore quinze ans et que j’apprenais l’existence de la sexualité. J'en avais tout simplement marre d’être amoureux de lui sans qu’il le sache. Pourtant, je ne pouvais rien lui dire, je n’en avais pas le droit. J’ai accepté mon amour pour lui depuis des années maintenant, mais il y a des jours où j’ai juste envie de ne plus rien ressentir pour lui. Rien du tout. Pour me rappeler comment était ma vie avant de le rencontrer, car quelques fois, j’ai l’impression de jamais avoir vécu sans lui. C’est peut-être idiot, très probablement d’ailleurs, mais je ressens ça. Je me dis qu’il a toujours été là, aussi bien chez moi que dans mon cœur. Et même quand je me dis que tous ces sentiments ne riment à rien, je me dis aussi qu’ils ne m’ont jamais rendu aussi vivant. Même lorsque je photographie des personnes ou des paysages, je ne ressens pas autant de sentiments alors que cela reste ma passion. Seulement j’ai découvert que j’avais une deuxième passion dans la vie : Ruben Longchamp. Ou peut-être était-ce la première ? J’étais confus.

Pourtant, sa réaction face à ce connard m’avait réellement agacé et le pire était je ne savais pas à cause du quel d’entre nous j’étais le plus énervé. Même si je n’avais que peu de chances face à ce type, j’aurai dû la tenter quand même. Cela m’aurait peut-être valu une ou deux dents en moins, mais j’avais un bon dentiste ! A présent, je me sentais comme… un lâche, ça n’avait peut-être aucun sens, mais je n’y pouvais rien ! Je n’aurai pas dû accepter qu’il traite Ruben comme il l’avait fait et j’aurai dû le défendre ! Certes, ça aurait fait un remake de la princesse en détresse et du prince qui défend sa vertu mais j’aurai dû même si cela m’aurait fait passer pour un mec du dernier siècle, ou peut-être bien même du siècle d’encore avant mais j’aurai tout fait pour ne pas me sentir comme présentement. De plus, je m’étais énervé contre Ruben alors qu’il n’avait rien fait. J’avais dirigé ma colère contre lui alors qu’elle m’était destinée. Pourtant, elle était toujours là. « Mais il n’a pas à se foutre de toi ! Que tu sois gay ou non ! Je pensais… je sais pas ! Je pensais que tu allais répliquer en lui donnant un coup ou deux, que j’allais devoir vous séparer avant que tu ne lui ais donné une gifle retentissante comme dans les films et que j’aurai dû te faire sortir de la salle. Ou un truc comme ça... T’aurai dû mettre tes menaces à exécution et lui éclater l’entre-jambe ! Et à présent, on aurait dû être mort de rire face à sa tête et pas en train de se prendre la tête… J’aime pas me prendre la tête avec les gens, encore moins avec toi et ça me fait vraiment chier de me rendre compte seulement maintenant que c’est de ma faute qu’on a cette discussion. Ça me saoule de devoir essayer de t’expliquer pourquoi j’ai pas du tout aimé l’attitude de ce sale con alors que j’ai l’impression de m’enfoncer plus qu’autre chose. » Je me mis à souffler un bon coup, pour arrêter de parler dix secondes et pour éviter de dire un truc que je regretterai plus tard. Puis lorsque Ruben se détourna de moi, j’eus peur qu’il s’en aille et je me dis que j’étais p’t-être bien allé trop loin avec lui. Sa tirade renforça ce sentiment et je lui pris à nouveau de bras – mais plus délicatement cette fois – et je le fis le retourner vers moi. « Ruben… Je… Je ne veux rien te dicter, penses pas à un truc comme ça. C’est juste que… bah je suis quelqu’un d’impulsif. J’ai du mal à cacher mes émotions et je… » J’émis un ricanement bref et dénué d’amusement. « Je ne sais pas comment font ceux qui y arrivent. J’ai toujours été comme ça sauf que je ne t’ai jamais parlé assez pour que tu ais pu le remarquer. J’aime pas quand on se moque de mes amis – ça doit d’ailleurs être dû au fait que j’en avais pas beaucoup à l’époque – du coup, j’aurai aimé que tu lui fasses ce que je trépignai d’impatience de faire… » Ai-je expliqué piteusement à Ruben, la tête plutôt basse.   
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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptySam 28 Déc - 21:23




I WANNA DANCE WITH SOMEBODY WHO LOVES ME.

we can drive  in your car somewhere into the dark, pull over and watch the stars. we can dance, we can sing, do whatever you think, as long as i'm with you. when we are together it's the time of our lifes. we can do whatever, be whoever we like. spend the week-end dancing 'cause we sleep when we die. don't have to worry 'bout nothing. we own the night.  


Il n'y avait pas besoin de dire que Ruben s'était quelque peu énervé, suite à la petite engueulade d'Héraclès. Mais déjà, maintenant, alors qu'il était dos à son ami, il s'en voulait de s'être montré aussi sec. Après tout, le brun l'avait juste rabroué parce qu'il se laissait marcher sur les pieds et c'était compréhensible après tout. Il aurait dût se montrer compréhensif, et même, reconnaissant de s'inquiéter pour lui, plus tout que tout de suite monter sur ses grands chevaux. Surtout que la petite tirade d'Héraclès était plutôt mignonne. Il n'aimait pas se prendre la tête avec lui ? Héhé. Un bon point. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, et c'est pourquoi il n'opposa absolument aucune résistance quand Héraclès le fit se retourner. Son regard bleuté se plongea dans celui de son locuteur, et l'écouta attentivement. Son coeur s'emballait à chacune de ses paroles, et il espérait que son ex-demi-frère soit assez sobre pour réellement penser ce qu'il disait. Car cela le touchait vraiment. Un sourire attendri étira ses lèvres, et il hésita un peu sur ce qu'il devait faire. Il avait vraiment envie de l'embrasser - de plaquer ses lèvres sur les siennes, dans un baiser brutal et plein de dépendance - mais c'était quelque chose de totalement exclu. Ou, alors, il avait aussi envie de le prendre dans ses bras pour le remercier, mais il ne savait même pas si il avait le droit. Finalement, il décida de tenter le tout pour le tout, et passa ses bras autour des épaules d'Héraclès, l'attirant contre lui et le serrant fort. Seigneur, que c'était bon. C'était la première fois qu'il avait l'occasion de sentir le parfum d'Héraclès. Et c'était décidément délicieux. Il aurait pût s'enivrer de cette odeur jour et nuit. « Merci Héraclès. Ca ... ça me touche que tu t'inquiètes pour moi. J'ai mal réagi tout à l'heure, tu as raison. » murmura-t-il, s'offrant quelques secondes de plus contre le garçon dont il était amoureux depuis un bail, maintenant.

Il se sépara finalement de lui, réfléchissant quelques secondes. Puis, un léger sourire prit place sur ses lèvres, et il regarda la porte par laquelle ils étaient entrés. « Tu sais quoi ? Je peux repartir là-bas, retrouver ce mec, et faire ce que tu me dis de faire. Je le peux totalement. » déclara-t-il, attrapant à son tour le bras de son partenaire. Il revint sur leurs pas, entrant de nouveau dans le salon, bondé de monde. Tenant toujours Héraclès par le bras, il recherchait activement Hanson, bien décidé à lui rendre la monnaie de sa pièce. Au bout de longues minutes de recherches, il finit par le retrouver, vers le centre de la piste. Il laissa son ami un mètre derrière lui et s'approcha du garçon, les mains moites et la peur au ventre. Il prit soudainement compte de pourquoi il faisait ça. Ce n'était aucunement pour son propre intérêt. Il voulait juste impressionner Héraclès. Mais il était trop tard pour reculer, car il venait en effet de tapoter l'épaule d'Hanson pour qu'il se retourne. Celui fit volte face, et, dès qu'il le vit, un rire franc s'échappa de sa gorge, tandis qu'il recommençait déjà ses moqueries à son égard. Ruben resta un moment sans trop savoir quoi faire. Puis, sans qu'il puisse la contrôler, sa main vola, et alla claquer brutalement sur la joue d'Hanson. Surement par réflexe, sur le coup, son adversaire lança son verre, et le contenu atterrit en plein sur le visage de Ruben, qui couina, à cause de son pull absolument gâché. Il ne savait pas ce qu'il buvait, mais c'était dégueulasse. Une boisson immonde, épaisse et granuleuse. Seulement quelques personnes autour d'eux crièrent et encouragèrent une " baston " imminente. Et Ruben paniquait. Il devait faire quoi, là ? Hanson aurait vite fait de se remettre de sa gifle, et dès qu'il ne serait plus sonné, il lui casserait immédiatement le nez. Sous le coup de la peur, il envoya son pied ( chaussé d'une doc martins métallisée, le must pour ce genre de truc ) dans l'entre-jambe, savourant ensuite la vision de voir ce mec infâme plié en deux. Emporté dans son élan, il acheva son geste en lui balança son genoux dans le visage. Après ça, il resta planté là quelques secondes, savourant sa victoire, avant de réaliser qu'il ne lui restait que peu de temps avant de se faire assassiner par Hanson et sa bande. Aussi, courageux mais pas téméraire, il tourna les talons, et se dirigea vers Héraclès, agrippant sa main et le traînant derrière lui sans plus d'explication. Il prit, complètement au hasard les escaliers, bousculant les quelques couples en train de s'y bécoter, et monta à l'étage, sans lâcher une seule fois la main du brun. Une fois dans le couloir, il entra dans la première pièce qu'il voyait, qui se trouvait être la salle de bain. Celle ci était miraculeusement vide, et il pût ainsi fermer à clefs, la porte derrière eux, regardant ensuite son interlocuteur, un air légèrement inquiet sur le visage. « Tu crois qu'ils vont me retrouver ici ? Seigneur, j'aurais pas dû faire ça .. » pesta-t-il, tout en se regardant dans le miroir. Il grimaça en voyant qu'il était encore recouvert de ce liquide immonde, pratiquement de la tête au pied. Il s'essuya le visage avec le dos de sa main, esquissant une moue dégoûtée.
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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyMar 31 Déc - 1:08

Ruben&Héraclès
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Je ne savais pas m’expliquer. Je n’avais jamais su le faire, aussi bien pour mes démarches scientifiques lorsque j’étais encore au lycée que pour mes idées de projet en photographie. Je m’embrouillai souvent dans mes pensées, disant des trucs insensés et passai quelques fois pour un fou ou un abruti. Je l’étais peut-être – abruti je veux dire – car pour une fois que je parlais plus ou moins librement à Ruben, il fallut que je parte en cacahuète en lui reprochant un truc que je n’avais pas fait moi-même alors que je voulais le faire – oui oui, c’était bizarre comme situation –. J’étais bel et bien un idiot. Pourtant, malgré cela et le fait que je m’étais une fois de plus un peu embrouillé dans mon explication, il m’avait écouté. Il n’était pas parti en plein milieu ni ne m’avait interrompu. Il m’avait même sourit. Il m’avait adressé un sourire ! Pas un de ces sourires mal-à-l’aise ou contrits comme j’en avais l’habitude, non ! Mais ce sourire-là, il me faisait une fois de plus avoir l’impression d’avoir des papillons dans le ventre, mais pas genre un ou deux, plutôt toute une papillonnière… Oui, ce mot n’existait pas, malheureusement je n’avais pas vraiment de mot pour décrire l’effet que me faisait Ruben. Je n’en avais jamais eu. Voilà surement la raison pour laquelle j’en inventais quelques-uns. De plus, je trouvais ce mot joli et quelque peu distingué. Il était à l’image de la personne qui me faisait ressentir tant d’émotions et cela en même temps.

Plongé dans mes pensées, je sentis deux bras m’étreindre. Les bras de Ruben… Je me tendis quelques secondes tout en avalant difficilement avant de me dire que mon attitude n’était définitivement pas la meilleure. Là, j’avais juste l’air d’un coincé… D’un très gros coincé ! Je me détendis peu à peu puis je posai ma main dans le bas de son dos pour « participer » à l’étreinte. Je ne réalisai pas vraiment ce qui se passait. Est-ce à cause de l’alcool présent dans mon sang ou alors du doux effluve du parfum de Ruben qui me montait à la tête elle aussi ? Je n’en savais rien. Tout ce que je savais était que je voulais rester dans ses bras, encore et encore pour l’éternité, ou quelques choses qui relevait du même ordre parce que dans le genre jardin d’Eden, on ne faisait pas mieux. Pour moi en tout cas. « Bien sûr que je m’inquiète pour toi, tu es mon ami, non ? » Lui demandai-je d’une voix roque alors que je voulais plus, beaucoup plus qu’être un simple ami pour lui. « J’pense qu’on a tous deux nos tords, d’accord ? Comme ça pas de jaloux ! » Je savais que nous serions partis sur un débat pour savoir lequel était en faute et l’autre non. Au moins, nous pouvions passer à autre chose, comme savourer encore ce moment dans ses bras.

Je sentis alors Ruben se décoller de moi. Pourquoi si tôt ? Aurai-je voulu lui demander, pourtant je n’en fis rien, une fois de plus. J’avais l’impression d’avoir froid, sans sa chaleur… Je levai les yeux face à cette pensée vraiment niaise, même pour moi ! « T’es pas ob… » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’il me prit le bras pour me trainer vers le salon précédent comme je l’avais fait, sauf que lui y mettait plus de douceur. Arrivé pas très loin du connard, je vis Ruben s’en approcher et j’écarquillai les yeux lorsque je compris ce qu’il allait faire. Il n’allait pas oser, pas vrai ?... Bah si… Je vis la scène quasiment au ralentit tout en voulant aider Ruben plusieurs fois avant de remarquer qu’il s’en sortait très bien sans moi. Puis, lorsque Hanson fut à terre, je n’eus même pas le temps de prendre une photo que Ruben prenait ma main pour m’attirer une fois de plus.. quelque part. Lors de notre parcourt, la seule pensée qui m’est venue à l’esprit est que je n’avais pas couru depuis un bout de temps. Heureusement, la pratique de la natation me permettait de tenir jusqu’à la salle de bain. J’aurai eu l’air de quoi face à Ruben en m’effondrant devant lui après le premier escalier, franchement ?

Lorsqu’il ferma la porte à clef, j’allumai la lumière directement. Pas que j’avais peur du noir mais je ne voulais pas me ramasser et me fracturer le crâne ou autre. Pas envie de passer le reste de la soirée à l’hôpital… Je vis alors Ruben se regarder dans la glace en se reprochant ce qu’il avait fait. A cet instant, j’avançai rapidement vers lui et lui pris les deux épaules pour le regarder droit dans les yeux. « Écoute Ruben, ne te reproche surtout pas ce que tu as fait ! Parce qu’honnêtement c’était le truc le plus intéressant de cette soirée… Je.. Putain c’était carrément waouh ! T’as mis ce mec K.O sans aucun difficulté… même si tu as subi des pertes au niveau de tes fringues, c’était super ! Pour te dire, ça n’égalait même pas un match de catch et j’exagère à peine ! » Il y eu un léger silence « Hum.. s’il nous retrouve bah… on improvisera ! On doit être au premier étage, avec un peu de chance, il doit avoir une plante grimpante le long du mur extérieur ou un buisson en dessous de la fenêtre. Promis, s’il nous trouve, on se la joue à la James Bond en faisant une cascade de malade pour arriver en bas… D’accord ? » Lui demandai-je sérieusement. Puis, je le vis s’essuyer le visage en grimaçant clairement et je me mis à rire. « Je pense qu’il va falloir débarbouiller tout ça parce que te voir avec des cheveux dans cet état est vraiment étrange ! » Je me mis alors à la recherche d’une ou deux serviettes dans les placards proches de l’évier tout en sifflotant. Voir quelqu’un se faire casser la gueule – en particulier ce mec – me mettait apparemment en joie.  

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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyVen 3 Jan - 0:35




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Le regard du châtain restait centré sur la porte, alors qu'il craignait de voir celle ci commencer à se secouer, et d'entendre la voix grasse d'Hanson derrière celle ci. Bon Dieu, si il le retrouvait, il allait perdre quelques temps, il était prêt à le parier. Il avait voulu impression Héraclès avec ses conneries, et voilà où il en était. A présent, même sur le campus, il n'allait pas être tranquille pendant plusieurs semaines. Si seulement Héra' était son petit-ami, peut-être s'interposerait-il entre cette brute épaisse et lui. D'un côté il ne voulait pas que le beau brun soit blessé. Mais il devait avouer qu'il rêvait de voir son ami se mettre en lui et un de ces imbéciles tentant de le bousculer. Bien que Ruben se soit toujours " défendu " tout seul, il supportait mal ces altercations, qui le laissait souvent tout ébranlé jusqu'à deux heures après. Mais, tss, pour quelle raison Héraclès aurait-il envie de tenter de le protéger ? Déjà qu'il n'avait aucune chance avec le beau brun, amoureusement parlant ... Bien oui. Il était certain que son ex-demi-frère avait déjà eu quelques relations, tandis que lui ... bien, il était vierge sur tous les plans possibles. ( ouais, ce foutu baiser qu'il avait échangé avec ce mec bourré ne comptait pas pour lui ). Est-ce qu'Héraclès se doutait seulement que le garçon qu'il avait à côté de lui, celui qui était pourtant bien plus assuré que lui avant, était moins expérimenté que lui sur le plan social ? Surement pas. Si il le savait, il le prendrait surement pour un plouc de première. Mais il n'y en avait qu'un seul avec qui le châtain avait envie de réaliser toutes ces premières fois. Et ce " un seul " était en ce moment un peu pompette, et se trouvait à côté de lui.

Alors que Ruben pestait contre lui même, s'énervait d'avoir fait ce geste stupide, il sentit son interlocuteur l'attraper par les épaules, et le retourner vers lui. Contact. Too much contact. Seigneur. Il lui suffisait juste d'attraper le visage d'Héraclès, et de plaquer ses lèvres contre les siennes. Juste ça. Il était déjà assez proche. [ pitié héra'. je me fous des testicules d'hanson que je viens de broyer. embrasse-moi, merde. embrasse moi de la façon que tu veux. j'm'en contre-fou, mais par pitié. occupe ta bouche à autre chose qu'à parler. ]. C'était tout ce que Ruben arrivait à se dire, alors qu'il fixait obstinément les lèvres parfaitement dessinées de son interlocuteur. Il était tellement fasciné par les deux bouts de chairs rosés, qu'il en loupa presque le discours de son béguin. Il releva le regard. Il était sûr à quatre-vingt dix-neuf pour cent qu'Héraclès venait de le complimenter. Aussi, un grand et beau sourire illumina son regard, faisant tout de même un effort pour ne pas glousser ridiculement. Il baissa lors le regard, une belle couleur cramoisie s'installant sur ses joues. Héraclès Basil Rosenwald le trouvait cool. Il trouvait que ce qu'il avait fait était super. Bon sang, il en aurait jamais attendu autant en toute une vie. Aussi, il rit doucement quand son vis-à-vis lui proposa de jouer à James Bond si jamais on les retrouvait. C'était une idée. C'était aussi un coup à s'empaler sur les branches de buissons en bas. Mais il n'avait pas le coeur de contredire un Héraclès si adorablement enthousiaste. « Je pense que ça peut se faire. De toute façon, ce pull est déjà gâché, donc si je le déchire en tombant, ce ne sera pas une perte. » avoua-t-il, jetant un regard à son vêtement, qui, effectivement, allait être irrécupérable. Ca lui faisait mal au coeur tout de même. Les vêtements qu'il achetait n'étaient tout de même pas donnés, et avec ses maigres revenus, en foutre en l'air un, c'était du suicide financier. De plus, il pensait se souvenir que celui là lui avait coûté un tier de son salaire, il y avait deux mois. Raah. Chienne de vie.

Lorsqu'il lui fit remarquer qu'il devrait se débarbouiller, il rougit de nouveau. Mais de honte, cette fois. Bon Dieu, c'était vrai qu'il était dans un état misérable. Et devant Héra', en plus de ça. Pourtant, le brun semblait étrangement de bonne humeur, et Ruben le regardait chercher une serviette, un sourcil légèrement arqué. Lorsque le brun lui en tendit une, il la prit, le remerciant chaleureusement, et s'essuya le visage avec. De toute évidence, il allait avoir besoin d'une douche pour ses cheveux. Et il ne comptait pas retourner à la fête avec des vêtements dans un tel état, qu'on pourrait croire qu'il s'est vomi dessus. Bon. La fête était terminée pour lui. De toute façon, il préférait partir, pour éviter de recroiser Hanson en cours de soirée. « Je ... Je crois que je vais rentrer. Je ne peux pas retourner en bas comme ça. Et puis, je n'ai pas envie de me retrouver avec trois dents en moins, quand Hanson m'aura retrouvé. » expliqua-t-il, avec un petit sourire d'excuse, alors qu'il jetait négligemment la serviette sur le rebord de la baignoire. « Tu veux que je te raccompagne ? Enfin, j'appelle un taxi, mais ... T'es quand même un peu pompette. Je ne voudrais pas qu'il ... t'arrive quelque chose en route.» tenta-t-il. Oui, surement Héraclès préférerait-il rester ici et s'amuser. Mais qui ne tente rien n'a rien, non ? Il pourrait toujours gratter quelques moments de plus en sa compagnie, qui sait.
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Message(#) Sujet: Re: i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) i wanna dance with somebody who loves me. (héraclès) EmptyDim 19 Jan - 11:50

Ruben&Héraclès
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Habituellement, je n’avais pas l’habitude de prendre part aux bagarres de lycéens ou d’étudiants – autres que les miennes s’entend – mais là, je n’avais pas pu m’empêcher d’être aussi bien amusé par le comportement de Ruben qu’étonné. De plus, l’apparente douleur de cet Hanson m’avait mis de bonne humeur. Je savais que cela n’était pas vraiment moral même s’il était un connard méprisant et méprisable. De plus, si maman avait été là, elle m’aurait fait –  ainsi qu’à Ruben – la morale pour nous dire que la violence ne ressoudait absolument, au contraire et tout un tas de trucs comme ça. Je pouvais la comprendre, en tout cas, je la comprenais quand j’étais encore au lycée et que je faisais soixante kilos tout mouillé. Aujourd’hui, mon côté impulsif me poussait de plus en plus souvent à me servir de mes tous nouveaux muscles. Etais-je en train de me transformer en l’un de ces stupides sportifs de lycéens ? Peut-être, la seule chose qui changeait réellement dans ma vie de tous les jours était que j’attirais plus de filles qu’auparavant et même si celles-ci ne pourront jamais remplacer Ruben, grâce à cela, je prenais enfin ma revanche sur mes années lycée et cela me faisais beaucoup de bien.

Après que Ruben se soit essuyé le visage, il prit la parole. « Oh  tu pourrais très bien y retourner ! Mais ta réputation grâce à tes études de stylisme serait alors anéantie… Et je peux t’assurer qu’il y en a au moins un qui prendra des photos… Si ça te dit toujours, tu peux encore te faufiler discrètement jusqu’au jardin pour partir tel un vrai Ruben Bond ? Il n’y a personne dehors à cause du froid. » Alors que je regardais distraitement mon reflet dans le miroir, j’écoutais Ruben parler en ricanant intérieurement. Je devais avoir l’air fin s’il pensait que j’étais pompette alors que nous ne nous étions presque jamais parlé lorsque j'étais sobre. Soupirant, je préférai prendre la décision d’écourter notre soirée ensemble pour ne pas me ridiculiser une fois de plus. « Pompette ? Tu dois p’t-être avoir raison… Pas la peine d’appeler un taxi, je vais rentrer à pied. Après tout, nous ne sommes pas loin de la résidence. Prendre un bol d’air frai ne me fera pas de mal je pense. » Je m’approchai de Ruben et lui fis rapidement la bise pour ne pas paraitre suspect. « Je vais y aller ! J’aurai bien voulu te raccompagner mais on serra beaucoup moins discret à deux » lui expliquai-je piteusement avant de m’éloigner lentement. « On se revoit bientôt pour le projet ? » et une fois de plus, je partis comme un voleur sans me retourner. Sauf que là, je n’avais pas d’appel de Zalla pour m’excuser de mon comportement…    


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