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| Anna&Sam + what kinda jerk are you ! | |
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| (#) Sujet: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Dim 24 Nov - 20:02 | |
| La phrase était partie toute seule. Anna s’était avancée vers Christopher, un sourire presque assuré sur les lèvres et lui avait proposé d’aller boire un verre dans un pub de sa connaissance, où elle avait justement ses petites habitudes. Il avait accepté tout de suite. Le contraire aurait été on ne peut plus étonnant, vu qu’il la dévorait du regard depuis deux ans très exactement, soit le début de leur collaboration en tant que flics. Et pour marquer le coup, la demoiselle s’était vêtue d’une magnifique robe d’un rouge sang, moulante sans être provocante, et coiffé ses cheveux d’un chignon lâche ne lui donnant aucunement un air strict mais plutôt un petit air séducteur n’ôtant rien à son charme, bien au contraire. Seulement voilà : Anna n’avait plus été à un rendez-vous depuis des mois et angoissait sévère. Elle, que rien n’aurait pu ébranler tant qu’il s’agissait de son boulot, avait les mains moites comme jamais et tremblotait presque avant de ne s’élancer à l’intérieur du bar, d’un pas particulièrement assuré en apparence alors qu’elle hurlait littéralement intérieurement. « Bonsoir Chris ! Mais tu es magnifique dis-moi ! » s’exclama-t-elle avec un sourire à damner un saint, bien qu’il n’y ait pas que cela qui puisse justement damner un saint dans sa personne. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant que son coéquipier n’était pas venu seul mais accompagné d’un homme au physique très avantageux, aux yeux à s’en sentir fiévreuse et au sourire à s’évanouir sur place. Mais si la plupart des femmes tombaient très certainement dans le panneau de tels artifices si efficaces, Anna demeura en retrait, polie sans excès, un sourire nettement moins franc et n’avança qu’une poignée de main pour le saluer, rien d’autre. Après tout, n’était-ce pas avec Chris qu’elle avait rendez-vous ? « Bonsoir Monsieur, ravie de faire votre connaissance » énonça-t-elle avant de ne retourner à nouveau son attention sur son coéquipier, qui ne tarissait pas d’éloges sur sa tenue et la fit rire volontiers. « Bob, tu peux me servir un scotch sec s’il te plaît ? » fit-elle à l’attention du barman, non sans s’avancer pour se hisser à moitié sur le comptoir afin de lui faire deux bises. Il allait sans dire qu’elle trinqua ensuite volontiers avec Christopher, celui-ci ayant une discussion relativement intéressante alors qu’elle ne prêtait que quelques regards à Samuel. Anna n’était jamais autre chose que méfiante en présence de quelqu’un d’autre.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Dim 24 Nov - 21:05 | |
| Une nouvelle soirée à White Oak Station. Qui aurait pu croire qu’au bout d’un mois à vivre dans cette ville, j’aurais réussi à me faire des connaissances ? En fait tout le monde pourrait le croire vu que j’étais une personne au combien sociale mais mes soirées avec Nicolaï me manquaient atrocement. En fait mon meilleur ami me manquait car ici, c’était un peu comme plonger dans le grand bain sans la froide et autoritaire présence de ma bouée de sauvetage russe. Bien sûr, j’avais le droit à un coup de fil tous les deux jours pour qu’il puisse s’assurer que je n’avais aucune plainte pour viol sur le dos ni même que je me sois noyé dans ma baignoire en désespoir de cause. La confiance régnait entre nous songeais-je avec un mélange d’amusement et de tristesse. Christopher se tourna vers moi et je lui donnais une tape sur le dos. Apparemment monsieur avait une bonne femme en vue, il en était tout simplement raide dingue. Le pauvre, deux ans que la demoiselle le trainait au bout d’une laisse comme un chien et voilà qu’elle se décidait enfin à agir. Ma foi, je connaissais ce genre de femme et nul doute qu’il s’en mordrait les doigts. Pauvre homme. Je devais peut-être intervenir avant qu’elle ne lui brise le cœur. « Calme toi Christopher, tu me donnes envie de vomir » râlais-je tout en sirotant une bonne vieille bière. Je l’avais connu par l’intermédiaire de mon psy puisqu’il était un cousin éloigné. Bref, dès mon arrivée, Christopher m’avait aidé à m’installer, m’avait fait faire le tour de la ville en gros, il m’avait servi d’ange gardien. Aussi, il était naturel que je l’aide à mon tour. « De même mademoiselle » répliquais-je en déposant un léger baise main avant de la relâcher non sans la quitter du regard. Elle était belle, je voulais bien comprendre pourquoi il la voulait avec autant de détermination. Voyant que Christopher n’arrivait à tenir une conversation en présence de cette femme, je décidais de le faire pour lui. « Alors comme ça, vous êtes sa co-équipière ? Pas trop difficile de faire un travail aussi masculin ? » demandais-je ayant bien sûr rien à faire de sa réponse, je me montrais tout simplement poli. De tout de manière, une femme ne devenait intéressante pour moi qu’une fois nue, allongée en travers d’un lit et gémissant mon prénom. Le reste n’avait guère d’importance.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Dim 24 Nov - 21:15 | |
| Entre Christopher et Anna, de toute évidence, cela n’allait pas manquer de complexité. Certes, il ne tarissait pas d’éloges sur sa tenue, sa coiffure et même son maquillage mais c’était tout, il devenait terriblement peu bavard dès que ces quelques détails étaient déjà utilisés. La jolie anglaise ne s’en formalisait pas, elle ne s’attendait ni à des summums de séduction en cette première soirée, ni même à une élocution dont il n’avait jamais fait preuve en deux ans de collaboration. Ce qui la gênait davantage, en revanche, c’était la présence de cet homme qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam et dont elle sentait constamment le regard, même lorsqu’elle gardait les yeux rivés sur Chris. A croire qu’il soit affamé ou alors désireux de la passer au rayon X mais dans un cas comme dans l’autre, Anna ne comprenait vraiment pas le pourquoi du comment de sa présence ici : comme si le lieutenant de police ne pouvait pas se défendre seule et comme si elle avait l’intention de le bouffer ! « En effet je suis sa coéquipière et non pas trop difficile de faire un travail si masculin, car après tout, c’est une question de vocation. Quel est donc votre métier, éclairez-moi puisque je ne comprends réellement pas la raison première de votre présence ici. Êtes-vous juste le garde fou de mon coéquipier ou bien votre femme a décidé qu’il était temps que vous fassiez une petite soirée entre hommes et vous avez décidé de venir peupler le rendez-vous de votre ami ? Non, pas d’alliance, on peut exclure l’hypothèse de l’épouse. Alors je pencherais pour garde fou. Et dans ce cas, je ne peux que me demander… pourquoi ? » Anna tourna ses yeux d’un vert si clair respectivement vers Chris puis vers Samuel, cherchant à savoir si elle devait continuer à perdre son temps en cette soirée qui n’avait pas réellement lieu d’être ou bien prendre illico presto la poudre d’escampette, évitant ainsi que cela n’empire… « Je ne suis pas en colère, Christopher, juste surprise. Vous disiez il n’y a pas trois jours rêver que je vous invite, je le fais et… vous n’êtes pas seul. Je ne vais pas aller jusqu’à dire que vous vous êtes joué de moi et qu’en vérité vous aimez les hommes, ce serait un peu trop extrapoler. » D’ailleurs, aussitôt son partenaire se mit à rougir et Anna éclata de rire en sirotant une gorgée de scotch. Ne jamais croire qu’une Beauchamp manque de répondant !
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Dim 24 Nov - 21:34 | |
| C’est qu’elle mordrait presque. Les femmes avec des couilles aussi grosses que le Texas ne me plaisaient pas. Je les préférais idiotes, de préférence mannequin –or, elle possédait un peu trop de forme à mon goût ; et au charisme d’une huitre. La femme objet par excellence ! Le pauvre Christopher, c’était un futur castré avant l’heure. « On se calme mademoiselle, je sais bien que vous auriez adoré être seule en présence de Christopher mais il semblerait que vous l’intimidiez et comme je suis nouveau en ville, dans son bon cœur, il souhaitait simplement me faire rencontrer du monde. Inutile de le castrer, il vous épousera j’en suis certain et vous fera un certain nombre de bébé… Promis, j’éviterai de vous le voler » répondis-je pince sans rire en levant les mains en signe de reddition. Je n’avais pas trop envie de me mêler de leur problème de couple même si, d’après moi, il faisait l’erreur de sa vie en s’amourachant d’une chieuse pareille à moins qu’il était dans le genre soumis et auquel cas, cette demoiselle serait parfaite pour lui. Je la lui laissais bien volontiers. « Pour vous répondre, je suis écrivain mais avant cela car je sens que vous êtes du genre à considérer si je ne m’abuse, ce genre de profession comme n’en étant pas une, j’étais journaliste au New York Times. Christopher, tu aurais quand même pu nous présenter convenablement… Il est vraiment timide en votre présence. Je me nomme Samuel Doherty » me présentais-je avec un sourire des plus sarcastiques. « Toutefois, comme j’ai un minimum d’intelligence, je sens bien que ma présence n’est pas requise alors passez une très bonne soirée en amoureux ! Bonne chance à vous pour lui faire décoincer un mot mademoiselle » ajoutais-je non sans glisser subtilement un message comme quoi, elle venait d’être des plus désobligeantes en me faisant comprendre combien, elle aurait aimé être seul avec son futur petit toutou. En tous les cas, j’attrapais mon verre et me décidais à aller m’attabler à une table pour consulter mes mails et pourquoi ne pas téléphoner à mon russe pour me plaindre que la population féminine de cette ville était des plus… chieuse. Franchement, ce n’était pas ici que j’allais réussir à trouver une amante le temps de me rétablir et d’être apte pour courir à nouveau les soirées mondaines de New York.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Dim 24 Nov - 21:45 | |
| « M’épouser ? Vous allez bien vite en besogne ! » D’accord, si Anna rêvait secrètement du prince charmant et de tout ce qui pouvait s’en rapprocher, elle ne l’avait certes pas trouvé en Christopher, qui rasait soigneusement les murs en sa présence, et encore moins en la personne de cette espèce de goujat prétention et sûr de lui. Bah, ce n’est pas tant qu’il la dérangeait mais plutôt qu’elle avait du mal à savoir si c’était une lard ou du cochon. Voilà pourquoi elle n’osa même pas répliquer la plus petite phrase, partant du principe que cela serait lui donner trop d’importance alors qu’elle n’était pas venue pour lui. Hélas, à peine s’était-il éloigné que le commissaire en charge des deux lieutenants appela Christopher, lui demandant de radiner son arrière train illico presto au labo car manifestement, il avait fait une bourde monumentale. Bien sûr, le jeune homme perdit de longues minutes à s’excuser et Anna dû l’arrêter en plein vol afin qu’il n’en perde pas davantage… « Chris, tout va bien ! Le boss ordonne, on s’excuse, c’est la règle élémentaire. File réparer ta bourde je m’en voudrais de te retenir et je ne suis pas du genre à faire la gueule alors tu peux compter sur moi pour te présenter au moins mes respects demain ! » plaisanta-t-elle non sans le gratifier d’un gigantesque sourire. Cela lui gâchait la soirée oui, mais puisqu’elle avait été défiée plus tôt par un écrivain particulièrement sûr de lui, pourquoi ne pas faire mine de rentrer dans son jeu ? Ce n’était pas tant pour avoir le dernier mot ou le point final – Anna s’en moquait bien – mais plus par curiosité. Oui, ce personnage était curieux, comme si quelque chose clochait sans qu’elle puisse réellement savoir quoi… « A vrai dire les paris restent ouverts puisque mon partenaire a dû partir réparer une bourde : je ne saurais donc pas aujourd’hui si je suis capable ou non de lui faire dégoiser plus de deux mots d’à filée. Mais je garde espoir. Ceci dit, vous vous trompez sur un point, Monsieur Doherty : je ne considère pas le fait d’être écrivain comme un sot métier vu qu’il se trouve que j’ai déjà lu votre livre, d’où le fait que votre bouille m’ait immédiatement dit quelque chose. Mais je suis curieuse de savoir quelle autre fausse idée vous vous êtes faites sur mon compte… car vous êtes bien le genre d’homme à vous faire très facilement une opinion sur les gens, n’est-ce pas ? De même que je vous pense du genre à aimer les planches à pain, je n’ai donc rien à craindre de vous » conclut-elle non sans s’asseoir en toute impunité, son verre de scotch toujours à la main. Au pire, il l’enverrait péter. Au mieux, il lui obligerait de partir au bout de cinq minutes seulement passées dans son pub préféré.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Dim 24 Nov - 21:59 | |
| Essaie d’être simplement toi-même pour une fois et cesse de m’envoyer des sms toutes les cinq minutes, je travaille. Telle était la réponse de ce traitre de faux frère. Comment pouvait-il me laisser tout seul dans cette ville canadienne ?! J’allais finir par faire une dépression de ma dépression tant je m’ennuyais. Je voulais retrouver mes fêtes, mes orgies, mes mannequins de Victoria Secret. Je voulais bien même être fidèle une semaine si cela me permettait d’avoir quelque chose à me mettre sous la dent. Ici, il faisait froid et toutes les femmes étaient habillées chaudement et elles avaient des formes. Beurk. Elles n’étaient pas laides ni grosses, c’est simplement que les mannequins m’offraient cette superficialité que je recherchais. Tiens, si je prenais cette femme moulée dans la robe rouge, la chieuse de service, elle, elle serait du genre à réclamer davantage qu’un petit coup dans les chaussettes entre deux livres ou deux défilés. En parlant d’elle, elle vint s’installer en face de moi et j’arquais un sourcil des plus amusés. « Mince, je me suis trompé sur vous, toutes mes excuses milady » plaisantais-je avec un sourire narquois mais sans méchanceté. Je la taquinais simplement. « Il va falloir que nous établissions un nouveau pari dans ce cas car je ne viendrais pas assister à toutes vos tentatives pour le faire parler et je risque de demander des preuves. C’est qu’un homme averti en vaut deux » repris-je sur le sujet de Christopher. Sincèrement, qu’est-ce qu’elle lui trouvait ? « Il est vrai que j’ai tendance à me faire une première opinion très rapidement mais comme on dit, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis n’est-ce pas ? Pour ce qui est des planches à pain, je ne vois pas ce que vous reprochez aux mannequins… Pourquoi, vous êtes du genre à aimer les hommes avec une petite bedaine peut-être ? » lui demandais-je curieux avant de pencher la tête sur le côté essayant de me faire une nouvelle opinion d’elle. Peut-être n’était-elle pas si chieuse après tout. Elle me paraissait d’être de bonne compagnie du moins, est-ce sûrement le cas mais comme je n’avais guère l’habitude d’échanger des amabilités avec une femme autre que : chez toi ou chez moi ?!; Je ne pouvais pas réellement me faire une idée. « En fait, je cherche à savoir ce que vous trouvez à Christopher. Vous aimez les amants soumis ? Toutefois, aux vues de votre caractère, je pencherai plus pour le fait que vous aimez que l’homme prenne les commandes, vous faire courtiser… Vous êtes au courant que vous n’aurez ni l’un ni l’autre avec lui ? » ajoutais-je en me penchant vers elle, les coudes sur la table, un sourire amusé aux lèvres.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Dim 24 Nov - 22:12 | |
| « Je ne sais pas si je suis en bonne disposition pour accepter vos excuses, ça va mériter quelque chose en échange, que voulez-vous, on n’a rien sans rien dans la vie ! » s’amusa-t-elle à lui répondre du tac au tac sans le lâcher une seule seconde des yeux. Si la jolie anglaise détestait les personnalités avec le regard fuyant, ce n’était pas pour oser le faire à quelqu’un qu’elle ne connaissait guère… question de respect. Mais cela ne voulait pas dire qu’ils allaient devenir deux grands potes, il lui permettait uniquement de rentabiliser le temps considérable qu’elle avait passé devant la glace, à se pomponner, à se faire belle pour… pas grand-chose, au bout du compte. Son rencard s’était fait la malle au bout de dix minutes à peine, et voilà qu’elle venait désespérément vers cet homme d’apparence proprement antipathique… Anna avait touché le fond, à moins qu’elle ne soit en manque de défis et qu’il en constitue un magique à relever, cette hypothèse n’était pas à laisser de côté. « Un nouveau pari ? Que vous vouliez des preuves ou pas je m’en fous, limite je trouve ça même logique… mais qu’est-ce qu’un écrivain de votre trempe pourrait bien être capable de parier, je m’interroge ! » S’il cherchait une damoiselle sans cervelle, incapable de penser par elle-même ET plate comme une limande, effectivement, il ne trouverait jamais son bonheur avec elle. Mais limite, la jolie anglaise trouvait cela parfait : elle n’aurait ainsi pas à lui dégommer le nez s’il tentait de placer ses mains autre part que dans ses poches à lui… « Avec une bedaine non… mais avoir une paire de seins fermes et des abdos peut valoir, chez un homme, à avoir des pectoraux et des tablettes de chocolat, donc là je signe. Mais en vérité je me fous que vous aimiez les planches à pain ou les femmes avec des formes, je m’en tape le cul par terre. » Au début elle était restée polie, dans un langage soutenu et tout ce qui touchait à ce genre de connerie mais maintenant, elle n’estimait plus avoir de raison de le faire : il allait donc goûter son tempérament plus cash, sans équivoque, qui lui donnerait au moins l’impression de savoir ce qu’elle pensait. « Nul ne le sait mieux que moi, croyez-moi… on s’entend très bien dans le cadre du travail mais il n’est absolument pas le genre d’homme qui va me faire rêver. Je voulais juste lui faire plaisir pour une soirée mais à croire que c’est le destin, celle-ci a tourné court ! Je m’emmerderais avec quelqu’un comme Christopher… c’est un formidable ami mais ce n’est pas le genre d’homme que l’on imagine pour une nuit de fièvre… vous voyez ce que je veux dire ? Considérez moi comme une femme difficile je m’en tape, j’ai toujours été honnête avec lui. Je ne compte pas jouer ce n’est pas mon genre… je ne suis pas sûre que l’on puisse en dire autant de vous, je me trompe ? »
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Dim 24 Nov - 22:24 | |
| « Quant à moi, je serais curieux de savoir ce qu’une femme comme vous peut vouloir en échange.. De l’argent ? J’en doute, vous ne semblez pas vénale pour un sou. Du sexe ? Je ne pense pas que vous soyez du genre à coucher pour simplement coucher. Je suis même quasi-certain qu’il vous faut un minimum de sentiments n’est-ce pas ? Ce n’est pas un reproche ni une critique, il en faut bien pour tous les goûts dans la nature » répondis-je avec un léger sourire, cherchant à cerner ma vis-à-vis car elle m’intriguait beaucoup. Je ne prenais jamais guère de temps pour discuter avec les femmes. Pourquoi faire après tout ? Je leur demandais simplement de me satisfaire sur un plan physique pas d’investir ma cuisine pour me faire de bons petits plats et me coller des morveux dans les pattes. « Ah je sais ! Vous êtes une de mes plus grandes fans et vous voulez un livre dédicacé » plaisantais-je bien que j’aimais côtoyer mes fans, être admiré, adulé. Cela me faisait penser à une chanson de Balavoine, un chanteur que j’adorais par-dessus tout. D’ailleurs le titre de la chanson était « le chanteur ». On peut dire que cela me correspondait bien voire même à la perfection. J’arquais un sourcil face à la suite de ses propos pour le moins déconcertant. C’était bien la première fois que j’entendais dans la bouche d’une femme autre chose que : oula une feuille de salade, je suis repue. Alors, entendre de la part d’Annabeth l’expression se taper le cul par terre… C’était pour le moins oui déconcertant. Un petit rire secoua mes épaules tandis que je glissais mon menton dans ma main, la toisant avec amusement et une certaine complicité. « Oui je devrais peut-être l’informer que j’ai envie de le mettre dans mon lit ! C’est que j’ai peur de le choquer si jamais, je lui disais franco : Christopher, je meurs d’amour pour toi, je te veux dans mon lit ! Et puis, il est tellement accro à vous que mon cœur ne s’en remettra jamais alors vais-je fatalement me considérer comme simplement son ami » répondis-je tout en ayant les paroles de cette chanson dans la tête. Mourir malheureux pour ne rien regretter. Oui, on ne pouvait guère faire plus malheureux que moi mise à part Nicolaï mais nous avions tous les deux différentes façons de gérer cet état. Je me plongeais dans l’alcool et la superficialité et lui dans le travail et le silence. « Je suis un homme à femmes et mes maitresses savent très bien que je ne m’engagerai jamais. Nous prenons du plaisir sans nous prendre la tête, où est le mal ? Nous sommes des adultes consentants, laissons parler les bienpensants » soufflais-je tout en buvant quelques gorgées de ma bière. « Vous n’avez jamais simplement eu envie de goûter à une aventure sans queue ni tête, simplement basée sur le plaisir et l’amusement ? » lui demandais-je sur un ton légèrement séducteur en plongeant mon regard dans le sien.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Dim 24 Nov - 22:38 | |
| « Non, vénale n’est définitivement pas un trait de mon caractère et j’irais même plus loin, j’ai tendance à penser que l’argent, sans dire qu’il pourrit tout, complique énormément les choses. Il enlève la confiance de l’autre, le côté spontané des choses… et il ne peut pas tout acheter, contrairement aux idées reçues. Mais vous vous trompez à nouveau, décidément il ne faudrait pas que vous en fassiez une habitude ! Je n’ai pas besoin de sentiments pour coucher, à moins que vous ne considèreriez le respect comme un « sentiment ». Je ne veux pas juste être prise pour un défouloir à testicules masculines. Si ça doit être juste une fois, autant que ce soit fun et un brin sincère, sans tomber dans le mélodramatique. » En fait, Anna n’était pas si complexe quand on la connaissait. Elle n’avait juste jamais aucun temps à accorder à autrui et c’était ce qui pêchait le plus chez elle mais en dehors de ces moments là, elle n’était jamais contre le fait de peupler son lit d’une présence ne serait-ce que pour quelques heures. C’était mieux que de mourir moche et seule, dévorée par des bergers allemands… « Une grande fan ? Je n’irais pas jusque là même si en toute honnêteté votre plume est intéressante. Même si vous me payiez très chère je ne mettrais pas plus d’intention dans les violons, je pense que vous avez des chevilles suffisamment bien fournies, non ? Et puis quand bien même j’aurais voulu une dédicace, j’aurais plaqué votre pavé où… dans mon soutif ? » La jolie anglaise arqua un petit sourcil amusé avant de ne pas retenir un rire franc et cristallin : elle devait avouer qu’imaginer la tête de Christopher recevant les propos de ce fameux Samuel Doherty ne pouvait que valoir son pesant de cacahuètes en plomb. « Surtout, prenez une photo si un jour vous vous tapez ce délire, je veux voir ça !! » Cela ne faisait que ramener Anna sur terre et lui faire valoir qu’elle ne pourrait pas indéfiniment différer le moment où elle dirait à son coéquipier que ses sentiments n’étaient pas réciproques de son côté à elle, mais très étrangement, l’envie d’y penser ne manqua pas de s’amoindrir aussi vite que Samuel eut repris la parole. Anna ne savait pas si c’était du lard ou du cochon mais quelque chose lui disait qu’un test se cachait derrière son discours… cherchait-il une présence féminine d’une nuit avec intention formelle de ne jamais la côtoyer à nouveau ? Possible. Restait à savoir si elle y était disposée ou non de son côté. « Je n’émettais aucun jugement, comprenons nous bien. Vous êtes juste relativement complexe à cerner et je voulais savoir si j’étais dans le vrai ou totalement à côté de la plaque… mais vous m’avez prouvé que j’avais raison et diable, ça fait du bien par où ça passe ! Sinon pour répondre à votre question, tout le monde le veut à un moment donné… c’est neuf, attrayant, cela peut s’arrêter du jour au lendemain sans crier gare… » La jolie anglaise plaça ses mains contre son menton avant de s’avancer de quelques millimètres vers Samuel, s’arrangeant pour qu’il soit le seul à l’entendre alors qu’elle adoptait un regard des plus énigmatiques. « Que cherchez-vous exactement, Monsieur Doherty ? »
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Lun 25 Nov - 14:52 | |
| "Allons, je suis certain que vous rêvez que le père noël dépose un gentil mari au pied de votre sapin n'est-ce pas? Il n'y a aucune honte à avoir envie de quelque chose même si cette chose est le mariage" grimaçais-je montrant clairement que l'union tant chérie par des milliers de personne ne me donnait absolument pas envie. C'était bien sur totalement faux car fut un temps, j'avais moi-même ressenti le besoin de sauter le pas avec celle qui partageait ma vie. Malheureusement, elle avait oublié de mentionner qu'elle partageait aussi ses cuisses avec mon meilleur ami de l'époque. Aussi, il était hors de question qu'une autre femme réussisse à me mettre le grappin dessus. Je ne croyais plus en l'amour et encore moins à quelque chose de sacré comme le mariage. On peut dire que mon cœur était vacciné et se contentait fort bien de palliatif comme mes conquêtes. Malheureusement, je ne me sentais que davantage seule surtout avec les fêtes de fin d'années qui se tiendraient dans un mois. Avec Nicolaï, ce n'était guère une période joyeuse car c'est à la veille de Noel que le drame de notre vie était venu frapper à notre porte. Ma sœur jumelle Lucy avait perdu le contrôle de son véhicule sur une plaque de verglas alors qu'elle tentait de revenir de la clinique vétérinaire où elle travaillait pour pouvoir passer les fêtes de Noel avec nous. Cette nuit-là, alors que résonnaient les chants de noël, nous étions en train de pleurer une femme et une sœur. Cet épisode nous avait considérablement rapprochés et je considérais Nico comme mon grand-frère depuis lors. Ce con me manquait.
"Je vous dirais bien quelque part mais je ne suis pas sûr que cela rentre... Vous auriez quand même pu ménager mon orgueil en vous jetant à genoux devant moi, me suppliant de vous dédicacer un livre mais je présume que vous ne faites pas partie de mon fan club New Yorkais. La vie est si cruelle pour les auteurs à succès" me lamentais-je avec un brin de théâtralité avant de simplement sourire quand Christopher revint sur le devant de la scène. "Vous voulez vraiment le traumatiser à vie?" demandais-je non sans humour, partageant à mon plus grand étonnement une certaine complicité avec cette femme d'un kilo et demi en trop...A savoir sur mon échelle Doherty, une chercheuse de relation stable. Pourtant, cela ne m’empêcha nullement de vouloir la séduire. Après tout, depuis que j'étais arrivé à White Oak Station, je ne m'étais rien mis sous la dent et je commençais à avoir faim et comme elle n'était pas vilaine à observer, pourquoi m'en priver? Bien sûr, si je cédais à la tentation, je risquais fort de me mettre ma seule connaissance dans cette ville à dos. Le hic, c'est que même si elle semblait finalement être une adepte des locations 24h, je sentais que j'y laisserai des plumes. Il était donc fortement conseillé de faire une dépression de ma dépression de ma dépression. Oui, cela commençait à faire beaucoup de dépression et à devenir un brin compliqué!
Annabeth se pencha alors vers moi et malgré moi, je sentis un frisson me parcourir l'échine. "Je crois que je recherche ce que toute personne humaine recherche : un dérivatif à une solitude bien trop ancrée dans un quotidien qui n'en demande pas tant" soufflais-je en dardant sur elle un regard des plus mystérieux comme si je cherchais à la sonder. "Et vous, que recherchez-vous Annabeth?" la questionnais-je d'une voix grave et profonde où résonnait un léger accent français. L'exotisme faisait toujours fondre les femmes. Mais elle, qu'est-ce qui la faisait fondre, vibrer, plier?
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Lun 25 Nov - 15:23 | |
| « En général, gentil, fidèle et mari ne vont pas ensemble et puis je ne crois plus au père Noël depuis… pfiow longtemps ! Dois-je ajouter que je suis d’astreinte le jour de Santa Klaus ? Je crois qu’il est bon de le rajouter ! » Anna s’amusait que l’image de la romantique de base lui colle tant à la peau face à Samuel alors qu’elle n’avait strictement rien laissé entendre en la matière depuis leur rencontre, quelques minutes plus tôt. Ce n’était pas faute de faire en sorte de lui faire oublier cette idée ! Mais la jolie anglaise avait oublié de n’être qu’une cruche sans cervelle et sans classe, il n’était pas utile de se vanter d’avoir pour rêve le fait de se marier un jour avec son prince charmant : l’écrivain serait sûrement de la race de ceux à se payer sa tête des heures durant et sans aller jusqu’à être la susceptibilité incarnée, il n’est jamais agréable que d’être moqué par quelqu’un qui en prime ne vous connaît pratiquement pas. Non, à la place, Anna restait en retrait, dans le contrôle et le mystère le plus entier, cherchant à ne pas être si aisément lisible en partant du principe que personne ne devait jamais donner de fil à retordre à cet écrivain célèbre si séduisant. Peut-être était-ce le moment de lui apprendre une leçon d’humilité ? Et encore, il se montrerait presque capable de lui faire comprendre à la dernière minute qu’en vérité, il n’était pas intéressé par elle ! Vraiment, elle se permettait de s’attendre à tout… « Peut-être que je veux autant traumatiser Chris que vous, puisque je ne vous lèche pas les bottes et que je vous enlève votre petite heure de gloire en vous demandant une dédicace ! C’est ballot, hein ? Mais je suis sûre que White Oak regorge de midinettes prêtes à vous cirer les chaussures jusqu’à ce que mort s’en suive juste pour avoir une petite œillade accompagné d’un battement de vos charmants cils ! Je vous jure, contrairement aux idées reçues votre cas n’est pas si désespéré que ça. » Sur ces mots, Anna sirota sa dernière gorgée de scotch, et pour cause : la conversation déviait sur quelque chose de plus… séduisant.
« Serait-ce que vous parlez français ? » s’exprima-t-elle subitement dans la langue de Molière, marquée par son si séduisant accent british dont elle était si fière. La jolie anglaise ne pouvait pas être plus fière de ses origines et c’était la raison pour laquelle, chaque année, elle se saignait aux quatre veines pour mettre suffisamment d’argent de côté et ainsi se payer un petit voyage jusqu’au pays du veau sauce à la menthe. Mais si elle adorait tout ce qui touchait à la France, elle laissa échapper un petit rire lorsqu’il lui demanda ce dont elle pouvait rêver. Ah, rien qui touche de près ou de loin au quotidien d’un mannequin, c’était une certitude ! « Moi ? Une bouillotte car figurez-vous que je suis une pauvre damoiselle sans chauffage – panne oblige, du chocolat, et tout ce qui pourra me faire oublier qu’entre deux poussées d’adrénaline que m’offre mon job, je suis aussi seule qu’on peut l’être. » Mais Anna haussa les épaules. Elle n’était pas désespérée ou prête à se jeter sur le premier venu, plutôt crever : d’ailleurs, si elle devait admettre que le charme de l’écrivain ne la laissait pas intérieurement de marbre, elle n’en laissait rien paraître extérieurement, au point de ne se lever de sa chaise, de prendre la main de Samuel pour lui rendre son baisemain. « Je suis une femme qui paye ses dettes » précisa-t-elle avant de ne se rendre au comptoir pour y déposer son verre vide et faire une longue bise au barman. « Je vais vous souhaitez une bonne fin de soirée, Monsieur Doherty. Je suis certaine que vous trouverez chaussure à votre pied… après tout, vous avez la carte de la célébrité à jouer, n’est-ce pas ? Je m'en voudrais d'être un frein ! » Un clin d’œil plus tard, la demoiselle s’éclipsait hors du bar, remettant son coat à l’extérieur tout en marchant dans la fraîcheur nocturne englobant les rues de White Oak. Qui sait… elle ferait peut-être une rencontre en route, vu qu’elle rentrait à pied ?
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Lun 25 Nov - 21:28 | |
| « Quel pessimisme, cela ne doit pas être tous les jours la noce de vous fréquenter ma parole… Diable, cela vous arrive-t-il simplement d’être heureuse ? » lui demandais-je en me faisant l’effet d’être un bel hypocrite car c’était bien le comble qu’un dépressif donne des leçons de bonheur à une inconnue. « Je me demande si un jour, un homme trouvera grâce à vos yeux mais peu importe dans le fond, je trouve cela simplement dommage qu’une belle femme comme vous, soit aussi… blasée ! Vous perdez tout votre charme » boudais-je à moitié car s’il y avait bien une chose que je n’aimais pas mise à part les chieuses caractérielles, c’était les femmes blasées. Elles n’étaient ni marrantes, ni intéressantes à vivre car malgré ma dépression, j’aimais savourer la vie, j’aimais faire la fête alors m’enfermer avec une femme pour qui, l’amour reste quelque chose de si peu attrayant. Certes, je le fuyais comme la peste mais dans le fond, même le plus séducteur des hommes le recherchait. Pour ma part, c’était le cas, je n’avais tout simplement pas trouvé la bonne. « Il est vrai que cela ne doit pas être tous les jours que vous montrez un signe de plaisir… Dites-moi, vous est-il déjà arrivé de vivre avec un peu de folie ou vous êtes une scientifique sur le bout des ongles ? Un peu d’excentricité que diable ! Vivons l’instant présent Annabeth loin des bonnes mœurs. Qu’y a-t-il de mal à vouloir se faire plaisir ? A vouloir être aimé ou adulé ? Mes amantes aiment me faire plaisir comme j’aime le faire également… Vous devriez essayer de vous détendre réellement » soufflais-je amusé comme un gamin car mes paroles n’étaient pas à prendre pour des reproches, loin de là. En réalité, je ne faisais que jouer le personnage qu’elle se plaisait à imaginer de moi, forçant le trait, débitant parole sur parole sans penser un seul mot de ces dernières. A quoi bon chercher plus loin ? Nous avions tous les deux une opinion de l’autre parfaitement arrêté et même si je ne la cernais pas entièrement, nul doute, qu’elle ne recelait pas de grands secrets capables de faire fourmiller mon imagination. Aussi, je jouais le parfait larron, le séducteur, l’impertinent car c’était ce qu’elle attendait de moi. Mon psychologue me disait souvent que je m’enfermais dans un rôle pour éviter de montrer ma véritable personnalité de peur d’être rejeté, d’être mis de côté. Je ne voyais pas le mal à faire le clown et à amuser la galerie, c’était toujours plus gratifiant que l’indifférence.
« Je parle français mais je suis également français du moins en partie. Je suis franco-américain et vous ? Où avez-vous appris le français ? » lui demandais-je dans la langue de Molière. Aux vues de son accent, je pencherais pour anglaise ou galloise mais je n’étais pas très certain. Il faut dire que les accents n’ont jamais été mon fort même si j’ai toujours aimé les russes et leur manière de prononcer mon prénom. Cela me collait des frissons à tous les coups. Néanmoins la conversation tourna court et je n’eu le droit qu’à quelques paroles ainsi qu’un baisemain. Je m’étais peut-être avancé concernant les mystères mais libre à elle de s’en aller alors pourquoi payais-je ma consommation ainsi que celle de Christopher avant de la suivre dans la rue. « Vous savez, j’ai une chambre d’amis et ma maison est parfaitement chauffée mais si vous craignez que je n’abuse de votre corps, je peux toujours essayer de réparer votre chaudière. Un de mes oncles était du métier et il m’a tout appris même si je n’étais aussi doué que lui. En échange, si vous n’êtes pas trop mauvaise cuisinière, je ne serais pas contre un repas » proposais-je subitement en calquant mon pas sur le sien, les mains dans les poches de ma veste. « Les nuits sont plutôt fraiches par ici »
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Lun 25 Nov - 21:41 | |
| Dès que la jolie anglaise avait l’impression qu’elle devenait un peu trop sondée par quelqu’un, et tout spécialement lorsqu’elle parlait avec un homme, elle agissait de manière surprenante. Cette fois-ci, c’était en rendant son baisemain à Samuel et en écourtant passablement la conversation qu’elle avait brillé, et autant dire qu’elle n’en n’était pas peu fière… car après tout, il venait de la rattraper pour lui proposer ni plus ni moins de l’inviter à dormir ou de réparer sa chaudière. « Oh mais je n’ai pas peur de vous mon cher, vous avez les muscles pour vous mais j’ai l’entraînement donc non, je ne pense pas que vous vouliez m’égorger dans une vieille cave. Si vous avez une batterie de cuisine dans votre chez-vous, je suis pour l’échange de bons procédés. » Anna n’était pas chauvine et bien qu’il reste un parfait inconnu, elle portait tout de même son arme de service dans son sac à main. Il n’y avait rien à craindre et comme expliqué précédemment, elle ne se sentait pas en danger avec lui. Après tout, que serait la vie sans un grain de folie ? « Au cas où vous vous demanderiez pourquoi j’accepte aussi vite, c’est parce que vous vous faites une opinion tellement fausse sur moi que c’est presque drôle. Je ne suis pas quelqu’un de blasé et si votre curiosité vous titille, Christopher pourra vous dire à quel point je vis ma vie avec puissance. Une nuit chez vous, c’est l’inconnu, j’aime l’inconnu et le fait de ne pas me cailler les miches, alors pourquoi faire des chichis ? De plus, demain je suis de repos, alors si votre proposition de réparer ma chaudière tient toujours… je ne suis pas contre non plus. Un plombier, cela coûte un bras et j’avoue sans honte ne pas franchement avoir les moyens de remplacer celle-ci ou de me payer les services d’un spécialiste. » Pragmatique, il n’y avait pas à dire… mais Anna ne rechignait pas une seconde à lui faire un repas d’anthologie, en espérant qu’il ne soit pas du genre à surveiller son poids au moindre repas un peu élaboré avalé… sinon il aurait des problèmes. La jolie anglaise adorait la cuisine française et avait un bouquin extrêmement détaillé avec plein de recettes, pour toutes les fois où elle avait suffisamment de temps pour plonger corps et âme dedans. « J’ai vécu deux ans à Paris, ce qui explique que je parle couramment français, entre autres. J’apprécie énormément la culture française à commencer par la langue et… par sa cuisine. Avez-vous une voiture à votre disposition ou puis-je me permettre d’être votre chauffeur, votre altesse ? » énonça-t-elle en s’exprimant toujours dans la langue de Molière, non sans un accent absolument charmant, et non sans lui sourire de manière à la fois légèrement moqueuse et amusée.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Lun 25 Nov - 22:09 | |
| Un léger sourire étira mes lèvres. Elle acceptait de venir dormir à la maison et le plus étonnant dans l’histoire, c’est que pour une fois, une femme serait sous mon toit sans crier grâce sous mes coups de reins. Certes, j’extrapolais mais c’était bien la première fois que je rencontrais une femme avec qui je n’allais pas coucher car soyons honnête : je n’avais guère envie de me mettre la police locale à dos et encore moins de me retrouver dans une relation sérieuse avec elle. En réalité, je crois que j’appréciais sincèrement sa compagnie et je ne voulais pas tout gâcher pour une histoire de coucherie. Et voilà, je virais complétement dingue si bien que je connaissais au moins une personne qui, si elle m’entendait penser, se foutrait de ma tête : ma petite sœur Sarah. « Dois-je comprendre que c’est plutôt à moi de m’inquiéter pour ma sécurité ? Rassurez-vous, je n’ai aucun goût pour la violence et encore moins pour les sports de combat. Je ne sais absolument pas me battre mise à part, je présume le kit de survie pour l’homme moderne. En dehors de ça, je suis plutôt un adepte du basket-ball » répondis-je non sans marcher d’un pas avenant car oui, je m’amusais bien en sa compagnie. « Donc si je résume bien la situation, vous acceptez de venir chez moi pour me prouver que j’ai tort et que vous êtes une femme spontanée et pleine de surprises ? Ma foi, je ne peux que vous applaudir mais est-ce moi où vous ne supportez pas de ne pas avoir le dernier mot Annabeth ? » rétorquais-je non sans lui assurer que je m’acquitterai de réparer son chauffage car malgré tous mes défauts, il me restait suffisamment d’honneur pour respecter mes engagements surtout qu’une cuisine toute équipée l’attendait chez moi. Pour ma part, elle ne me servait véritablement à rien puisque je ne savais pas le moins du monde cuisiner mais Nicolaï était un véritable cordon bleu et vénérait les cuisines équipées alors naturellement, j’avais fait en sorte de me munir du nec plus ultra. Des fois, je me disais que nous vivions comme un petit couple mon russe et moi à moins que tout simplement, il n’ait remplacé Lucy dans le rôle de la jumelle.
« Je ne possède pas de voiture mais une moto… Je ne suis pas un adepte des voitures mais je veux bien que vous jouez les taxis pour moi car j’habite un peu en dehors de la ville, dans la campagne… Il n’empêche que plus la soirée avance et plus j’en apprends sur vous : bonne cuisinière donc je présume que vous n’êtes pas du genre à vous contenter d’une feuille de salade, que vous aimez lire, que vous avez un certain sens de l’humour et que vous ne rechignez pas le moins du monde à suivre des inconnus… En réalité, vous êtes une serial killer et vous allez me dérober tout mon argent avant ou après m’avoir violé ? Je vais être catégorique, il faut au minimum un viol pour le côté dramatique de la chose » plaisantais-je non sans un certain ravissement tandis que nous nous dirigions vers sa voiture. Bien plus tard, je la guidais dans les petites routes jusqu’à lui montrer une maison. « Voilà, nous sommes arrivés… Bienvenu dans mon humble demeure » marmonnais-je ayant toujours autant de mal à me faire à ma nouvelle vie bien que temporaire. Une fois guéri de mon syndrome de la page blanche, je comptais bien regagner mes pénates à New York.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Lun 25 Nov - 22:24 | |
| « Ah oui, vous êtes un adepte du basket ball ? Il faudra que vous me montriez vos talents car je suis extrêmement dure en affaires et je ne considère pas qu’un homme est adepte en basket s’il ne sait pas battre une petite minette comme moi ! Ceci dit, vous avez raison et tort monsieur Doherty : oui j’aime avoir le dernier mot mais en même temps, qui n’aime pas ? Et vous n’avez rien à craindre avec moi. Dites-vous plutôt qu’en plus d’avoir l’estomac rempli, ce soir vous ne risquez rien en présence d’un officier de police ! Même si techniquement parlant, je suis à la police scientifique et que ce n’est pas exactement la même chose. » Quoi qu’il en soit, Anna demeura relativement silencieuse pendant le restant de leur parcours, s’attardant davantage sur les indications qu’il lui donnait, car son orgueil ne supporterait pas qu’il la traite de mauvaise conductrice. Il fut un temps où elle adorait les circuits, la vitesse et tout ce qui pouvait lui flanquer une dose supplémentaire d’adrénaline dans les veines mais désormais, elle mettait légèrement la pédale douce : pas d’argent pour ce genre de loisirs, pas de temps non plus… il lui avait fallut faire un choix et il était bien évident que la jolie anglaise s’était tournée vers un loisir ne lui coûtant rien, comme l’harmonica par exemple. Comme elle n’était pas quelqu’un de pique assiette, aucun risque qu’elle ne se fasse tout le temps inviter par les rares membres de la gente masculine qu’elle pouvait bien croiser dans sa vie solitaire. « Effectivement, vous habitez dans la pampa ! Mais au moins, aucun risque d’être emmerdé par vos voisins… le calme absolu, c’est presque choquant, quand on vous observe on imagine un fêtard fini adorateur du bruit ! » Comme quoi les apparences sont trompeuses mais Anna s’en amusait tandis qu’elle se laissait guider à l’intérieur de la charmante bicoque, déposant son manteau et son sac à main suffisamment en évidence afin de pouvoir y avoir accès en cas de besoin. Il n’y avait pas de raison objective qu’elle ait besoin de son arme de service mais la jeune femme avait appris à user de la prudence. « Puis-je ? Puisque je suis censée cuisiner pour vous, autant que je m’y mette avant que vous ne soyez desséché à force d’attendre » lança-t-elle d’un ton léger, presque enfantin. Anna prit d’ailleurs très rapidement ses marques dans la cuisine, enfilant un tablier pour ne pas tacher sa belle robe, s’attardant à regarder si ses cheveux n’allaient pas se détacher et, rapidement, elle se mit à lui concocter un bon gratin dauphinois selon une antique recette française dont elle avait tous les détails en tête. « Je ne vous ai pas répondu tout à l’heure mais quelqu’un comme vous… on ne le viole pas, je ne pense pas que vous soyez du genre à ne pas être consentant quand vous recevez les attentions d’une femme ! Ceci dit je me débrouille en cuisine, ne nous avançons pas trop, j’adore manger – et je remercie d’être une joggeuse convertie pour éviter de devenir un poids lourd sur le terrain, j’aime rire car sinon ma vie est trop triste ET je me moque bien que vous soyez riche, pauvre, romantique ou pas vu que vous offrez à mon petit cul de ne pas finir gelé ! Mais peut-être avez-vous une interview à laquelle me soumettre, monsieur l’ancien journaliste ? Au pire, si vos questions ne me plaisent pas, je vous envoie péter… ça vous choque si on passe au tutoiement ? Même si je n’ai pas l’intention d’arracher vos vêtements, ce serait con de continuer à se la jouer prout’ prout’ sur le retour ! »
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Lun 25 Nov - 22:42 | |
| Je me demandais s’il y avait une chose que cette femme ne savait pas faire dans la vie ? A l’entendre, elle était capable de se mesurer à un homme dans tous les domaines. Je commençais à comprendre pourquoi elle restait célibataire. Ce n’était pas certain qu’un de mes congénères veuillent se risquer à se mesurer constamment à cette femme de peur de perdre et de voir sa virilité s’envoler. Pour ma part, j’aimais la compétition mais j’aimais également dominer dans un couple. Oh j’étais très loin des préceptes BDSM, loin s’en faut. Non, j’aimais tout simplement porter le boxer et une femme qui viendrait me la titiller sur tous les plans, ça me fatiguerait car en bon homme qui se respecte, j’aimais à la fois gagner mais aussi fanfaronner et non faire la gueule parce que je me serais fait battre à plate couture. « Je ne suis pas mauvais en basket, j’ai joué jusqu’en pré-nationale 1 avant qu’une vieille blessure au genou me contraigne à lever le pied. Les ligaments croisés, ça ne pardonne jamais et je n’ai jamais pu retrouver mon niveau. Cela ne m’empêche pas de pratiquer dès que je peux alors, ça sera avec plaisir Annabeth… Ainsi, vous pourrez peut-être la mesurer pendant que vous y êtes » plaisantais-je assez salement mais c’était une façon comme une autre de lui dire que même si sa compagnie était agréable, être constamment défié pouvait se révéler fatiguant. Chieuse, essaie toujours d’avoir le dernier mot… Diable, elle était exquise à sa manière même si je plaignais le pauvre fou qui se risquerait à se brûler les ailes à son contact.
Je ne pus m’empêcher néanmoins d’éclater de rire. « En fait, vous étiez parfaitement dans le bon en pensant cela. J’aime la fête, j’aime être entouré de monde et cette maison me paraît être un parfait mausolée puisqu’à part mon chien, je vis seul la plupart du temps pour tenter d’écrire mon second roman. Disons qu’être ici, c’est un peu comme être au régime dirons-nous » lâchais-je pensivement en observant cette maison. Elle était à la fois hantise et sécurité car ici, je n’avais plus besoin de porter le masque –mise à part cette nuit en compagnie d’Annabeth. Elle était mon refuge, l’endroit où j’étais sensé guérir de ma dépression. Pour l’heure, ce n’était pas brillant mais mon psychologue m’avait prévenu : il me faudrait du temps. Or, le temps n’était pas mon plus grand allié. Je voulais retrouver ma vie mais pourquoi continuais-je à rester ici alors ? J’étais âgé de vingt-huit ans donc majeur et vacciné. La seule chose qui me faisait rester ici, c’était la promesse que j’avais faite à Nicolaï, sur la tombe de Lucy que nous allions fréquemment visiter un week-end sur deux. « Je peux toujours simuler si vous voulez : Oh non… pas mes vêtements.. oh mon dieu, ma pauvre vertu… au secours, au viol, à l’assassin » m’amusais-je à simuler en me débattant avant de tout simplement afficher une tête à connerie tant j’étais content de ma bêtise. « Nous pouvons nous tutoyer, ça ne sera pas plus mal surtout que nous sommes intimes maintenant que tu vas dormir dans la chambre à côté de la mienne. Je crois que tu es la première femme en dehors de ma sœur à ne pas finir dans mon lit… Un exploit en soi ! Mais trêve de bavardage, si j’ai le droit à une interview pourquoi pas. Tu as de la famille en ville ? » demandais-je en attaquant un sujet léger et anodin tel que la famille. Elle n’allait pas m’envoyer paitre pour si peu non ? « Je te sers quelque chose à boire ? J’ai un peu de tout sauf de l’alcool malheureusement » grimaçais-je car cela faisait partie du deal : pas d’alcool à la maison.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Lun 25 Nov - 23:00 | |
| « Pour vous la mesurer encore faudrait qu’il que j’ai un mètre sous la main et sinon, manque de bol, je n’ai pas le compas dans l’œil ! » plaisanta Anna car dans le fond, elle se moquait bien d’être parfaite ou non à ses yeux vu qu’il avait clairement annoncé la couleur : il ne s’engagerait jamais, ce n’était donc pas utile de tenter le diable avec un homme qui de toute façon ne lui conviendrait pas. Mais ce que Samuel ne savait pas, c’est que la jolie anglaise était prête aux pires folies pour plaire, pour être aimée. Elle ne considérait pas le mariage comme une corvée car au jour le jour, elle ne pouvait que constater le bonheur de sa sœur avec son mari. Elle l’enviait, même. Mais à croire qu’Anna avait fauté d’une quelconque manière dans le passé pour être punie de cette manière car ce même bonheur lui avait semble-t-il toujours été interdit. Voilà pourquoi elle en arrivait à un nouveau plan foireux, à savoir devoir dormir chez un homme parce que sa chaudière avec rendu l’âme… et que même en accumulant deux boulots rien à faire, ses finances s’avéraient toujours aussi serrées. Mais sur ce sujet précis, il n’était pas question qu’elle s’étende, quand bien même Samuel était-il en train de faire le pitre en simulant le fait de résister à un viol… Anna manqua d’en faire tomber son couteau alors qu’elle éclatait d’un rire franc et sincère, ne sachant même pas depuis combien de temps elle n’avait plus rit de cette façon… c’était grisant, agréable, addictif même. Il allait sans dire que Christopher ne la faisait pas rire au jour le jour de cette manière, et pour cause, c’est à peine s’il pouvait dégoiser un mot lorsqu’ils ne parlaient pas d’une enquête en cours ! « Pas mal la simulation, c’est que tu es bon dans ton genre ! Mais tu aurais pu mettre aussi en avant que tu n’étais qu’un pauvre homme sans beurre et sans reproche et qu’après, tu allais galérer à recoudre tes boutons… » Anna s’esclaffa à nouveau, tout en sachant que s’il y avait bien une discipline dans laquelle elle n’excellait pas, c’était la couture. Impossible de faire un ourlet ou de recoudre un bouton semé en route… elle faisait toujours appel à sa sœur, ou à sa mère. « J’avoue, le degré d’intimité est tellement à couper le souffle que j’en ai chaud et qu’il me faudrait presque un coup de ventilo dans les chaumières ! Promis je vais arrêter de dire de la merde et te répondre tout simplement sans artifices : oui j’ai de la famille en ville, ma sœur aînée, Marie, entremetteuse de génie en plus d’être avocate spécialisée dans le droit de la famille, et ma mère, qui est chirurgien orthopédique. Je peux te retourner la question ou tu mènes l’interview ? Si tu as un quelconque jus de fruit à boire ce sera parfait, je préfère y aller mollo sur la picole, je veux éviter d’avoir ZE casquette demain au lever, j’ai des tonnes de choses à faire… » Anna continua de couper ses pommes de terre avec une aisance incroyable couteau en main, les disposant désormais dans un grand plat à four juste au moment où elle vit une ombre dépasser l’écrivain pour mieux venir lui réclamer des attentions. « Bonjour mon joli… je n’ai malheureusement rien à t’offrir d’intéressant mais une caresse ça, c’est dans mes cordes ! » s’exclama-t-elle avant de poser un genou à terre pour faire ami-ami avec le chien au pelage magnifique. Celui-ci lui paraissait étonnement intéressé par elle alors que dans le fond, elle n’était rien d’autre qu’une étrangère… « Au fait, j’ai un service à te demander » reprit-elle subitement avant de ne se diriger vers son sac à main, suivie de près par le chien qui ne la lâchait plus d’une semelle, provoquant un nouveau rire sonore alors qu’elle sortait un livre de poche de son sac. « J’ai menti tout à l’heure, j’avais ton bouquin. Tu accepterais de me faire une dédicace ? C’est un excellent ouvrage, j'espère que tu vas continuer et puisque je t’ai sous la main, ce serait… dommage de ne pas en profiter » énonça-t-elle avec sincérité, légèreté même, quittant un instant son masque de connerie pour lui offrir une flatterie venue du cœur. Une fois n’est pas coutume…tous les détails en tête.
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! Mar 26 Nov - 21:26 | |
| « Je note pour la prochaine fois ! Sérieusement, on ne sait jamais, je peux me faire violer à tous les coins du rue, il ne faut pas que je néglige mon jeu d’acteur, c’est très important de bien cerner et rentrer dans la peau d’un personnage. » m’amusais-je à répondre avant de me tourner vers le frigo pour en sortir un jus de fruit puis, je sortis deux verres. Il n’empêche que ce n’était pas tous les jours que je me retrouvais à offrir l’asile à une femme sans contrepartie d’aucune sorte mise à part celle de lui réparer sa chaudière. Dans le fond, on pourrait croire que je me faisais avoir dans l’histoire mais non. Annabeth comblait ma solitude –pas de la manière dont j’avais pensé dans un premier temps ; alors de quoi me plaindrais-je ?! « Je peux répondre. Mes parents habitent Paris. Mon père est un ancien militaire reconverti dans la protection rapprochée. D’ailleurs, son agence cartonne si bien qu’il devrait en ouvrir une bientôt dans le sud de la France. Ma mère est une ancienne institutrice sinon j’ai également une petite sœur mais comment dire, on ne sait pas trop où elle est. Aux dernières nouvelles, elle était à New York. Elle va là où va son dernier coup de cœur du moment » soupirais-je dépit que ma sœur soit encore plus frivole que moi. Si seulement il n’y avait que ça mais elle avait tendance à ne fréquenter que les méchants garçons et à prendre quelques-unes de leurs sales manies comme la consommation de drogue. Nous continuâmes néanmoins à parler de nous, se renvoyant les questions pendant quelques minutes avant que Max ne vienne jouer les curieux de service. J’adorais mon chien, c’était vraiment le compagnon idéale pour un homme de ma trempe même si, le promener à sept heure du matin était plus une galère qu’autre chose étant donné que je rêvais que d’une chose : aller me coucher.
« Je savais que tu étais une de mes plus grandes fans » m’exclamais-je en fanfaronnant avant de sourire tout simplement, redevenant sérieux pour attraper un stylo et coucher une dédicace sur la première page : Pour la première femme à dormir sous mon toit mais pas sous ma couette… Affectueusement Samuel. C’était certes une dédicace originale mais je ne voulais pas faire quelque chose de bateau comme lors de mes séances habituelles avec mes fans. Je voulais quelque chose de particuliers pour une femme qui n’avait définitivement rien d’ordinaire. Après tout, j’étais en passe de me faire une de mes premières amies de sexe opposé. « J’ai hâte de goûter à ta cuisine, je meurs de faim ! » m’exclamais-je en refermant le livre d’un coup sec pour errer avec Max dans la cuisine, lançant sans le vouloir la première d’une longue série de soirées réussie.
TOPIC CLOS |
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| (#) Sujet: Re: Anna&Sam + what kinda jerk are you ! | |
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