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 ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them

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Message(#) Sujet: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyLun 16 Sep - 21:19




benjamin p. schneider
give, even when you know you can get nothing back
PRÉNOM(S) ET NOM: benjamin, un prénom qui plaisait beaucoup à sa défunte mère. paul, le prénom de son grand-père maternel, la première des figures paternelles qu'il ait connu avant son père adoptif. schneider, le nom de famille de l'homme qui l'a adopté, à l'âge d'un an et demi, après avoir épousé sa mère. SURNOMS: ben. ÂGE: trente ans. NATIONALITÉ: canadienne. ORIENTATION SEXUELLE: bisexuel. STATUT CIVIL: célibataire. EMPLOI/ÉTUDES: il a toujours voulu être comédien et c'est avec de petits rôles dans des sitcoms, des apparitions dans des publicités à la con et quelques apparitions comme figurant qu'il a commencé dans le milieu mais ce n'est qu'à l'âge de vingt-deux ans que sa carrière a réellement débuté. passionné de théâtre, amoureux fou de shakespeare, il a obtenu le rôle d'hamlet dans la pièce éponyme avant d'enchaîner les très grands rôles. il y a trois ans, il s'est même essayé au cinéma et a plutôt apprécié l'expérience. il est de retour dans sa ville natale depuis un peu plus d'un an maintenant et enseigne à l'université locale. beaucoup s'interrogent, d'ailleurs, sur ce retour aux sources alors que sa carrière était en pleine ascension. difficile d'imaginer un comédien et acteur à succès en simple professeur de théâtre d'une petite fac. SITUATION FINANCIÈRE: bonne.  AVATAR: tom hiddleston. CRÉDIT: daaria@tumblr.

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
entre le club de théâtre et l'association des élèves, j'avais une vie déjà bien remplie. ces années-là sont d'excellents souvenirs, aussi bien pour les rencontres que j'ai faite que pour les moments intenses que j'ai passé. bien sûr, au début, c'était un peu compliqué. se faire une place au lycée est toujours difficile quand on a quatorze ans, qu'on est un peu timide et qu'on ne connaît pas grand-monde. l'avantage d'avoir grandi à white oak station, c'est qu'on arrive en première année avec des gens qu'on connaît depuis le bac à sable.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
plutôt, oui, même si les planches me manquent. j'ai fait le choix de les quitter pour une bonne raison et je ne le regrette pas. seulement, certains jours, me dire que je me lève pour aller enseigner l'art que j'aime tant pratiquer n'est pas forcément agréable. je me retrouve beaucoup dans mes élèves et j'aime voir cette étincelle d'exaltation lorsqu'ils répètent une scène particulièrement belle. par ailleurs, la vie par ici est très paisible, ce qui me convient parfaitement. bien sûr, white oak n'a rien à voir avec vancouver, montréal ou new york, mais j'aime cette ville.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
dans le meilleur des cas, de retour au théâtre. c'est là qu'est réellement ma place et même si j'ai mis cette période de ma vie entre parenthèses, je sais que je la reprendrai à moment donné. dans le pire des cas, je serai toujours ici, à faire répéter songe d'une nuit d'été à des jeunes gens pas forcément doués ou talentueux, qui font du théâtre pour le simple prestige de dire qu'ils en font. j'aimerais avoir des enfants mais quand, je n'en ai aucune idée. absolument aucune. j'ai vécu dans une famille recomposée où l'amour et le respect étaient des valeurs sacrées. c'est ce que j'aimerais offrir à mes propres enfants, reste à être sûr et certain d'avoir trouvé la personne avec lequel construire ça.
Pour la répartition des groupes
Spoiler:



PRÉNOM ET/OU PSEUDO: c'est moi rouliaaaaaaaa. ÂGE: j'ai dix-sept ans, pour encore quelques mois. PAYS: la france, l'est plus précisémehnt. PRÉSENCE: deux jours sur sept. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? euh.. joker sur cette question, je sais plus.  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? inventé, comme d'habitude. AUTRE CHOSE À AJOUTER? euh.. non.
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyLun 16 Sep - 21:20

chapter one ; charlie schneider, dear little brother
Charles Schneider, que tout le monde appelait Charlie, avait toujours été différent des autres, un peu plus sensible, un peu plus fragile. Il était plus chétif, moins énergique que les gamins de son âge mais jamais ses parents ne s'étaient inquiétés. Pourquoi se seraient-ils fait du souci ? Charlie était, certes, maigrichon et blafard mais il était en bonne santé. Il avait toujours été comme ça. Il était le fils à fleur de peau, l'écorché qui passait son temps à noircir des cahiers et à rêvasser, tandis que son aîné était l'artiste, le comédien charmeur. C'avait toujours été comme ça et ça le serait toujours. Ils avaient deux rôles bien définis à jouer dans la pièce de leur existence. Pour autant, ils s'adoraient et ça, chacun pouvait en témoigner. Benjamin avait neuf ans à la naissance de Charlie. Lui qui avait longtemps été fils unique, entouré d'une mère qui l'aimait peut-être un peu trop et d'un beau-père attentionné, avait eu un peu de mal à se faire à l'arrivée de ce nouveau venu, minuscule et criard, dans la famille. Puis, petit à petit, il s'était habitué à la présence du bébé, s'était intéressé aux soins qu'on lui apportait. Il avait finalement assimilé l'idée qu'il était le grand frère de quelqu'un.

—————— ⊹ ——————

« You're going to forget me » répéta Charlie pour la énième fois, des larmes plein les yeux. Il refusait de les laisser couler parce que les hommes, ça ne pleure pas, avait dit son père. Benjamin détestait voir son petit frère dans cet état-là mais aujourd'hui, il n'y pouvait rien. Ce n'était pas une journée banale, où Charlie tombait de vélo et s'écorchait les genoux, ça n'était pas un jour comme les autres, où il pourrait sécher les larmes de son cadet et le distraire en le chatouillant. Aujourd'hui, Ben s'en allait. « That's not true » fit encore le jeune homme, accroupi devant son frère. Il se souvenait encore du jour de sa naissance, du minuscule être qu'était alors Charlie. Il se rappelait du jour où, lassé et agacé de l'entendre pleurer, il avait proposé à sa mère et à son beau-père de le donner à la vieille mademoiselle Rose, qui n'avait jamais eu d'enfant et vivait seule avec ses cinq chats. Il n'avait pas non plus oublié le moment où, pour la première fois, Charlie avait prononcé son prénom. Il lui semblait que c'était hier qu'il avait douze ans et lui apprenait à shooter dans un ballon. Mais de l'eau avait coulé sous les ponts depuis et aujourd'hui, Benjamin devait tiré un trait sur son enfance. Sur son enfance, oui, mais pas sur son frère. « But I don't want you to go » marmonna le môme, les yeux à présent rivés sur le sol. De grosses larmes avaient roulé sur ses joues mais il ne voulait pas que Ben les voit. Il ne fallait pas que Ben ait honte de lui. « I'll come back soon » promit l'adolescent, sachant pourtant qu'il ne pourrait pas se permettre de faire le voyage de retour avant un bon moment. Il se releva et ébouriffa les cheveux auburn de son frangin, la gorge serrée. Avant qu'il n'ait pu faire un pas de plus vers sa mère pour lui dire au revoir, Charlie enserra brutalement sa taille et enfouit son visage trempé de larmes dans son tee-shirt. « Stay with us, please ! Pretty please, Ben ! sanglota le petit. You can have my room and my bike and I'll even give you my dessert every day. Please.. » Lorsque Benjamin baissa la tête pour regarder son cadet, des larmes brillaient dans ses yeux. Il avait dix-huit ans et une bourse pour étudier le théâtre à Vancouver, il devait partir. Il avait planifié ce départ de White Oak Station depuis des années mais jamais n'en avait-il eu moins envie qu'en cet instant précis.

—————— ⊹ ——————

Il était très tard et après une journée de répétitions, Ben n'avait plus vraiment la force de parler à qui que ce soit. Pourtant, il décrocha lorsque son portable sonna, affichant sur l'écran le visage souriant de Charlie, son petit frère. « Hey, Charlie, buddy, listen, it's kinda late and I— » Le comédien se tut en entendant les sanglots de son cadet. « What's going on ? » demanda-t-il, soudain angoissé. Était-il arrivé quelque chose à leur mère ? A Paul ? Si l'un ou l'autre était.. grands dieux, non. « Charlie, for god's sake, talk to me ! » s'énerva Benjamin, tandis que son frère pleurait toujours au creux de son oreille, ses gémissements déformés par le téléphone. Que se passait-il, bordel ? « Ben, I can't..., bredouilla-t-il, parvenant difficilement à articuler, I can't keep on lying to everybody, I just.. I just can't » Le cœur de Ben rata un battement. Allait-il faire une connerie ? Le comédien frissonna à l'idée que son jeune frère puisse se faire du mal. Il était fragile, certes, et trop sensible mais il l'avait toujours été. « Ben.. Ben, I'm so sorry » balbutia l'étudiant. Mais de quoi s'excusait-il ? « Don't be, dit, très vite, Benjamin, don't do something stupid Char. Don't do anything until I'm home » Il s'était déjà levé et, ses clés en main, décrocha son manteau de la patère. Il ne serait probablement pas à White Oak Station avant de longues heures mais peu importait, s'il devait griller quelques feux rouges et courir à travers LAX pour arriver le plus tôt possible, il le ferait. « You.. you're coming home ? » souffla Charlie, surpris. Sa respiration s'était fait plus saccadée au fur et à mesure qu'il pleurait mais, brusquement, il semblait s'être calmé. « But you're living in LA, you're.. you started rehearsals last week and— no, Ben, don't— I just— I'm not going to— it's— » Il se tut, faute de pouvoir formuler une phrase correcte. Benjamin savait pertinemment que si son frère l'avait appelé dans cet état, c'était sérieux. C'était déjà arrivé par deux fois au cours de la décennie qui venait de s'écouler et, chaque fois, il avait préféré sa carrière à sa famille. C'était toujours à un moment qu'il pensait décisif, à une période importante, précédant une nouvelle pièce ou un tournage. Chaque fois, ça avait manqué de tourner au drame mais jamais ses parents ni même Charlie ne lui en avaient tenu rigueur. Ben, lui, s'en voulait d'avoir sacrifié sa famille et, surtout, la complicité qu'il avait avec son cadet sur l'autel de sa gloire. Le théâtre était toute sa vie, oui, mais l'idée de perdre son petit frère lui était insupportable. Alors cette fois, il était hors de question qu'il reste sans rien faire. « Don't you dare doing something stupid, articula-t-il, crispé, I swear, I'll kill you if you do, Char » Et il claqua la porte d'entrée de son appartement californien sur cette promesse idiote.

—————— ⊹ ——————

Dès que Barbara avait fini de lui raconter toute l'histoire, Benjamin avait rappliqué en vitesse à la maison qu'il partageait avec son frère. Celui-ci était introuvable. L'ancien comédien avait fait le tour de la grande bâtisse, fouillé le jardin, était passé dans toutes les chambres, avait hurlé dans toutes les pièces. C'est en passant devant la porte fermée de la salle de bains du premier étage qu'il comprit que c'était trop tard. D'un coup d'épaule, il ouvrit la porte et découvrit son cadet, allongé tout habillé dans la baignoire aux trois-quarts remplie, les poignets tailladés, un faible sourire aux lèvres. « Ben.. y.. you're here, parvint-il à dire, tout bas, thought you.. you'd be with her » Benjamin entra dans la baignoire à son tour, sans prêter attention au fait qu'il était, lui aussi, habillé, uniquement habité par le besoin de sortir son petit frère de là, de le protéger du reste du monde. Des larmes coulaient sur ses joues mais il ne les sentait pas. La seule chose qu'il ressentait, c'était le poids du corps de Charlie, la mollesse de ses membres, l'humidité de ses vêtements. « Don't.. don't bother, murmura-t-il très lentement, I deserve to.. die. It's.. it's the best thing that.. that can.. happen to.. to us » A ces mots, Benjamin sentit sa volonté fondre et il manqua de s'effondrer dans la baignoire. Doucement, très doucement pour éviter toute souffrance supplémentaire et, forcément, inutile, à son frère, il se baissa puis prit place dans l'eau, son frère allongé contre lui. Et il souriait, Charlie, comme si c'était le plus beau jour de sa vie. « Everything.. this is too much, reprit-il, la voix soudainement enrouée, are you angry with me ? I'm.. I'm sorry I hit her.. I just » Une quinte de toux l'interrompit, lui arrachant une grimace de douleur. Ben leva une main tremblante et caressa la joue blafarde de son petit frère. « I.. I love you Ben » lança Charlie, de nouveau souriant. C'était complètement surréaliste, ce sourire, cette mine heureuse. Il était en train de mourir et il paraissait heureux. Heureux de partir, heureux de se libérer de la pression et des voix qui s'élevaient pour le tourmenter. « I love you, répéta-t-il, très sérieux, and when Babs told me that.. that.. that you.. you were together, I.. I lost.. control » Le plus âgé des frères Schneider étouffa un sanglot et ferma les yeux, resserrant son étreinte. Il entendait sa respiration devenir plus saccadé, sentait presque la vie s'échapper du corps de son frère. Elle fuyait la vie, elle fuyait à grand flot de ses poignets. Elle fuyait, s'échappait comme si, enfin, on lui avait offert sa liberté. « I love her too, continua Charlie, immobile, but.. but.. but I love you more » De nouveau, son sourire s'étira et, cette fois, Ben parvint enfin à le lui rendre. A son tour, Charlie tenta de lever la main. Le bout de ses doigts effleura la peau, chaude et vivante, du visage trempé de larmes de son aîné. Benjamin saisit alors le poignet ensanglanté, le serrant comme s'il avait une chance d'y enferme le reste de vie qui y restait. « I love you » dit encore Charlie, tout bas.

Il souriait, il souriait tant qu'il paraissait encore vivant lorsque l'on ôta son corps de la baignoire. Ben, lui, n'avait pas bougé.


chapter two ; barbara, friends of yours, love of mine
Elle avait six ans, la première fois qu'il l'avait vue, une ou deux semaines après la rentrée des classes. C'était une petite brune en salopette, les joues rouges et la queue-de-cheval à moitié défaite. Il n'avait pas fait vraiment attention ; après tout, il avait quinze ans et était bien content que son frère ait enfin des amis. Charlie était différent et c'était plutôt un sujet de moqueries chez ses camarades qu'un prétexte pour commencer une conversation. Barbara, elle, n'avait eu que faire de ce que les autres racontaient sur Charlie, elle s'était assise à côté de lui et dès lors, ils ne s'étaient plus quittés. Ben avait souvent taquiné son frangin sur sa très jolie amie mais il avait toujours esquivé les remarques, éludé les questions. Charlie était homosexuel et Barbara était probablement la seule femme qu'il aimerait jamais. Elle avait été là lorsque Ben était parti pour Vancouver et pour la gloire, elle avait été là lors de la première tentative de Charlie, là pour la seconde, elle avait été là tout le temps. Elle n'avait pas forcément tout vu mais elle avait été là, elle avait maintenu Charlie en vie et c'était la raison pour laquelle Ben la respectait en premier lieu. Elle avait été là lorsque lui avait été absent.

C'était à la fac, dans une salle de classe, qu'il avait remarqué pour la première fois qu'elle n'était plus la gamine en salopette, mal coiffée, au sourire édenté. Barbara était une femme et la mine joyeuse qu'elle avait affiché en découvrant qu'il était son professeur l'avait frappé de plein fouet. Barbara était une femme et elle était séduisante.

—————— ⊹ ——————

Ce n'était que lorsqu'elle avait lâché son sac à main sur son bureau qu'il avait remarqué qu'il n'était plus seul. Sursautant, Ben leva les yeux de la copie qu'il corrigeait pour découvrir Barbara, la meilleure amie de son frère et, à son grand regret, l'une de ses plus mauvaises élèves, face à lui. « You've been avoiding me » constata-t-elle avec colère. L'ancien comédien soupira, un rien agacé. Elle n'avait pas tort, loin de là, mais elle ne pouvait pas comprendre. Ça n'avait rien à voir avec elle. Enfin, si, justement, si, mais il ne pouvait décemment pas lui dire qu'il l'évitait parce qu'elle lui plaisait. Non seulement c'était stupide — et un peu puéril, il fallait l'admettre — mais en plus elle lui administrerait sans doute l'une des plus grandes gifles que le monde ait connu. Et des gifles, Ben en avait subi quelques-unes, au théâtre ou au cinéma, mais ça ne signifiait pas pour autant qu'il aimait ça. « That's ridiculous, répliqua-t-il, mentant sans difficulté, classes keep me busy and besides, I have to take care of my brother » La jeune femme plissa les yeux en se penchant, les paumes posés à plat sur le bois de la table. Elle semblait réellement furieuse. « Do not take Charlie as an excuse, articula-t-elle lentement, you're lying to me and we both know it » Sa facilité à lire les autres l'étonnerait toujours. C'était touchant lorsqu'elle parvenait à comprendre ce que cherchait à dire Charlie sans avoir besoin qu'il ne lui explique mais foutrement emmerdant en la présente situation. Mal à l'aise, Ben se leva mais, bien qu'il la domine d'une bonne tête et demie, la jeune femme ne baissa absolument pas les yeux. Au contraire, elle redressa fièrement le menton, continuant à le défier du regard. « I want the truth ! » tonna-t-elle, tapant du pied. C'était mignon et, malheureusement, il ne put s'empêcher d'esquisser l'ombre d'un sourire qui s'effaça très vite devant le regard noir que Barbara lui lança. Probablement pensait-elle qu'il se moquait d'elle. « And you have the nerve to laugh at me, you jerk ! s'exclama-t-elle, furieuse. I can't understand how in earth you happened to be the big brother of a person as nice and wonderful as Charlie » Benjamin ne l'écoutait pas, il ne l'écoutait plus, se contentant de regarder ses lèvres légèrement rosées bouger. « He's an angel and you're just.. you're.. you're an ass ! » glapit-elle, les poings serrés. Probablement avait-elle raison et, Benjamin aurait-il prêté l'oreille à ce qu'elle disait, sans aucun doute serait-il tombé d'accord avec elle. Mais il ne l'écoutait plus. « Don't you have something to say to defend yourself ? » demanda-t-elle, à bout de souffle. Ses joues étaient un peu rouges et ses yeux brillaient. Elle avait le souffle court et les cheveux en bataille mais jamais Ben ne l'avait trouvée plus belle. Avant même de comprendre ce qu'il faisait, il écrasa sa bouche de la sienne, une main glissée dans la masse désordonnée de ses cheveux bruns.


—————— ⊹ ——————

C'était lui qui avait tout initié, c'était lui qui avait fait le premier pas, même si elle lui avait avoué à plusieurs reprises avoir eu du mal à gérer l'attirance qu'elle avait pour lui au début. C'était lui qui avait provoqué leur histoire en cédant à son envie, pire, son besoin de l'embrasser et, depuis, il n'avait cessé de vouloir y mettre fin. Sans grande volonté, cependant, puisqu'ils se voyaient depuis bientôt quatre mois. Quatre mois intenses, à se cacher de tous et, surtout, de Charlie. Il était encore fragile, beaucoup trop et toujours l'influence des saloperies qu'il achetait chaque semaine. Si jamais il apprenait ce qui se passait entre son frère et Barbara.. ce ne serait pas joli à voir. Il fallait donc que ça s'arrête. Mais chaque fois qu'il voyait son joli minois paré d'un sourire, Ben ne pouvait se résoudre à parler de rupture. Et plus il attendait, plus il se savait condamner à morfler lorsqu'il ne pourrait plus éviter l'inévitable.

—————— ⊹ ——————

Sans les chuchotements et les murmures de ses élèves, Ben n'aurait pas remarqué immédiatement que Barbara était entrée dans sa salle de classe. Appuyé contre son bureau, un exemplaire d'Othello en main, il était prêt à commencer son cours et se fichait bien des retardataires. Il leva les yeux de son livre en entendant un fond sonore naître, prêt à réprimander les fautifs, mais c'est sur sa maîtresse que son regard se posa. Le mois dernier, elle avait une nouvelle fois changé de couleur de cheveux mais ce n'était pas le blond flamboyant qui attira son attention, plutôt l'énorme bleu qui ornait son œil et une partie de sa joue. Merde, que lui était-il arrivé ? « Can we have a word in private ? » lui demanda-t-il, une fois le cours terminé. Elle se redressa et posa sur lui un regard sans expression, complètement vide. Shit, that was bad, et la furieuse envie qu'il avait de l'enlacer, de l'emmener loin sembla se renforcer. « He knows, dit-elle simplement une fois qu'ils furent sorti de la salle de classe, I don't know how but Charlie knows and.. he was furious » Sa voix se brisa sur ces derniers mots. Ben, lui, avait du mal à comprendre. Était-elle en train de dire que.. que Charlie l'avait frappée ? C'était inouï. Levant lentement la main, il effleura des doigts l’hématome.  « He's the one who.. » Barbara hocha la tête. Des larmes brillaient dans ses yeux. Charlie allait passer un sale quart d'heure. Cette fois, il ne serait plus question de faiblesse, de problème de drogues, de voix ou de maladie. Cette fois, il allait assumer. Cette fois, il allait être un homme et prendre ses responsabilités.

—————— ⊹ ——————

Ça faisait aujourd'hui six mois, six mois très exactement que Charlie était parti. Six mois que Benjamin se levait chaque jour avec la certitude qu'il verrait son frère, complètement défoncé, affalé sur le canapé ou le nez dans son bol de café. Six mois qu'il évitait le plus possible le contact avec les autres. Six mois qu'il avait poussé Barbara hors de sa vie. Six mois qu'il était misérable. Six mois de merde.





Dernière édition par Benjamin P. Schneider le Dim 22 Sep - 20:23, édité 15 fois
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyLun 16 Sep - 21:39

LOKI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

REBienvenue (a) bonne chance pour ta fiche **
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyLun 16 Sep - 21:45

LOKI INDEED :mdr: merci :heart3: 
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyLun 16 Sep - 21:46

J'ai pas regardé Thor et The Avengers jusqu'à me rendre malade, jamais. :siffle: :arrow: 
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyLun 16 Sep - 21:51

moi non plus. NEVER EVER :smile: thor the dark world, though, can't wait :pray: 
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyMar 17 Sep - 8:57

Non, mais tu les choisis tes personnages toi.

Re-bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche :D
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyMar 17 Sep - 13:07

encore un personnage :faint: et puis, encore un mec canon ! :bave:
rebienvenue en tout cas. :heart:
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Abigail Woods

Abigail Woods
down by the river

inscription : 22/01/2012
messages : 9646
points : 0
pseudo : sarah (twisted lips)
avatar : sasha pieterse.
autres comptes : micah.
crédit : © BALACLAVA.
âge : 19 ans.
statut civil : célibataire.
quartier : fairmount district.
occupation : étudiante en architecture et design intérieur.

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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyMar 17 Sep - 16:20

rebienvenuuuuue. :heart2: 
j'avoue que je ne suis pas spécialement fan de tom, mais il a l'air vraiment parfait pour ton personnage. :faint: bref, bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de la lire. :eyes:
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyMar 17 Sep - 23:41

Hiddlestooooon, trop biiiieeeeeen :omg2: :omg3: 
Re-bienvenue :heart4: :heart4: 
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyMer 18 Sep - 17:34

Spoiler:

Je pense que je vais juste quitter la page. :arrow: 
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyMer 18 Sep - 21:25

Rebienvenue ici avec ce nouveau compte de fifou :omg2: 
Excellents choix comme d'hab puis j'ai hâte d'en savoir plus ! :cute: 
Bonne chance pour ta fiche aussi :love: 
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyVen 20 Sep - 23:02

merci à tous, vous êtes adorables :smile: j'espère décevoir personne avec ce que j'ai en tête, ça risque de choquer un peu, enfin, pas tellement, juste pour les têtes quoi. BREF, je m'y attèle ce week-end. BISOUS SUR VOS JOUES :heart3: 
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptySam 21 Sep - 1:56

Hâte de découvrir ce qui "risque de choquer un peu" :**:
Et bienvenue à ton nouveau personnage !
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyDim 22 Sep - 14:41

:faint: désolée pour le retard julia. :eyes2: mais REBIENVENUE ! j'ai hâte de voir ce nouveau personnage, je pense qu'il va déchireeer, encore une fois. :omg2:
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyDim 22 Sep - 16:08

merci beaucoup :**: 
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them EmptyDim 22 Sep - 22:48

Félicitations, tu es officiellement validé(e)!
Ce qui est fabuleux avec toi, c'est que tu joues trois mecs, mais qu'ils sont tous différents. et superbement bien réalisés. :heart: ton histoire est géniale, encore une fois, j'aime tellement ta façon d'écrire. :eyes2: :heart3: j'ai hâte de voir ce personnage en rp, et j'espère bien qu'on se trouvera un lien de malade !

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Seize the day, mais pourtant je pense que [bMemories don't go[/b] conviendrait mieux. Tu en penses quoi ?
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage, où tu pourras faire toutes les demandes nécessaires et créer ta fiche de liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ici.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight!
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Message(#) Sujet: Re: ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them ▲ sometimes the best way to help someone is just to be near them Empty

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