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 tu étais formidable, j'étais fort minable + POPPY

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Message(#) Sujet: tu étais formidable, j'étais fort minable + POPPY tu étais formidable, j'étais fort minable + POPPY EmptySam 31 Aoû - 21:42


tu étais formidable, j'étais fort minable.
poppy feat koda.

 



Assise au bar, elle faisait tourner entre ses doigts la paille qui se trouvait dans son verre. Elle ne buvait pas. Elle se contentait de regarder le tourbillon que formaient les différents tours qu’elle faisait. Comme fascinée. Absorbée. Elle avait oublié qu’elle était dans un bar. Absente mentalement, elle ne voyait pas ces gens qui s’approchaient d’elle pour lui parler, elle les ignorait. Elle n’entendait plus la musique qui tournait en boucle en fond, ni même les diverses conversations qui comblaient l’entièreté de la salle. Elle était venue ici, machinalement. Naturellement. Comme si elle se devait de s’y rendre. Instinctivement, elle avait prévenu sa sœur qu’elle sortait, qu’elle rentrerait tard. Elle avait téléphoné à Maël, lui proposant de la rejoindre. « Je te rejoindrais dans la soirée, promis. » Elle l’attendait. Maël était son meilleur ami, le seul homme à qui elle pouvait faire confiance, vraiment. Aucun autre n’arrivait à la cheville de celui qui était présent depuis son enfance.
Ce bar était pour elle, un souvenir. Un vague souvenir qui n’était pas forcément mauvais. C’était même un de ses meilleurs souvenirs. Sa vie avait été misérable. Du moins, trois années de son adolescence avaient bouleversé sa vie. Son monde. Son équilibre. Tout avait basculé, sans qu’elle n’y comprenne rien. Tout avait changé, sans qu’elle ne s’y attende. Elle a souffert et en souffre encore beaucoup. Elle n’oublie pas les nuits d’horreur, les nuits de stupeurs. Elle n’oublie pas le visage souriant de celui qu’elle appelait Papa, alors qu’elle était enfant. Sa jeunesse s’était envolée. Elle l’avait perdu. Elle n’avait pas été l’adolescente normale, qui découvre les joies des premières relations amoureuses, des premières disputes, des premières fois. Elle  n’avait rien vécu. Elle s’était lentement renfermée sur elle-même, devenant plus discrète qu’elle ne l’était. Elle ne parlait que peu, ne mangeait quasiment plus. Finalement, celle que l’on appelait Koda n’était qu’une âme vide, errante au travers des couloirs du lycée ; des rues.
Ce bar la faisait sourire, légèrement. Ce souvenir la faisait sourire. Elle se revoyait deux ans auparavant, passer la porte vidée, attristée. Elle n’était pas seule, elle était accompagnée. Pas d’un homme. D’une femme. Une femme qui avait marqué sa mémoire. Une jolie brune. Poppy, c’était son nom. Elles étaient entrées, dans l’espoir d’oublier. Elles étaient jeunes et pourtant, elles ont facilement fini ivre. Ivre au point d’en être attirées l’une par l’autre. Sa peau était douce, ses cheveux si soyeux. Elle semblait si parfaite. Si belle. Elle avait laissé tous ses soucis de côté pour passer une nuit qu’elle avait perçue comme magique. C’était différent, mais plaisant. Le temps d’un instant, elle avait oublié  ce qu’elle avait vécu, fait, vu. Elle était perdue, dans les bras d’une femme. Jamais plus elle n’avait recommencé. La honte l’avait envahi, la peur aussi. Elle avait fui, elle l’avait fui.
Malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de revenir à cette date dans ce bar. Déjà l’an passé, elle y avait remis les pieds. C’était comme un anniversaire. La fête d’un évènement. Qu’importe. C’était un moment qu’elle venait se remémorer, assise sur cette même chaise qu’il y a deux ans. Elle ne venait que rarement ici, sinon. Sauf quand elle sortait avec sa sœur ou Maël. Quoiqu’il en soit, elle était là.
La porte s’est ouverte, son visage s’est tourné. Elle était là.

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Message(#) Sujet: Re: tu étais formidable, j'étais fort minable + POPPY tu étais formidable, j'étais fort minable + POPPY EmptyDim 1 Sep - 15:43



KODA&POPPY-ANN. tu étais formidable, j'étais fort minable

Ce soir, j’avais besoin de retourner à un endroit particulier. Seule. Pas que Lucy me dérangeait. Ma fille ne me dérangerait jamais. Mais, ce soir était particulier. Cela faisait deux ans que j’avais eu le courage d’entrer dans cette prison. Deux ans que j’en étais ressorti aussi faible. Aussi malheureuse, si ce n’était plus. Deux ans que j’avais connu ma première expérience avec une femme. Koda . Depuis, je pensais souvent à elle. Elle m’avait fui après notre nuit ensemble. Je ne savais pas si je lui en voulais. Peut-être. Sans doute. J’avais besoin d’un soutien. Tout comme elle. Et nous étions ce soutien mutuel. Après ça, je n’avais plus que ma fille. Maggie aussi mais elle ne pouvait pas me comprendre. Tout simplement parce qu’elle n’avait jamais vécu la même chose. Sûrement que j’en voulais à Koda, notre relation m’avait perturbée. Aujourd’hui, je savais que j’avais des sentiments pour elle. Des sentiments comme j’en avais pour mon défunt Noah. Je le savais pertinemment. Mais son indifférence envers moi me prouvait qu’elle ne voulait plus rien avoir à faire avec moi. Pourtant, ce soir, j’avais envie de retourner dans le bar où tout avait dérapé entre nous. Sans vraiment savoir pourquoi. « Coucou papa, dis, est-ce que tu peux garder Lucy ce soir ? » Heureusement pour moi, il avait de suite accepté. Même si il n’avait pas toujours été d’accord avec mes choix, il les avait toujours acceptés, et m’avait toujours soutenue. Ce matin, le réveil avait été dur. Comme toujours finalement. La seule chose qui me donnait le courage de me lever était les pleurs de ma fille qui m’appelait. Elle ne pouvait appeler que moi, malheureusement. On lui avait enlevé son père de la pire des façons. On m’avait enlevé mon fiancé. Parfois, je me réveillais avec les larmes roulant le long de mes tempes. Pourquoi ça faisait encore si mal ? Je devrais faire mon deuil. Mais je n’y arrivais tout simplement pas. Ma vie était devenue une routine sans fin. Je me levais parce que ma fille m’appelait. J’allais la voir, je la prenais dans mes bras pour la calmer, j’embrassais sa petite tête toute mignonne qui me regardait avec des yeux ronds. Son sourire me faisait sourire, je fondais devant elle. Elle ressemblait tant à son père, elle avait les mêmes yeux. Et je murmurais. « Noah t'aimerait tant. Comme je t'aime tant. » Comme tous les samedis, je m’étais rendu au magasin avec Lucy. Et bien, oui, je travaillais le samedi, mais je devais emmener Lucy. Mon père la garderait sans doute, mais je ne voulais pas lui imposer ça. Enfin, lui imposer. Il serait sans doute ravi. Aujourd’hui, en finissant ma journée, je n’avais pas pris la direction de l’appartement, j’avais d’abord déposé ma fille chez mon père. Je l’avais rapidement remercié avant de remonter dans ma voiture. Papa croyait sans doute que j’avais un rendez-vous avec un homme. Je n’avais pas de rendez-vous, jamais. Je ne regardais pas les hommes. Je ne regardais même pas les femmes car, au fond, il n’y en avait qu’une qui m’intéressait réellement ; Koda. Arrivée devant ce bar. Je n’osais pas entrer. Tous les souvenirs de cette journée remontaient à la surface. Pas seulement ceux de la journée, ceux de la soirée surtout, ceux de la nuit. Je n’osais pas entrer. Cette nuit avait été parfaite. Cette nuit avait été magique. Cependant, après ça, Koda avait fui. Ça, ce n’était pas magique, ce n’était pas parfait. C’était juste… une souffrance en plus. Une souffrance de trop. Je ne savais plus qui avait embrassé l’autre en première. Peu importait. Je me sentais coupable. C’était forcément de ma faute sinon pourquoi un silence se serait installé entre nous ? Pourquoi m’aurait-elle fui ? Elle me manquait. Sa main dans la mienne lorsque nous étions devant cette foutue prison me manquait. Son visage, ses cheveux blonds, sa peau, ses lèvres. Je l’avais touché son visage. Je les avais caressés ses cheveux longs. Je l’avais touchée sa peau. Je les avais embrassées ses lèvres. Tout ça me manquait. Finalement, j’avais pris une grande inspiration et j’étais entrée. Il m’avait suffi d’un regard autour de la pièce pour la voir. Elle était là. Je fermais les yeux quelques secondes, comme si j’espérais que lorsque j’allais les rouvrir, elle ne serait plus là. Mais, en les rouvrant, elle était toujours là. J’étais heureuse de la voir –enfin, c’était un bien grand mot, je ne savais plus vraiment ce que signifiait être heureuse. Et, en même temps, j’avais peur. Je ne savais pas ce que je devais faire. Mes pieds me dirigèrent pourtant vers elle. Comme si je ne me contrôlais pas. Et si elle me repoussait ? Allais-je le supporter ? J’avais de plus en plus peur au fur et à mesure de mes pas. Arrivée devant elle, j’essayais d’esquisser un sourire. Mais, je le savais, il sonnait entièrement faux, ce n’était qu’une grimace tout au plus. « Salut. » J’avais réussi à dire un mot. Quel courage ! « Je… peux m’assoir ? » Et une question. Je progressais. Je la fixais, elle était toujours aussi belle. J’avais tellement envie de la toucher, rien qu’en lui prenant la main, comme avant.

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Message(#) Sujet: Re: tu étais formidable, j'étais fort minable + POPPY tu étais formidable, j'étais fort minable + POPPY EmptyMar 17 Sep - 15:42


tu étais formidable, j'étais fort minable.
poppy feat koda.

 



« Oui ... Bien sûr. » Elle ne pouvait se permettre de refuser. Personne n'occupait ce siège jusqu'alors. Il était libre. Elle ne pouvait pas inventer une histoire, bidon qui plus est. Elle ne pouvait tout simplement pas refuser à Poppy de s'installer. Comme prise d'un instinct soudain qui l'obligeait intérieurement à l'inviter à s’asseoir.
Sa présence lui rappelait ce souvenir. Cette nuit qu'elle avait cherché à oublier, sans jamais y parvenir. Elle y repensait souvent, parfois honteuse, parfois heureuse. Maladroite, ses mains l'avaient été, tout comme son corps sans doute. Elle s'était pourtant laissée guider par une lueur d'espoir, d'envie, de désir qui, jusque-là, était encore inconnue. Jamais elle n'avait eu ce désir, cette envie. Sans doute était-ce la cause de ce traumatisme qui avait envahi trois longues années de sa vie. Cette souffrance intérieure, cette torture physique et mentale. Trop longtemps, elle s'était sentie sale, comme imprégnée par un filme de dégoût, de saleté, de misère. Meurtrie, trahie, épuisée de se sentir ainsi, elle n'avait pourtant pas refusé de sentir ses mains sur son corps. Elle ne l'a pas repoussé. Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Pourquoi elle ? Sans doute était-ce son histoire qui l'avait rapproché de la sienne. Elle se souvenait l'avoir rencontré sur ce banc, face à la prison. Elle était seule, comme elle pouvait l'être. Elles ne se connaissaient pas. Mais sans doute, les circonstances les ont rapprochées. Toutes les deux ont franchi le pas de cette porte, sombre, froide. Intérieurement, elles se soutenaient. Et si l'alcool avait eu raison d'elles, peut-être que sans, tout aurait été différent.
« Je suis désolée. » Qu'importe si elle l'était ou non. Durant deux années, elle l'avait évité avec habilité. Elle s'était constamment réfugiée derrière un masque pour ne pas avoir à l'affronter. Et si elle n'y arrivait pas, elle trouvait toujours une manière de se défiler. Trop lâche. Trop honteuse. « Tu veux peut-être boire quelque chose ? » Question comme une autre, elle n'en restait pas moins gênée. Troublée par ce regard qui la fixait, elle tentait tant bien que mal de meubler, de trouver quelque chose qui détendrait l'atmosphère chargé d'embarras, de confusion.
Luna-Jynn avait peur. Bien qu'elle savait que Maël devait arriver dans la soirée, elle ne pouvait prédire ce que lui dirait Poppy. Peut-être serait-elle bouleversée ? Ou trop ivre pour comprendre ce qu'elle fait ? Face à Poppy, elle se sentait vulnérable. Elle n'était plus maître de son esprit, elle ne savait que faire. Rien ne pouvait la ramener à la réalité.  

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Message(#) Sujet: Re: tu étais formidable, j'étais fort minable + POPPY tu étais formidable, j'étais fort minable + POPPY EmptyMar 15 Oct - 21:42



KODA&POPPY-ANN. tu étais formidable, j'étais fort minable

« Oui ... Bien sûr. » A ces mots, je sentis mon cœur se desserrer. Légèrement, tout du moins. Sans aucun doute le soulagement qu’elle n’ait pas refusé. Après tout, si elle avait refusé, peut-être n’aurait-ce pas été parce qu’elle n’avait pas envie de me voir. Cela aurait pu être parce qu’elle attendait quelqu’un. Je le savais, je me disais ça pour me rassurer. Notre aventure remontait à loin maintenant. Deux ans. Pour certains, ça paraissait peu. Pour d’autres, ça paraissait une éternité. Pour moi, c’était… abstrait. Ces deux ans, je les avais vécus tel un robot, me contentant de m’occuper de ma fille, et de travailler. J’avais mal. Tellement mal. Et cette douleur, je ne pouvais la partager avec personne. Seulement, je l’avais partagé cette douleur. Une fois. Avec une seule personne. Elle. Cette superbe blonde que je revoyais vraiment. Vraiment car la façon dont elle m’avait soigneusement évitée quand elle avait le malheur de me croiser en disait long. Nous partagions notre douleur. Tellement que nous avions fini par partager le même lit, un soir de détresse. Nuit que je n’oublierais jamais. Nuit si passionnée, si douce, si… nouvelle. Sans la quitter des yeux, je m’asseyais face à elle. Je voulais parler. Enfin, je crois. Des tas de paroles, aussi incompréhensibles les unes que les autres, se bousculaient dans ma tête sans qu’aucun son ne sorte de ma bouche. Je me sentais ridicule. Cette fois, c’était moi qui avais envie de prendre la fuite. Je me traitais d’idiote pour avoir eu l’idée de retourner dans ce foutu bar. Je ne pouvais m’empêcher de la fixer. Elle n’avait pas changé. Elle n’avait pas l’air plus heureux. Ou était-ce mon désespoir qui se reflétait dans ses yeux ? Je n’en savais rien. Une seconde, je sentis mon cœur se pincer à l’idée qu’elle non plus elle n’avait pas réussi à retrouver une once de bonheur. En la regardant, les seules images qui me venaient à l’esprit étaient celles de nous deux devant la prison, se soutenant, puis de nous deux pleines de désir. Ce désir intense qui m’était si familier lorsque Noah était encore à mes côtés. Ce désir, cette envie de l’autre qui me donnait l’impression d’être dans un cocon. Dans mon cocon et que personne ne pourrait me prendre ça. Mais j’avais tort bien sûr, ce cocon, on me l’avait pris. Plutôt, on me l’avait arraché sans que je n’y puisse rien. Et l’indifférence de Koda me faisait l’impression qu’on me l’arrachait une seconde fois. Ce cocon, je pensais ne plus en avoir le droit. Ce n’était plus à moi de vivre ça. Allais-je enfin réussir à dire quelque chose ? Il semblerait que non. Ce fut finalement elle qui rompit le silence. Ce silence presque pesant car chaque seconde de silence était lourde de sens, lourde de confusion et de gêne. « Je suis désolée. » Je baissais le regard. L’était-elle vraiment ? A présent, je me méfiais des désolés. Le meilleur ami de Noah était désolé de l’avoir tué. Ça n’allait pas le ramener. Des excuses n’allaient pas ramener l’homme que j’aimais. Loin de là. Cependant, Koda, elle, n’était pas morte. Elle était bien réelle, face à moi. Je n’étais toutefois pas certaine que ses excuses enlèveraient toute ma peine, que ses excuses balayeraient sa fuite. Je n’arrivais même pas à lui répondre. « Tu veux peut-être boire quelque chose ? » Cette fois, je relevais la tête. J’acquiesçai tout d’abord d’un signe de tête. « Oui, je vais prendre la même chose que toi. » Peu m’importait ce qu’elle prenait. Il me fallait juste un verre. Plus pour m’occuper les mains que par réelle envie. Quoique, un petit remontant me ferait sans doute du bien. Au fond, peut-être espérais-je recréer ce qu’il s’était passé il y avait deux ans de cela. Sans doute. Mais je ne pouvais pas la forcer à m’aimer. « Pourquoi t’es désolée ? » Enfin, j’arrivais à sortir la question qui me brûlait les lèvres. Je n’étais pas sûre de l’avoir bien comprise. Je ne savais pas si elle était désolée de m’avoir évité habilement pendant deux ans ou si elle était désolée d’avoir passé une nuit avec moi. « Désolée pour m’avoir abandonnée ou pour cette nuit-là ? » Abandonner était peut-être fort comme mot. C’était pourtant comme cela que je le ressentais. Et c’était en utilisant ce mot que je m’étais rendu compte que c’était le terme exact. Pour moi, elle m’avait abandonnée.  

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