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 parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias)

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Message(#) Sujet: parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) EmptyMer 21 Aoû - 0:28

Lorsque mon sonna, je sortais très rapidement du lit. Je filais sous la douche et une fois sortie, j'enfilais un jean slim noir avec un tee-shirt blanc très ample. J'attachais rapidement mes cheveux en queue haute et j'adoptais un maquillage très naturel. Je prenais le temps de boire un bon café noir sans sucre avant de quitter mon domicile. J'avais mis des bottines noirs à mes pieds ainsi qu'un gilet très fin pour ne pas avoir trop chaud. Contrairement à d'habitude, je n'avais pas pris mon sac, juste mon portable et mes clés. Après tout, je ne vois pas l'utilité d'avoir un sac pour une petite excursion en forêt.

Je rejoignais donc le coin nature de la ville à pied, cela faisait une trotte, mais ça faisait également beaucoup de bien de pouvoir marcher. Une fois arrivée, je pénétrais dans la forêt qui se trouvait face à moi. Je commençais donc à arpenter les bois, observant chaque recoin de ce paysage fascinant. Je m'arrêtais pour admirer les fleurs, les champignons et tout ce qui se trouvait ici. Je n'étais jamais venue ici, on me l'avait fortement conseillé, cela permettait de se ressourcer et de penser à autre chose, cela faisait un tel bien. J'avais vraiment besoin de me changer les idées, surtout avec les derniers événements qui étaient parvenus dans ma vie. Portant mon attention sur un oiseau pendant ma balade, je me prenais le pied dans une grosse écorce de bois et je me retrouvais la tête la première dans un léger fossé. Lâchant un long gris, je comprenais parfaitement que je m'étais déplacé quelque chose. Ma cheville me faisait terriblement mal et je ne pouvais plus la bouger. Saisissant mon téléphone, je pensais d'abord à appeler Ellie, puis je me rappelais qu'elle devait bosser à cette heure là. Soupirant fortement, je me décidais à appeler Tobias. « Tobias, c'est Persia, j'espère que je ne te dérange pas... » Marquant une courte pause, j'ajoutais à la suite. « J'ai besoin de toi, je suis au beau milieu de la forêt et je ne peux plus bouger. » J'étais certaine qui devait se moquer de moi à ce moment-même, mais tan-pis, je n'avais pas trop le choix.
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Message(#) Sujet: Re: parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) EmptyJeu 22 Aoû - 20:25

Un bruit de moteur, et puis plus rien. Le silence, lourd et pesant, le calme avant la tempête, ravageuse. La tempête du cœur, de l'esprit, du corps, de la vie. Il descend de sa vieille bécane et ôte à une vitesse affreusement lente le casque qui couvrait sa tête. Les galets crissent sous ses pas, alors qu'il passe les majestueuses grilles du cimetière. Ambiance morne, la mort rode. Elle engloutit. Un pas, deux pas, et les larmes coulent. Doucement, avec une tendresse sans nom. L'homme pleure la femme aimée. Il s'agenouille, sourit. Je t'aime, et t'aimerais toute ma vie.

Tu éteins rageusement la télé. Foutaises, bordel de merde. T'en as assez de ces films à l'eau de rose, où les mecs chialent à longueur de journées parce que leur amour de toujours a quitté leur chère planète, ou bien parce qu'il les ont simplement largués. Ça doit bien émouvoir deux ou trois nanas, mais toi, oula, non. T'es un dur toi, tu pleures pas. Mensonges. C'est pas comme si tu broyais du noir, hein ?

Le téléphone sonne, t'as pas envie de décrocher. Laissez moi dans ma merde, t'aimerais crier. Puis tu attrapes ton portable à la volée, appuies sur le bouton vert sans même regarder qui appelle. Tu reconnais pourtant bien vite la propriétaire de cette douce voix féminine. Un rire nerveux s'échappe de tes lèvres pincées. Pour la forme, t'aimerais dire que si, elle te dérange. Mais ça ne serait pas la vérité. Parce que tu ne fais rien, depuis des jours. Et l'appel de Persia est presque comme un sauvetage. On t'as appelé, plusieurs fois, auparavant. Tu veux sortir ? Non. Aller, un restau ? Un bar ? Non putain. Ça va pas Tobias ? Si, super. Oh, bon. On se voit dans la semaine ? Ouais, ouais.

Tu enfiles des chaussures usées, celles que tu traînes tout le temps, de partout. Elles conviendront tout à fait pour une excursion forêt. Ta voiture rouillée t'attends dans ton minuscule garage, qui ne ferme même plus à clé. Le moteur vrombit, pétarade plusieurs fois avant de se lancer. Il était temps de la décrasser, cette bagnole.

Le frein à main enclenché, tu récupères ton téléphone portable sur le siège passager. Les mains dans les poches, tu pénètres dans la forêt, bien plus fraîche que le reste de l'atmosphère. Tu bifurques à gauche, selon les indications que Persia t'as donné, quand tu aperçois une tête blonde s'agiter, quelques mètres plus loin. Le sourire en coin, tu t'approches, amusé. Alors, t'es mal là, hein ? Tu rigoles, presque mauvais. Presque, parce que tu es trop heureux de voir quelqu'un qui, à ce moment précis, se porte moins bien que toi. Mauvais, parce que tu n'as toujours rien digéré de cette soirée ratée. Ratée par sa faute, que tu dis. Ratée par la tienne, qu'elle réplique. Ils sont tous en vacances, pour que tu m'appelles moi, ou quoi ? Tu donnes un coup de pied dans une pomme de pin, qui manque de peu le bras de Persia. C'est salaud de ta part, mais tu comptes bien la laisser mariner un peu, le temps de délecter de son malheur. Avant de retrouver le tien.
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Message(#) Sujet: Re: parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) EmptyJeu 22 Aoû - 23:51

J'aurais certainement mieux fait de m'abstenir lorsque j'avais pénétré dans la forêt. Ce n'était pas le genre d'endroit et que je fréquentais et à présent je comprenais pourquoi. En effet, le décor était beau, l'air de la nature était plus frais, moins de pollution et tout le blabla, mais à cause de cette envie soudaine, je me retrouvais assise au sol, la cheville ensevelis sous un gros morceau de bois. Stupide, voilà comment je me sentais. Appelée au secours ne me servait à rien, personne ne pouvait m'entendre là où j'étais. Loin de toute circulation. J'avais donc appelé Tobias, un garçon que j'appréciais, peut-être un peu trop d'ailleurs, afin qu'il viennes me sortir de ce pétrin. Je soupirais, attendant impatiemment la venu du jeune homme. Je regardais à droite, à gauche, cherchant quelque chose d'attrayant en l'attendant, mais rien. Quelques minutes plus tard, des bruits de pas se fit entendre, je n'étais pas certaine que c'était lui, mais j'espérais au plus profond de moi que ce n'était pas un inconnu. Croisant le regard du jeune homme qui venait de faire son entrée, je lui lançais un regard noir suite à ses propos méprisants. « Vient me sortir de là, au lieu de me regarder agoniser. » Lâchais-je en râlant. Ma cheville me procurait une douleur insupportable, j'avais dû me l'a fouler et pendant cette demi-heure, le sang n'avait pas dû circuler. Passant nerveusement ma main dans mes cheveux, je penchais ensuite la tête en arrière en gémissant doucement. Je tentais moi-même (une nouvelle fois), de soulever ce tronc d'arbre, mais en vain malheureusement. « C'est pas le moment Tobias. » Soufflant légèrement pour me calmer, je me mettais alors à faire une chose que je ne faisais jamais, jamais. « Je t'en prie... » A croire que me voir dans cet état là le faisait jubiler, il adorait ça, avoir le pouvoir sur moi. S'il n'était pas venu pour m'aider, alors que faisait-il ici.
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Message(#) Sujet: Re: parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) EmptyMar 27 Aoû - 19:19

Persia gémit. Elle n'a qu'une hâte, c'est que tu la sortes de là, que tu la retires de son fossé, mais toi tu te contentes de la regarder, un sourire amusé aux lèvres. Tu es un parfait connard, du début à la fin. Tu ricanes, en faisant les cent pas à côté de la blonde, mimant de peser le pour et le contre. Tu sais très bien que tu vas finir par l'aider, tu ne sais simplement pas quand. Tu attends le bon moment. Quand tu en auras assez de la voir souffrir, quand son mal être aura comblé le tien. Je t'en prie. Tu fais volte face, et plisses les yeux. L'occasion ne se représentera peut-être jamais ; Persia, qui te supplies, toi, Tobias. Sa dignité est tout aussi haute que la tienne, car il est clair que tu ne t'abaisseras jamais à demander de l'aide à celle qui t'as vu dans un minable état, après que ta mère t'as publiquement humilié, en refusant catégoriquement la gigantesque fête que tu avais organisé pour elle ; sa supplication exprime donc un immense sacrifice. Tu daignes donc enfin baisser le regard sur les jambes de la jeune femme, et ce que tu vois te fais froncer les sourcils. Peut-être que ton petit jeu de pseudo-ignorance n'était en fin de compte pas très malin. Tu remarques la cheville de Persia, coincé sous un gros morceau de bois, que tu n'es même pas sûr d'être en mesure de soulever. Voyons voir... lances-tu à la manière d'un professionnel, accroupi devant le tronc d'arbre arraché, une main sur le menton. Bien sûr que tu surjoues. Mais tu te dis finalement qu'un peu de dérision ne ferait pas de mal à la blonde. Parce que, si elle a aussi mal qu'elle le laisse paraître, mieux vaux qu'elle ne pense pas à la douleur. Tu te relèves, et essaies de soupeser la masse de bois, sans la soulever énormément de sa jambe. Si jamais c'est trop lourd pour que tu puisses le porter, ce serait dommage de le laisser retomber violemment, causant plus de dommages qu'il n'y en a déjà. Bon, alors tu sais quoi ? … tu continues de réfléchir tout en parlant, afin de diminuer la sensation d'attente pour Persia. Tu tournes autour de ses pieds, enjambant le fossé à plusieurs reprises. … On va faire rouler le tronc d'arbre. Enfin, JE vais le faire rouler. Je doute que tu aies vraiment la force de le faire. Mais trêve de plaisanterie. Bien que, quelques minutes plus tôt, tu te délectais de voir quelqu'un en aussi mauvaise posture que toi, à présent tu es envahi d'inquiétude. Tu commences à craindre que ta seule force ne suffise pas à dégager la cheville de Persia, et tu te demandes bien à quoi elle ressemblera, s'il faut attendre que les secours atteignent ce bout de chemin. Aller, crois en toi, Tobias. Une jambe de chaque côté du fossé, tu plis tes jambes pour trouver un bon point d'appui. Désolé de te montrer mes fesses, tu crois bon d'ajouter, en rigolant nerveusement. Un, deux, grande inspiration, et trois ! Tu laisses échapper un râle rauque sous le coup de l'effort, avant de te rendre compte que le tronc n'a bougé que de quelques centimètres. Tu tournes la tête en direction de Persia, un sourire contrit sur le visage. J'espère que tu n'es pas pressée...


Dernière édition par Tobias Morgenroth le Sam 25 Jan - 11:50, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) EmptyMar 27 Aoû - 22:21

Pour que je supplie quelqu'un, c'était certainement que je souffrais, c'était le cas. Ma cheville devait être en piteux état et je douillais beaucoup trop pour le laisser ruminer ainsi. Il prenait plaisir à me voir aussi torturé que je l'étais à présent, j'en étais consciente, mais je ne pouvais rien faire, j'étais prise au piège par un tronc d'arbre que je ne pouvais soulever toute seule. Il jubilait, il ricanait, il se sentait puissant. Il me méprisait beaucoup et je ne supportais pas du tout. Si je l'avais appeler, ce n'était pas pour qu'il me laisse en plan comme ça. J'avais besoin de lui tout de suite et il n'avait vraiment l'air décidé à m'aider tout de suite. Il semblait pensif, il réfléchissait à la manière dont il allait s'y prendre, il n'avait en aucun cas l'air sûr de lui, ce qui m'inquiétait de plus en plus. Je soupirais fortement, penchant nerveusement la tête en arrière en attendant qu'il fasse quelque chose. Impuissante, voilà comment je me sentais face à lui. Il ne m'appréciait pas trop, voir pas du tout, mais cette attirance qui nous liait était plus forte que l'on pouvait le croire. On ne se l'avouait pas, mais il partageait cette même passion lui aussi. Il m'en voulait beaucoup d'avoir en quelque sorte rater la fête que j'avais organisée pour l'anniversaire de sa mère. Une première pour moi, qui semblait avoir fait tout ce qu'il fallait, mais apparemment non. Je paraissais peut-être forte, mais la douleur me rongeait et j'étais incapable de faire quelque chose pour me sortir de ce pétrin. Plus jamais je ne retournerais en forêt, ça c'était sûr! Bref, j'arquais un sourcil a ses propos, incapable de le décrypter. « Effectivement, je suis un peu coincée, si ta pas remarqué... » Lâchais-je d'un ton arrogant et froidement. Il n'aimait pas mon comportement, je détestais le sien. On étaient vraiment sur la même longueur d'ondes. Je le laissais faire, passant les deux jambes autour de ce morceau d'arbre. Je lâchais un long soupir, peu confiante de ce qu'il allait faire là tout de suite. A sa remarque, je roulais des yeux, esquissant quand même un petit sourire. « Ce n'est pas comme si je ne les avais jamais vu. » Les femmes qui font croire qu'elle ne matent pas les hommes sont des menteuses, mon regard avait tout de même inspecté son joli postérieur. :hehe: Je le laisses tenter une première tentative (ratée), puis je soupire, affichant un sourire presque ironique. « Bien sûr que non, j'ai toute la journée, par contre, je doute que ma cheville survive tout ce temps.. » Je mordille ma lèvre inférieure, mais répétant inlassablement dans ma tête, qu'il va y arriver.
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Message(#) Sujet: Re: parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) EmptyDim 24 Nov - 22:35

Ouh, petite coquine. Tu souris de ton éternel sourire mi dragueur mi sincère, pas si choquée que ça que Persia ait déjà admiré ton popotin. Après tout, tu as bien regardé le sien, pourquoi n’aurait-elle pas le droit d’en faire autant ? C’est cependant un peu moins hilare que tu acceptes ta défaite : le tronc d’arbre est bien trop lourd pour toi. Merde. Et qu’est-ce que tu peux faire de plus, si tu n’as pas la force de déplacer ce foutu bout de bois ? Tu ne vas quand même pas appeler les pompiers, sérieux, ça ferait sacrément looser. Certainement que Persia apprécierait d’être soignée, que tu passes pour un nul ou non, mais pour qu’elle aille répéter que t’es un incapable, que t’as pas un muscle dans les bras et que tu n’es même pas arrivé à sauver une fille ? Non merci, ta dignité en prendrait un sacré coup, tu as déjà pleuré devant elle une fois, il manquerait plus que t’appelles à l’aide pour que Persia te qualifie de tapette. Aller mon gars, courage, une bonne inspiration et tu devrais y arriver, non ? Non. Une deuxième tentative de déplacement ratée, une. Eh merde ! Tu lâches entre tes dents, la mâchoire serrée. Tu vois bien qu’elle va mal, et malgré tout ce que tu peux dire ou penser, ça te tue de savoir qu’elle souffre. T’as beau jouer à celui qui n’en a rien à faire d’elle, qui la méprise, y a un truc chez elle qui t’atteint, qui te touche, qui te pousse à tout faire pour qu’elle aille mieux, qu’elle sorte de cette situation. Tu ne sais pas trop ce que c’est, d’ailleurs, ce « truc ». C’est quoi, ses cheveux ? Tu as un faible pour les blondes, cela va sans dire, mais non quand même, tu ne fonds pas juste pour une couleur. Alors quoi ? Tu sais pas, au pire, qu’est-ce que ça peut te faire, de savoir, et puis, c’est pas de le savoir qui va t’aider à lui enlever ce satané tronc d’arbre de la cheville. Alors tu ravales tes questions, t’admets le fait qu’une autre fille qu’Aubree puisse te plaire, pas de la même façon, pas avec la même intensité, certes, mais qui te plaît quand même, et tu te remets à la dure tâche pour laquelle on t’a appelé. Je vais tenter un nouveau truc Pers’. Tu t’accroupis à côté d’elle, et tu lui passes affectueusement une main dans ses cheveux, humidifiés par la douleur. Je te jure, ça va aller. Je vais te sortir de là. Tu recules, cherches des yeux une grosse branche de bois à l’allure solide, et quand tu la trouves, tu l’attrapes sans plus attendre. Tu la testes un peu, histoire d'être sûr qu’elle ne se casse pas avec la seule force de tes bras. Une fois que tu t’es assuré qu’elle est bien solide, tu la glisses sous le tronc, à côté de la cheville emprisonnée de Persia. Tu te retournes face à ton amie, tu t’avances jusqu’à pouvoir caler la longue branche sur ton épaule ; et là, avec toute la force possible, que tu puises jusqu’au fin fond de ton être, tu te mets à reculer, sans quitter du regard les yeux de la jeune femme. Tu serres la mâchoire, tu serres les poings, et tu recules, petit à petit. Tu sens le tronc bouger, et tu souris, parce que finalement tu n’es pas si faible que ça, pas si con que ça. L’idée du levier, tu aurais dû l’avoir plus tôt ; mais mieux vaut tard que jamais, hein ? Tu continues de reculer, jusqu’à ce que la branche soit à la parallèle de ton dos. Et au vu de la lueur dans les yeux de Persia, tu te dis que tu n’es pas loin d’avoir réussi. Ton sourire s’élargit encore, et là c’est pas un sourire dragueur, c’est simplement celui d’avoir réussi, d’avoir pu l’aider, du moins, en partie pour le moment. Tu  tournes la tête, pour être certain que le bout de bois n’est bien plus sur le pied de Persia, et puis tu te baisses pour constater l’ampleur des dégâts. C’est pas joli-joli. T’aurais aimé dire ça pour te moquer, mais le fait est que sa blessure n’est vraiment pas belle à voir. Ensanglantée, tuméfiée, parsemée de copeau de bois, sa cheville a, en plus de ça, au moins doublé de volume. Tu veux qu’on fasse quoi ? J’appelle l’ambulance, je t’emmène en urgences, ou j’essaie de soigner ça chez moi ? Toute personne répondrait par logique la première ou la seconde option. Mais Tobias connait assez Persia pour lui avoir proposé la troisième solution ; elle aussi, elle a une fierté bien trempée.
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Message(#) Sujet: Re: parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) EmptyDim 1 Déc - 18:04

Je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres à sa remarque. Je n'allais pas le cacher, les fesses de Tobias me faisaient de l'effet. Il savait très bien que je l'avais déjà reluquée et il n'avait même pas l'air étonné de mon honnêteté envers lui. Certes, j'agonisais et je sentais ma cheville me lancer, mais j'essayais de garder de l'humour, parce que sinon on était mal partis. Je voyais très bien que Tobias avait du mal à ôter ce tronc d'arbre de ma cheville, mais je n'étais pas là pour le dénigrer, surtout qu'il avait fait l'effort de venir à mon secours. J'étais certaine qu'il allait y arriver, peut-être dans deux heures ou même plus, mais il allait trouver une solution pour me sauver. Il n'avait pas l'air très rassuré, je voyais bien qu'il galérait, mais je ne savais pas vraiment ce qu'il pensait de tout ça. Je lui aurais bien suggéré d'appeler les pompiers, mais j'étais parfaitement consciente que s'il le faisait, sa fierté allait prendre un coup dans la gueule et c'était un homme. De toute façon, si d'ici une heure j'étais encore dans la même situation, me sortir d'ici n'aura plus aucun effet sur ma cheville, puisque je sentais déjà la douleur s'amplifier à chaque coup qu'il essayait. Ce qui m'inquiétait le plus, c'était ce tronc qui ne bougeait pas d'un centimètre. En même temps, vu la taille de ce morceau, il fallait être plusieurs pour le soulever. Haletant, je sentais ma respiration s'accélérer de plus en plus, je ne me sentais pas vraiment bien. Cependant, j'essayais de cacher ma détresse derrière des sourires, pour ne pas qu'il panique lui-aussi. « T'en fais pas, je ne suis pas pressée ! » Lâchais-je en riant. Bien sûr, j'essayais de détendre l'atmosphère, même si je souffrais, je ne voulais pas non plus agoniser comme une cruche et faire culpabiliser Tobias qui tentait de m'aider du mieux qu'il le pouvait. Je passais ma langue sur mes lèvres histoire de les humidifier, puis-je posais ma main sur ma jambe, délicatement, puis-je reposais mes yeux sur le brunet. Il était terriblement beau et vu que je ne pouvais pas bouger, je l'observais attentivement, chaque parcelle de son corps m'attirait les yeux. Tobias se décida à essayer une nouvelle tentative, espérant de tout mon être que ce sera la dernière et que celle-ci marchera. Je soupire doucement, gardant les yeux rivés sur lui, puis il soulève le tronc (je ne sais pas comment), il y arrive, avec une telle force qu'ils affichent des grimaces qui m'amusent. Je souris, je mords ma lèvre, tellement heureuse de ne plus sentir ce poids sur ma cheville. En revanche, ce n'est pas terminé, je ne sens plus ma cheville, je suis comme paralysée et incapable de faire un seul mouvement avec. « C'est même très moche ! » Rétorquais-je en grimaçant. Ma cheville vire au violet/bleu tout moche et rien que de savoir que je ne sens plus rien, ça me tétanise, mais je fais face, j'affronte ma peur. « Certainement pas les hôpitaux, d'ici une heure ça ira mieux. » J'essaye de m'en assurer. J'affichais donc un large sourire, passant ensuite ma main dans mes cheveux trempés. J'avais une envie de prendre une douche, je me sentais sale et je n'aimais pas du tout ça. « Tout va bien se passer. »
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Message(#) Sujet: Re: parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) parfois, les illusions sont mieux que la vérité. (tobias) EmptyDim 8 Déc - 20:00

Persia essaie de garder la face, de faire la dure, mais tu vois bien qu’au fond elle a mal. Ce n’est pas possible autrement, pas avec sa cheville littéralement écrabouillée par un tronc d’arbre. Heureusement, tu as finis par arriver à enlever ce gros bout de bois qui bloquait son pied, mais comme la blonde le confirme, le résultat n’est pas beau à voir. Avec un petit nettoyage elle sera déjà plus agréable, mais cela nécessitera quand même quelques soins. Comme tu t’y attendais, l’hôpital n’est pas une option. Si vraiment l’état s’empire, tu ne réfléchiras pas et l’emmènera aux urgences, mais tant que tu peux gérer les soins, il est mieux pour elle que tu t’en charges. Tu n’es certainement pas médecin, mais avant qu’elle puisse se faire soigner, il s’en passera du temps. Les urgences sont toujours bondées, même dans une ville comme White Oak Station, et il y a parfois des heures d’attente ; les cas extrêmes passent en priorité, mais tu sais d’expérience que la cheville de Persia n'est pas un cas extrême pour les urgentistes. Un arrêt cardiaque en est un.

Tu t’accroupis à côté de Persia et glisses un bras sous sa nuque, l’autre sous ses genoux. J’espère que tu n’es pas trop lourde, tu plaisantes. Il s’avère qu’elle est en fait très légère. Tu continues sur ta lancée et lances : Ou je suis très musclé, ou tu pèses vraiment pas lourd. Tu laisses échapper un rire, pour lui faire oublier du mieux que tu peux sa douleur. Persia dans tes bras, tu entreprends le chemin inverse pour retrouver ta voiture. Accroches-toi à mon cou, j’aimerais pas que tu tombes et te fasses mal encore une fois. Tu essaies de ne pas marcher trop vite pour ne pas trébucher, mais il ne faut pas que traînes trop non plus, parce que tu doutes que Persia supportera encore longtemps la douleur. La voiture est pas loin, t’en fais pas. Tu tentes de la rassurer tant bien que mal, incapable de savoir ce que tu aimerais entendre dans une telle situation. Ses bras s’accrochent péniblement autour de ton cou, et tu te laisses distraire par son parfum, son visage un peu trop proche du tien, sa fragilité touchante. Heureusement, tu aperçois la voiture et tes pensées redeviennent plus claires. Ce n’est pas le moment pour toi de tomber sous le charme d’une fille, tu as bien vu comme ça s’est terminé – si tant est que ce soit terminé – la dernière fois, grosse déprime et tout ce qui s’ensuit. Tu n’es pas sûre de survivre à un deuxième rejet. Et puis, ce n’est pas comme si tu avais déjà tourné la page. En même temps, la présence de Persia te changes les idées, tu te sens mieux à ses côtés, plus léger, plus heureux. Alors quoi ? Arrêter de la voir au cas où cela aille trop loin, que l’un ou l’autre de vous regrette et décide de couper les ponts ? Mais peut-être passer à côté d’une belle amitié, bénéfique autant pour toi que pour elle ? Parce que oui, il ne faut pas te leurrer, des amis tu n’en as pas à la pelle. Tu as beaucoup, beaucoup de connaissances. Plein de personnes qui t’apprécies, et que tu apprécies aussi. Mais des réels amis ? Bien sûr que tu en as quelque uns de proches, mais étrangement tu as plutôt tendance à les fuir ces derniers temps. Peut-être parce qu’ils n’ont qu’une envie, sortir faire la fête et se bourrer la gueule, alors que toi tu as juste envie de rester chez toi à ne rien faire. Pour une fois.

Tiens-toi bien. Tu ouvres la porte arrière de la voiture, avec la main qui soutenait le dos de Persia. Tout doucement, tu la glisses à l’intérieur de la voiture et la poses sur la banquette. Tu es bien là ? Tu refermes la portière en faisant attention que son pied ne frappe pas contre. Tu cours presque pour retrouver ta place, et mets le contact aussitôt. Tu fais marche arrière dans un crissement de pneus, et roules jusque chez toi, sans trop faire attention aux limitations de vitesse. Tu n’as pas la vie de Persia entre tes mains, mais presque. Elle vaut bien le risque d’avoir une amende.
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