Qu’est ce que je pouvais rire avec Persia, elle était ma meilleure amie et tous les deux, on passait des moments de dingues. J’éclatais de rire quand elle me rejoignait dans la piscine à boules. Elle passait au mode offensif en me balançant les boules à la tête. Ca allait pas se passer comme ça croyez moi. Je prenais une dizaine de boules, et les lui envoyais en rafale, en faisant même des cascades en même temps ! « Bonzaiiiiiiiii ! » J’éclatais de rire comme un âne, en simultané avec elle, on s’amusait comme deux fous. Puis j’optais pour la renverser. Je plongeais sous les boules et l’attrapais par les chevilles pour la faire tomber en arrière, je me relevais en mode victorieux, et lui criait. « Je suis le roi du monde ! » . Pour éviter toute représailles, je courrais hors de la piscine à boule, en chaussette, jusqu’au tourniquet et le faisait tourner avec moi dessus. J’étais un vrai gosse, et ça faisait du bien de décompresser un peu.

Mieux vaut se faire casser le nez, que le cœur.
QUOTE GOSSIP GIRL.

Je venais de plonger dans cette piscine à boule, mettant ma fierté de côté avec tout le reste. Je retournais en enfance et je dois avouer que j'aimais ça. C'est vrai, lorsque l'on est enfant, tout parait si beau et si rose que ça fait rêver. Pas de responsabilités, pas de relation compliquée avec autrui, tout est si facile. Je me lance dans une bonne bataille de boule, mais Scàarh ne se laisse pas faire. Je baisse la tête pour esquiver les boules qu'il envoie sur moi, mais certaines parviennent tout de même à me frôler ou à me toucher. Je souris bêtement, contente de passer un bon moment avec mon meilleur ami. Viens alors le moment où je me retrouve enfoui sous les boules par la faute du jeune homme qui m'a attrapé les pieds avant de me faire basculer. Il prend fuite, courant jusqu'au tourniquet où un enfant se trouve dessus. Je sors à mon tour, sautant dessus comme une folle. « Tu vas pas t'en sortir comme ça toi. » Le gamin posait les yeux sur moi, choqué. « Vous êtes un peu vieux pour jouer à ça. » Tirant la langue au petit, je ne me laissais pas faire par un pauvre gamin qui n'a aucun ami. « Et toi, je te trouve un peu trop casse couilles ! » Lâchait-je en arborant un sourire niais. Le gamin partait en courant, fuyant toute conversation. Sale môme, il se permettait de juger notre comportement, déjà si jeune.

J'étais le plus fort, le plus beau, le plus magnifique, en un mot j'étais un dieu ! D'accord, je me lance des fleurs, mais des fois il vaut mieux ça qu'entrer en dépression ! J'avais mitraillé mon amie à coup de boules, et j'avais fuit comme un enfant, fuyant toute responsabilité ! Retournant en enfance. J'étais sur le tourniquet quand elle sauta dessus comme une folle furieuse, j'éclatais de rire alors quand le gamin répliquait à l'encontre de Persia. Lui n'avait pas compris le sens de notre démarche. Elle lui tirait la langue, et il se mit à fuir comme un gosse, ce qu'il était ! Je riais en regardant Persia. «Bah bravo, t'as pas honte de faire fuir un enfant toi ? » Je lui tirais la langue, avant de me ruer sur elle, et de l'attraper à la taille pour la porter comme un sac à patate sur mon dos. J'avais aucun remord à la jeter dans la structure gonflable, à la regarder rebondir sous son poids, j'éclatais même de rire, avant de m'engouffrer dedans et de sauter à proximité d'elle pour qu'elle s'envole. « Tu peux enfin voler Persia, c'est géniiiiiiial ! »

Mieux vaut se faire casser le nez, que le cœur.
QUOTE GOSSIP GIRL.

La relation que j'entretenais avec Scàarh était des plus ambigües, j'aimais cet homme et au fond, je savais qu'il était fait pour moi. Cependant, je ne voulais pas gâcher l'amitié qui nous liait. J'avais donc quitté la piscine à boule pour rejoindre le tourniquet où se trouvait mon meilleur ami. Nous retournions en enfance et c'était si agréable. Je me jetais dessus comme une inconsciente, envoyant valser un gamin qui se permettait de critiquer notre activité. Certes, c'était un enfant, mais il me semblait un peu trop curieux pour que je le respecte. « Il le méritait. » Lâchais-je en affichant une moue boudeuse. J'aimais bien la liberté qui s'offrait à moi, pas de compte à rendre, tout ça. Il m'attrapait ensuite par la taille, je me retrouvais donc sur son épaule, tel un sac à patate que l'on transportait. Il me jetait dans la structure gonflable et pour me déstabiliser, il sautait comme un fou furieux. Impossible pour moi donc, de me redresser et de reprendre pied pour faire de même. Je riais aux éclats, avant d'attraper difficilement les jambes de Scàarh afin de l'entrainer avec moi. Je roulais avec lui, me retrouvant ensuite assise à califourchon sur lui. Mon regard se perdait alors dans le sien, je restais immobile, alternant entre ses lèvres et ses yeux. Je ne savais plus quoi faire, puisqu'il m'attirait énormément.

L’heure était à l’amusement, aux jeux, au retour en enfance, et y’avais pas meilleur antidépresseur que le rire. Ce que je parvenais à faire avec Persia, en venant à moi, elle était malheureuse comme les pierres, et là, elle riait aux éclats, telle une enfant, se permettant même de rembarrer un mioche trop curieux. Qu’est ce qu’elle faisait tigresse ainsi. Mais fini les discussions, je l’avais attraper par la taille et l’avais catapulté au sein d’une structure gonflable, avant de sauté à proximité d’elle, comme un enfant, pour l’empêcher de se relever. Ma technique marchais du tonnerre. Jusqu’à ce qu’elle m’attrape les pieds et que je me vautre, en faisant des roulés boulés avec elle. La fin du roulé, et la voilà à califourchon sur moi, prenant ainsi l’avantage. Et là, mes yeux se mirent à parcourir son corps, le temps que mes rires s’estompent… Elle me dévorait du regard, ne sachant pas agir, le silence s’installait entre nous, et mon sang ne fit qu’un tour. Rapidement, je m’assied, et glissais une de mes mains à la base de son cou, l’autre sur ses reins, et l’embrassait fougueusement, collant son corps au mien, agissant pour elle. Je déviais mon baiser sur son cou, avant de lui murmurer doucement… «Tu me rends… Fou. » Je souriais alors au creux de son cou, puis repris mes baisers sur sa gorge, à la naissance de sa poitrine, collant son corps un peu plus au mien. Prêt à ne faire qu’un.

Mieux vaut se faire casser le nez, que le cœur.
QUOTE GOSSIP GIRL.

Sur le coup, je ne pensais plus du tout à la mort de mon frère. C'était peut-être lâche, c'est vrai, mais j'avais le droit à un peu de bonheur, surtout après les semaines que j'avais endurées. Certes, j'avais fait n'importe quoi, m'apitoyant sur mon sort depuis le début. Scàarh était mon meilleur remède pour que j'arrête d'être rongé par la culpabilité. J'étais parfaitement consciente de tout ça, il était là dans les bons comme dans les mauvais moments, le meilleur garçon que je connaissais de nos jours. Allongée dans la structure gonflable, je saisissais les jambes du jeune homme pour l'entrainer au sol avec moi, mais je me retrouvais dans une situation délicate. Au-dessus de lui, je ne savais vraiment quoi faire, confuse, je continuais de plonger mes yeux dans les siens. Scàarh fit le bon choix et lorsque ses mains effleuraient ma peau, je frémissais de plaisir, mêlant ma langue à la sienne. Je n'étais pas du genre timide avec les hommes, mais lui, c'était autre chose. Je passais ma main le long de son torse, tandis que la seconde était délicatement posée sur sa joue. Il me rendait fou moi aussi et je dois avouer que c'était un très bon amant, car oui, j'avais passé de nombreuses nuits avec lui et même si nous n'étions pas en couple, je l'aimais quand même. « Oh toi aussi. » Ses lèvres au contact de ma peau me faisait frissonner. Doucement, je glissais ma main sous son menton pour saisir une nouvelle fois ses lèvres. Depuis des mois déjà j'étais amoureuse de cet homme et je me mentais à moi-même, ne préférant pas affronter la vérité, trop dur.

Le moment changeait, pour devenir plus sensuel, plus passionné, les rires étaient finis, les râles de plaisir allaient prendre place gentiment. Je sentais que Persia appréciait ce moment, d'autant plus que je prenais soin de son corps et de son esprit. Notre baiser était fougueux, et je reconnaissais en elle toute sa sensualité, elle n'était pas timide pour cela, au contraire, elle était même celle qui dominait le moment. J'entendais ses soupirs, ses paroles et je n'eus même pas le temps de continuer mes baisers, qu'elle avait kidnappé de nouveau mes lèvres. Je lui rendis son baiser sans aucune honte, finissant même par la retourner et me placer au dessus d'elle, mes mains dans ses cheveux pour rapprocher son visage au mien. J'ignorais où l'on allait tout les deux, mais une chose est sûre, mon coeur ne battait que pour elle à cette instant précis. Je fut pris d'un petit rire, et mes yeux pétillant de joie se posèrent sur les siens, et je lui murmurais " Ici ? On fait ça ici ? " 

Mieux vaut se faire casser le nez, que le cœur.
QUOTE GOSSIP GIRL.

Notre histoire avait commencé il y a bien longtemps maintenant. Et pourtant, nous sommes restés amis. Certes, on couche ensemble, on dort chez l'un et l'autre, on se connait par coeur, mais nous n'avons jamais envisagé de finir notre vie ensemble. C'est peut-être un peu bizarre, parce que même si l'on nous répètent sans cesse que l'on est fait pour être ensemble, on ne se l'avoue pas. Bref, nous au milieu de cette structure gonflable, à se bécoter comme des gamins, sauf que nous étions parfaitement conscients que nous n'allions pas nous arrêter qu'aux simples baisers, surtout comment on était partis. Mes mains descendaient le long de ses fesses afin que je puisse les caresser. Je l'embrassais passionnément, profitant pleinement de ce moment à ses côtés. Je sentais ma respiration s'accélérer. J'étais bien dans ses bras et qu'importe l'endroit où nous étions, il n'y avait plus personne désormais. J'hochais rapidement la tête à sa question, puis-je mordillais doucement sa lèvre inférieure, glissant l'une de mes mains dans ses cheveux. Je le désirais lui et personne d'autre. Il me procurait du plaisir à chaque fois et j'aimais cela.

Elle était belle, tellement belle qu'elle allait m'emmener dans les pires vices, et j'allais me laisser faire parce qu'elle m'attirais. Je suis fou de Persia, et ses désirs sont comme des ordres, et je savais que ce qu'elle me demandais allait la rendre heureuse. Alors j'allais combler ses désirs, faire d'elle une femme heureuse. Je déposais un baiser sur son front à son hochement de tête, en riant légèrement puis reprenais nos effusions d'amour comme si il n'y avait que nous sur Terre. Je sentis ses mains sur mes fesses, puis ses lèvres sur les miennes et je lui rendis son baiser, soudant son visage au mien. Je pris les choses en main, et lui retirais sa veste délicatement, puis son tee shirt, avant de coller son corps à moitié dénudé contre le mien pour éviter qu'elle attrape froid. Je déposais pleins de baiser sur son ventre, sa poitrine encore vêtue, y déposant tout l'amour dont j'étais capable. Je l'aimais, indéniablement, je l'aimais.