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 #0259 + Lies (Hassan)

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Message(#) Sujet: #0259 + Lies (Hassan) #0259 + Lies (Hassan) EmptyMar 30 Juil - 7:50




Tu venais de répondre au client le plus chiant du monde. Non seulement il avait dix huit mille questions, mais en plus, il contestait chacune de tes réponses comme s’il avait une meilleure explication. C’était à se demander pourquoi il se donnait la peine de venir te voir pour te parler puisque apparemment il en connaissait tellement plus que toi sur le sujet. Tu restais cependant calme, comme la sympathique employée que tu étais, tentant de lui faire comprendre qu’il avait tort tout en te disant que tu ne devais jamais hausser le ton ni accéder à tes étranges pulsions de le jeter par la fenêtre. C’était Kseniya qui faisait ce genre de trucs, et bizarrement, elle n’arrivait pas à garder un travail à peu près stable. Tu ravales donc l’envie de lui taper dessus – ça ne te ressemble pourtant pas, mais celui-là avait vraiment le don de te mettre sur les nerfs après une longue journée – et tu as fini par l’expédier gentiment en le poussant avec entêtement vers la sortie avec ton chariot de livres. Exténuée par cette conversation interminable, tu as rapidement terminé les tâches qu’on t’avait demandé d’effectuer, et, les ayant terminé, tu as gentiment demandé à la propriétaire si tu pouvais partir parce que tu avais un affreux mal de tête. Ce qui n’était pas tout à fait faux. Il ne restait qu’une demi-heure avant l’heure où tu finissais normalement de travailler, et la propriétaire t’as dit qu’elle fermerait pour toi, ce qui était d’une gentillesse infinie selon les circonstances.

C’est donc presque en te traînant les pieds que tu es rentrée chez toi pour t’écraser sur le divan quelques minutes, qui rapidement se transformèrent en une dizaine de minutes. C’était quand même étrange que Ksen ne soit pas rentrée à une heure pareille, mais tu ne t’inquiétais pas vraiment. On était au Canada, ici, pas au Pakistan, et même si tu avais d’anciens réflexes, tu tentais de ne pas trop les appliquer ici. De toute façon, tu avais depuis longtemps arrêté d'essayer de comprendre les horaires de ta sœur qui changeait régulièrement de travail. Ou alors elle avait croisé un ami en revenant et ils étaient allés prendre une bière, ce qui n’était pas exclu. Rien de dramatique dans tous les cas. Elle ne se ferait certainement pas enlever sur la rue, alors tu pouvais demander à ton cœur d’arrêter de battre dans ta poitrine comme s’il voulait la faire exploser. Tu détestais ces petits moments qui te rattachaient encore à la vie que tu menais, à toutes les inquiétudes que tu pouvais bien avoir quand l’un des membres de ta famille ne respectait pas la routine sécurisante qu’ils s’étaient imposés. Ici, c’était différent. Il ne lui arriverait rien et tu n’avais aucune raison de t’inquiéter. C’était une grande fille et elle pouvait se défendre toute seule s’il lui arrivait malheur, de toute façon.

Tu étais toujours écrasée dans le divan lorsque tu as entendu quelqu’un cogner à la porte. Tu n’irais pas jusqu’à dire qu’il était tard, mais la soirée était assez avancée pour qu’un tel évènement te semble louche. Il faut dire, depuis ton enlèvement, tu avais viré un peu paranoïaque et même si tu tentais de te soigner, chaque bruit louche faisait cogner ton cœur dans sa poitrine. Mais c’était stupide. C’était juste quelqu’un à la porte, quelqu’un qui avait peut-être besoin de ton aide, qui avait eu un accident par exemple et qui était venu cogner à la première maison. Quelqu’un dont la batterie de téléphone portable serait morte et qui voudrait emprunter ton téléphone. Quelque chose du genre, quoi. En fait, en te levant pour aller ouvrir la porte, tu avais tout imaginé, de la petite fille qui s’était perdue au meurtrier en série, mais étrangement, celle-là, tu ne l’avais vraiment pas vu venir. « Oh. » Tu tentes rapidement de te recomposer un masque plus neutre d’émotion que toute la palette qui a dû s’étendre sur ton visage pendant un quart de seconde. La surprise, la douleur, la peine. C’était con, mais ton cœur battait encore plus vite que si ça avait été le meurtrier en série. C’était Hassan.

Après avoir réussi à calmer momentanément les battements effrénés de ton cœur, tu t’es même autorisé un petit sourire, qui devait lui sembler aussi faux qu’à toi. Tu ne pouvais pas le duper de toute façon. « Ksen n’est pas là, je suis désolée. » Tu avais supposé que c'était le motif de sa visite. Il ne pouvait quand même pas avoir voulu te voir, toi. Pas si tôt. Nouveau silence. Ça devenait de plus en plus embarrassant. D’habitude tu n’avais aucun problème à rester silencieuse en sa présence, signe que tu étais à l’aise, que tu lui faisais confiance. Apparemment ce n’était plus le cas. « Je sais pas elle revient quand, mais j’imagine que tu peux entrer. » Tu t’effaces de la porte pour le laisser passer et tu la refermes derrière lui.

Il te semblait que la migraine avait progressée.
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Message(#) Sujet: Re: #0259 + Lies (Hassan) #0259 + Lies (Hassan) EmptySam 10 Aoû - 13:47


Une journée fatigante de travail, comme d'habitude. Bon, heureusement j'avais la chance de faire ce que j'aimais, à savoir être tatoueur. Mais entre les geignasses se plaignant de la douleur procurée par l'aiguille et ceux qui ne savaient pas vraiment ce qu'ils voulaient... Mon compte était bon. J'avais cependant fait quelques dessins chouettes et compliqués, qui m'avaient donné du fil à retordre mais j'aimais ça. Mais je pense que le pire dans ma situation actuelle, c'était ma solitude. Entre Nastya qui refusait de me parler depuis que j'avais avouer ne pas partager ses sentiments, Ksen qui m'évitait comme la peste depuis notre baiser de l'autre jour, et Matt, avec qui pour le coup, j'avais personnellement du mal à parler. Nous avions couché ensemble, ruiné notre amitié à cause de deux verres de vodka bien remplis. Bordel qu'est-ce que je m'en voulait ! J'avais l'impression de tout foirer avec tout le monde. Et pourtant dieu sait que ces trois êtres sont les plus chers à mes yeux. Je ne voulais surtout pas les perdre, je ne pouvais me le permettre. Aussi décidai-je d'aller voir Nastya. De commencer par elle, je pensais que l'histoire entre nous serait la plus facile à régler. Elle restait l'une de mes meilleures amies, comme un soeur pour moi. Non, je pouvais pas la laisser me filer entre les doigts comme ma vie ces derniers temps. Enfin pas que ces derniers temps d'ailleurs... depuis toujours.

Je me rendais donc à l'appartement qu'elle partageait avec sa soeur Ksen. J'espérais sincèrement que cette dernière ne soit pas là, autant régler les problèmes un à un. Et puis... si Nastya venait à apprendre ce qui s'était passé l'autre jour... Je pouvais directement tracer un trait sur notre amitié. Pourtant ce serait stupide, je n'aimais pas Ksen. Du moins je n'en étais pas "amoureux". Mais je mentirais en disant que je n'avais pas apprécié ce baiser. Cette soudaine intimité entre elle et moi. Elle qui était toujours si inaccessible, j'avais enfin réussi à l'atteindre. Je ne saurais décrire mes sentiments pour Ksen. Ce n'était pas de l'amour, non, ça je le gardais pour Matt, ce que j'avais malheureusement appris à mes dépends. Non, Ksen... C'était différent. Mais pour en revenir au sujet qui nous intéresse présentement, je terminais ma course sur le palier de leur appartement, hésitant encore, la main levée en l'air, prête à frapper quelques coups sur ce rectangle de bois sombre.

Je me décidai enfin à me lancer, advienne que pourra. La porte s'ouvrit alors sur une Nastya pétrifiée, j'avais l'impression qu'elle venait de voir un fantôme. Oh. Mon coeur se serra à cette simple onomatopée. Ce fantôme, c'était moi, et elle n'était pas vraiment ravie de me voir. Ce que je pouvais facilement comprendre, même si cela me faisait mal. Son visage redevint ensuite impassible, mais je la connaissais assez bien pour savoir qu'il ne s'agissait là que d'un masque camouflant ses véritables sentiments. En définitive, j'avais vraiment bien fait de venir : on ne pouvait plus continuer comme ça. Ne serait-ce que pour ma santé mentale. Ses lèvres se tendirent alors en un sourire crispé, qui me semblait aussi forcé que le mien. Ksen n’est pas là, je suis désolée. Je sentais un agacement certain grandir en moi. Elle était vraiment persuadée qu'elle ne comptait plus à mes yeux, juste parce que je ne voulais pas sortir avec elle ? Sérieusement ? Je sais pas elle revient quand, mais j’imagine que tu peux entrer. Sans un mot pour commencer, j'acceptais son invitation en pénétrant l'appartement un peu gêné. Cet endroit, je le connaissais pour y avoir passé des soirées et des journées entières. Pourtant ce jour-là, je me sentais comme un étranger, je n'y avais plus ma place. En fait Nastya... Ce n'est pas ta soeur que je suis venu voir, mais toi. J'avais fuis son regard un moment avant d'enfin oser le croiser, tentant d'y laisser transparaître à quel point je m'en voulais pour toute cette histoire, et à quel point elle comptait pour moi. Honnêtement, j'aimerais lui donner ce qu'elle veux, au moins elle ne m'enverrait pas bouler comme Matt, pour qui j'avais apparemment été un coup d'un soir et rien de plus. Malheureusement, notre coeur choisissait pour nous sans que nous ne puissions rien y faire. Je suis vraiment désolé pour tout ça tu sais.  J'aimerais sincèrement t'aimer comme tu le souhaiterais, mais ce n'est pas possible. Mais ça veut pas dire non plus que tu comptes pas à mes yeux. Et j'peux plus supporter de savoir que tu m'détestes comme ça. Je t'adore, et j'ai besoin de te savoir à mes côtés, et non contre moi. Je n'étais pas certain de sa réaction mais au moins j'avais tenté de dire tout ce que je pensais dans le plus court laps de temps possible, ne lui laissant pas le loisir de m'interrompre.
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