~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
J'étais un brillant élève. J'ai franchit les différentes étapes de ma vie sans encombres. Primaire, secondaire, j'ai achevé le lycée avec talent. J'ai toujours été maître dans l'art de charmer les foules, digne descendant de mon charismatique père. Je ménageais les autres pour ne pas ternir ma réputation, et conserver mon influence sur le monde qui m'entourait, mais au final, qu'on me haïssait ou qu'on me vénérait, je n'en conservais pas moins une très haute opinion de moi-même. Mes amis, j'ai vite comprit qu'il fallait les traiter correctement. J'étais donc respecté et parfois adulé.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Le réponse est difficile à dire. Je devrais répondre oui sans aucune hésitation, j'ai une belle maison, une belle voiture, de l'argent et surtout la plus merveilleuse des femmes pourtant je n'arrive pas à profiter pleinement de ce bonheur pour la simple et bonne raison que mon travail me bouffe la vie. Trop de pression, trop de boulot, j'ai des ennemis qui sont prêt à tout pour m'éloigner de mon but étant doté d'une grande ambition. Leur chantage me rend dingue surtout qu'il inclut ma femme.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans, j'espère être devenu chef du gouvernement canadien, soit le premier ministre. J'aurais atteint l'objectif auquel je rêve depuis mes dix-neuf ans. Et bien évidemment, j'espère avoir fondé une famille soudée et aimante. Tout le contraire du contexte familial dans lequel j'ai grandi. Je me vois père de deux enfants peut-être trois avec un chien pourquoi pas. Bien évidemment dans dix ans, j'espère que Penny sera toujours ma femme et que nous serons toujours aussi amoureux l'un l'autre même si pour l'heure, ça ne va pas fort entre nous et inconsciemment je me demande si elle n'est pas une entrave à mon ambition. Même si je suis fou d'elle, je ne peux m'empêcher involontairement de lui en vouloir...

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: spartacus. ÂGE: 21 ans. PAYS: France. PRÉSENCE: 4 jours par semaine. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? PRD, je crois. AUTRE CHOSE À AJOUTER? Magnifique forum

Chapitre I + L'enfance

Naître sous le nom de Davenport n'est pas nécessairement synonyme de bonheur. Ezechiel en est un exemple parmi d'autres, dans cette famille où les apparences ont toujours été au centre de tout. Certes, les Davenport, qu'il s'agisse de Ezechiel, ses cousins, ou tout autre membre de sa prestigieuse famille, n'ont jamais manqué de rien. Élevé par des parents absents et une nurse en tout point anglaise (Mary Poppins répondant aux abonnés absents, on l'avait confié aux mains de l'acariâtre et vieillissante Betsy) Ezechiel n'eut pas à se plaindre. Il avait tout ce qu'il désirait, et plus encore. Si sa famille était réputée pour leur égoïsme sans nom, il était toujours vrai que pour eux même, ils étaient d'une largesse étonnante. Tout était bon pour leur bon plaisir. Et les parents de Ezechiel espéraient acheter l'amour de leur fils en cédant à tous ses caprices, même les plus insensés. Ezechiel comprit très jeune que pour obtenir ce qu'il voulait, il lui suffisait de se tenir à carreau. Il savait parfaitement que les affaires de son père, politique sans vergogne et constamment en déplacement à Londres, était sa priorité. Ezechiel n'était que sa distraction du week-end, ce petit garçon qu'il mettait en avant devant la presse pour se faire passer pour le sympathique père de famille. Sa mère ? Elle n'était guère plus présente, dilapidant l'argent gagné par son époux dans des vêtements inutiles, qu'elle mettait une fois avant de les faire disparaitre. Elle lui prodiguait mille et un conseils que Ezechiel feignait d'écouter, préférant faire à sa manière. Indépendant très jeune, Eze n'avait pas réellement d'amis, mais plutôt des relations. Si jeune ? Oui, il avait prit le pas sur son père, bien vite séduit par le pouvoir et l'ambition. Il avait su s'entourer de personnes influentes malgré leur jeune âge, celles qui respiraient l'argent et le pouvoir, comme lui. Ezechiel agissait comme un prince. Il rivalisait aisément avec les petits aristocrates qui fréquentaient son école privée, et se faisait même un plaisir, lui, ce petit roturier que rien n'effrayait, de leur mener la vie dure. Eze était ce sale gosse à qui l'on devait systématiquement le respect. Sa vie semblait parfaite. Il était évident que l'absence de son père était le ciment qui consolider la famille. S'il avait dû passer son temps au domicile familial, cette même famille aurait éclatée. Les parents du garçon ne s'aimaient pas, ne partageaient rien, si ce n'est cette arrogance et cette attirance marquée pour l'argent. Ce mariage était un mariage de convenance, à n'en pas douter, la famille de Mrs Davenport ayant su asseoir un vaste empire commercial au sein de l'empire britannique. Tout n'était qu'illusion et apparence. On ne parlait pas, par exemple, de l'ombre qui figurait sur le tableau de famille. Une ombre dont Ezechiel était parfaitement au courant. Une ombre qui avait toujours l'intrigué, mais dont il n'avait jamais eu le droit de parler. Fallait il prendre le risque de salir la réputation familiale ? " Bien sûr que non ", lui rétorquaient aussitôt ses parents. Laisse ce bâtard où il est, et oublie le." L'ordre était on ne peut plus clair. Ce bâtard, comme disaient Mr. Davenport et sa tendre épouse, était plus connu sous le nom d'Alexander, et se trouvait être le demi frère de Ezchiel. Pendant longtemps, ce dernier écouta la sainte parole de ses parents, et n'effectua aucune recherche sur ce frère qui l'intéressait tant. Après tout, une partie de son sang était identique au sien, et Eze, s'il n'osait l'avouer, avait tout de même un cœur sous cette apparence dure et froide.

Chapitre II + L'adolescence & vie étudiante

Brillant élève, Ezechield franchit les différentes étapes de sa vie sans encombres. Primaire, secondaire, il acheva le lycée avec talent, si bien que lorsqu'il exigea qu'on l'envoie étudier au Canada, ses parents acceptèrent sans problème. Qu'est ce qui avait pu motiver un tel choix? L'anglais ne le savait pas lui même. Il n'avait pas de passion pour le surf, mais n'en pouvait plus des paysages de l'Angleterre. Il voulait du changement, et puisque la fortune familiale lui permettait de changer d'air. Aussi, alors qu'il avait atteint l'âge de dix huit ans, il décollait déjà vers l'avenir. fut sa destination, et il conserva son flegme anglais. Dix sept heure restait l'heure du thé, il ne changeait rien à ses habitudes de dandy, et aimait parler avec cet accent anglais si prononcé. Peut être avait il décidé de quitter l'Angleterre, mais il aimait toujours sa terre natale. Toronto ne serait que le théâtre de sa vie estudiantine.
Désormais, il se moquait éperdument des conseils que ses parents continuaient de lui adresser. Que pouvaient ils bien connaître des aventures du bout du monde de leur fils ? Ezchiel ne comptait que sur leur argent pour s'en sortir, toute autre aide de leur part leur semblait superflue. Plein de ressources, Eze restait fidèle à lui même. Sauf sur un point. Celui du demi frère, Alexander. Lui, il ne l'avait pas oublié. A présent que la presse britannique était trop éloignée pour faire ses choux gras d'une telle affaire, Ezechiel estimait avoir le champ libre pour mener ses propres investigations. Son père lui avait annoncé que la mère du dénommé Alex lui avait donné malgré tout le nom de Davenport. Il trouvait cela absurde, d'une certaine façon. Un vrai Davenport devait avoir l'éducation qui suivait, et cet Alex pouvait avoir reçu la meilleure du monde, il n'en demeurait pas moins le fils caché, tenu à l'écart. Sans pour autant être la honte de la famille, il était devenu une anecdote qu'on ne ressortait jamais du placard, il était celui dont rares étaient ceux, y compris dans les rangs de la famille, qui en avaient connaissances. Mais c'était aussi touchant, d'un autre côté. Ce type avait une famille dont il ignorait probablement tout. Leur père était peut être allé une ou deux fois à sa rencontre ? Ezechiel n'aurait pas su dire, chacune de ses questions au sujet de son frère s'était soldée par un regard hautain et un haussement de sourcil réprobateur. Et malgré tous les efforts que le jeune homme déployait depuis son arrivée à Toronto, il faisait chou blanc. De son frère, il n'avait qu'un nom, Alexander Davenport, et une ville: New-York. Pas de quoi fouetter un chat, et encore moins satisfaire sa curiosité. Jusqu'à cet appel téléphonique, un matin - du moins était ce le matin au Canada, où sa mère lui avait annoncé qu'Alex avait frappé à la porte, reçu un accueil glacial, passé quelques jours sous le toit familial - l'expression fit rire Ezechiel, puisque ce toit n'était certainement pas familial pour Alex, contrairement à ce que sa mère venait de dire, et était reparti sans laisser d'adresse. Énigmatique, cet Alex. La curiosité de notre Ezechiel était piquée de nouveau. Il devait savoir qui était ce garçon, ce frère qu'il voulait connaître. Peut être pour mieux le haïr, mais peut être, aussi, pour connaître enfin la véritable définition d'une famille. Car il fallait bien se l'avouer, les Davenport n'avaient en aucune façon le sens de la famille. Ils se contentaient de se reproduire et de perpétuer leur fortune et leur patronyme. Au final, Eze n'était pas si différent, à ceci près que lui avait encore de longues années devant lui avant de se décider à transmettre son patrimoine génétique à son tour...

« Monsieur Davenport ? »
« Oui ? »
« Si vous voulez que cette psychothérapie ait le moindre intérêt, il vous faudrait parler... De vous, j'entends. »
« Et pourquoi pas de vous, docteur ? Coincé dans ce bureau toute la journée, votre vie doit être mille fois plus palpitante. Je suis persuadé que vous devez entendre tout un tas de choses étonnantes. Je me trompe ? »

Ce cher monsieur Davenport a décidément le sens de la mise en scène. Né dans un monde où les apparences étaient plus importantes que les sentiments, il a totalement reprit ces concepts pour sa propre personne. Êre fier, impétueux, orgueilleux au possible, il n'en dévoile que le strict minimum lorsqu'il s'agit de lui. Si bien que lorsqu'on vînt lui annoncer qu'il lui fallait passer un entretient avec un psychologue pour valider son année d'étude, Ezechiel eut envie d'éclater de rire. Eze est passé maître dans l'art de charmer les foules, digne descendant de son charismatique père. Mais il sait également les rabaisser, les écraser de mille mots haïssables pour se hisser au sommet. Ezechiel est d'une intelligence rare. Et s'il s'en sert incontestablement pour briller en cours, il sait également imaginer les plans les plus incroyables pour ravir sa petite personne. Il se moque parfaitement de l'opinion de ses semblables. Il ménage les autres pour ne pas ternir sa réputation, et conserver son influence sur le monde, mais au final, qu'on le haïsse ou qu'on le vénère, il n'en conserve pas moins une très haute opinion de lui même. Que voulez vous, on est comme ça chez les Davenport. Des gens assurés, quoi qu'il advienne, d'avoir une vie facile et confortable, d'avoir toujours quelqu'un pour prendre les coups à votre place. Mais ça c'était avant qu'un évènement bouleverse malgré lui, la vie du jeune homme.

Chapitre III + La vie d'adulte

La mort de son père dans un accident de voiture, changea radicalement le comportement du jeune Ezechiel qui fut très affecté par ce départ précipitée. Il ne pensait pas être aussi attaché à son géniteur et pourtant... Depuis ce jour, Ezechiel se transforma en un homme nouveau. Il avait réalisé que la vie ne tenait qu'à un fil et devint beaucoup plus indulgent avec son entourage, ouvert et même serviable. Ce côté égocentrique et exécrable semblaient avoir complètement disparu de sa personnalité pour laisser place à quelqu'un de beaucoup plus à l'écoute et juste. Ezechiel n'en perdit pas pour autant son ambition étant plus déterminé que jamais à devenir une personne de pouvoir dans le milieu politique. Et il y parvint avec une facilité déconcertante. Il se fit rapidement une place au sein de l'assemblée politique New-Yorkaise. Il commença à se faire connaître et respecter, ses idées ne plaisant pas forcément à tout le monde mais il n'en avait que faire. Ezechiel respirait la réussite ! En plus de l'héritage reçu par son paternel, Eze gagnait considérablement bien sa vie.

Petit à petit, l'argent et le pouvoir l'ont poussé à fréquenter des filles faciles. Le genre de fille qui ouvre les cuisses au premier billet tendu. L'argent achète tout, et il n'y a pas un Davenport qui n'ait pas apprit cette leçon. Un peu dandy sur les bords, Eze adorait se pavaner avec une demoiselle différente tous les soirs, histoire de rappeler à chacun qui il était. Très vite, il délaissa peu à peu la politique pour se tourner vers les casinos, les filles et l'alcool. Un mauvais mélange qui poussa Eze dans une " mauvaise passe " comme on dit. Le jeune homme buvait de plus en plus et sa carrière en prenait un sacré coup. Il allait bientôt sur ses 27 ans et semblait en perdition totale. Jusqu'au jour où il rencontra Penny. Sa vie prie une autre tournure, sa vision des choses changea radicalement. Ezechiel tomba sous le charme de cette escorte-girl qui l'accompagna ce soir-là. Elle était différente des autres. Elle représentait l'exception à ses yeux. Alors très vite, étant très facilement jaloux, Eze proposa à la demoiselle de travailler uniquement pour lui, en retour, il l'aiderait pour son frère. Bien évidemment, il se comportait comme le plus grand gentleman du monde avec elle. Le pacte était scellé. Trois mois après, ils formaient un couple. Un couple aimant et heureux. La carrière politique de Ezechiel reprenait du poil de la bête. Le jeune homme était plus amoureux que jamais, plus motivé et déterminé que jamais. Il avait arrêté la boisson alcoolisée et les jeux d'argent grâce au soutien de sa femme. Il l'avait fait pour elle, pour que ça marche entre eux. La première fois qu'il se montra véritablement fidèle. Pourquoi allait voir ailleurs alors qu'il était l'homme le plus heureux et satisfait ? Alors qu'ils vivaient ensemble depuis plus d'un an, Ezechiel demanda la main de Penny, celle-ci accepta. Leur union était scellée, c'était désormais pour le meilleur et pour le pire.

Trois ans de mariage plus tard, Ezechiel est à son apogée professionnelle. Le jeune homme s'est présenté au élection pour être élu premier ministre de la monarchie constitutionnelle du Canada. Un gros enjeu. Il a un succès fou et est favoris dans les sondages. S'il veut gagner ces élections et garder son poste haut placé au gouvernement, il ne doit pas faire de faux pas. Mais le passé nous rattrape toujours, n'est-ce pas ? En effet, certaines personnes possèdent des informations compromettantes concernant le métier exerçait par Penny quelques années plus tôt et sur mes anciens excès. Un chantage qui met Ezechiel quelque peu sur les nerfs ces derniers temps. Il se montre irritable et s'emporte très facilement. Il n'est plus lui-même et il se renferme sur lui-même, excluant tout le monde, y compris sa femme...