~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Ma vie au lycée... Elle était assez tranquille. Je n'étais pas la star du lycée mais surement pas un looser qui traînait au fin fond du couloir craignant les brutes du bahut. J'avais ma bande de potes, on était tous très soudé. En cours n'en parlons même pas, des vrais cancres mais ça m’empêchait pas d'avoir de bons résultats. J'ai passé de bonne année au lycée, des soirées mémorables, des rencontres exceptionnelles, star montante de l'équipe de football américain, c'était la bonne époque. Mon père n'était pas très présent à la maison étant dans l'armée, je vivais uniquement avec ma sœur et ma mère. Je voulais le rendre fier, le remplaçant dans son rôle d'homme de la maison comme je lui avais promis. Je fus dévasté quand on m’annonça sa mort...

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Oui, à peu près. Maintenant que je suis enfin rentré chez moi je me sens beaucoup mieux. (explications dans la présentation à venir.) J'ai toujours quelques contacts avec mes potes du lycée. C'est simplement avec le temps qu'on reconnaît une amitié véritable. Est-ce qu'elle va durée ou pas ? Pour ma part je le sais. À la maison c'est plus comme avant, je suis revenu avec quelques traumatismes qui font que je ne suis plus forcément l'homme que j'étais avant de partir. Du moins plus intégralement. Mais j'essaie de travailler sur moi-même pour profiter pleinement de la vie, j'ai de la chance d'être toujours vivant à l'heure qu'il est alors je voudrais profiter chaque jour, chaque instant, en compagnie des gens que j'aime.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
J'aime pas trop imaginer ce que l'avenir me réserve. Qui sait si demain je serai encore vivant ? On ne peut pas savoir, l'avenir est incertain et nous joue des tours. Mais j'aimerai bien avoir des enfants, fondé une famille et tout simplement être heureux.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Srh ÂGE: 17 ans LOCALISATION: France PRÉSENCE: 5/7 COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? En me baladant de partenariat en partenariat afin de trouver la perle rare. AUTRE CHOSE À AJOUTER? J'espère me plaire ici !

15 septembre 2012

Amanda, ma femme, c'est fou comme tu peux me manquer. Je ne suis partis que depuis quelques semaines et pourtant j'ai l'impression de ne plus être à tes côtés depuis des mois entiers. Je n'ai pas le droit de te dire où je me trouve en ce moment, mais la vie est dure par ici. La chaleur est étouffante, et les ennemies un peu partout. C'est difficile de ne pas pouvoir te voir, te toucher, te parler... Mais je m'accroche, j'aimerais tellement que mon père soit là. Je tiendrais jusqu'au bout, pour lui. tu n'as jamais compris mon choix de m'engager dans l'armée, mais j'en étais convaincu, suivre les traces de mon père c'est tout ce que je voulais... Le rendre fière. Ne t'inquiète surtout pas pour moi d'ici quelques semaines je rentrerai à la maison pour ne plus te quitter. Je me suis déjà fait quelques potes, des camarades de chambrer, on s'entend bien, je sais que je peux compter sur eux, ils surveillent mes arrières. Je ne sais pas quand est-ce que je pourrais t'écrire à nouveau mais sache qu'à chaque instant je pense à toi. J'espère que Kristina et toi vous en sortez bien, je vous embrasse très fort. Les seules et uniques femme de ma vie.

Jake.

Je pliais soigneusement la feuille de papier dans laquelle j'avais pu écrire la lettre pour ma femme et la glissais dans l’enveloppe et léchait par la suite le haut de celle-ci afin de la seller. Assis sur le sable, contre un mur à l'ombre, la chaleur écrasante qui donnait l'étrange sensation de manquer d'air, je regardais l'horizon le regard vide, pensif. Repensant au lundi 18 mars 1996. Date que je ne pourrais jamais enlever de ma mémoire. Le jour ou ma sœur cadette et moi avions appris la mort de notre père, mort durant ces fonctions, autant dire que j'en fus anéanti. Mon père était mon modèle, il était tout pour moi et le savoir mort m'avait achevé, mais contrairement à ma sœur et ma mère je ne montrais pas mes sentiments. Préférant pleurer, taper contre le mur dans ma chambre. Je m'isolais et souffrais en silence. Je ne pouvais pas me permettre d'être dans un état pareil devant ma sœur et ma mère, j'étais désormais l'homme de la famille et je devais veiller sur elles. J'avais rencontré peu de temps après Amanda Crew désormais Cooper. C'était comment dirait-on, le coup de foudre. Elle m'avait redonné le sentiment de vivre, que la vie valait la peine d'être vécu. C'était ma moitié, mon âme-sœur et dès lors nous ne nous étions plus jamais séparé. Même lorsque je fus transféré à Whit Oak, elle n'hésita pas une seconde à faire ces bagages afin de partir avec ma sœur et moi de notre ville natale qu'est Washington pour venir vivre ici. Malheureusement pour nous peu de temps après, je reçu un appel téléphonique m’annonçant la mort de ma mère. Elle mourut d'un cancer, chose qu'elle ne nous avait jamais dite. Je m'en voudrais toute ma vie de l'avoir laissé toute seule pendant que nous étions partis loin d'elle... Cependant la vie continuait aussi dure qu'elle était par moments. Il ne restait plus que nous trois et à mes 24 ans passé, je pris la décision de faire ma demande à Amanda. Elle avait bien entendu chaleureusement accepter ma demande et quelques mois après nous étions passé devant l'autel. Tout allait pour le mieux et je fus assigné à l'étranger pour une mission de quelques mois qui était censé être sans grand danger.

05 mai 2013

Je fixais la feuille que j'avais en face de moi paralyser, ne sachant plus quoi écrire ou surtout par où commencer. Plus de 8 mois sans nouvelles de moi. Elles devaient penser que j'étais mort. Avec mon unité nous avions été victime d'une embuscade lors d'un raide dans un village voisin de notre campement, c'était la folie, ça criait de partout, tout le monde tirait sur tout le monde, les ennemies avaient l'avantage, ils étaient plus nombreux que nous. On c'étaient vite fait désarmé, quelques chanceux avaient réussi à s'échapper grâce à l'aide de certains courageux mais nous n'avions pu en faire de même. Nous étions 3, pendant 8 mois capturés et enfermés au milieu de nulle part. Nous avions été victimes de violences que très peu de fois, heureusement pour nous. À maintes reprises nous avions tenté de nous échapper toujours en vain, nous perdions espoir au fil des jours qui passaient mais un beau matin l'unité delta one vint nous porter assistance et nous dégager de ce merdier.
Qu'est-ce que je pouvais bien écrire sur cette foutu feuille qui pourrait expliquer que depuis 8 putain de mois je n'avais pas pu donner signe de vie, que j'étais confiner dans un coin pommer d'un pays en guerre. De toute façon je ne suis même pas sure de pouvoir l'envoyer... J'espère trouver un téléphone sous peu, histoire que je passe un coup de fil pour les prévenir que je rentre à la maison.