tell me all of your story.
une si charmante dame se doit d'être à la hauteur. à la hauteur de qui?

un sac à dos sur les épaules, tes lunettes sur le bout de ton nez, tu regardais ce vieux bâtiment avec les yeux du coeur. tu pris une grande inspiration avant de faire un pas de plus en direction de cet établissement scolaire. ça y est, tu y étais enfin arrivée. l'université de white oak t'ouvrait maintenant ses portes. tout ce qu'il te restait à faire c'était de travailler fort et sans relâche pour obtenir le diplôme tant convoitée. il est vrai que tu es toujours eu des idées de grandeurs, toujours à l'affut des dernières sensations qui te ferait te sentir en vie, mais cette fois, c'était au delà de tout ce que tu aurais pu imaginé. grâce à tes bonnes notes et ta réputation de lycéenne modèle, tu avais réussit à obtenir une place parmi les étudiants les plus choyés dans le programme de droit. à l'aube de tes dix-huit ans, te voilà maintenant dans le monde des grands. (septembre 2009)

tu portas ta tasse à ta bouche pour boire une gorgée de ce liquide chaud caféïné. tu poussas un long soupir avant de te remettre à bosser sur cette dissertation. il était deux heures vingt-neuf du mat'. on t'avait prévenu que ce genre d'études demandait du temps et beaucoup, beaucoup de nuits blanches. aujourd'hui, tu en eus la confirmation. tu te massas la nuque avant de replongé ton regard sur l'écran d'ordinateur. le grand titre que portait ta page Word était le suivant : une mauvaise influence. dans ce travail écrit, il fallait mettre en place un scénario qui pouvait conduire à une faute grave. il fallait que ce soit quelque chose de réaliste et de préférence, un fait vécut légèrement modifié. à 2h32, tu te remis à l'écriture. c'est quelques semaines plus tard que ce même texte te donna un A+ dans ton bulletin. (mars 2009)

extrait « une mauvaise influence ».
« on ne sait jamais que ce n'est qu'une mauvaise influence jusqu'à ce qu'on soit mis en face de faits. elle semblait si innocente, si naïve et pourtant, elle aurait pu me faire faire n'importe quoi. était-ce moi qui était trop faible ou juste elle qui avait un désir constant pour le danger ? j'étais peut-être aveuglé par l'amour que je lui portait et elle, elle s'est sûrement servi de cette faiblesse pour me mettre à ses pieds d'une façon calculée et pourtant insoupçonnable. ce n'est que lorsqu'elle me proposa de braquer une banque que je compris qu'elle ne voyait en moi qu'une partenaire de crime et non pas une amoureuse. après tout, je ne connaissais rien d'elle. elle était surdouée pour laisser planer des doutes et des suppositions à son sujet. je ne savais même pas qui était ses parents ou ni même où elle avait grandit... »

c'est le coeur gros que tu montas sur scène pour récupérer ton diplôme en droit. tes parents étaient dans la salle, tu les voyais de loin. leur présence te faisait le plus grand bien. tu sais bien que dans ta jeunesse tu n'as pas été la plus gentille avec eux et que bien des fois tu les as déçus. rien qu'en allant travailler au old pub en 2011 ou en ayant loué un appartement pas très net au milieu de tes études tu savais que ça leur avait fait de la peine. tes parents ont toujours été là pour toi, à toujours vouloir trop t'en donner... c'est justement pour ça que tu décidas de prendre du recul: travailler pour gagner ton pain et payer tes études te faisait le plus grand bien sans parler de cette appartement qui était devenue ta maison. une fois sur la grande scène, tu pris le diplôme qu'on te tendit et le leva dans les airs. tu avais réussit. encore une ligne que tu pouvais rayer de ta bucket list. (avril 2012)

« pourquoi tu n'arrêterais pas là ? tu passes le barreau et tu viens travailler avec moi... dit ton père, les yeux pétillants qui trahissait tout de même pas son inquiétude. « tu sais comment je suis, mon père. ça ne me satisfait pas d'être juste avocate. je veux me spécialiser en droit de la famille. je veux aider tous ces enfants qui ne l'ont pas facile tous les jours... ils ne sont pas comme moi. moi j'ai eu la chance d'avoir des parents merveilleux, mais... » tu te stoppas net en voyant le sourire sur les lèvres de ton père. il avait compris. « tu es bien la fille de ta mère, toi. toujours prête à aider son prochain. » c'est après avoir eu son approbation que tu retournas chez toi. les papiers d'inscription au doctorat en droit était encore sur la table basse du salon. tu les pris entre tes mains, un sourire fier sur ton visage. tu les consultas une dernière fois, relisant même le texte de motivation que tu avais rédigé, avant de les mettre dans une enveloppe. ils étaient prêt à être posté. (juin 2012)

extrait du texte de motivation.
« Elizabeth Cardwell, fille unique de Marcel Cardwell et Hanna Blair. Née à White Oak Station, au Canada. Bachelière en droit, désire faire le doctorat en droit de la famille. Je suis une étudiante sérieuse et dévouée. Je mérite de donner tout ce que j'ai pour une cause qui me tient à coeur et celle-là, j'y crois dur comme fer. »

« pourquoi ça n'arrive qu'à moi ces choses-là ? » dis-tu avant de te laisser tomber sur le canapé, une bière à la main. jules te regardait avec de petit yeux, comme s'il avait pitié de toi. « peut-être que c'est parce que tu es trop impliquée dans tes relations ? peut-être qu'elles ne sont juste pas prête à aimer autant que tu les aimes ? » dit-il avant de se mettre à rire. décidément, il n'y comprenait rien. la psychologie féminine c'est si complexe. « peut-être, mais je suis plus que tannée de me faire sortir la fameuse phrase " c'est pas toi, c'est moi "... ». et encore une autre soirée à parler de tes peines d'amour, à ne pas comprendre ce qui s'est passé avant qu'elles ne te laissent toutes tomber. « je vais prendre un break. je vais devenir une célibataire endurcie ! » dis-tu avant de fixé le plafond. voilà, c'était décidé. tu attendrais la bonne. (février 2014)

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elle était encore là ce soir. joanne. si belle, si naturelle et authentique. on aurait dit une déesse tombée du ciel. « je te sers la même chose que d'habitude ? » demandas-tu en lui adressant le plus beau de tes sourires. tu avais un peu honte de la draguer comme ça alors que tu savais très bien qu'elle venait de sortir d'une relation sérieuse. elle hocha la tête. tu t'empressas donc de la servir. la soirée continua et elle enchaina les verres comme si elle n'avait pas de fond. lorsque arriva la fermeture, joanne était encore accoudée au bar. les mecs de mauvaise foi commençait à lui tourner autour si bien que tu décidas de la ramener chez toi. (ne sachant pas où elle habitait.) cette nuit là, tu aurais pu en profiter. faire comme cette première fille dans ta vie qui t'avait proposé d'aller braquer une banque et profiter de la faiblesse de joanne pour... coucher avec ou pire... mais ce n'était pas ton genre. tu restas planté à son chevet, la regardant dormir. elle était si belle, si magnifique... tu espérais secrètement -mais pas si secrètement que ça- qu'un jour elle te regarde de la même façon... (août 2016)

plus d'homme dans le staff, girls poweeeeer !

rebienvenue avec ce nouveau personnage. ça me fait penser qu'il faudrait que je me met à supergirl.