Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu.
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Marilhéa N. Costa
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(#) Sujet: Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu. Sam 22 Oct - 1:22
Tomas & Marilhéa
L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu.
La boule au ventre. J’avais conduis le plus vite possible laissant carrément les lois de côté pour le coup. J’étais dans une angoisse pas possible. Je n’arrivais pas à me faire à l’idée que Tomas et Lowan avaient eu un accident. Les autorités n’avaient pas voulu m’aiguiller sur la santé de mes proches. Comment j’étais censée faire attention à moi avec cela, si forcément je ne savais pas si mon fils ou même l’homme que j’aimais été en vie ? Je ne le pouvais pas. Alors peu importe si je me faisais arrêter, les flics pourront me courir après, enfin c’était ce que je me disais à cet instant, mais ce n’était peut-être pas ce que j’allais faire. Je travaillais souvent de près avec la police alors, je me voyais mal les envoyer promener, leur expliquer était une bonne chose à faire, qui sait, ils seraient prêt à m’ouvrir le chemin en toute sécurité ? Enfin, ce n’était pas le moment d’y penser, car il n’y avait pas un seul policier sur mon chemin. J’arrivais aux urgences, me garant comme n’importe quelle autre personne ne bossant pas ici et ayant une urgence de vie ou de mort. Vu que je ne savais clairement pas l’état de mes deux hommes, je ne me voyais que très mal faire autrement en prenant le temps de me garer et tout. Arrivant telle une furie dans les urgences, j’examinais très rapidement où pouvait être mes proches, en entendant les pleurs d’un petit, je savais forcément que ces jérémiades étaient celle de mon fils. De Lowan, je reconnais ce ton qu’il avait. J’accourais très vite étant toujours très larguée sur le fait de savoir ce qu’il s’était déroulé. Un accident, voilà ce qu’on m’avait dit. ‘ Désolé mais un accident a eu lieu.’ La nouvelle la plus angoissante au monde. Aucune information rien, j’étais dans un noir complet et cela était juste frustrant. J’arrivais à la hauteur de la salle d’examen où se trouvait mon fils, il me vit et ce dernier fit imploser mon cœur en pleurant encore plus fort et étirant ses tout petits bras dans ma direction. Je venais le prendre et le serrait contre moi tout en déposant l’une de mes mains à la hauteur de sa tête. « Que s’est-il passé ? » Que je demandais à la police qui était dans cette salle, finissant rapidement par demander où était Tomas. « Il est où son père, il est où ? » je ne réalisais sans doute pas que je criais, que je paniquais. Je comprenais pour la première fois la force du mot angoisse. Ce n’était pas facile à maîtriser et à comprimer pour que personne ne réalise l’état dans lequel j’étais. Je regardais autour de moi cherchant désespérément du regard celui que je venais de récupérer et que j’aimais de tout mon être .La boule au ventre n’était donc pas calmer malgré que j’avais ma chair de ma chair dans les bras. Non, il me manquait Tomas. Je finissais par écouter les dires de certains collègue, il était en chirurgie et vu l’heure, c’était la fin de soirée, on me proposait de me reposer, mais cela n’était pas une chose dont je serais capable. Mais pensant à mon fils, j’allais le déposer au bureau des infirmières, l’une d’elle prit Lowan avec elle le temps de remplir des fichiers pour que je puisse monter en chirurgie pour regarder ce qui se passait à travers le point d’observation qu’on offrait aux étudiants et interne de notre hôpital. Cette vue du corps de Tomas dénudé et complétement ouvert me mettait la nausée, je ne me sentais pas bien du tout, je me sentais carrément à l’opposé de bien. Je sentais vraiment l’envie de vomir se précipiter en moi. Alors, j’allais vomir et écouter ceux qui me conseillaient d’aller dormir en salle de repos. Je fermais les yeux avec beaucoup de mal continuant de calmer mon fils. On avait fini par tous les deux s’endormir. Ce fût le lendemain matin vers huit heures du matin qu’on fût réveillée par l’agitation des urgences. Demandant rapidement la chambre de Tomas, je me retrouvais devant la porte de cette dernière ne cognant pas et entrant avec Lowan. « Tomas ? » Que je demandais d’une petite voix , le voyant éveillée et tout âbimé, son visage gonflé. Je sentais mon Cœur se serrer et l’envie de le cajoler monter en moi.
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Tomas L. Miller
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(#) Sujet: Re: Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu. Mer 26 Oct - 9:23
Tomas & Marilhéa
L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu.
Tomas ne sent pratiquement pas son corps mais d’après ce que ses collègues sont venus lui dire à partir du moment où il a ouvert les yeux en pleine nuit après des heures au bloc, c’est normal à cause de la dose de calmant qu’il a dans l’organisme. Ils devront voir plus tard les résultats, c’est un peu trop tôt pour savoir l’étendue des dégâts causés dans son corps après l’accident de voiture qu’il a eu la veille avec… Lowan. Il s’était mis à paniquer, à réclamer son fils et même si une infirmière lui expliquait qu’il était avec sa mère, ne pas avoir le moindre diagnostic rassurant sur l’état de santé de son fils n’était pas bien rassurant. Tomas est son père, il est là pour prendre soin de lui pas être la cause d’un accident de voiture. Il n’était pas le seul fautif, la voiture en face allait trop vite mais il n’a pas eu assez de réflexe et l’accident avait été inévitable. Seulement, il se sent le seul fautif concernant son fils et il n’arrive pas à être rationnel et se le pardonner. C’est lui qui a été le plus blessé dans cet accident et pourtant il se fiche de son propre état alors que certains médecins lui ont dit qu’il n’allait pas pouvoir marcher pendant un temps et qu’il devrait faire de la rééducation. Tout ce qui l’importait c’était Lowan. Finalement quand les médecins l’avaient laissé seul pour qu’il dorme, les médicaments avaient été les seuls capables de le faire dormir car autant dire que c’était le cadet de ses soucis le fait qu’il devait se reposer. Le lendemain matin, Tomas se réveilla, ne sachant plus vraiment où il se trouvait. Malheureusement, cela n’avait pas été un cauchemar et la douleur lui renvoyait ceci en pleine figure. Il était éveillé mais ne pouvait et ne voulait rien manger, demandant simplement des nouvelles de son fils quand des collègues ou infirmiers venaient toquer à sa porte pour venir prendre soin de lui un minimum. Quand il entendit la douce voix de Marilhea, son cœur se crispa. Il s’en veut tellement pout tout ce qui arrive, pour Lowan pour tout tellement qu’il ne se sent même pas apte à lui faire face alors qu’elle doit être énervée. De toute façon si elle ne l’est pas, il l’est assez envers lui pour deux. Comment pourrait-il ne pas l’être alors qu’il y avait son enfant dans la voiture ? Comment peut-il se regarder en face, n’importe quel soit l’état de santé de son fils. Regardant à l’opposé, il ne voit pas dans un certain temps que ce dernier est présent dans cette petite chambre, essayant d’articuler quelques phrases, il finit par demander, sans pour autant regarder la brune. « Comment va Lowan ? » C’est la seule chose qu’il arrive à articuler alors qu’il n’ose même pas lui demander, la peur au ventre. C’est ce qui importe au final, le reste ne lui semble que dérisoire. Il a besoin de savoir comment va son fils, comment il est par sa faute. Finalement il tourne difficilement la tête et voit la bouille de son fils et il ne peut s’empêcher de pleurer, du moins le peu de larmes qui arrive à se glisser sur ses joues gonflées en tout cas. Il a l’impression que ça va mieux, que la peur d’avoir fait encore plus de mal à la chair de sa chair lui compressait le thorax. Pourtant, ça ne change rien au fait qu’il a fini aux urgences à cause de son père, qu’il a failli être bien plus blessé par sa faute. Alors, malgré le mal qui le ronge, il retourne la tête, regardant ailleurs dans la chambre pratiquement vide pour se contenter d’annoncer : « Vous devriez rentrer chez toi ! » Il n’y a pas de chez nous dans l’histoire. Ils ne vivent pas ensemble mais en général Tomas a pris l’habitude d’appeler chez l’un ou chez l’autre comme étant leur chez eux mais là ce n’est pas le cas. Il est froid auprès de la jeune femme qui le fait totalement vibrer. Il s’en veut tellement de cet accident qu’il mérite d’être seul, qu’il mérite ce qu’il lui arrive mais pas son fils ni la moindre compassion de Marilhea.
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Marilhéa N. Costa
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(#) Sujet: Re: Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu. Dim 30 Oct - 21:03
Tomas & Marilhéa
L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu.
Ma nuit avait été affreuse. Je ne savais même plus où j’en étais. Savoir que Tomas avait subi une opération m’avait laissé mal, impossible pour moi de dormir, malgré que la fatigue surveille mon être de toute part. J’avais subit trois gardes d’affilé et autant dire que cela ne m’aidait pas du tout à être en pleine forme tout au contraire même. Je n’avais cessé de me poser mille question, me demandant bien ce qui avait pu se passer et tout au sujet de Tomas. J’étais inquiète au début aussi pour mon fils, mais Lowan allait finalement mieux, il avait juste été très choqué, rien que les bras de sa maman ne pourrait réparer. Ce qui me rassurait. Chose totalement différente pour Tomas. Je tentais de ne pas y penser, mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Alors, quand Tomas avait fini par sortir de chirurgie, j’avais laissé me convaincre mes collègues que j’aille me coucher, pendant que eux gérait Lowan qui avait déjà un peu dormir et qu’il allait sans doute encore dormir. Je n’étais pas bien de le laisser, mais je savais qu’avec les filles tout allaient bien. Après tout pourquoi ça ne serait pas le cas ? Aucune idée. Je dormais finalement assez rapidement attendant de savoir quand tomas sera éveillé, ils devaient me réveiller si jamais quelques choses se passaient, mais pourquoi cela arriverait après tout. L’homme était fort et surtout aimant, il ne voudrait pas quitter son fils ? Si je commençais à penser comme ça je n’avais pas fini de dépérir de par mes pensées. Merci mon cher cerveau. Quand le bruit m’entourant m’éveilla, j’allais directement me lever pour aller quémander la chambre de celui dont j’étais persuadée d’être amoureuse et à qui je ne l’avais pas encore avoué, à quoi bon précipiter les choses ? Après tout on était ensemble depuis peu, mais on se connaissait depuis pas mal de temps. Une fois le renseignement en ma détention, je me précipitais en direction de sa chambre dans une hâte. Je toquais entrant presque aussitôt dans la chambre sans même demander ou attendre une quelconque autorisation, au diable la politesse la bienveillance pour ce coup-là. Je le regardais, il était pas mal amoché et cela me soulevait le cœur, alors que des choses bien plus gore j’en avais vu, mais là c’était bel et bien différent, car c’était celui que j’aimais. Directement il me demanda comment allait son fils. Je hochais la tête m’avançant vers lui et venant déposé malgré tout un baiser sur son front. « Il va bien ne t’en fait pas … il est encore endormi avec les infirmières, plus de peur que de mal ! » Que je lui répondais doucement. Au début, je n’avais pas voulu prendre mon fils ce qui était logique, voir son père mal au point quel en était le but ? Mais, je n’avais finalement pas vu qu’il venait d’arriver avec l’une des infirmières jusqu’à voir les larmes de Tomas commencer à s’écouler. « Il voulait te voir Mari ! » Que me lançait l’infirmière. Je la remerciais d’un sourire et je récupérais mon fils dans mes bras venant l’embrasser à plusieurs reprises. « Tu as vu papa va bien ! » Que je lançais. Par contre, je ne m’attendais pas du tout à une telle phrase de la part de Tomas, son intonation du moins ne sonnait pas avec mes idées. Mais, je le fixais tout en continuant à cajoler mon fils et en soupirant un peu. Finalement, je devais me monter la tête, il était fatigué et tout. « Tu as peut être raison, on reviendra après mangé avec des affaires et tout, d’&accord ? » Que je lui demandais, mais ce n’était même pas une demande, car je viendrais de toute façon. « Sinon ta mère a été prévenue ? » Que je demandais, je sais que j’avais aussi envie de lui poser des questions sur le ce qui s’était passé, mais pour le moment je voulais juste qu’il aille bien. Je le regardais attendant malgré toutes ses réponses, tout en commençant à habiller Lowan de son manteau et je le laissais aller voir son père, Lowan avait sans doute eu peur de le perdre ? Peut-être que le petit avait compris que son papa n’allait pas du tout bien ? Et cette idée me brisait le cœur dans le fond, de savoir mon fils si mal.
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Tomas L. Miller
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(#) Sujet: Re: Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu. Lun 7 Nov - 22:31
Tomas & Marilhéa
L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu.
Tomas n’a pas totalement les idées claires. Il les a pourtant assez pour s’en vouloir à mort d’avoir eu un accident de voiture alors que son fils était attaché sur la banquette arrière. Il n’était sans doute pas responsable de ce qu’il s’est passé, malheureusement on ne peut pas toujours prévoir la conduite dangereuse des autres. A vrai dire il n’en sait rien, c’est encore trop embrouillé dans son esprit pour se souvenir exactement ce qu’il s’est passé avant qu’il ne perde connaissance. Il ne sait pas ce qu’il s’est passé avant et pendant l’accident, aussi bien pour lui que pour Lowan et ça le rend fou. Qu’il ait un accident de la route c’est une chose, en avoir un tandis que son fils est avec lui, c’est tout de suite plus grave. Outre le fait qu’ils étaient du coup deux dans la voiture, Tomas est là pour Lowan pour qu’il vive bien, pour l’accompagner sur le chemin qu’est la vie, pas pour mettre la sienne en danger. Une culpabilité qui le ronge tout comme l’angoisse depuis qu’il s’est réveillé. Il a besoin des nouvelles de son fils, de savoir qu’il va bien et qu’il y a eu plus de peur que de mal. Son fils mérite mieux que lui, il mérite un père là pour son fils dans les pires des situations et même s’il n’y pouvait rien il valait mieux qu’il ne soit plus conscient, ça lui a évité plusieurs maux, il aurait être là pour son fils, s’assurer qu’il allait bien, lui porter secours si c’était l’inverse mais non, il n’a rien fait de tout cela, et pour tout ça, il s’en veut ! Alors, il ne voulait pas qu’on vienne prendre de ses nouvelles, qu’on vienne le consoler. Tout ce qu’il veut, c’est s’assurer que son fils va bien, basta. Le reste n’a pas d’importance et lui parait assez dérisoire. Alors, pendant que sa chérie pénétrait dans sa chambre, il n’ose même pas la regarder, il n’ose pas affronter son regard. Il a d’ailleurs eu un léger moment de recule alors que Marilhea venait déposer ses lèvres au sommet de son crâne. Pourtant, alors qu’elle lui confirme que leur fils est sain et sauf, et mieux encore qu’il va bien, il sent son cœur se décontracter. Ce n’est pas pour autant qu’il redevient le Tomas de d’habitude, heureux de voir Marilhea. Même si Lowan va bien ça ne change en rien ce qu’il a fait. Très vite ils se retrouvent à trois dans la chambre mais Tomas veut se retrouver seul, il veut surtout qu’ils soient seuls sans lui. « Non ! » Il est peut-être froid, peut-être que ce n’est pas correcte mais il ne mérite pas qu’ils se fatiguent pour lui après ce qu’il a fait. « Tu devrais rentrer avec Lowan et rester avec lui, je veux être seul ! » Prononcer ce genre de chose lui arrache la bouche mais c’est sans doute au mieux. Ce n’est pas pour lui qu’il dit tout cela. Il est cloué au lit, il ne sait pour le moment pas encore toutes les séquelles de l’accident sur son corps et s’il pourra marcher de nouveau et pourtant, c’est sa famille qui passe en premier. « Je ne sais pas, je ne suis pas réveillé depuis longtemps ! » Dit-il simplement, toujours évitant son regard. Il ne sait pas grand-chose, il est encore dans le brouillard. « Ne lui dis rien s’il te plait ! » Demande-t-il d’une petite voix. Tomas a toujours été ainsi, à ne pas vouloir que ses proches s’inquiètent de son sort. Pourtant, il y a de quoi, il n’a pas eu un petite accident, il a quand même fait un tour d’opération, il sait que ce n’est pas rien tout comme Marilhea mais il ne veut pas les inquiétez c’est ainsi et encore moins qu’ils s’approchent de lui après ce qu’il a pu faire. En totu cas il ne regarde personne, ni sa chérie, ni son fils, se contentant du mur vide en face de lui. Pourtant, les regarder lui donne envie, au moins voir qu’ils vont bien tous les deux car Mari’ n’a surement pas passé une très bonne nuit mais non, il ne veut pas craquer, il veut être fort et alors qu’il ne peut pas bouger, c’est plus difficile qu’on ne peut le croire.
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Marilhéa N. Costa
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(#) Sujet: Re: Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu. Mer 9 Nov - 22:26
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L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu.
Retrouver Tomas. C’était une chose que je désirais, mais j’avais dû attendre la moitié de la nuit et de la matinée pour le faire. Le temps de me reposer un peu et de m’occuper de notre fils. Je ne savais pas comment j’aurais réagi si Lowan aurait été blessé, peut être aurais-je été plus méchante avec Tomas et mon envie de le voir serait tout bonnement présente juste pour l’étriper. Mais ce n’était pas le cas, mon fils allait bien, le plus mal au point c’était bel et bien l’homme que j’aimais. Après avoir lutté pour ne pas dormir, et juste me reposer, je m’étais bel et bien endormie dans la salle de repos. Mon fils étant en parfaite sécurité avec les infirmières. J’avais dormi et donc rejoindre Tomas fut après avoir vu Lowan la chose que je voulais faire. Lowan restant avec les autres enfants et la garderie de l’hôpital, je pouvais aller voir le jeune homme. L’aborder en demandant ce qui c’était passé ? Non, il devait être crevé et sans doute vouloir des nouvelles de notre fils, enfin, je pénétrais dans la chambre regardant ce dernier allongé dans son lit, le cœur serré, je me sentais presque mal à l’aise de me retrouver face à lui dans cet état, mais je n’effaçais pas le sourire que j’avais sur mes lèvres. Au début, je pensais rester seule avec Tomas histoire de voir si Lowan pouvait voir son père, pour ne pas être choqué et tout, mais ce dernier avait finalement fini par nous rejoindre. Reprenant mon fils dans mes bras, je le câlinais tentant de le rassurer, s’il se sentait effrayé et tout, mais c’était surtout les réactions de Tomas qui me laissait sur le cul et surtout avec pas mal de question. Je haussais les épaules, alors que Lowan jouait avec mes cheveux, me demandant si le père de ce dernier allait bien au vu de ce ton glacial avec lequel il me parlait. Ça m’en glaçait presque le sang. Je secouais la tête, lâchant un petit soupir pour tenter d’être calme, car je ne savais pas comment réagir là de suite. « Non, comment ça ? » Que j’osais demander tout en embrassant Lowan. « Seul … il t’arrive quoi Tomas ? » Il fallait bien que je tente de le comprendre et pour le moment, j’étais en train de nager avec des piranhas autant dire que je me faisais bouffer par les questions se heurtant dans mon esprit. Je lui parlais de sa mère, le questionnant sur le fait qu’elle le savait ou non. Mais, pour le coup, ses réponses, ses exigences commençaient réellement à me courir sur le haricot. Je pinçais mes lèvres, tentant de rester souriante, pour mon fils qui se tenait toujours dans mes bras regardant de temps à autre son père, le petit le quémandait, mais Tomas évitait mon regard et le sien. Étrange. Je continuais d’inspirer, de respirer quoi tentant de rester calme, me disant que dans le fond peut être qu’il avait une commotion cérébrale ? Sans doute, aucune idée. Mais mince quoi. « Tu vas la prévenir par toi-même au moins ? » Que je demandais tout en fronçant un peu les sourcils, alors que je finissais par déposer Lowan à terre, pour le laisser s’approcher de son père, continuant du coup moi à lui parler. « Tu ne veux vraiment pas d’affaire ou autre pour ici, car tu ne vas pas sortir de suite pour le moment ! » Je voulais l’aider et tout, j’aurais presque envie d’aller l’embrasser, mais au vu de ses dires et réactions, je redoutais le fait de déposer un baiser sur sa joue. « Je crois qu’il veut te faire un bisou ! » Je le regardais alors que Lowan tentait d’attirer l’attention de son père, qui lui continuait de ne pas l’observer, nous laissant là presque invisible pour lui. Dans le fond, je n’étais pas obligée de l’écouter, de toute façon ici , j’étais obligée d’y revenir par le travail, alors autant dire que j’allais forcément faire des passages par ici, je ne savais même pas dans quel état il était, alors j’allais me munir de son dossier, vu que lui parler avait l’air plutôt compliqué. En parcourant ce dernier, je restais bloquée sur les mots : possible paralysie. Je restais inerte durant quelques secondes sans laisser un seul mot s’extirper d’entre mes lèvres tout en ne quittant pas des yeux les jambes du jeune homme. Le savait-il ?
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Tomas L. Miller
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(#) Sujet: Re: Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu. Jeu 17 Nov - 22:08
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Tomas a toujours été du genre à ne pas regretter, à faire avec lorsque certaines choses se passent. Ce n’est pas tous les jours facile, il a perdu certains patients c’est le risque du métier puisqu’il n’est pas dieu, il n’a pas le pouvoir de sauver tout le monde même s’il met tout son cœur à chaque fois pour faire le nécessaire. Pourtant, malgré sa routine de ne rien regretter, là sur ce lit d’hôpital, il a l’impression de vivre des regrets pleins la tête. Le regret de ne pas être le père qu’il aurait dû être pendant l’accident, le regret d’avoir causé du tort à son fils et à sa copine. Des regrets que s’il exprimait à voix haute, on lui dirait de ne pas les avoir mais voyons la réalité d’en face : il est buté sur cette question et n’est pas convaincu d’avoir été à la hauteur la veille. Il ne pense pas à ses propres maux, il a mal partout malgré le nombreux calmants, ses collègues ne semblent pas enthousiastes concernant son état mais à vrai dire il s’en fiche, c’est le cadet de ses soucis alors que sa tête est ailleurs. Il est pourtant vite soulagé d’apprendre que Lowan est bien en vie et qu’il n’aura pas des séquelles mis à part peut-être du souvenir de l’accident. Ce n’est pas pour autant qu’il peut respirer comme avant, ce n’est pas pour autant qu’il sourit non, ce n’est pas pour autant que ça change le fait qu’il ait eu un accident de la route alors que son fils était attaché. Il n’aurait pas pu le prévoir mais Tomas reste persuadé qu’il aurait pu faire quelque chose d’autre, quelque chose de mieux pour arranger tout cela. Il ne peut pas sourire alors qu’au fond il est totalement tiraillé. Il ne peut pas dire à Marilhea de revenir alors qu’il veut être seul et qu’il reste persuadé d’être le pire père du monde à cet instant. S’il n’avait pas mal partout et ne se sentait pas incapable de bouger, il se serait sans doute pris la tête dans les mains, c’est ce qu’il fait en général lorsqu’il n’est pas totalement à l’aise. Il n’a pas envie de parlementer avec Marilhea, être seul ce n’est pas claire ? « J’ai pas envie de parler… » Ce qui semble évident mais ça n’explique pas tout non plus. « Laisse tomber… » Il n’a pas vraiment d’explication claire, mis à part leur expliquer noir sur blanc qu’il mérite mieux et qu’il ne sait même pas comment la brune fait pour le regarder à cet instant précis. Il pourrait lui dire oui, mais avouons que ce n’est pas facile, voire impossible pour le jeune médecin hospitalisé. Tomas se mit à souffler « Je ne sais pas… Elle n’a pas à se faire du souci, si ça se trouve c’est rien ! » Dans tous les cas, ce n’est pas une raison pour qu’il garde ce secret-là. Il n’est pas forcément proche de sa mère mais cette dernière voudrait certainement savoir tout ça, être auprès de son fils tout comme son petit fils ou sa belle-fille comme peut être considérée Marilhea. « Non, te fais pas de soucis pour moi Marilhea, occupes toi plutôt de Lowan, ne pensez plus à ça ! » Il semble demander l’impossible. Qu’ils partent c’est une chose, qu’ils ne s’en préoccupent pas, cela semble dérisoire. L’entente du besoin de Lowan de lui faire un bisou lui semblait être tel un coup de poignard. Pourtant, ça devrait le soulager, cela voudrait dire qu’il ne lui en veut pas, seulement Tomas s’en veut suffisamment pour deux, voire pour trois si jamais Marilhea n’a pas de rancune, ce qu’il ignore. « Vous devriez partir… » Dit-il une nouvelle fois, essayant tant bien que mal de ne pas craquer tandis qu’il sent des larmes lui monter aux yeux. C’est totalement difficile de lui dire cela, pourtant il s’efforce malgré qu’il air l’impression que ça lui arrache la bouche. Ça semble plus simple de cette façon mais ça n’est qu’une apparence de toute évidence. Tomas ne se sent pas bien physiquement mais il sent que c’est encore pire psychologiquement à cet instant précis, si bien que cela a pris le dessus, lui faisant presque oublier qu’il est cloué au lit, qu’il ne bouge pas et qu’il ne sait pas si c’est normal ou non. Non, ses pensées sont totalement ailleurs. Il a mal au cœur alors il oublie actuellement ses jambes, faut le faire.
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Marilhéa N. Costa
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(#) Sujet: Re: Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu. Dim 20 Nov - 22:49
Tomas & Marilhéa
L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu.
À peine réveillée que je m’étais faufilée assez rapidement en direction de la chambre de Tomas. Comment aurais-je pu faire autre chose après avoir vérifié que mon petit Lowan allait bien ? Je n’aurais pas pu faire cela. Impossible à vrai dire. Je ne m’attendais clairement pas à cet accueil de la part de Tomas. Mais, je finissais par me dire qu’il ne voulait qu’être sûr que tout allait bien pour notre fils ? J’espérais, mais je ne disais rien ne voulant pas l’embêter, lui sauter dessus ou autre chose. Je ne voulais pas me préoccuper ou encore jouer un rôle de médecin là, et il ne fallait pas que je me laisse atteindre par cette façon de dire les choses. Ce n’’était pas facile, Après tout, j’avais passé une mauvaise nuit, à avoir peur pour lui, au début j’avais eu peur pour Lowan et lui, mais forcément mon fils allait bien, alors m’occuper du père était la chose à faire, dans mon résonnement. « Pas envie de parler ? » Que je finissais par relever. Peut-être qu’il ne fallait pas trop m’en demander, sans doute. Je ne savais rien de son état exactement et puis je n’étais qu’une copine pour tous, même si nous partagions le fait que Lowan était à tous deux notre enfants, si lui qui était en pouvoir de parler, ne voulait pas me dire ce qu’il avait, je ne pouvais pas le savoir. Bref, je le regardais secouant un peu la tête. Mécontente de ses dires et des choses qu’ils demandaient. « Non ! » Moi aussi ce mot je savais pertinemment bien l’utiliser. Alors, sans doute que ce dernier ne s’attendait pas à cette réponse au fait qu’il me demandait de laisser tomber, alors que je gardais la main de mon fils dans ma main. « Donc tu vas lui dire ? Ou faut qu’on le fasse ? » Je l’interrogeais, je devais même lui pomper l’air, mais à ce moment précis, en vrai, j’en avais clairement littéralement rien à faire. Clairement, je voulais l’aider et je pouvais le sentir, le comprendre qu’il ne voulait pas de mon aide et apparemment encore moins de notre présence dans sa chambre d’hôpital à Lowan et moi. Puis ce qu’il finissait par me dire, me laissa béante, le regard déposé sur lui, je ne savais même pas quoi répondre pour le coup à ses dires. Que faire ? Aucune idée, mais la situation me m’était de plus en plus mal à l’aise. Comment ne pas l’être, alors que j’avais plus l’impression de le déranger qu’autre chose. Je fixais son visage à l’approche de Lowan de sa personne, je ne saurais clairement pas expliquer ce que j’avais vu, mais cela m’avait presque brisé le cœur, ce dernier n’allait pas supporter cela aussi souvent. Je pinçais mes lèvres, tout en déposant mon regard sur Lowan. Aucune réponse aux dires de Tomas, je prenais mon fils, sans dire au revoir. Partir comme ça ? Non, cela serait mal me connaître. Déposant Lowan à la garderie, vraiment le temps de quelques minutes histoire de parler à Tomas, comprendre sa façon d’être. Je ne savais pas trop ce qui se tramait dans sa tête et j’avais pourtant assez envie e le savoir. Revenant dans la chambre de Tomas. « Il se passe quoi ? » Que je demandais, sans même lui laisser le temps de réagir à ma venue à nouveau dans sa chambre. Je le regardais. Étant presque tenté de vérifier son dossier médical, il avait quelque chose de grave ? Je voulais le savoir, mais je ne pouvais pas lui tirer les vers du nez tout de même. « Pourquoi j’ai tant l’impression que tu me repousses … et pas que moi, Lowan aussi ? » Je le regardais essayant de percer son regard du mien, comme si ce dernier allait finir par se confier à merveille comparé à Tomas. « Tu veux pas m’éclairer ? » En réalité, là je commençais à m’impatienter et à me sentir limite de trop dans cette chambre. Ce n’était pourtant pas le cas ? Enfin j’espérais. Je le regardais attendant des réponses. Je ne savais pas ce qui allait pouvoir me tomber sur le coin du nez pour le coup, mais je frissonnais à l’idée que je m’en morde les doigts par la suite.
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(#) Sujet: Re: Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu.
Tomas + L'angoisse est insurmontable quand ta vie ou celle de mon fils est en jeu.