(#) Sujet: #0181 ∞ « Liam, il faut qu’on parle. » × Apriam ♥ Lun 3 Oct - 19:42
« Liam, il faut qu’on parle. »
Liam feat. April
« C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien. C'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. »
Je commençais à en avoir vraiment marre. Je n’en pouvais plus, j’avais comme l’impression de ne plus être heureuse et également j’avais la sensation d’éprouver des regrets. Liam et moi étions un couple, nous avions une petite fille mais depuis la naissance de Lincoln je ne me sentais plus comme étant celle que j’étais avant. C’est normal me direz-vous, je suis devenue mère. Mais je dirais plutôt cela dans le sens où je n’aime pas cette complicité que Liam a avec notre fille car je n’ai pas cette relation avec elle, je ne me fais pas à mon rôle de mère et j’ai en plus l’impression que Liam ne se préoccupe plus de moi, oui on dirait bien que je suis jalouse de ma fille, quelle horrible mère je fais. En plus de ça, trop de choses me mettent en colère en ce moment et je ne parviens plus à me contrôler et faire comme si tout allait bien dans ma vie. J’en arrivais à me demander comment j’avais pu décider de garder le bébé, cet enfant avait changé ma vie mais pas en bien visiblement, je ne trouvais plus le sens de ma vie et j’avais la sensation d’avoir fait une erreur, malheureusement je devais assumer désormais, il m’était impossible de revenir en arrière. Pour couronner le tout, ces derniers temps Liam était pas mal absent et je ne comprenais pas pourquoi, peut-être voyait-il quelqu’un d’autre et que j’avais raison de m’inquiéter du fait que je ne semblais plus vraiment avoir de place dans sa vie. Son absence impliquait que je devais m’occuper de Lincoln beaucoup plus que d’ordinaire sauf que nos relations étant complexes, je ne venais pas à bout d’elle et elle pleurait souvent ce qui avait le don de m’agacer. J’étais à bout, je ne savais pas quoi faire et j’avais juste envie de faire mes valises et de claquer la porte dès que Liam serait de retour à la maison, je ne pouvais pas déserter sans avoir eu d’explications. Et puis, c’était quoi cette bague que j’avais trouvé il y avait de ça quelques jours dans les affaires de Liam en rangeant un peu la maison ? Tout cela constituait des preuves comme quoi Liam ne voulait plus de moi, qu’il voyait quelqu’un d’autre, qu’il n’allait sans doute plus tarder à me quitter et qu’il prendrait notre fille. J’avais peur, même si ce n’était pas la joie depuis quelques semaines, j’aimais Liam de tout mon cœur et je ne me voyais pas du tout vivre sans lui. Alors que Lincoln pleurait toujours, je me laissais tomber sur le canapé, pensive. Je ne savais plus quoi faire pour la calmer, elle avait mangé, sa couche était propre, alors je l’avais mise au lit, sans doute qu’elle finirait par se calmer. Evidemment, je n’étais pas une mère indigne au point de ne pas aller la voir de temps à autre afin de m’assurer que tout allait bien. Un peu de temps après, j’entendis les clés dans la serrure, Liam rentrait. Je me levais et d’un pas assuré je me dirigeais vers la porte et me postais là en croisant les bras. Dès lors qu’il fut entré j’engageais froidement la conversation. « Liam, il faut qu’on parle. » J’avais pris cet air pour ne pas me mettre à pleurer d’entrée de jeu, je ne voulais pas paraitre faible, je l’étais certes mais je ne voulais pas que cela se voit trop tôt.
(#) Sujet: Re: #0181 ∞ « Liam, il faut qu’on parle. » × Apriam ♥ Lun 3 Oct - 19:45
Depuis la naissance de Lincoln, ma vie avait changé du tout au tout et je ne pouvais pas m’en plaindre. Non seulement, être en mesure d’exposer ma relation avec April au grand jour me faisait du bien, notre fille était probablement ma plus grande joie et nous visions tous les trois sur le même toit. Je pouvais dire que j’étais un homme comblé, même si bien sûr, certaines choses pourraient être améliorées afin que tout soit, en mon sens, absolument parfait. Tout d’abord, lorsqu’April et moi étions allés dans ce chalet pour y passer du temps en amoureux, ce que nous n’avions pas pu faire compte tenu que c’est là que ma petite-amie avait donné naissance à notre fille, j’avais pour intention de lui demander de m’épouser. Depuis ce temps, je n’avais pas retrouvé le moment parfait pour lui demander, surtout parce que nous occuper de Lincoln avait pris beaucoup de ce temps. Par contre, cela ne m’avait pas arrêté dans cette idée que j’avais eue il y a maintenant quelque temps. Cette idée, elle m’était venue il y a quelque temps, quand j’avais compris que d’ici quelques mois, quand la petite commencerait à ramper, puis marcher, la place manquerait dans l’appartement. Et puis, même si je n’avais pas un emploi stable, je n’avais jamais vraiment dépensé des masses, faisant en sorte que je pensais avoir les moyens suffisants pour effectuer les premiers paiements sur l’achat d’une maison. Pas un gros domaine quand même, mais de quoi nous fournir une chambre pour nous, puis pour le bébé, et finalement un bureau pour que nous puissions travailler, April et moi-même. Cependant, parce que j’avais le sentiment que ma petite-amie était débordée de tout et partout, je n’avais pas osé la déranger avec cela tant et aussi longtemps que je n’aurais pas la certitude que c’était chose faisable. Voilà pourquoi depuis quelque temps, je prenais mon temps libre pour visiter quelques maisons dans le quartier, prendre des informations. Aujourd’hui, mes recherches avaient été fructueuses, si bien que ce fut avec plusieurs brochures entre les mains et un énorme sourire aux lèvres que je rentrai à l’appartement. Cependant, avant que je partage ma bonne humeur avec qui que ce soit, je me fis apostropher par ma petite-amie qui avait un air froid sur le regard, un air froid que je ne comprenais pas. Soudainement inquiet, je fronçai les sourcils: « Qu’est-ce qui se passe, ma chérie ? » Un bruit lointain me parvint aux oreilles, un bruit que j’avais entendu plus d’une fois ces derniers mois; Lincoln qui pleurait. Sitôt, croyant que c’était là le souci, je demandai: « Est-ce que ça va avec Lincoln, pourquoi elle pleure ? » Clairement, ce n’était pas l’envie d’aller voir ma petite princesse pour voir si tout allait bien qui me manquait, mais l’air d’April avait tellement capté mon attention et me faisait si peur que quelque chose n’aille pas que je ne me voyais pas m’éclipser, même si me connaissant et connaissant mes habitudes avec notre fille, je ne tarderais pas à le faire si jamais les choses ne se calmaient pas.
Dernière édition par Liam N. Shelton le Lun 3 Oct - 19:51, édité 1 fois
April P. Hawkins
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(#) Sujet: Re: #0181 ∞ « Liam, il faut qu’on parle. » × Apriam ♥ Lun 3 Oct - 19:46
« Liam, il faut qu’on parle. »
Liam feat. April
« C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien. C'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. »
Depuis la naissance de Lincoln, ma vie avait changé du tout au tout et je ne pouvais que m’en plaindre. Ma vie semblait allait de plus en plus mal, si ça allait mal aujourd’hui et bien ça irait encore plus mal demain. Je n’étais pas en mesure d’expliquer cela mais il se trouvait que j’estimais que Lincoln était en trop dans ma vie, je n’arrivais pas à me l’imaginer comme m’apportant quelque chose, ce que je voyais c’est que par sa faute Liam s’éloignait de moi, il n’y en avait plus que pour la petite Lincoln et outre ça, je ne trouvais aucun avantage à avoir eu cet enfant. Quelle mère indigne je suis de parler ainsi de ma fille, de mon proper enfant que j’avais mis au monde et que j’avais quand même choisi de garder il y a de ça neuf mois. Je regrettais, chaque jour un peu plus d’avoir fait ce choix. J’avais peur de ce qui allait se passer maintenant, je ne supportais plus cette situation, je ne me sentais plus femme, je ne me sentais pas mère, clairement je n’étais plus du tout heureuse et il était hors de question que je demande à Liam de choisir, il était certain qu’il choisirait sa fille, enfin notre fille, et ce serait tout à fait normal. Même si je “n’aimais” pas ma fille, je n’étais pas cruelle au point de l’abandonner. Je haussais les épaules à la question de Liam, je ne savais même pas quoi lui répondre tellement je me sentais perdue. Et à vrai dire, même si j’avais voulu lui répondre quelque chose je n’aurai pas pu car j’avais à peine eu le temps de me mettre à réfléchir qu’il fit tout de suite reference à Lincoln qui était en train de pleurer. « Il se passe que je n’en peux plus Liam... » Je sentais les larmes me monter aux yeux, j’étais à fleur de peau ces derniers temps, j’étais limite pire que lorsque j’étais enceinte, je crois bien même que je suis pire que lorsque j’étais enceinte, comme si mes hormones se manifestaient uniquement maintenant. A vrai dire, sa deuxième question à propos de Lincoln m’avait vraiment mise en colère. « Je ne sais pas ce qu’elle a ! Ok ? Elle est propre, elle a mangé, je ne comprends pas pourquoi elle continue de hurler comme ça ! » Je ne savais pas si je devais continuer sur ma lancée, peut-être que je devrais, ce n’était peut-être pas plus mal que de crever l’abcès, enfin, il était possible que ça aille mieux ensuite. Je sentais que je bouillais de l’intérieur, il ne me serait pas possible de garder toute ma colère pour moi. « Elle n’est calme qu’avec toi, elle me déteste tu comprends ? Je crois bien que je ferais mieux de partir d’ici, je n’ai plus ma place, Lincoln me déteste et toi tu ne t’intéresses plus à moi... »
(#) Sujet: Re: #0181 ∞ « Liam, il faut qu’on parle. » × Apriam ♥ Lun 3 Oct - 21:50
Entre April qui avait les larmes aux yeux et qui semblait vouloir me parler et le fait que Lincoln pleurait dans sa chambre, je ne savais pas où donner de la tête. Et visiblement, je ne misai pas sur le bon cheval en décidant de demander à ma petite-amie ce qui se passait avec notre fille, puisque c’est ce qui fit en sorte que soudainement, elle cessa d’exposer son propos et sembla exploser de colère d’une façon qui, personnellement, me troubla, même si je fis mon possible pour ne pas le lui montrer, histoire de ne pas la vexer. En aucun cas, je ne voulais qu’elle pense que j’étais d’avis qu’elle n’avait pas fait son boulot de mère, jamais je ne pourrais lui faire une chose pareille. Mais il devait bien y avoir quelque chose qui contrariait Lincoln, et bien sûr, mon instinct me poussait à aller voir, essayer de régler la situation, mais April m’en empêcha, me servant un propos que je trouvai on ne peut plus cru. Pendant un instant, il me fut rester là, stoïque, les yeux écarquillés, à assimiler ce propos. Puis, une fois que ce fut fait, je ne sus pas plus comment réagir. Étais-je supposé être outré du fait qu’elle disait que Lincoln la détestait, ou bien me sentir coupable du fait qu’elle avait l’impression que je la laissais tomber ? Légèrement paniqué pour le coup, encore plus stressé en raison des pleurs de Lincoln qui ne voulaient pas cesser, je réfléchis aussi vite que je pus, pour finalement décider de prendre sur moi, et concentrer mon attention sur April qui, je le sentais, ne me pardonnerait pas si jamais j’allais voir notre fille avant de lui parler. Évidemment, cette idée ne me rendait pas confortable, mais je ne me voyais pas faire autre chose. Doucement, comme si elle tenait un pistolet à bout portant limite, je m’approchai, et je dis: « Écoute, je sais que j’ai été moins présent ces derniers temps, mais ce n’est pas pour autant que tu n’es pas importante pour moi… Et Lincoln ne te déteste certainement pas ! » Je marquai une pause, puis j’ajoutai: « Tu es tout pour moi April… Qu’est-ce qui te ferait penser le contraire… ? » Je ressentis le besoin de lui poser la question, parce que là, j’avais vraiment l’impression qu’il manquait une pièce au puzzle. Ou peut-être que le fait que Lincoln soit présente dans nos vies et ma recherche d’une maison avaient pris plus de temps que je ne l’aurais imaginé ? Il me semblait que non, mais apparemment, il m’arrivait encore d’être à côté de la plaque avec April, et là, pour le coup, j’en étais particulièrement déstabilisé, et je ne savais plus où donner de la tête. Parce que même si j’avais choisi d’attendre la réponse de ma petite-amie pour le coup afin d’y voir plus clair, il n’en demeurait pas moins que j’entendais toujours Lincoln, et j’avais l’impression que ses pleurs s’étaient intensifiés, me rendant d’autant plus tendu, si bien que j’en étais venu à taper du pied sans m’en rendre compte pour le coup pour signifier ma nervosité de plus en plus grandissante.
April P. Hawkins
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(#) Sujet: Re: #0181 ∞ « Liam, il faut qu’on parle. » × Apriam ♥ Sam 5 Nov - 23:01
« Liam, il faut qu’on parle. »
Liam feat. April
« C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien. C'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. »
Je me sentais quelque peu soulagée d’avoir enfin dit à Liam ce que je ressentais, ce que je gardais sur le cœur depuis quelques temps déjà. Je n’étais pas certaine que c’était ce qu’il fallait faire mais d’un autre côté ce n’était plus vivable pour moi que de rien dire. En plus Lincoln ne cessait pas de pleurer et j’avais la sensation étrange qu’elle pleurait de plus en plus fort ce qui avait le don de m’agacer. Pas parce qu’elle pleurait en soit, ça me dérangeait oui car je ne savais pas la raison pour laquelle elle pleurait depuis tout ce temps mais aussi car je sentais bien que Liam était angoissé. Dès lors qu’il était arrivé il n’avait même pas pris la peine de me demander si j’allais bien, si j’avais passé une bonne journée, rien. Il s’était totalement fichu de moi et directement il avait demandé ce qu’il se passait avec Lincoln. Comme si j’étais la nourrice de notre fille et qu’il se fichait de savoir des choses me concernant tant qu’avec sa fille tout allait bien. Tout cela me faisait vraiment beaucoup de mal et je me sentais totalement impuissante. J’aurai pu être absente au retour de Liam qu’il ne l’aurait même pas remarqué. Je sentais bien qu’il n’avait qu’une envie c’était de courir dans la chambre de Lincoln pour savoir ce qu’elle avait mais il ne le faisait pas à cause de moi car il me connaissait et il savait que je le prendrais mal de me laisser en plan après ce que je venais de lui dire. Je ne savais pas trop comment je devais réagir à ce qu’il me disait. J’étais tellement en colère que j’étais à la limite de ne pas croire ce qu’il me disait. « Ah ça c’est sûr que tu es moins présent ces derniers temps…je ne sais pas ce qu’il se passe. Je ne dois plus te convenir du coup tu vas voir ailleurs c’est ça ?! Et puis on ne fait plus rien ensemble Liam…quand tu es là tu passes tout ton temps avec Lincoln. Je sais, c’est un bébé et elle a besoin d’attention mais je suis ta petite amie, j’ai aussi besoin d’attention même si j’en demande moins que Lincoln… » Maintenant qu’il m’avait répondu, même si cela avait eu plutôt le don de m’énerver encore plus en réalité, il attendait que je lui donne comme un feu vert pour aller rejoindre Lincoln. Je soupirais. « C’est bon Liam, va voir ta fille ! » Je m’écartais du chemin pour le laisser passer et sans vraiment le vouloir, des larmes coulèrent sur mon visage.
(#) Sujet: Re: #0181 ∞ « Liam, il faut qu’on parle. » × Apriam ♥ Mer 9 Nov - 1:28
J’entendais et je comprenais les reproches de ma petite-amie à mon égard. Comme je lui avais dit, il était vrai que j’avais été moins présent que peut-être je ne l’aurais dû ces derniers temps, mais clairement, je n’avais pas fait exprès. Je le faisais pour ce que je pensais être de bonnes raisons, de bonnes raisons qui pourraient nous bénéficier à tous les deux au final. Et lentement, mais sûrement, mes démarches aboutissaient, j’avais l’impression, à quelque chose, si bien que j’aurais été plus que ravi de lui partager ce que j’avais pu faire, après bien sûr après avoir pris de ses nouvelles, mais j’étais arrivé dans un tel contexte de chaos que je n’avais pas su le faire. Et visiblement, les excuses que je venais de lui présenter ne changèrent rien. Compte tenu du tempérament un peu orageux de ma petite-amie, je ne fus pas vraiment surpris, et pour sûr j’aurais été prêt à continuer de tout faire pour tenter de la calmer, malgré l’ambiance qui régnait dans l’appartement qui était tout sauf idéale pour discuter, mais la façon dont elle s’y prit pour me faire savoir mon mécontentement, bien malgré moi, me blessa au plus haut point. Après tout le temps que nous étions ensemble, les épreuves que nous avions pu traverser, entre notre relation secrète, la perte de mon emploi, sa grossesse, puis la naissance de Lincoln, pour sûr, j’étais persuadé qu’elle me faisait plus confiance que ça. À moins qu’elle disait cela sur le coup du stress, de l’énervement ? Étrangement, je n’arrivais pas à lui laisser le bénéfice du doute pour le coup. Malgré tout, je fis un effort qui me parut surhumain pour pincer les lèvres, serrer les poings et ainsi, ne pas dire quelque chose que j’aurais tôt fait de regretter. Dans un sens, le fait qu’elle en vienne à me dire d’aller voir Lincoln arriva au bon moment, puisque cela me permit de tourner les talons pour me rendre à sa chambre. Enfin, ce fut l’intention que j’eus jusqu’au moment où je compris que si je faisais cela, alors qu’elle venait de me reprocher de prendre tout mon temps libre pour m’occuper de notre fille, cela ne passerait pas. Tentant de faire fi de ses pleurs qui se confondaient avec des cris, me semblait-il, je me rendis à la chambre pour prendre les papiers que je dissimulais dans le sac que j’utilisais précédemment quand je me rendais à l’université pour y transporter les documents. J’en sortis les brochures que j’avais cumulées pendant la journée, puis je retournai au salon. Sans oser regarder April, parce que clairement, ce n’était pas dans mes habitudes de la confronter ainsi, même si là, je ne sus faire autrement, entre le heurt et la panique, je dis: « Non, je ne suis pas allé voir ailleurs, et je n’arrive pas à croire que tu penses une telle chose de moi. C’est à croire que tu ne me fais même pas confiance, qu’importe ce que je fais… Je te l’ai dit que j’étais désolé, et pourtant… » Je laissai tomber les brochures sur la table basse, et je dis, d’une voix brisée: « Je voulais te faire une surprise, voilà ce qui se passait. » Puis, le coeur battant la chamade, incapable de rester sur place plus longtemps, je me dirigeai cette fois-ci dans la chambre de Lincoln, la prenant sitôt dans mes bras afin de la rassurer et voir ce qui n’allait pas, la serrant contre moi comme si, par ce geste, j’espérais, moi aussi, trouver un peu de réconfort, même si là, ce serait bien compliqué.
April P. Hawkins
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(#) Sujet: Re: #0181 ∞ « Liam, il faut qu’on parle. » × Apriam ♥ Lun 28 Nov - 22:37
« Liam, il faut qu’on parle. »
Liam feat. April
« C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien. C'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. »
Je me sentais franchement stupide d’avoir pu me faire de telles idées à propos de Liam mais je devais quand même avoué que ces derniers temps on s’était pas mal éloignés du fait de ses nombreuses absences et du fait également qu’il passait tout son temps avec Lincoln quand il était là. Si bien que je m’étais sentie totalement mise de côté, comme si je ne l’intéressais plus et que Lincoln lui suffisait avec cette autre femme qu’il avait sûrement trouvé ailleurs. Je m’en voulais finalement d’avoir imaginé le fait qu’il puisse me tromper mais d’un côté j’avais des éléments qui me permettaient de le penser. Je sentis les larmes me monter aux yeux en voyant combien Liam était fâché contre moi, il m’en voulait ça se voyait dans son regard, et je ne savais pas quoi faire. Il jetait des brochures sur la table vers laquelle je m’empressais de me rendre pour jeter un œil. « Qu’est-ce que c’est ? » J’avais à peine eu le temps de finir de poser ma question qu’il avait déjà filé dans la chambre de Lincoln. Sur les documents qu’il avait laissé sur la table je pouvais apercevoir des maisons à vendre. M’en voulant tellement d’avoir fichu une telle pagaille dans mon couple, je poussais violemment les papiers qui se trouvaient sur la table et en quelques secondes ils se retrouvèrent tous au sol après avoir passé un court instant dans les heures. Je me demandais comment c’était possible d’être aussi stupide. Il allait falloir que je me rattrape auprès de Liam mais je n’étais pas certaine d’en avoir la force, je n’étais pas convaincue de pouvoir encore le regarder droit dans les yeux après lui avoir méchamment balancé en pleine figure que je pensais qu’il me trompait, qu’il n’en avait plus rien à faire de moi et que seule sa fille comptait à ses yeux. J’avais probablement tout gâché et si Liam avait eu le projet de tout faire pour nous offrir une maison à tous les trois, il avait sûrement changé d’avis. Il avait dû voir que j’avais changé, que je n’étais plus la même et que désormais je n’étais plus celle dont il était tombé amoureux quelques temps auparavant. Je partais en direction de notre chambre en passant devant celle de Lincoln devant laquelle je m’arrêtais un instant. Liam tenait notre fille dans ses bras, la cajolant avec beaucoup de tendresse et d’amour. C’était vraiment un très beau tableau, ce qui me fis esquissé un petit sourire puis me revint à l’esprit le fait que j’avais tout foutu en l’air et je me mis à pleurer sans pouvoir rester silencieuse. Je m’empressais donc de quitter le seuil de la porte pour filer dans ma chambre. J’ouvrais l’armoire et sortis un sac de voyage dans lequel j’y jetais quelques affaires, le strict nécessaire, pour quelques jours. J’avais tout mis en pagaille, tout serait probablement froissé mais ce n’était pas important. Je fermais nerveusement le sac et sortais de la chambre le sac sur mon épaule. Je passais en furie devant la chambre de Lincoln espérant que Liam ne me verrait pas. Je laissais tomber le sac au sol dès lors que j’étais dans le salon. Je ne parvenais pas à cesser de pleurer, je m’essuyais les yeux dans l’espoir de voir net. J’enfilais ma veste et m’apprêtais à partir d’ici, Liam ne méritait pas ça, je n’étais malheureusement pas la femme dont il avait besoin, j’avais su lui donner une merveilleuse petite fille avec qui il s’entendait très bien mais je n’étais pas capable d’être la femme qu’il voulait. Je reprenais mon sac sur mon épaule et me dirigeais vers la porte d’entrée.
Lentement, mais sûrement, Lincoln commença à se calmer. Elle continuait de chigner doucement, mais clairement, elle n’était plus susceptible de crier pour le moment. Évidemment, ce n’était pas parfait, mais compte tenu que je n’avais pas su déterminer ce qui n’allait pas pour le moment, j’allais m’en contenter. Après tout, peut-être avait-elle fait un mauvais rêve qui ne s’était pas encore résorbé, peut-être elle avait besoin de réconfort, peut-être elle avait mal quelque part. Évidemment, je ne souhaitais pas cette dernière option, mais le point restait que parfois, moi-même, j’avais mes manquements avec notre fille, je n’étais pas un père parfait, je faisais mon mieux, comme j’avais toujours tenté de faire mon mieux avec April, sauf que là, clairement, ça n’avait pas été suffisant. Plus encore, je me doutais bien que je n’avais pas aidé à la situation en lui tenant ce discours, même si celui-ci était vrai, parce qu’il était vrai que j’étais blessé qu’elle semble me faire si peu confiance. Aurais-je dû l’épargner ? Aurais-je dû garder cela pour moi-même pour le coup, afin de tenter de calmer les choses, plutôt que d’éclater de la sorte, alors qu’à la base, ça ne me ressemblait pas ? Je ne savais pas trop, j’étais perdu, et pour sûr j’avais des regrets, même si je ne savais pas comment composer avec ceux-ci, ce de quoi je devrais m’excuser exactement. Tandis que je gardais Lincoln contre moi, je tentai tant bien que mal d’y réfléchir, trouver un sens à ce qui s’était passé, comprendre comment nous avions pour en arriver à ce point. Clairement, cela ne me fit pas plaisir, me fit du mal, parce qu’évidemment, jamais je n’aurais voulu en arriver là, jamais je n’aurais voulu avoir cette discussion douloureuse avec elle ou quoi que ce soit du genre. J’étais bien conscient qu’il me faudrait aller la voir, parler, faire quelque chose pour arranger tout cela, mais avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, j’entendis du bruit dan la chambre d’à-côté, celle que nous partagions, April et moi-même. Sitôt, je voulus aller voir ce qui en était, mais dès que je bougeai, Lincoln recommença à geindre plus fort, m’obligeant à m’arrêter dans mon geste, la cajoler encore un plus, jusqu’à ce que je sente sa petite tête se poser sur mon épaule en signe de confort. Je fis un pas, puis deux, et quand je compris que la petite n’allait pas se manifester de nouveau, pour le moment en tout cas, je me permis finalement de me rendre non pas dans la chambre, mais plutôt au salon, là où April était retournée, au dernier endroit où j’avais entendu du bruit. J’arrivai pile à temps pour assister à cet horrible spectacle qu’était ma petite-amie sur le point de tourner la poignée de la porte d’entrée, un gros sac sur l’épaule, le même qu’elle utilisait quand nous partions en vacances ou quelque chose du genre. À la vue de cela, la seule chose que je sus dire, ce fut: « April, attends… » avant de commencer à paniquer à l’idée qu’elle puisse partir. Pour sûr, si ça n’avait pas été du fait que j’avais Lincoln dans les bras et que je ne m’osais pas à faire des mouvements brusques, pour sûr je me serais interposé, mais je ne pouvais pas me le permettre. Ne sachant que faire, je ne sus alors qu’ajouter: « Pourquoi ? » dans une voix brisée, les larmes aux yeux. Ce mot, si simple, si banal, voulait dire bien des choses à ce moment précis; pourquoi voulait-elle partir ? Pourquoi nous en étions arrivés là ? Pourquoi voulait-elle fuir nos problèmes ? Ne m’aimait-elle plus suffisamment pour surmonter cet obstacle ? Était-ce en raison de ce que j’avais dit plus tôt ? Toutes ces questions tournaient dans ma tête et pourtant, je n’arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui était le plus logique. De toute façon, je n’arrivais même pas à mettre le doigt sur ce que je pourrais ressentir à ce moment précis, étant confus entre tristesse, dégoût, frustration et désespoir.
April P. Hawkins
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« C'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien. C'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout. »
Alors que je m’apprêtais à tourner la poignée de la porte pour quitter l’appartement je fus stoppée par la voix de Liam. Je me figeais tout en tenant la poignée dans ma main et je restais ainsi dos à lui un certain moment avant de me retourner. Pendant ces quelques secondes durant lesquelles je ne lui faisais pas face, je repensais à toute notre histoire, le jour où l’on s’était rencontré, Liam avait pour moi complètement changé ma vie, en bien évidemment. Et puis tout ce temps où il avait fallu que notre histoire reste secrète, c’était pesant à force mais on s’aimait tellement fort que rien ne pouvait nous arrêter et si je n’étais pas tombée enceinte, enfin plutôt si je n’avais pas eu ce malaise, nous devrions probablement encore vivre dans l’ombre. Finalement, c’était peut-être ce qui m’aurait le mieux convenu. Je nous avais donné une fille, une merveilleuse petite fille mais je n’arrivais pas à me retrouver dans le rôle de mère et surtout que je n’avais pas lié ce lien avec Lincoln comme avait réussi à le faire Liam. Je me disais que tout ce qui arrivait aujourd’hui était entièrement ma faute. J’avais choisi de garder le bébé pour faire plaisir à Liam puisqu’il m’avait soumis son envie de devenir père, ou du moins qu’il se sentait prêt à le devenir. Je n’étais pas de cet avis, ou du moins je ne me sentais pas prête à être mère mais je m’étais dit qu’avec le soutien de mon homme tout serait plus simple et qu’à l’arrivée du bébé je me serai habituée à la chose et que finalement cet enfant serait la plus belle chose qui pouvait nous arriver après nous avoir permis de vivre notre amour au grand jour. Je finis par me retourner et faire face à Liam mais toutefois je gardais la tête baissée car je n’osais pas le regarder, je me sentais faible, nulle, il ne méritait pas ça. Ma gorge se serra lorsqu’il me demanda pourquoi, je ne savais pas quoi lui répondre, j’étais vraiment mal. Je laissais tomber mon sac par terre et les larmes commencèrent à ruisseler sur mes joues mais je restais cependant silencieuse. Je tentais de me reprendre et de sécher mes larmes. « Tu ne mérites pas ça Liam… Il vaut mieux que je parte quelques jours, que j’aille je ne sais où mais ce n’est plus vivable cette situation. Ne m’en veux pas mais…je te laisse Lincoln, elle est bien mieux avec toi, la preuve… Je suis une tellement mauvaise mère, incapable de m’occuper de ma fille. Je t’aime Liam, mais j’ai tout gâché et je sais oh combien je t’ai blessé… Je te demande pardon mais je pense que c’est mieux pour tout le monde que je m’en aille… Je ne te mérite pas non plus, tu es un homme tellement exceptionnel et je n’ai pas su être à la hauteur. Pardonne moi Liam, pardonne moi… » Cette fois-ci, je ne parvins plus à ma retenir de pleurer, et alors je fondis en larmes en me laissant tomber sur le sol.