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 Good fences make good neighbors + matilda

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Elliot Coppens

Elliot Coppens

inscription : 05/07/2016
messages : 254
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pseudo : Cécile
avatar : Michiel Huisman
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crédit : shiya
âge : vingt neuf ans
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Message(#) Sujet: Good fences make good neighbors + matilda Good fences make good neighbors + matilda EmptyDim 10 Juil - 23:18



Matilda & Elliot

Une boule de poils rousse déboula comme une furie dans la maison alors que je lisais tranquillement le journal dans la cuisine. C’était comme si Moriarty avait vu un être démoniaque dans le champ et prenait ses pattes de chat à son cou en espérant être assez rapide pour échapper à son courroux. « Bah qu’est-ce qui t’arrive à toi ? » Je repliais mon journal, intrigué par l’attitude étrange de la bête. Il avait l’habitude des animaux, entre les chèvres, les moutons, les poules et autres bestiaux qui vivaient dans ma ferme, plus rien ne l’effrayait. Je commençais réellement à croire qu’un vaisseau extraterrestre venait d’atterrir dans mes champs et risquait d’y laisser une trace qu’il serait difficile d’effacer. Je voyais déjà tous les journalistes du coin venir, me questionner, prendre des photos. Comment vous êtes-vous rendu compte du phénomène monsieur Coppens ? – Oh eh bien… mon chat a pété les plombs, ça ne lui ressemblait pas.

Je décidais de tirer cette histoire au clair et sortais de chez moi pour faire face aux cousins d’E.T. Rien dans le ciel, pas de marque étrange au sol, juste des animaux. J’avançais vers eux, vite rejoint par ma chienne. « Ça a l’air d’aller Olive. » L’animal aboya et s’enfonça entre les moutons. Au bout de quelques mètres, elle s’arrêta pour me regarder et aboya de nouveau. « Ok ok, j’arrive ! » Je suivais la chienne, profondément intrigué. Après avoir crapahuté sur mon terrain je découvrais… « Un cheval. » Et je n’avais pas de cheval. « Qu’est-ce qu’un putain de cheval fait ici ? » Pour une raison que j’ignorais, mon chat avait une peur bleu des chevaux. J’aurais dû y penser plus tôt, au lieu d’imaginer déjà des aliens chez moi. Qu’est-ce que j’étais con parfois.

Mon regard embrassa le paysage aux alentours. L’écurie de la folle brune n’était plus qu’à une centaine de mètre. Le canasson avait dû décider de faire une petite promenade en solo, fatigué de devoir transporter des humains à longueur de journée. Ô comme je le comprenais. A moins que sa maitresse ne s’amuse à m’envoyer ses bestiaux ici pour se venger des très rares fois où mes chèvres finissaient chez elle. Bon ok, ça arrivait bien une fois par semaine. Mais j’y pouvais rien si elles étaient attirées par tout le foin qui trainait chez elle !

Je donnais un petit coup sur la croupe du cheval. « Allez, retourne chez toi ! » Il ne bougea pas d’un poil. « Allez ! Il y a rien pour toi ici. » Je lui redonnais une petite tape en espérant que cette fois il réagirait. Il agita sa crinière comme dans les pubs L’Oréal, mais ne bougea pas plus que trois secondes plus tôt. « Mais c’est pas vrai ! » râlais-je, accompagné d’un aboiement de la chienne qui tentait de faire déguerpir le cheval elle aussi. Je croisais les bras en toisant l’énorme animal. Réfléchis Elliot. Réfléchis. « Bon. Il faut savoir vivre dangereusement… » Peut-être qu’en réfléchissant deux secondes de plus j’aurais eu l’idée d’aller toquer à la porte de sa propriétaire pour qu’elle vienne le chercher elle-même. Mais non, moi et mon esprit complétement illogique décidions de grimper sur le dos de l’animal.

« Aïe… aïe… aïe… » C’était rarement confortable de monter à cru, surtout pour mes bijoux de famille qui en prenaient un sacré coup. Adieu, futurs enfants. Je me repositionnais sur l’animal et cherchais plus de confort. Heureusement pour moi, le cheval blanc se laissait faire. « En route vers ta maison… » Je faisais fonctionner mes très vieux souvenirs d’équitation et entamais une marche au pas jusqu’aux écuries. La chienne me jetait son plus beau regard de WTF canin et restait sur place. J’irai donc seul à la rencontre de l’ennemi.

Quelques minutes plus tard, j’arrivais devant la porte d’entrée de la propriétaire des lieux. Matilda était une épine dans mon pied, toujours là pour venir râler lorsque le moindre truc ne va pas comme elle l’espèrerait. Je n’aurais pas cru avoir de problème de voisinage en débarquant au beau milieu de la campagne canadienne, et pourtant ! Le seul avantage à cette situation était qu’elle n’était pas désagréable à regarder. Quoique ça aurait surement été plus simple qu’elle soit vieille et moche, j’aurais eu moins de mal à la détester. C’était dur d’en vouloir à quelqu’un avec des yeux si adorables et un visage qu’on avait envie d’embrasser. « Elle et sa stupide tête… » marmonnais-je à moi-même.

Histoire d’en imposer un peu plus, je décidais de rester sur l’animal tandis que je frappais à la porte d’un petit coup de pied. Ce n’était pas un geste forcément facile et manquais de perdre l’équilibre. Je retrouvais cependant une position confortable avant que la porte s’ouvre sur ma voisine. « Salut. Je crois que t’as perdu quelque chose. » la saluais-je alors qu’elle levait le regard vers moi. Je la gratifiais de mon plus beau sourire.
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Message(#) Sujet: Re: Good fences make good neighbors + matilda Good fences make good neighbors + matilda EmptyLun 11 Juil - 11:23

 
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Matilda n'a jamais été de ces personnes passant le dimanche matin – si ce n'est leur journée entière – entre leurs draps. Les grasses matinées, très peu pour elle, qui a toujours vécu selon l'adage, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Et ce n'est pas aujourd'hui que cela changera. Là voilà donc, la fourche à la main et les pieds dans le crottin. Le deuxième moto de sa vie, sûrement. C'est que quinze boxes attendent un nettoyage complet, auquel Matilda doit se livrer seule. L'argent manque pour embaucher un palefrenier à temps complet et Jo, son acolyte, a pour mission d'aller faire les courses et de s'occuper de la maison, devenue un véritable champ de bataille. Chacune a donc sa tâche ingrate, donc. « Bon, ça, c'est fait. » Et de trois stalles. Matilda doit passer à la suivante mais avant cela, il serait judicieux d'envoyer son locataire, Bright, paître avec ses compagnons équins. La jeune femme prend quelques minutes de pause, amplement méritées, en guidant l'animal jusqu'aux prés. Là, légère surprise. Logiquement, trois chevaux devraient s'y trouver, Matilda ayant nettoyé trois boxes. Problème, seuls deux bêtes y gambadent gaiement. « Oh putain. » Il a recommencé. Quelle idée de l'appeler Jolly Jumper aussi, qu'elle se dit. L'équidé ainsi prénommé, que les deux amies ont recueilli il y a peu, avait un vilain penchant pour le saut d'obstacles sauvage. Traduction, son éducation était à parfaire, l'animal n'ayant toujours pas compris le concept de la clôture. Matilda fait entrer Bright dans le pré le plus vite possible, prend soin de refermer l'endroit comme il se doit puis, accourt jusqu'à chez elle. Quelque peu paniquée, la demoiselle manque de trébucher en gravissant les marches la menant au deuxième étage et donc, à sa chambre, où son portable attend sagement. C'est frénétiquement que Matilda compose le numéro de Jo, avant de redescendre dans la cuisine. Un verre d'eau. Vite. Jo ne répond pas. Bordel.  « Ah, merde merde merde ! » Elle jure beaucoup, Matilda. Un peu trop, peut-être.

Elle attend. Une, deux, trois minutes. Jo ne la rappelle pas. Bon. Il faut agir vite. Ou peut-être pas. Le regard de Matilda est soudainement attiré par quelque chose. Elle s'avance vers la fenêtre. « Mais qu'est-ce que... » Elliot Coppens sur son cheval. À cru. Matilda croit rêver. Et pourtant. Il est bel et bien à quelques pas de sa porte, visiblement fier de lui. Évidemment. Elle aurait du y penser plus tôt. Matilda soupire. Au moins, le cheval est là. C'est l'essentiel. Devoir converser avec son idiot de voisin n'est qu'un dommage collatéral. Si on peut dire cela ainsi. Quelques coups contre sa porte. Matilda se reprend, affiche son plus joli sourire forcé et va ouvrir à celui qu'elle prétend détester plus que quiconque sur Terre. « Salut. Je crois que t’as perdu quelque chose. » Toujours à faire le malin, cet Elliot. Matilda serre les poings. Comme toujours. Inspire, expire. Il ne faudrait pas qu'un meurtre vienne salir la réputation des écuries, tout juste florissante. « Effectivement. Je vois que ça t'amuse, l'équitation, finalement. » Elle fait comme, Matilda, mais elle se demande bien comment un débutant a pu réussir à monter un cheval aussi têtu que Jolly Jumper. « C'est 10€ de l'heure si tu veux te perfectionner, parce que il y a quand même du boulot. » Fausse bonne idée, que celle d'avoir Elliot dans ses cours. Matilda n'aurait qu'une envie, le gifler. Et le pousser dans le foin, aussi. Qui sait. « Je peux récupérer mon cheval ? » lance-t-elle, finalement, d'une voix quelque peu condescendante. C'est plus fort qu'elle, que de se comporter ainsi.
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Message(#) Sujet: Re: Good fences make good neighbors + matilda Good fences make good neighbors + matilda EmptyLun 11 Juil - 19:33



Matilda & Elliot

J’avais comme l’impression d’avoir au moins légèrement impressionnée Matilda avec mes talents de cavalier. Elle ne s’attendait certainement pas à me voir un jour débarquer à cheval à sa porte, surtout sans équipement adéquate, juste un cheval et moi dans une tenue de tous les jours. Des bottines, un jean et une chemise à carreaux quoi, la routine. « Effectivement. Je vois que ça t'amuse, l'équitation, finalement. » répondit-elle avec un sourire forcé. « Il voulait pas bouger de mon terrain, monter dessus était le seul moyen de le ramener chez toi. » Ce n’était peut-être pas le seul moyen mais c’était en tout cas le premier auquel j’avais pensé. Et j’avais peut-être envie de montrer que je n’étais pas qu’un fermier avec des moutons. J’avais d’autres talents. J’étais tout disposé pour lui en montrer quelques autres… « C'est 10€ de l'heure si tu veux te perfectionner, parce que il y a quand même du boulot. » proposa-t-elle comme si j’en avais vraiment besoin. J’étais un peu rouillé de ne pas avoir monté depuis des années, mais je savais ce que je faisais. « Pas besoin de t’inventer des excuses pour me voir encore plus souvent tu sais, il suffit de demander. » la taquinais-je avec un petit clin d’œil en observant autour de moi pour voir de quel côté il valait mieux que je descende de la bête. « Je peux récupérer mon cheval ? » C’est qu’elle s’impatientait la petite. Elle n’avait qu’à pas envoyer sa vengeance équine chez moi si elle était tant attachée à elle.

En guise de réponse, je descendais du cheval. Je priais pour ne pas me ramasser la tronche par terre et limitais la casse en posant les pieds au sol. Je chancelais un peu et faisais semblant d’épousseter mes cuisses, comme si de rien était. « La voilà ta bestiole. » Je tendais les bras vers l’animal comme pour présenter le dernier modèle de voiture à la mode au salon de l’automobile. « Je dois m’attendre à le retrouver tous les jours chez moi maintenant ou pas ? Histoire que je sache si je dois acheter une selle pour le ramener à chaque fois. Je voudrais pas abimer mes jolies fesses à force de le monter comme ça. » Je me tournais et posais les mains sur le postérieur susnommé pour illustrer mes propos. Je sentais son regard sur lui et souriais, très heureux. Lorsque je me retournais, son regard était toujours baissé et observait désormais une nouvelle partie de mon anatomie, un poil plus intime. Je me raclais la gorge pour attirer son attention ailleurs.

« Alors ? J’ai pas droit à une récompense ? Un bisou ? Un café ? Tu peux me montrer tes seins sinon. On serait quittes. » suggérais-je en référence à son observation de mes fesses. Je lui lançais un sourire plein de sous-entendus avant de porter mon attention sur le cheval qui semblait très intéressé par notre conversation. Pour une raison que j’avais du mal à cerner, l’animal avait l’air de m’apprécier. Il me faisait penser à celui que je montais lorsque je rendais visite à mes grands-parents aux Pays-Bas. Il avait la même robe et était complètement fou. Il n'en faisait qu'à sa tête et refusait d’être monté par quelqu’un d’autre que moi ou mon grand père. Un jour, je l’avais retrouvé au pied de la fenêtre de ma chambre en train de manger les fleurs sur son rebord. Il attendait que je me réveille pour aller faire un tour. Je n’avais pas eu l’intention de remonter dans un futur proche, mais je reconsidérais la proposition de Matilda tout à coup. Peut-être qu’elle me laisserait monter cette nouvelle monture improvisée à l’occasion.
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Message(#) Sujet: Re: Good fences make good neighbors + matilda Good fences make good neighbors + matilda EmptyMar 12 Juil - 23:51

 
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Si seulement Jo était là. Toujours impassible, un peu trop peut-être, elle viendrait sûrement en aide à Matilda et son sens de la répartie qui s'essouffle à chaque fois qu'Elliot fait son apparition. « Pas besoin de t’inventer des excuses pour me voir encore plus souvent tu sais, il suffit de demander. » qu'il lui lance, toujours fidèle à lui-même. Avec insolence, donc. Matilda lève les yeux au ciel. Comme si voir Elliot lui importait. Préférant opter pour le silence, qui, selon sa grand-mère, répond toujours aux imbéciles, Matilda voit le fermier descendre de sa monture pour enfin la lui rendre. Un soupir de soulagement s'échappe des lèvres de la jeune femme, lorsqu'elle peut enfin passer un licol autour du cou de Jolly. « Je dois m’attendre à le retrouver tous les jours chez moi maintenant ou pas ? Histoire que je sache si je dois acheter une selle pour le ramener à chaque fois. Je voudrais pas abimer mes jolies fesses à force de le monter comme ça. » Pour appuyer son propos, Elliot pose ses mains sur la dite partie de son corps et le regard de Matilda s'y arrête, malgré elle. Un instant de trop. Idiote, qu'elle se dit, reprend toi. Un peu plus et c'est toute sa crédibilité qui s'envole. Si ce n'était déjà pas le cas. « Je doute fort qu'il ne vienne aussi souvent que le font tes chèvres dans mes écuries. » Matilda fait évidemment allusion aux semaines passées, où une chèvre rebelle si ce n'est gloutons de la ferme Coppens vint se servir dans ses réserves de grain. « Et excuse-moi mais tes fesses ne valent pas grand chose face à celles des cavaliers. Des miennes, donc. » C'est qu'il n'est pas aussi innocent que cela, Elliot. Son regard se perd également de temps à autres, là où il ne devrait pas. Matilda l'a remarqué, plus d'une fois. C'est pas que cela la dérange vraiment, quoiqu'elle ose faire croire.

« Alors ? J’ai pas droit à une récompense ? Un bisou ? Un café ? Tu peux me montrer tes seins sinon. On serait quittes.» La féministe qui est en Matilda s'insurge mais elle n'a guère envie de se lancer dans des débats sans fin. Elle se contente de fusiller le fermier peu délicat de ses grands yeux bruns. Oh si ceux-ci avaient pu lancer des éclairs, Elliot en aurait été mort foudroyé. Malheureusement, il est encore là. Avec son sourire débile, ses airs supérieurs, qui pourtant, rendent toute chose Matilda. Idiote, qu'elle pense, une nouvelle fois. « Allez, je suis sympa, je te raccompagne à la porte plutôt que de simplement te botter le cul. » Propos formulés avec le ton le plus sympathique qui soit. Pas une répartie cinglante n'émane du côté adverse. Seul le silence demeure. Elliot semble soudainement perdu dans ses pensées, les yeux rivés sur le cheval tout juste rentré à bon port. Un éclat de rire de Matilda, suivi d'un claquement de doigts, le ramène finalement sur Terre. « Je sais que tu socialises uniquement avec les animaux - chacun son truc, je ne juge pas - mais si tu pouvais éviter de jeter ton dévolu sur mon cheval, cela m'arrangerait. » Déjà qu'avoir à faire quelques fois par semaine était "difficile" – arrête de te mentir Matilda, on sait tous que tu apprécies dans le fond -, autant éviter de lui donner une bonne raison de ramener ses fesses – charmantes, quoiqu'elle puisse en dire, pour les avoir observées maintes fois – aux écuries. Elle a d'autres chats à fouetter, Matilda. Au sens figuré, bien sûr.
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