~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
J'étais une fille plutôt sociale et appréciez de autres, donc ça c'est bien passer lors de mon passage au lycée. J'étais quelqu'un de plutôt bien perçu d'ailleurs De plus, j'avais descellant résultat ce qui rendait mes parents extrêmement fiers de moi. Je crois que la meilleure partie de ma vie c'est passé là-donc j'ai extrêmement de beaux souvenirs de cet endroit. Mais je suis tout de même heureuse de passer a un autre moment de ma vie.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Je serais plutôt portée a dire plus oui que non, puisque j'ai toujours mes rêves et mes ambitions, je suis toujours aussi libre qu'avant. J'ai des parents aimant et qui m'aimeront toujours, du moins je l'espère très fortement, puisque j'y tiens énormément ! Même si j'ai perdu mon petit frère, j'ai quand même une vie devant moi et je dois en profiter a fond maintenant, et pour deux, lui et moi. Et puis j'ai toujours une aussi bonne liaison avec mes amis qu'avant, du moins ceux que je n'ai pas blessé par malheur.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Je me vois avocate, comme je l'ai toujours désiré, qui dessine toujours, donc qui a un lien avec l'art. Je me vois aussi mariée avec des enfants pour qui je donnerait ma vie entière. Je vois une belle carrière, des gens pour me supporter quel que soit les épreuves, mais surtout le même lien que j'entretiens avec mes parents, puisque c'est vraiment très important. Si j'arrive a avoir tout ça, je serai une femme comblée.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: minnie alias prim. ÂGE: dix-huit ans. LOCALISATION: Québec. PRÉSENCE: tous les jours habituellement. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? bazzart. AUTRE CHOSE À AJOUTER? j'ai bien hâte de RP avec vous .

Je me laissais glisser sur le long du mur de mon dressing. Ma tête tomba vers l'arrière et je me m'y a pleuré, pleuré toutes les larmes de mon corps. Ah ce moment là, je pleurais pour plusieurs choses. Je pleurais pour mon petit frère, premièrement, décédé quelques mois plus tôt, prématurément. Je pleurais ensuite, pour mon petit ami, qui venait de me larguer. Je comprenais aussi, ça réaction, je n'avais vraiment pas été correcte avec lui. J'avais quand même coucher avec son meilleur ami. Ce qui nous mène au point trois. Je pleurais pour l'enfant qui ne serait pas de celui que j'aime réellement. Je ne peux simplement pas me faire avorter, c'est contre mes principes. Je vais donc vivre avec le fait que j'ai un enfant, même si je n'ai souhaitais pas un pour le moment. En pleurant, je repensais à tout ce que j'avais pu vivre dans ma vie. Je me voyais encore courir sur le bord de la mer en compagnie de mon petit frère de deux ans mon cadet. Je le voyais encore tomber dans la sable chaud et se mettre à rire pendant que nos parents s'avançaient à grands pas vers nous, légèrement paniquer, vu la chute que venait de faire mon frère. Moi j'étais là, a rire avec lui en venant le rejoindre par terre et lui donnant un gros câlin. Ensuite, je nous revoyais déménager loin de mon lieu de naissance, soit Londres pour un endroit que je ne connaissais pas du tout. J'étais un peu fébrile du haut de mes douze ans, mais j'ai fini par m'y faire et maintenant, je m'y plais plutôt bien, quand rien n'arrive du moins. Je me revoyais rendre fière mes parents et j'aimais vraiment ce sentiment. Mais aujourd'hui tout est pire. Mon frère est mort, d'un accident de voiture puisque l'autre conducteur était soul au volant et lui a foncé violemment dessus. J'aurais eu besoin de son soutient, mais il ne répondait pas à mes textos. C'est dans ces circonstances que je l'ai trahis, et maintenant je me sens si mal d'avoir fait ça. Je m'en veux tellement. Pourquoi, est-ce que je pense juste à moi ? Je dois vraiment arrêter de regarder pas plus loin que le bout de mon nez, si je veux arrêter de faire du mal autour de moi. J'entendis ma mère m'appeler. Je me levai donc, en essuyant mes larmes et en me mouchant, avant de lui apparaître toute radieuse, avec un faux sourire aux lèvres.

[...]

Il y avait un long silence dans la maison, mais je ne m'en faisais pas. Mon père et ma mère devaient être partis depuis longtemps vu l'heure qu'il était. Et pourtant moi, je restais immobile, comme si j'étais clouée dans mon lit. J'arrivais à peine à bouger mes doigts. Et pourtant, une partie de moi me criait de me lever. Je décidai d'ouvrir enfin les yeux pour pouvoir distinguer tous les moindres détails de ma chambre. Elle n'avait pas changé, mais en même temps elle était différente. Comme si les nombreux dessins qui étaient affiche aux quatre coins de la pièce avaient une nouvelle signification. Seulement, si ça n'aurait pas été le cas, j'aurais trouvé ça étrange. L'art est toujours différent, selon l'angle qu'on l'a perçoit. Elle peut nous faire réfléchir ou simplement nous repousser. Tout dépend des jours, de notre vision de la vie. Mais aujourd'hui tout cela me faisait voyager. Je me levai donc, enfilez un jeans et une chemise blanche avant de prendre mon cahier de dessin. Dans celui-ci se retrouve tous les croquis ou débuts de dessins délaissés, que j'allais finalement terminé. Comme certain dirait, il était temps, mais moi je crois plutôt que c'est le bon moment. À quoi beau ça va mener si on n'est même pas inspiré. Sûrement à une création qui ne signifie rien. Elle peut être bien jolie, cela n'est pas le point, seulement, elle ne parlera pas autant à son créateur qu'une où il était vraiment inspirer. Si on prend par exemple Vermeer qui peinturait presque tout le temps, mais qui devait finalement prendre toute une année pour faire un seul tableau. Bien sur, il aurait certainement pu aller plus rapidement, seulement ses toiles ne seraient pas ce qu'elles sont aujourd'hui, de véritables œuvres d'art. C'est comme ça que je dois penser en ce moment. Oui, je suis une passionnée d'art, plus précisément du dessin. Et puis que je n'ai pas cours aujourd'hui et que ça me permet d'oublier tous mes soucis, c'est ce que je vais faire de ma journée.

J'allais m'assoir dans les escaliers de l'entré de la maison où j'habitais avec mes parents. J'étais assise sur la plus haute, celle la plus près du porche où ce retrouvait l'entré de la demeure. C'était là que je m'étais toujours assise quand j'étais plus jeune. C'est vrai que j'ai toujours adoré le doux vent et la sensation de calme que procurait cette rue. Et pour dire vrai, je m'y sentais vraiment chez moi, étrangement. Quand je fus bien installer j'ouvris la première page de mon cahier et commençai à le feuilleté. Je m'arrêtai quand je vu l'image d'un oiseau. Je souriais et je commençai à ajouter des détails au dessin. J'aurais aussi bien pu choisir de dessiner un paysage ou encore des êtres humains, mais j'avais toujours eu une préférence pour les animaux. Ils étaient si différent de nous, tellement mieux dans un certain sens, mais ils étaient surtout plus loyaux. Ils étaient bien plus pures que nous les humains qui ne pensaient qu'à nous même, qu'a notre petite personne, et j'avais aux autres. Nous mentions, trichions entre nous sans jamais avoir de remord. Du moins, très peu d'entre nous en avait, moi par contre, j'en avais et beaucoup même. Tandis que les animaux s'entraident entre eux, s'aiment réellement et ne se jugent pas pour telle ou telle raison stupide. Je regardais les traits que je faisais avec ma main droite, si simple. L'oiseau que je dessinait été unique dans son genre. Il avait inspiré le nom d'un fruit aussi, le kiwi. En effet c'était le nom du petit aussi que je traçais lentement dans un forêt de verdure. Je n'en avais jamais vu réellement, mais je suis convaincue qu'ils sont très particuliers. Et je dessinai cet oiseau pendant près de cinq heures et je réussis presque à oublier le fait que j'avais tout perdu et que j'avais fait adopté mon fils. Je dis bien presque, puisque ces pensées sont en permanence dans mon esprit... J'ai vraiment fait quelque chose de mal, je le sais parfaitement et ça me restera toujours sur le dos. Je me concentre donc a faire plaisir à mes parents pour le moment, ces déjà une certaine satisfaction de savoir que je leur fais toujours autant plaisir et que je suis toujours leur petite fille adorée.