aria blake souviens-toi de cette fleur sur le béton.
identité du personnage ›prénom(s) et nom:aria. prénom donné par n'importe qui. n'importe où. prénom sans fondements, sans fondations. prénom bancal, sans significations. prénom banal, sans âme. blake. et, encore une fois, c'est sans fondements. sans origines. n'importe quels parents. n'importe qu'elle histoire, n'importe quel passé. à ses yeux, ça ne veut plus dire grand chose. dans le fond, ça n'a jamais eu de sens. surnoms: blondie pour les audacieux. sunshine pour les ironiques. blake pour ceux qui viennent de dehors, de la rue. âge: vingt-quatre. presque un quart de siècle, toutes ces conneries. ces clichés. le temps, c'est juste une unité. un détail. le temps, ça l'atteint pas. jeune à en crever. (8/08/91). nationalité: américaine ? française ? canadienne ? aucune idée. aucune envie de savoir. aucune envie de connaître. on change pas le passé, on s'encombre pas de détails. on ne traîne pas les décombres d'avant. on avance, on garde la tête sur les épaules. orientation sexuelle: les torses larges, les courbes minces. les mains rudes, les rires cristallins. les regards noirs, les sourires en coins. les baisers violents, les caresses réparatrices. les deux. les hommes, les femmes. on s'encombre pas des choix, on a dit. statut civil: seule, depuis toujours et à toujours. c'est comme ça, les gens, c'est des poids qu'on s'accroche aux chevilles, qui finissent par nous entailler la peau. et au final, les plaies s'infectent et on choppe le tétanos. et on en crève. et aria elle est pas vaccinée. emploi/études: gérante musicale pour la boîte the aurora. situation financière: ça paie pas bien, de bosser dans la boîte. à organiser les soirées. alors elle se démerde, aria. comme toujours. elle revend quelques sachets. elle échange quelques billets contre de quoi planer. elle se débrouille, pas trop mal, en fin d'compte. avatar: alysha.
histoire du personnage › elle n'a jamais aimé ça, les autres. les murs. les règles. comme enfermée, emprisonnée. elle n'a jamais supporté les cris, les rires. ces garçons qui chahutent et ces filles qui ricanent. ces ados qui jugent, qui insultent. elle n'a jamais été douée pour s'faire des amis. pour parler, s'exprimer. ouvrir son coeur, laisser quelqu'un entrer dans sa vie. alors le collège, le lycée, c'était pas ce qu'elle a aimé. toujours plus douée pour escalader le portail et se tirer. c'est pas comme si ces parents allaient s'inquiéter. c'est pas comme si elle les connaissaient, non plus. à l'orphelinat, tout l'monde s'en tapait, de savoir ce qu'elle foutait. si elle bossait. si elle avait des amis. si elle était heureuse. et dans l'fond, elle aussi elle s'en foutait ☼ comme si répondre à cette question allait tout changer. comme si sa vie, allait devenir une autre. mais non. bullshit. ça ne va rien changer, de se demander si on est heureux. si on a des amis, un copain sincère et fidèle. rien. faut juste vivre. puisque l'orphelinat est loin derrière, puisque la famille reste inconnue. puisque le quotidien est chaotique, douloureux. il faut arrêter d'y penser. il faut simplement mettre un pied devant l'autre, espérer, peut-être. que demain, la route sera moins longue, que le béton n'ouvrira plus nos plaies déjà béantes. aria, elle n'sait pas vraiment ce que c'est, le bonheur. peut-être juste des choses simples, des détails. c'qu'elle sait, c'est qu'elle veut pas y penser ☼ autre part. un autre pays, un autre monde. bouger, vivre. essayer, du moins. tenter de faire quelque chose d'autre. tenter de vivre une autre vie. s'imaginer dans la peau d'une nouvelle personne. une avocate talentueuse. une mère célibataire qui se bat. une femme au foyer banale. n'importe qui. peut-être personne. peut-être plus rien. peut-être simplement la même personne. aria, crinière blonde, sa vie étalée sur sa peau. ses rêves, ses cauchemars. son passé, son présent, son futur. ses doutes, ses certitudes. pour ne rien oublier, pour toujours se souvenir. le futur, c'est superflu, dans le fond. le passé, c'est encombrant. il n'y a que dans le présent, qu'on trouve sa place, parfois.
évolution du personnage › 91 ☼ naissance, envoyée dans l'orphelinat du coin, 02 ☼ entrée au collège, après une enfance solitaire et sauvage, 06 ☼ entrée au lycée, après quatre années de collèges, ponctuées de fugues et d'affrontement avec les autres élèves, 09 ☼ sortie du lycée, avec une jeune fille devenue plus rebelle, défiante et hostile. rencontre d'ace, mise en couple, 11 ☼ rupture avec ace, après avoir découvert sa tromperie. ♥ brisé, la blonde se renferme encore plus, 14 ☼ après trois années à n'rien faire de concret si ce n'est (trop) fumer et (trop) boire, devient l'employée de la boîte the aurora en tant que gérante musicale, 16 ☼ mise en colocation avec Yael, pour le meilleur et surtout le pire.
~ à savoir sur le personnage
sait parfaitement bien mentir ☼ ne supporte pas l'odeur de tabac froid ☼ ne sait que cuisiner les lasagnes et les pancakes ☼ aime courir mais seulement très tôt le matin ☼ est insomniaque ☼ ne supporte pas qu'on lui marche sur les pieds ☼ ne supporte pas la foule ☼ peut passer une journée a rêver dans un champs à écouter de la musique ☼ n'aime pas les chiens, apprécie les chats ☼ aime les vêtements amples et déchirés ☼ n'aime pas parler d'elle, de sa vie (n'aime pas parler tout court) ☼ aime le café noir ou le thé au pamplemousse, seulement.
Dernière édition par Aria Blake le Mer 30 Mar - 18:37, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: aria ☼ white tiger Mer 30 Mar - 16:56
(#) Sujet: Re: aria ☼ white tiger Mer 30 Mar - 17:14
fourre-tout this is the start of how it all ends
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citations « if it's a 7 hours flight or a 45 minute drive. » « when you look at me like that my darling, what did you expect ? » « it seems like once again you've had to greet me with goodbye. » « make us believe worlds, make us feel alive. » « love lost and buried here, it comes to life. » « i turned my back and you turned to dust. » « i dreamt of you nearly every night this week. » « pull the trigger, 'cause ain't nobody doing this for you. » « we never even tried. we never even talked. we never even thought in the long run. » « what doesn’t kill you makes you wish you were dead. »