sometimes bad things happen and we can't do anything › louys
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(#) Sujet: sometimes bad things happen and we can't do anything › louys Jeu 4 Fév - 12:14
❝ SOMETIMES BAD THINGS HAPPEN AND WE CAN'T DO ANYTHING ❞ MAXYM, LOUYS & MAMAN KEEGAN
Sa vision se tremblant peu à peu, la brune avait de plus en plus de mal à se concentrer sur la route. Les larmes lui montent aux yeux, et du revers de sa main, elle tentait tant bien que mal de faire arrêter ses pleurs, pour ne plus brouiller son champ de vision. Roulant en direction de l’appartement de son petit-ami, elle devait absolument le voir. Vu l’heure qu’il était, la nuit étant tombée, elle savait que Julian ne travaillait plus et qu’il avait terminé le travail. Elle aurait pu lui envoyer un message, le prévenir de son arrivée mais en faisant ainsi, il n’aura pas d’échappatoire. Certes, il aura peut-être l’effet de surprise au début et il sera surement heureux de retrouver sa petite-amie, mais quand elle lui aura dit la raison de sa venue, Julian risque de moins sourire. Et pour cause… la brune a appris que son petit-ami a eu une aventure avec une autre, alors qu’ils sont en couple depuis plusieurs mois maintenant. Maxym est au courant du passé de Julian et des habitudes qu’il peut avoir quand il entame une relation. Rien de bien sérieux, que du plaisir. Elle pensait réellement que ce serait différent depuis qu’il est avec elle, qu’il chasserait ses mauvaises habitudes, et qu’il pourrait réellement penser à se poser, sérieusement, avec elle. Comme quoi elle s’est trompée sur toute la ligne. Peut-être même que Julian l’a trompé plus d’une fois. Elle n’en sait rien. En tout cas, ses vieux démons semblent l’avoir rattrapé et il est temps d’avoir une petite conversation. Sur la route, Maxym est en train de se torturer l’esprit en préparant les phrases qu’elle allait bien pouvoir lui dire, essayant à la fois de chercher ce qu’il pourrait bien lui répondre pour se défendre. Elle était tellement perdue dans ses pensées qu’elle ne faisait plus trop attention à la route, connaissant le chemin pour l’appartement par cœur. Et puis, tout d’un coup, une lumière aveuglante fit face à elle, avant de laisser place au noir, au trou de mémoire. […] Quand elle ouvrit les yeux, la brune eut un peu de mal à se rappeler où elle était et surtout comment elle était arrivée ici. Elle se souvient être dans sa voiture, roulant vers chez Julian et puis plus rien. Et là, elle se retrouve dans un lit d’hôpital. Sa mère, se trouvant à son chevet, appela tout de suite le médecin pour qu’il puisse venir ausculter sa fille. Elle les laissa dans la pièce, avant de prendre son téléphone et de composer le numéro de son fils. Louys ne tarda pas à répondre, et sa mère prit une inspiration avant de prendre la parole. « Je suis à l’hôpital. » Le pauvre. Il doit être perdu, ne doit rien comprendre. Louys, il devait commencer à paniquer. « C’est Maxym. Elle a eu un accident de voiture. » Elle, elle n’avait rien. On l’avait appelée dans la nuit, et elle a pris la route le plus rapidement possible pour veiller sur sa fille. « Il faut que tu viennes. » La mère des enfants Keegan est au courant de la dispute entre ses deux enfants. Elle l’a vu tout de suite. En même temps, on ne peut rien lui cacher. Au bout de quelques minutes, le médecin quitta la chambre d’hôpital et discuta avec la mère de Maxym. Elle observait sa fille par la fenêtre pendant que le médecin lui expliqua la situation. Portant une main à son visage, la mère termina par le remercier et retourna dans la chambre. Maxym semblait absente, le regard perdu dans le vide. Sa mère prit la parole, un peu pour lui faire comprendre qu’elle était de retour. « J’ai appelé Louys. » « Tu n’aurais pas dû. » « C’est ton frère. Il a le droit de savoir. » « Comme si ça l’intéressait. » La brune était persuadée que son frère ne viendrait pas. « Comment tu te sens ? » Elle regarda sa mère, et se mit à soupirer. « J’ai vraiment besoin de répondre à cette question ? » Maxym tourna la tête vers sa mère, et s’adressa une dernière fois à elle, avant de regarder ailleurs. « J’ai besoin d’être seule. » Sa mère s’exécuta et l’a mis au courant qu’elle ne serait pas loin, qu’elle attend que Louys arrive et qu’ils reviendraient la voir ensemble. Elle s’assit sur un siège, en attendant son fils. Quelques minutes plus tard, Louys fit son apparition et sa mère l’appela par son prénom. « Merci d’être venu. » Elle prit son fils dans ses bras. « Tu as pu t’arranger, avec Timéo ? »
(#) Sujet: Re: sometimes bad things happen and we can't do anything › louys Lun 15 Fév - 23:17
sometimes bad things happen and we can't do anything.
maxym feat. louys
J’ose à peine parler de leur bonheur à voix haute car si la vie se rend compte de ce qu’elle leur a donné j’ai peur qu’elle le leur reprenne, et ça serait dommage car on a tous besoin d’un peu d’espoir pour tenir.
Depuis plusieurs semaines, je loge chez Juliet. La jeune femme a très gentiment accepté de m'héberger quand j'ai quitté l'appartement que je partageais avec Julian. Elle n'a pas posé énormément de questions et a vu dans cet hébergement, la possibilité pour moi de me rapprocher un peu plus de Timéo. Bien que très pratique et très agréable, le logement de la jeune femme ne peut pas devenir le mien. Il est petit et pas adapté à trois personnes. Il est donc grand temps pour moi de me retrouver quelque chose, mon chez moi. Aujourd'hui, je n'ai ni cours, ni boulot, alors j'ai décidé de planifier plusieurs visites d'appartement. Mon fils est avec moi, sage comme tout, allongé dans sa poussette. Les visites s'enchaînent et malgré plusieurs de mes critères remplis, pour le moment, aucunes de ces habitations n'est un coup de cœur. Mon téléphone sonne dans ma poche, je m'empresse alors de le prendre pour éviter de réveiller Timéo qui a enfin réussi à s'endormir. Le nom de ma mère apparaît. J'aurais bien voulu la laisser tomber sur la messagerie, au moins le temps que je termine cette visite, mais m'appeler en pleine journée n'est pas dans ses habitudes. « Veuillez m'excuser, c'est important. » L'agent immobilier hoche la tête et je m'éloigne légèrement de lui pour décrocher. « Je suis à l’hôpital. » Les mots sont pour le moment bloqués dans ma gorge, je me retrouve incapable de dire quoique ce soit. « C’est Maxym. Elle a eu un accident de voiture. » Cette nouvelle est bien certainement la dernière que j'imaginais recevoir aujourd'hui. « Il faut que tu viennes. » « J'arrive. » Je raccroche aussitôt et viens m'excuser auprès de l'homme qui attendait gentiment que je termine mon appel. « Je suis vraiment désolé, mais je vais devoir écourter notre visite. Je vais réfléchir sur cet appartement et je vous recontacte dans la semaine. » Je ne peux pas faire autrement, je ne peux pas laisser ma mère seule et encore moins Maxym. L'homme acquiesce et me raccompagne jusqu'à la sortie.
« Merci d'être venu. » « J'ai fait aussi vite que j'ai pu. » Mes bras viennent entourer le corps de ma mère qui s'est approchée de voir à une vitesse folle, certainement pour avoir un contact rassurant. « Tu as pu t'arranger, avec Timéo ? » Je hoche la tête et un petit sourire se dessine sur mes lèvres. « Oui, ne t'en fais pas. Juliet a pu s'arranger avec son boulot. » J'ai pris le temps d'expliquer la situation à la mère du petit garçon et elle a tout de suite compris que c'était une urgence, que je ne pouvais pas faire autrement. « Comment va-t-elle ? » La main de ma mère glisse dans la mienne et elle m'emmène avec elle vers des fauteuils. Je comprends très vite que les nouvelles ne seront pas aussi bonnes que je l'espère. Elle s'assoit et j'en fais autant sur le siège d'à côté. « Elle est stable, sa vie n'est plus en danger. » Me voilà rassuré. Malgré le froid qu'il y a entre Maxym et moi, la voir nous quitter est bien mon dernier souhait. « Mais l'accident a endommagé sa moelle épinière. » J'aurais dû m'en douter. Dans ce genre d'histoire, il y a toujours un mais et avec ce que vient de prononcer ma mère, je tombe de haut. Même si Maxym va ''bien'', c'est loin d'être réellement le cas. « Tu devrais aller la voir. Je vais aller discuter un peu avec le médecin et je viendrais vous rejoindre après. » Elle a certainement raison. Je dois aller la voir pour la rassurer, pour lui dire que tout va bien se passer, que notre mère et moi serons toujours là pour elle. « D'accord. » Elle se lève et dépose un baiser sur ma joue avant de s'éloigner. Je souffle un grand coup et je me lève à mon tour. La dernière fois que j'ai vu ma sœur, les choses ne se sont pas très bien terminées, alors venir la voir à l'hôpital est une sensation plutôt étrange. J'ai l'impression d'être coupable de quelque chose, mais pourtant, je n'ai rien à voir avec cet accident. Je m'avance doucement vers la chambre que m'a indiqué notre mère, je pousse la porte et pose directement le regard sur Maxym. « Salut. » À peine le seuil de la porte franchit, je m'arrête. Elle doit être énervée, bouleversée par ce qui lui arrive et j'ai peur de voir tout ça me retomber dessus. « Si tu voulais faire peur à maman, tu as réussi. » C'est malheureusement la seule phrase que j'ai trouvé à dire.
je suis désolée pour le retard et pour le peu d'ouverture que je t'offre
Dernière édition par Louys Keegan le Dim 27 Mar - 20:24, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: sometimes bad things happen and we can't do anything › louys Mar 16 Fév - 16:04
❝ SOMETIMES BAD THINGS HAPPEN AND WE CAN'T DO ANYTHING ❞ MAXYM, LOUYS & MAMAN KEEGAN
Elle tournait la tête au moindre pas qu’elle entendait venir vers elle. La mère de Maxym se trouvait dans le couloir de l’hôpital et attendait que son fils vienne la retrouver. Elle l’avait appelée, un peu plus tôt, pour le prévenir que sa sœur avait eu un accident de voiture, lui demandant par la même occasion de venir. Elle est au courant que ses enfants sont en froid en ce moment bien qu’elle ne sache pas tout de leurs disputes. C’est peut-être mieux d’ailleurs puisqu’elle ne peut pas s’en mêler si elle n’est pas au courant de toute l’histoire. Après tout, ce sont leurs histoires et elle n’a pas à s’immiscer, même si elle est blessée quand elle les voit se déchirer, eux qui sont pourtant si proches habituellement. Au bout de quelques minutes, Louys arriva dans le couloir et la mère des enfants se leva rapidement pour aller vers lui, se blottissant dans ses bras pendant qu’il lui disait qu’il est venu le plus vite possible et que c’est Juliet qui est avec Timéo. C’est plus pratique que le petit ne soit pas là. Louys lui demanda comment allait Maxym et elle lui prit la main pour l’emmener s’asseoir sur des fauteuils, un peu plus loin. Autant lui dire tout de suite ce que les médecins lui ont dit, plutôt qu’il le découvre par lui-même. Elle ne voulait pas vraiment tourner autour du pot mais les mots avaient tout de même un peu de mal à venir. Ce n‘est pas évident parce que le dire à voix haute est un peu comme si on acceptait la chose et elle a encore un peu de mal à s’y faire, à se dire que sa fille ne pourra peut-être plus marcher suite à cet accident. Elle proposa alors à son fils d’aller voir sa sœur pendant qu’elle parle avec le médecin qui suit sa fille. Louys semblait d’accord avec cette idée. Peut-être qu’en voyant l’état dans lequel sa sœur se trouve, ils arrêteront de se chamailler pour des broutilles. Elle déposer un baiser sur le visage de son fils avant de s’éloigner. […] Maxym était perdue dans ses pensées. Elle n’avait pas encore réussi à retracer tout ce qui a bien pu se passer mais elle se souvient tout de même de l’essentiel. Le fait qu’elle conduisait pour se rendre à l’appartement de Julian afin d’avoir une explication avec lui sur ce qu’elle a appris. Elle connait Julian, elle sait qu’il a un passé de coureur et qu’il a eu beaucoup de conquête. Elle pensait simplement que ce serait différent avec elle. La brune sortit de ses pensées quand elle reconnue la voix de son frère, la saluant. « Salut. » Le ton de sa voix était faible, comme si on pouvait ressentir toute sa tristesse à travers son salut. Elle n’avait même pas pris la peine de tourner la tête pour le voir. Elle sait bien qu’il est venu simplement parce que leur mère lui a demandé. Louys ne tarde pas à reprendre la parole et lui faire une remarque comme quoi si elle voulait faire peur à leur mère, c’était un franc succès puisqu’elle a réussi. « Crois-moi. Je préfèrerais être ailleurs, qu’ici. » Maxym avait enfin osé croiser le regard de son frère. « Où est maman ? » Elle était très étonnée que son frère vienne seul dans la chambre d’hôpital. Elle se doute bien qu’il doit faire un sacré effort. « Tu n’étais pas obligé de venir. Tu avais surement mieux à faire. » Maxym lui en veut de se montrer distant envers elle, d’avoir pu l’ignorer pendant quelques semaines et là, parce qu’elle a un accident, il accourt presque à son chevet. « Mais ne t’en fais pas, ça va. » Un bon mensonge. Comment pourrait-elle aller alors qu’on lui a annoncée qu’elle ne pourrait peut-être plus remarcher ? « Tu peux retourner à tes occupations. » Elle n’est peut-être pas agréable avec son frère mais pour le coup, elle s’en fiche pas mal. Elle veut simplement qu’on la laisse tranquille. « Je dirais à maman que tu es passé, mais que tu pouvais pas rester. Maintenant, j’aimerais bien être seule, s’il te plait. » Elle fit d’ailleurs un signe de tête, montrant la porte, pour lui faire comprendre qu’il est temps qu’il s’en aille.
(#) Sujet: Re: sometimes bad things happen and we can't do anything › louys Jeu 10 Mar - 22:08
sometimes bad things happen and we can't do anything.
maxym feat. louys
J’ose à peine parler de leur bonheur à voix haute car si la vie se rend compte de ce qu’elle leur a donné j’ai peur qu’elle le leur reprenne, et ça serait dommage car on a tous besoin d’un peu d’espoir pour tenir.
En rentrant dans la pièce, je prends rapidement la parole, évitant ainsi la mise en place d'un silence étrange. La jeune femme me répond, de manière très simple. « Salut. » Je fais alors illusion à son accident, sur une petite touche d'humour, histoire de dédramatiser tout ça. « Crois-moi. Je préférerais être ailleurs, qu'ici. » Très vite, Maxym se met sur la défensive. Venir seul ici n'était certainement pas la meilleure des idées et la phrase qu'elle prononce ensuite en est la preuve même. « Où est maman ? » « Elle est partie voir ton médecin. Elle s'inquiète pour toi. » Nous nous inquiétons tous les deux pour elle. Elle semble froide, peu affectée. Elle ne parle pas, reste distante et pourtant, je peux ressentir toute la tristesse qu'elle ressent. Je la connais, par coeur. « Tu n'étais pas obligé de venir. Tu avais sûrement mieux à faire. » C'est vrai, surtout quand on sait comment s'est terminée notre dernière discussion. Rien ne m'obligeait de venir, mais quand j'ai entendu ma mère prononçant le mot accident, j'ai paniqué. L'accident aurait pu être plus grave, elle aurait pu mourir et nous nous serions quittés fâchés. C'est en pensant à ça que je me suis dit que je ne pouvais pas ne pas venir. « Ne t'en fais pas pour moi. Timéo est avec Juliet et Mia n'est pas là. Tu es donc ma priorité numéro une. » Il y a un peu de sarcasme dans ma voix. La dernière fois que nous nous sommes vus, Maxym n'a pas hésité une seule seconde à me dire que désormais, elle n'était plus la première personne vers qui je me tournais. Alors aujourd'hui, même si elle se trouve dans un lit d'hôpital, c'est à moi de lui renvoyer la pareille, de lui faire comprendre que ses paroles m'ont blessé. Mon regard se pose dans le sien. Mes paroles entraînent un silence, long et insoutenable. Ce n'est qu'après plusieurs secondes que Maxym reprend la parole. « Mais ne t'en fais pas, ça va. » Un rire s'échappe de mes lèvres, un rire légèrement nerveux. C'est beau de voir qu'elle peut elle-même se convaincre d'aller bien, mais nous savons tous que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas possible, surtout pas après avoir appris qu'elle ne pourrait peut-être plus jamais marcher. « Tu peux retourner à tes occupations. Je dirais à maman que tu es passé, mais que tu pouvais pas rester. Maintenant, j'aimerais bien être seule, s'il te plaît. » Je m'avance un peu plus dans la pièce, passant au bout de son lit et me dirigeant vers la fenêtre. « J'ai mis fin au rendez-vous où j'étais, donc maintenant, je n'ai plus rien à faire. Que ça te plaise ou non, je vais rester là. » De toutes façons, qu'est-ce qu'elle peut faire ? Me blesser verbalement ? Elle l'a déjà fait à de nombreuses reprises. Me blesser physiquement ? Je ne pense pas qu'elle ait les ressources suffisantes pour le faire. Je prends place dans le fauteuil se trouvant dans la pièce. Je glisse ensuite la main dans ma poche et attrape mon téléphone, un message est affiché sur mon écran. Il s'agit de Juliet qui me demande comment va Maxym. Je ne prends pas la peine de répondre et replonge l'appareil dans ma poche, je prendrais le temps pour ça plus tard. « Ce n'est pas en restant seule que les choses s'arrangeront. » Je ne suis certainement pas la meilleure personne pour lui tenir compagnie, surtout en ce moment, mais jamais je ne la laisserais seule et qu'elle le veuille ou non, elle devra faire avec moi. « Tu es peut-être sonnée, mais rester dans ton lit à te ressasser l'accident, ça ne peut pas t'aider. » Elle doit accepter l'aide qui lui est proposé et ne pas repousser les gens. Je sais qu'elle peut avoir mauvais caractère parfois, très mauvais même et cet accident le fait ressortir en ce moment, mais c'est légitime et je ne peux pas lui en vouloir. Ma mère et moi ne pouvons pas le faire, les autres personnes si et si elle est comme ça avec tout le monde, l'équipe médicale va rapidement en avoir marre. « Julian est au courant ? » Parlons du sujet qui fâche. Je n'ai pas recausé à mon colocataire depuis le fameux repas au restaurant. Je suppose qu'ils sont toujours ensemble, sinon notre mère m'en aurait parlé, elle m'aurait mentionné la rupture, alors c'est étrange de ne pas le voir ici.
(#) Sujet: Re: sometimes bad things happen and we can't do anything › louys Mer 30 Mar - 16:38
❝ SOMETIMES BAD THINGS HAPPEN AND WE CAN'T DO ANYTHING ❞ MAXYM, LOUYS & MAMAN KEEGAN
La tension dans l’air se fait ressentir, à partir du moment où Louys est entré dans la chambre d’hôpital où se trouve sa sœur. Maxym a été admises quelques heures plus tôt, suite à un accident de voiture. Les médecins ont contactés sa mère, qui est venue le plus vite possible. La brune souhaitait que sa mère soit là au moment où on lui donnerait son pronostic, savoir si elle aura des séquelles de cet accident. Elle s’en doutait, ne sentant plus le bas de son corps. Sur le coup, Maxym se disait que c’était peut-être un des effets secondaires des médicaments qu’on a pu lui administrer. Mais non. La brune a perdu l’usage de ses jambes à cause d’un stupide accident. Elle n’était pas assez déprimée, il faut lui en mettre une couche supplémentaire. Alors quand sa mère est revenue dans la chambre pour lui annoncer qu’elle avait appelée Louys, et qu’il allait venir, Maxym se sentait encore au plus mal. Elle n’a pas reparlée à son frère depuis leur dispute. La brune s’était pointée sur le lieu de travail de Louys, et avait fait en sorte de le blesser avec ses propos, pour qu’il comprenne que c’est stupide de lui faire la tête parce qu’elle ne lui a pas avoué plus tôt qu’elle sortait avec son colocataire. Bon d’un côté, on peut comprendre sa réaction, surtout quand on sait comment ils sont proches tous les deux. Mais l’anglaise est lassée de sa réaction, du comportement de son petit frère. Maxym s’est rendu compte que son frère ne pourra pas lui pardonner aussi facilement. Avec le temps, on s’y fait. On n’a pas le choix. La brune attendra que son frère fasse un pas vers elle. En attendant, elle ne peut rien faire de plus. Le harceler n’arrangera pas la situation, au contraire, elle la dégradera encore plus si elle continue. Forcément, quand elle se retrouve seule dans cette chambre avec Louys, elle a envie de savoir où est leur mère, priant au fond d’elle pour qu’elle revienne le plus vite possible. « Il faut pas qu’elle s’inquiète. » C’est facile à dire, elle le sait. Elle est vivante. Elle est simplement un peu cassée, c’est tout. La brune est froide dans ses propos, mais est-ce qu’on peut vraiment lui en vouloir ? Elle voulait surtout que Louys s’en aille, qu’il l’a laisse. Au pire, sa mère serait là pour lui tenir compagnie. La réponse de son frère était sarcastique. Au moins, elle remarque que les paroles qu’elle a pu avoir à son égard la dernière fois qu’ils se sont vus ne l’ont pas laissé de marbre. « J’ai peut-être perdu l’usage de mes jambes, mais toi, t’as pas gagné en humour. » C’est histoire de lui faire comprendre qu’elle s’en fiche un peu, et que ce qu’il lui dit ne l’atteint pas. Elle est peut-être blessante, vexante et froide mais elle n’a pas envie de rire alors qu’elle se retrouve allongée dans un lit d’hôpital. La brune insista pour qu’il ne reste pas là, et qu’il parte, trouvant le prétexte de Timéo, son fils, mais son frère n’était pas dupe, et il lui fit bien comprendre qu’il allait rester à ses côtés. « Oui, enfin si c’est pour que tu tires une tête d’enterrement, c’est pas la peine non plus. » Son frère est têtu mais elle peut l’être aussi. Louys insiste et s’assoit sur un des fauteuils avant de reprendre la parole, lui disant que ça ne sert à rien de rester seule, la situation ne s’arrangera pas si elle continue de se morfondre. « Je ne pourrais peut-être pas remarcher, alors l’avis des autres, tu m’excuseras mais j’en ai rien à faire. » Et puis, Louys prononça le mot qu’il ne fallait pas, ou le prénom si on peut être plus exact. Julian. Rien que d’entendre son nom, la brune sent les larmes lui monter aux yeux. S’il est au courant de son accident ? Bien sûr que non, sinon il serait surement ici, dans cette même chambre d’hôpital que lui. Elle détourne le regard un instant, soupirant. « Parce que t’as envie de parler de Julian, toi ? » Franchement, elle en doute. Maxym tentait de garder le contrôle de sa voix, pour que ne pas que les sanglots l’a trahissent. Elle n’a pas envie que son frère s’en rende compte, parce que sinon elle devrait lui expliquer la situation, et il serait capable de lui dire qu’il l’avait prévenu. « Non. Il n’est pas au courant. J’aimerais en savoir plus sur mon état, avant de le contacter. » Mensonge. Elle ne veut pas lui parler. Ni à Louys, d’ailleurs. « Et si on arrêtait de parler jusqu’au retour de maman ? Ca me ferait vraiment du bien. »
Spoiler:
tout simplement sorry. désolée pour la lenteur de ma réponse, et aussi le niveau peu constructif.
(#) Sujet: Re: sometimes bad things happen and we can't do anything › louys Ven 15 Avr - 15:30
sometimes bad things happen and we can't do anything.
maxym feat. louys
J’ose à peine parler de leur bonheur à voix haute car si la vie se rend compte de ce qu’elle leur a donné j’ai peur qu’elle le leur reprenne, et ça serait dommage car on a tous besoin d’un peu d’espoir pour tenir.
Depuis l'arrivée de Maxym à l'hôpital, je suppose que ma mère a déjà parlé une bonne dizaine de fois avec le médecin, c'est son côté mère poule ça. « Il faut pas qu'elle s'inquiète. » Certainement plus facile à dire qu'à faire. Elle a toujours été comme ça, quand on revenait avec une simple égratignure, elle était capable de nous emmener aux urgences. Heureusement que notre père était là pour équilibrer les choses et pour lui faire comprendre qu'un simple pansement suffirait. Maxym me dit que je ne suis pas obligé de rester, que j'ai certainement de nombreuses choses à faire au lieu de rester ici, mais non et je lui fais bien comprendre en reprenant les mots qu'elle m'a sortis il y a plusieurs jours. « J'ai peut-être perdu l'usage de mes jambes, mais toi, t'as pas gagné en humour. » Pourtant, je trouve que ma phrase est bien, qu'elle renvoie parfaitement ce que je souhaitais dire. Je poursuis ensuite en lui disant que je vais rester ici avec elle. Même si c'est tendu entre nous, je n'ai pas particulièrement envie de laisser ma sœur seule, de la laisser traverser cette épreuve sans le soutien que je pourrais certainement lui apporter. « Oui, enfin si c'est pour que tu tires une tête d'enterrement, c'est pas la peine non plus. » Je rigole légèrement, mais pas ce genre de rire agréable, il s'agit plutôt d'un moqueur. « J'essaye seulement de rivaliser avec toi. Tu as vraiment une sale tête. » Cette phrase est loin d'être agréable à entendre, mais aussi à dire. Pourtant, je me suis senti obligé de la sortir, d'être désagréable vu qu'elle semble carburer à cela en ce moment. Je continue de parler ensuite, lui mentionnant que vouloir être seule n'aidera pas dans sa rééducation. « Je ne pourrais peut-être pas remarcher, alors l’avis des autres, tu m’excuseras mais j’en ai rien à faire. » Entendre ces mots sortir de sa bouche, ça me fait comme un électrochoc. Venant du médecin ou de ma mère, l'effet était moins important, mais venant de Maxym c'est différent. Elle ne peut plus marcher, elle va devoir se déplacer en fauteuil roulant et ça, peut-être à vie. Selon moi, il est important de lui demander ce qu'il en est de Julian. Je trouve cela étonnant de ne pas le voir ici, est-ce qu'il attend que je parte ou est-ce qu'il n'est pas au courant ? « Parce que t’as envie de parler de Julian, toi ? » « Non. » Ma réponse ne se fait pas attendre et elle ne laisse aucune place au doute. Je n'ai vraiment pas envie de parler de lui et encore moins de le voir. « Mais je suis étonné de ne pas le voir ici. » Si ma petite amie était à l'hôpital, je pense que je serais l'une des premières personnes dans sa chambre. « Non. Il n’est pas au courant. J’aimerais en savoir plus sur mon état, avant de le contacter. » Voilà qui explique la raison de son absence et ce n'est pas si mal, car l'hôpital n'est pas vraiment le lieu adéquat pour lui coller mon poing en pleine figure, ce que je risque de faire dès que je le verrais. « Et si on arrêtait de parler jusqu’au retour de maman ? Ca me ferait vraiment du bien. » Mon regard toujours posé sur ma sœur, je sers les dents suite à ses paroles. « Tu as peur que je te dise des choses blessantes ? Je ne suis pas comme toi Maxym, je protège les gens que j'aime. » Parce que oui, si j'avais mes distances suite à l'annonce du couple que formait Julian et ma sœur, c'était pour ne pas leur dire des choses que je pourrais ensuite regretter. « Certes, si c'est que tu veux. » Je prends les deux accoudoirs entre mes mains, appuie ma tête contre le dossier du fauteuil et ne prononce aucun mot, comme elle le désire, jusqu'au retour de notre mère. À peine la porte franchie, elle comprend qu'il y a de la tension entre nous. « La dernière fois que vous étiez aussi calme, vous aviez sept et huit ans et vous vous étiez endormis dans la voiture lors de notre retour de vacances. » Autant dire que ça remonte. Depuis que nous sommes petits, Maxym et moi, nous sommes très liés. Alors rapidement, notre maison s'est rempli de rires et de cris, mais simplement de cris de petites bagarres, rien de bien méchant. Mais aujourd'hui, c'est différent. Le silence a remplacé les rires et notre mère est complètement dépassée par tout ça. Elle essaye tant bien que mal de nous rabibocher, mais il semblerait que ce soit beaucoup plus compliqué que prévu. Il faut dire que nous sommes plutôt têtus et que nous ne voulons pas faire de premiers pas, que ce soit de son côté ou du mien. « Le médecin a dit qu'on pouvait sortir un peu. Louys va chercher un fauteuil roulant dans le couloir s'il te plaît. On va aller prendre l'air un peu. » Que Maxym soit d'accord ou pas avec ça, je m'exécute. Je quitte alors la chambre de ma sœur et pars à la recherche d'un fauteuil roulant.
(#) Sujet: Re: sometimes bad things happen and we can't do anything › louys Sam 30 Avr - 15:56
❝ SOMETIMES BAD THINGS HAPPEN AND WE CAN'T DO ANYTHING ❞ MAXYM, LOUYS & MAMAN KEEGAN
Il fallait se rendre à l’évidence, son frère ne quitterait pas la chambre d’hôpital qu’elle occupe. Elle allait devoir le supporter, l’entendre lui parler alors qu’ils sont censés entre en froid tous les deux. La brune est parfaitement consciente que son frère ne va pas oublier en un claquement de doigt qu’elle lui ait cachée sa relation avec son colocataire. Ce n’est pas non plus parce qu’elle a été victime d’un accident de la route qu’il va lui pardonner. Il lui faudra du temps mais il faut aussi que Louys comprenne que pour l’instant, elle n’a envie de voir personne. Elle veut simplement qu’on l’a laisse tranquille. Il lance tout de même la discussion sur le petit-ami de sa sœur, Julian, non présent à l’hôpital. Maxym est surprise qu’il veuille parler de lui, elle se doute surement que c’est pour faire la conversation en attendant le retour de leur mère dans la chambre. Son frère lui dit qu’il était tout de même surpris de ne pas voir Julian à l’hôpital. C’est pourtant simple, la brune n’a pas voulu qu’on le contacte. Sa mère passait avant tout le monde. Maxym expliqua simplement qu’elle préférait en savoir plus sur son état avant d’en parler à son petit-ami. Il faut croire que depuis un certain temps, la brune est plutôt douée pour les mensonges. En réalité, Julian est presque fautif par rapport à son accident. La brune a appris qu’il l’a trompait et elle voulait obtenir des explications le plus tôt possible, alors elle a pris sa voiture pour aller chez lui, dans l’appartement qu’il occupait quelques mois plus tôt avec son frère. Louys a préféré quitté la colocation quand il a su qu’ils étaient en couple. En attendant le retour de leur mère, Maxym lui proposa de ne plus parler, ce que Louys accepta, tout en lui faisant tout de même une remarque déplacée, comme quoi elle avait peut-être peur qu’il lui dise quelque chose de blessant. « Ce n’était pas blessant, c’était réaliste. C’est différent. » Elle sait très bien qu’il fait référence à quand elle s’est pointée au café où il travaille et qu’elle lui en a envoyé en plein dans la figure. « Excuse-moi d’être honnête, et de te dire mon ressenti. » Bon, on ne peut pas vraiment parler d’honnêteté puisqu’au final, si elle ne lui avait pas caché sa relation avec Julian, ils n’en seraient pas là. Et puis, un silence s’installa dans cette chambre d’hôpital. La brune tourna la tête pour regarder à travers la fenêtre, ne voulant pas poser son regard sur son frère. Ce dernier était assis sur un fauteuil et ne parlait pas non plus. La brune détourna son regard de la fenêtre quand elle entendit sa mère rentrer dans la pièce et faire une remarque sur ses deux enfants, comme quoi les fois où ils sont calmes sont tellement rares que la dernière fois remonte à un bon nombre d’années. « On n’est plus des enfants, tu sais. » Cette remarque était peut-être blessante vis-à-vis de sa mère, et elle s’en doutait forcément mais elle est dans un état d’esprit différent et sur le coup, elle n’a pas réfléchit avant de parler. Leur mère prit une nouvelle fois la parole, en expliquant que le médecin était d’accord pour qu’ils sortent faire un tour. Elle demanda à Louys d’aller chercher un fauteuil roulant dans le couloir pour qu’ils puissent sortir un peu. Son frère s’exécuta avant même que Maxym eu le temps de dire quelque chose. Tant pis, elle ne s’adressera qu’à sa mère. « Je n’ai pas vraiment envie de sortir. » « Oh, mais ce n’était pas une question. » Elle ne put s’empêcher de soupirer, avant que sa mère ne prenne de nouveau la parole. « Ne sois pas trop dure envers ton frère. Ce n’est pas évident pour lui non plus. » « Je ne suis pas la seule à avoir des torts dans cette histoire. Il n’arrive pas à se le mettre en tête, c’est tout. » La brune s’apprêtait à dire autre chose mais Louys arriva dans la chambre en poussant un fauteuil roulant. Leur mère se rapprocha de Maxym, et cette dernière fit un geste de main. « Non, c’est bon. » Il va bien falloir qu’elle apprenne à se débrouiller toute seule. En voyant qu’elle galérait tout de même assez, leur mère s’avança un peu plus et passa un de ses bras autour de la taille de sa fille pour l’aider à se relever, demandant aussi de l’aide à son fils parce qu’elle n’y arrivera pas toute seule, ce qui déclencha un peu la colère de la brune. « J’ai pas besoin d’aide. » Si, bien sûr qu’elle en a besoin mais elle est bien trop fière pour l’avouer. Elle pétait simplement un câble. « Je ne veux pas de votre aide. Je ne veux pas de ce stupide fauteuil. Je ne veux pas de vous ici. Sortez. Laissez-moi tranquille. » Elle haussa le ton, alarmant une infirmière dans le couloir, qui entra dans la chambre. « Tout va bien, Mademoiselle ? » « Oui. Je suis juste fatiguée. Est-ce que vous pouvez raccompagner ma famille, s’il vous plait ? J’aimerais me reposer. » Elle les chassait de la chambre, littéralement, mais sur le coup, elle s’en fiche pas mal. Elle veut simplement être seule.
(#) Sujet: Re: sometimes bad things happen and we can't do anything › louys Ven 20 Mai - 23:11
sometimes bad things happen and we can't do anything.
maxym feat. louys
J’ose à peine parler de leur bonheur à voix haute car si la vie se rend compte de ce qu’elle leur a donné j’ai peur qu’elle le leur reprenne, et ça serait dommage car on a tous besoin d’un peu d’espoir pour tenir.
« Ce n’était pas blessant, c’était réaliste. C’est différent. » Réaliste ? Je ne suis pas vraiment de cet avis. Tout ce que la jeune femme m'a reproché lors de notre dernière discussion n'est pas réellement vrai. Et puis quoi ? Je devrais m'en vouloir de passer du temps avec mes amis, ainsi qu'avec mon fils ? Je sais pourtant que c'est ce qu'elle veut pour Timéo, alors qui est-ce que je dois écouter ? Maxym la fille gentille et la sœur qui donne de bons conseils ou alors Maxym la personne qui m'a menti et qui a osé me faire des remarques ? « Excuse-moi d’être honnête, et de te dire mon ressenti. » Un rire, très clairement faux, s'échappe de mes lèvres. Puis finalement, comme elle le voulait, je garde le silence jusqu'à ce que notre mère face son retour dans la pièce. Elle est d'ailleurs étonnée de nous retrouver aussi silencieux. « On n’est plus des enfants, tu sais. » Presque. Nos disputes, ou chamailleries, disent pourtant le contraire. Notre mère vient ensuite me demander d'aller chercher un fauteuil roulant dans le couloir et c'est sans broncher que je m'exécute. Je n'ai aucune idée de si cette proposition de balade est une bonne idée ou non. Je ne m'absente que quelques secondes, mais à mon retour, je sens que l'échange entre elles n'a pas été des plus joyeux. Je pousse le fauteuil le plus près possible du lit, histoire que le transfert ne soit pas trop compliqué. « Non, c’est bon. » Notre mère s'approche d'elle pour l'aider, elle finit par passer un bras autour de sa taille et elle m'appelle pour que je vienne moi aussi l'aider. Mais c'est sans compter sur la ténacité de ma sœur à vouloir faire seule. « J'ai pas besoin d'aide. Je ne veux pas de votre aide. Je ne veux pas de ce stupide fauteuil. Je ne veux pas de vous ici. Sortez. Laissez-moi tranquille. » La voix de Maxym se hausse petit à petit et cela attire l'attention d'une infirmière qui se trouvait dans le couloir. « Tout va bien, Mademoiselle ? » « Oui. Je suis juste fatiguée. Est-ce que vous pouvez raccompagner ma famille, s'il vous plait ? J'aimerais me reposer. » L'infirmière vient poser une main sur le bras de notre mère, histoire de lui faire comprendre qu'elle doit partir. « Nous allons partir. » Cette phrase, accompagnée d'un petit sourire chaleureux voulait tout dire. Notre mère tentait de faire sortir l'infirmière de la pièce, histoire qu'on se retrouve de nouveau tous les trois. Une fois sortie, je me dirige vers le fauteuil où j'étais installé un peu plus et j'attrape ma veste. « Tu fais quoi Louys ? » « Je m'en vais. Je ne vais pas rester ici pour me faire insulter par une petite merdeuse. Elle veut se débrouiller toute seule et bien qu'elle le fasse, qu'elle ne compte plus sur moi. » Je me rapproche de ma mère et viens tendrement caresser sa joue avec ma main. J'espère bien que ce geste va la rassurer. « Je suis désolé. » Je dépose un tendre baiser sur son front, avant de faire quelques pas en arrière et de regarder ma sœur, le visage beaucoup plus méchant. « Reste dans ton lit aussi longtemps que possible vu qu'on dirait que c'est ce que tu veux. Maman et moi, nous y sommes pour rien. Si tu es là, c'est entièrement ta faute. Alors démerde-toi bien ! » C'est sur ces paroles, des plus gentilles, que je quitte la pièce.