Pour une fois, Loup avait décidé de sortir un peu s'amuser. Il n'était pas très porté sur les fêtes pourtant, mais en ce moment, il ne se reconnaissait plus. Les effets de la drogue sur lui l'avaient rendu beaucoup moins timide. Mais il se culpabilisait davantage. Cependant, lors de cette soirée, il ne put pas y penser. Il était bien trop stone pour le faire de toute façon. Alors il se contentait de regarder les gens s'amuser, assis sur le canapé, et parlant à des gens qu'il ne connaissait pas. Peut-être était-ce ça le but de cette soirée, faire de nouvelles connaissances, intégrer le monde de son frère pour mieux le comprendre, bien que ce soit totalement inconscient. Enfin, dans tous les cas, il était là. Et il avait l'air de s'amuser. Pour une fois. Et puis, il y avait ce blond, Leo, qui lui faisait du rentre dedans. Pendant toute la soirée, il n'a pas arrêté. Au début, Loup était un peu réticent et repoussait ses avances. Mais il avait fini par se laisser faire, se disant que ça ne pouvait pas lui faire de mal.

C'est ainsi qu'il se retrouva dans son appartement, à faire des choses pas très catholiques avec lui. Sur le canapé, encore essoufflé et nu comme un ver, il grimaça en sentant son partenaire s'allumer une cigarette. Mais là, il ne se sentait pas tellement de bouger, non seulement parce qu'il avait besoin de reprendre un peu de forces mais aussi parce que la douleur se réveillait lentement mais sûrement. Alors il resta là, dans ce canapé, les yeux fermés alors qu'il écoutait la télé. Au moment où il rouvrit les yeux, il grimaça de nouveau en sentant sa jambe lui faire un mal de chien. Alors, il attrapa sa béquille pour se relever difficilement puis attrapa son boxer qu'il voulut remettre. Mais c'était une tâche qu'il abandonna rapidement. Il se tourna alors vers Leo pour le regarder. Enfin, le mater plus précisément. Il sourit en coin puis secoua doucement la tête. Il se gratta l'arrière de la tête puis grimaça en s'appuyant sur sa béquille.

« Dis, je peux prendre un ... » Il fut interrompu par l'entrée fracassante de son pire ennemi : Oscar. Il écarquilla les yeux en se demandant ce qu'il foutait là. Pourquoi faut-il toujours qu'il se mette dans des situations aussi délicates ? Enfin, là, il s'était plutôt mis dans la merde. « Oh putain ! » dit-il alors qu'il voulut remettre son boxer. Mais à la place, il tomba lourdement sur le canapé, et en profita pour remettre son sous-vêtement de manière rapide. « Merde merde merde merde ... » Vu la mine d'Oscar, il était clair qu'il n'allait pas s'en sortir indemne. Visiblement il avait couché avec la mauvaise personne. Il n'avait pas pu le savoir, évidemment, mais il avait déjà senti qu'il ne fallait pas le faire avant même qu'il cède. Maintenant, il ne savait pas comment il allait sortir de ce merdier.

Tout en fumant un joint, Oscar déambulait dans son grand appartement en chantant à tue-tête des chansons pop de très mauvaises qualités qu'il avait entendu plus tôt le matin à la radio. Simplement vêtu d'un jean, il continuait son petit manège tout en regardant ce que contenait son réfrigérateur. Le jeune homme entreprit alors de cuisiner un poulet au curry pour le soir. Il avait une idée bien précise en tête. Leo avait un jour de repos aujourd'hui, il était donc grand temps de lui rendre une petite visite surprise afin de le séduire par le ventre. Une fois une heure passée dans la cuisine, il entreprit de paraître présentable. Il prit une douche, se coiffa puis enfila une chemise blanche dont il retroussa négligemment les manches. Il ne fallait pas qu'il donne non plus l'impression d'avoir pris trop soin de lui. Il n'offrirait pas ce bonheur à son blondinet préféré. Il finit par se vêtir d'un jean brut et enfila une paire de baskets. Il se dirigea vers un sac contenant le repas de ce soir puis attrapa sa veste griffée avant de claquer la porte.

Le froid hivernal s'empara de lui. Il aurait dû prendre son manteau. Il se hâta de rue en rue, ses grands pas légers foulants le sol avec délicatesse. Oscar était si mince, il avait des attitudes de panthère, presque féminine qui contrastaient avec son caractère enflammé lorsqu'il était de bonne humeur. Il finit par apercevoir la porte de l'appartement du garçon qu'il aimait tant. Son pas se fit encore plus rapide. Il se sentait idiot mais continuait d'agir ainsi. Le brun avait toujours ce petite sourire, pendu au coin des lèvres. Il était si heureux de voir Leo. Il sentait que les choses allaient mieux entre eux. Le blond avait presque arrêté de jouer avec lui et ses nerfs. C'est lorsqu'il ouvrit la porte que la désillusion fut fracassante. La seule vision de Loup paniqué en train d'essayer de se rhabiller le fit complètement disjoncter. La nourriture soigneusement emballée vola en éclats au sol tant la stupeur le prit aux tripes. « C'est une putain de blague. » Ce fut sa seule réaction. Oscar était pétrifié sur place parce qu'il voyait. Comment une telle chose pouvait se passer sous ses yeux? Loup n'avait rien à faire là. Pas avec Leo. Pas dans son appartement. Il se sentait violé. Ceci dit, son calme n'annonçait jamais rien de bon. Son coeur, bien que brisé, battait la chamade. Il était humilié, trahi. Oscar passait par bien trop de sentiments différents pour arriver à contrôler quoi que ce soit de la situation. Il s'avança vers son ennemi juré, les yeux pleins de haine. « Je vais te défoncer. » fut la seule phrase qui arriva à passer la barrière de ses lèvres. Il tendit le bras et saisit Loup à la gorge. Sans ménagement, il le tira hors du canapé et le mit à terre. Il se sentit d'un seul coup mieux. Ce type ne touchait plus Leo. Oscar se dégoûtait de réagir comme ça pour quelqu'un. Mais c'était au dessus de ses forces, il ne contrôlait rien. Ses deux perles azures se tournèrent vers Leo. On ne pouvait y lire qu'une seule chose: L'envie de tuer. Oscar n'était pas jaloux, non. Il ne l'avait jamais été, au contraire. D'ailleurs, il ne sortait même pas avec l'autre, alors pourquoi réagissait-il comme ça? Tout se brouillait dans sa tête à une vitesse folle. «Tu vas me le payer. Tôt ou tard. On ne se fout pas de moi comme ça, je te jure que tu vas souffrir.  » La même main qui avait presque étranglée Loup était à présent pointer vers son amant, accusatrice. Sa voix tremblait, mais il ne criait pas. Ses dents grinçaient, fort, au rythme de la colère qui grimpait en lui. Il était si furieux, les larmes lui montaient sans qu'il ne puisse rien y faire. Il ne fallait pas qu'il craque. Pas maintenant, pas devant eux. Il ne pouvait pas s'avouer vaincu devant Loup, ce dernier y prendrait trop de plaisir. Peut-être même plus qu'en la délicieuse compagnie de Leo. Il eut un mouvement de recul, tout en secouant la tête en signe de négation. «Pourquoi tu me fais ça...? » Murmura-t-il, la gorge nouée.

Leo n'aimait pas les fêtes. Non, en fait il détestait ça. Être entouré de gens bourrés, non merci ! De plus, les personnes intéressantes à ramener dans son lit se faisaient de plus en plus rare. Tout était fait pour que le blond n'aille pas en boîte. Mais voilà, on ne résiste jamais bien longtemps quand, en passant devant une boîte de nuit en heure tardive, on aperçoit un beau garçon qu'on ne trouve pas à tous les coins de rue. C'est alors que le barman avait décidé de se laisser aller, rejoignant ce brun à sa table et n'hésitant pas à lui faire du rentre dedans. De toute manière, pourquoi il s'en priverait ? Leo n'avait aucune limite dans l'art de s'amuser, surtout si tout ceci se passait dans un lit. Dans son lit. Le blondinet avait finalement fait cédé ses avances à sa proie qui s'était rapidement amenée chez lui. Le barman ne se rappelait généralement pas du nom de ses conquêtes, surtout si elles n'ont pas été intéressantes lors de la soirée torride. Mais ce Loup avait su s'y faire, au point que Leo ne comptait pas le dégager de ci-tôt le lendemain. On dit qu'on ressent plus facilement les choses le matin, quand on se réveille. Le blond comptait bien vérifier ça.

Le réveil n'avait rien de difficile. Leo avait directement attrapé une cigarette en se levant, tirant de grandes lattes comme à son habitude. Il avait ensuite tourné son regard vers sa conquête qui venait de s'éveiller. Le pauvre quand même, il semblait vraiment avoir mal au niveau de la jambe. C'est aussi pour ça que Leo ne voulait pas le jeter à la rue ainsi. Il était je-m’en-foutiste, mais tout de même ! Le plus vieux se leva alors, allant attraper son boxer pour le mettre, clope entre ses lèvres. Sentant le froid monter, il mit tranquillement son pantalon et se dirigea vers la salle de bain. Il avait entendu un bon vacarme à coté, se demandant ce que foutait Loup, et revenu un instant plus tard. Sa conquête était par terre, Oscar penché au dessus. « Oh... Salut. » Leo ne savait pas comment réagir. Qu'est ce qu'ils faisaient, tout les deux ? La manière dont ils se regardaient avait donné une réponse claire et précise : des ennemis. Mais comment le blond aurait pu le savoir. Il écrasa sa cigarette dans le cendrier à coté de lui et redressa son visage vers son amant qui voulait l'étrangler. Ou presque, puisqu'il s'était reculé. Leo haussa un sourcil. Qu'est ce qu'il avait ? Il réagissait comme s'il l'avait trompé. C'était quoi son problème, au juste ? Leo écarta son bras tendu d'un geste à la fois délicat et sec. Ce n'était pas une manière très polie d'arriver chez les gens. « Qu'est c'que tu m'racontes ? Comment j'aurais pu savoir que tu n'aimais pas... ce beau gosse ? » Vu la tête d'Oscar, Leo ferait mieux de retirer ce qu'il venait de dire. Il passa à coté de lui, sourire aux lèvres « Je rigole Oscar, fais pas cette tête. Par contre... » Il dirigea ses pas vers Loup, qu'il aida à se rasseoir sur le canapé, et fixa à nouveau le barman « Il faudra que tu m'expliques pourquoi tu réagis comme si on était en couple. »

Venant de remettre son sous-vêtement, Loup s'attendait fortement à ne pas s'en sortir indemne. Forcément, il venait de coucher avec Leo. Et à en juger par la réaction qu'avait eu Oscar - et par sa présence également - il était évident qu'il tenait à lui plus que ce qu'il ne voulait bien le dire. Alors il ne fut qu'à moitié surpris lorsque le brun l'attrapa par la gorge, ce qui ne l'empêcha ni de grimacer lorsqu'il sentit sa main s'emparer de sa gorge, ni de gémir lorsqu'il atterrit sur le sol. D'ailleurs, il resta un petit moment sur le sol, ne pouvant plus se lever à cause de la douleur que lui infligeait sa blessure. Il ne fut capable uniquement d'être spectateur du spectacle surprenant qui se déroulait sous ses yeux sans qu'il ne puisse rien y faire. Il ne dit rien pour le moment, préférant se taire, après tout, il venait de faire une chose qui avait visiblement blessé Oscar. Il n'en était pas pour le moins mécontent d'ailleurs, bien au contraire. Mais pour le moment, il préféra simplement écouter pour mieux comprendre la situation. Il se moquerait après.

Les paroles du blondinet firent légèrement sourire le petit brun qui tenta de se rasseoir sur le sol. Il masqua ce petit sourire heureux grâce à une grimace bien plus puissante que le sourire qu'il faisait. Puis il fut aidé de Leo, qui vint lui donner un coup de main pour le faire s'asseoir sur le canapé. Il le remercia d'un murmure, puis l'observa rejoindre Oscar. Et son sourire apparu de nouveau, plus mesquin que jamais, alors que son regard se posait sur Oscar, les sourcils levé. « Ben ouais Oscar, explique nous, on t'écoute. » Il le défia quelques secondes du regard, sans savoir s'il était inconscient ou juste con, puis attrapa son jean qu'il passa lentement avant de fourrer une main dans la poche de celui-ci. Il regarda les deux amants se disputer, puis glissa une des pilules qu'Oscar lui avait fourni dans sa bouche pour l'avaler rapidement. C'était maintenant le seul moyen qu'il avait pour vaincre la douleur, et dans cette situation là, il sentait qu'il allait en avoir besoin. Enfin, il le constatait surtout au vu du regard abattu d'Oscar. D'ailleurs, c'était précisément le genre de regards venant d'Oscar que Loup avait espéré voir. Il était carrément normal qu'il aime voir son ennemi souffrir, après tout, il ne s'était pas gêné pour le manipuler à sa guise, histoire de s'enrichir sur son dos en le menaçant de tout raconter à son frère. Il l'avait tenu par les couilles, et sans le savoir, Loup s'en était vengé. Alors, il était plutôt fier de son coup, même s'il n'avait hélas pas été prémédité.

Se penchant pour attraper son T-shirt, Loup le remit rapidement avant de se relever à l'aide d'une de ses béquilles. Il regarda ensuite Oscar et afficha un petit sourire, toujours aussi mesquin. « Eh ben, finalement t'as pas besoin de m'appeler. Le miracle s'est produit. Plus vite que je ne l'aurais cru, à vrai dire. » lança-t-il doucement avant de hausser les épaules et de ramasser sa seconde béquille. Il se dirigea ensuite vers la cuisine du blond pour se servir un verre d'eau qu'il but d'une traite avant de reposer son regard sur les deux. Il essayait de tout suivre, bien que ce ne soit pas partie facile, mais pour l'instant, ça allait. Un petit éclair de provocation parut dans ses petits yeux défoncés, puis un nouveau sourire étira ses lèvres, un sourire bien méchant, à l'attention du brun situé un peu plus loin. « Il a raison, fais pas cette tête. Fallait t'y attendre, t'es un connard de toute façon. » Il haussa ensuite les épaules comme s'il venait de dire un truc évident dans la conversation la plus banale de l'univers.

Oscar haletait presque comme un chien ayant trop couru. Il essayait de se calmer mais n'y parvenait pas. À ce moment précis, il avait simplement envie d'en prendre un pour taper sur l'autre sauvagement, persuadé que cela guérirait le mal qu'il ressentait. Peu à peu, une violente nausée s'empara de lui sans qu'il n'arrive à se contrôler. Leo repoussa légèrement ce bras qu'il avait gardé tendu le temps de ses quelques tirades. Son corps s'électrisait, il n'arrivait pas à savoir si ce contact l'avait un peu apaisé alors qu'il imaginait tout ce que cette main avait touché de Loup. « Qu'est c'que tu m'racontes ? Comment j'aurais pu savoir que tu n'aimais pas... ce beau gosse ? » Maintenant, il avait sa réponse. Oscar était hors de lui et Leo comptait bien l'enfoncer encore plus profondément qu'il ne l'était déjà. « Ta gueule, toi. T'as aucun recul, tu baises la Terre entière. Et franchement, j'ai rien contre ça. Mais pas lui. » Grinça le jeune homme entre ses dents, pétrifié par la claque morale qu'il venait de se prendre. Son visage était livide, ses yeux cavalaient d'un garçon à l'autre, sans savoir à qui il devait réellement s'en prendre à part à lui même d'être tombé amoureux de ce gars. « Je rigole Oscar, fais pas cette tête. Par contre... » Lui, ne rigolait absolument pas. Il ne voyait pas comment Leo avait trouvé le courage de plaisanter. Oscar le suivit des yeux et l'observa prendre soin de Loup en le remettant sur le canapé. D'habitude Leo se contentait de congédier les personnes avec qui il couchait. Et là, il faisait tout pour lui, prenait sa défense. Le brun ne comprenait pas où il voulait en venir en faisant tout ça.

« Il faudra que tu m'expliques pourquoi tu réagis comme si on était en couple. » Oscar bloqua à cette remarque et prit conscience qu'il était ridicule de se mettre des états comme ça. Cette comédie ne lui ressemblait pas. En temps normal, il aurait juste haussé une épaule et serait parti en souhaitant une bonne soirée à Leo. Là, il avait juste envie de le détruire. « Redescend, c'est toi qui utilise ce mot. Et je ne m'étalerai pas sur le sujet devant ce con, il n'a pas besoin de savoir. » Grinça-t-il avant d'être coupé par Loup. « Ben ouais Oscar, explique nous, on t'écoute. » Le plus vieux avait été si concentré sur Leo qu'il avait presque oublié Loup. Il tourna la tête vers lui et planta son regard azur dans celui de l'autre, sans craintes.  « Tu ferais mieux de la fermer si tu ne veux pas de nouveau finir par terre. » Cracha-t-il en approchant dangereusement son visage de celui de son ennemi. Le sourire qu'il affichait le rendait fou. Tant de mesquineries, il avait l'impression d'être face à lui-même. Oscar se sentait piégé et vaincu. Et il donnait des signes qui ne trompaient pas sans pouvoir se retenir. « Eh ben, finalement t'as pas besoin de m'appeler. Le miracle s'est produit. Plus vite que je ne l'aurais cru, à vrai dire. » Choqué par ce qu'il venait d'entendre, Oscar s'écarta, la bouche entrouverte pour laisser passer Loup jusqu'au coin cuisine. Quelques secondes s'écoulèrent et il reprit ses esprits. « Si tu parles du fait que j'ai de la peine, va bien te faire foutre. T'as pas vu le quart de mon talent pour te pourrir la vie. Tu devrais apprendre à la fermer et à baisser les yeux. » Dit il en baissant lui-même les yeux vers la poche intérieure de sa veste. D'une main tremblante qu'il n'assumait pas, il attrapa son paquet de cigarettes et s'en alluma une aussi vite qu'il put tant il disjonctait sur place. Leo ne savait pas qu'ils se détestaient. D'apprendre ce détail l'avait un peu calmé, mine de rien. Parce qu'il n'avait pas coucher avec Loup dans le but de le faire souffrir, ce qui était déjà une bonne nouvelle en soi. « Il a raison, fais pas cette tête. Fallait t'y attendre, t'es un connard de toute façon. » Lui lança Loup sans crier gare aux avertissements que lui fournissait Oscar encore et encore. Le petit brun avait de la chance que Leo soit dans la même pièce que lui, dans l'autre cas, il lui aurait sauté à la gorge sans ménagement. Il ne voulait pas passer pour un fou, bien que cela soit déjà trop tard. « Venant du type le plus malhonnête que je connaisse, j'en ai un peu rien à battre. Monsieur je-me-drogue-mais-j'assume-pas. Elle est bonne la putain de pilule que tu viens de gober? Tu trompes personne, connard. Alors tes leçons, tu peux bien te les mettre là où je pense. » Lança Oscar dans un rictus. Il se sentait reprendre le dessus, au moins sur le brun. Dans le fond, il n'avait pas tort. L'attitude de bon samaritain de Loup alors qu'il faisait tout le contraire de ce qu'il préconisait lui sortait par les yeux. Oscar se concentra de nouveau sur le blond. « J'avais envie d'être avec toi. » Lança-t-il simplement, tout en se moquant des conséquences que cela allait avoir. Leo et Oscar passaient énormément de temps ensemble mais jamais ils ne s'étaient dit clairement les choses. Oscar tira une latte cancérigène qu'il recracha doucement tout en essayant de se calmer.