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| #0358 - mal de tête (ft. James Reid) | |
| Auteur | Message |
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› inscription : 29/06/2015 › avatar : Shelley Hennig › crédit : IrishCraziness(avatar) - alaska(signa)
› statut civil : célibataire › quartier : downtown area #0358 › occupation : vendeuse chez un disquaire
| (#) Sujet: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Mer 1 Juil - 0:50 | |
| C'est bizarre, les rêves. Tout peut paraître tellement vrai, et tellement faux à la fois. Les choses les plus réalistes s'y produisent, comme les plus improbables. Parfois, ils se transforment en cauchemar. Mais dans tous les cas, c'est peut-être la représentation de nos refoulements, nos actes manqués. Ce que notre conscience censure, et qui reste alors enfoui dans notre inconscient. Comme une sorte de façon de nous ramener à la réalité, aussi paradoxale que cela puisse être. On se force soi-même à faire face à la vérité. On arrête de se mentir à soi-même. J'ai toujours eu tendance à faire des cauchemars, plus que des rêves. Mais cette fois, ça n'était ni l'un ni l'autre. Un souvenir, simplement. Ou peut-être, ce que je crois être un souvenir.
Un délire.
Mais Chase est là. On est dans un prairie, décor somme toute bucolique. Mais tout est flou. Comme si nous étions ensemble au Paradis. Toutefois, un détail m'interpelle : il pleut. Tu penses qu'il peut pleuvoir au Paradis ? Et les fleurs de la prairie, ont-elles un parfum ? L'herbe est-elle verte ? Je le vois, il me parle, mais je ne l'entends pas. En fait, non, je nous vois tous les deux. Je suis juste témoin de la scène, très loin. Trop loin pour entendre quoique ce soit, voilà pourquoi. Finalement, je reconnais l'endroit où nous sommes. C'est la ferme de la famille de Chase. Le décor se précise, et je perçois des sons indistincts. Toutefois, le temps semble s'être arrêté de filer. Et puis, un éclair, et bourdonnement assourdissant débute alors. Ça s'intensifie, les images se floutent à nouveau, les couleurs changent, puis tout devient blanc. Ça pique les yeux. Le décor a changé, le bruit est parti. Mais j'ai l'impression que ma tête est prise dans un rouleau compresseur.
Le blanc, c'est moi qui ai ouvert les yeux, et le premier truc que je vois, c'est le vieux plafond blanc, un peu décrépi qui couvre tout mon appartement. En fait, je suis dans mon lit. Laisse-moi te décrire un peu où j'habite, si tu veux bien. Bon, c'est pas le grand luxe, tu sais. Et puis, c'est pas très bien rangé non plus. Regarde, ça fait presque trois mois que je suis là, et y a toujours des cartons qui traînent, même pas ouverts pour la plupart. Mais, passons. Moi, dans mon lit, donc. En fait, c'est appart', il n'est pas très grand, mais il est plutôt fonctionnel. Il y a des vieilles pierres qui recouvrent les murs. C'est pas très moderne peut-être, mais moi, j'aime bien. L'entrée est un peu étriquée, il y a une petite fenêtre, qui donne sur la rue en bas de l'immeuble, une petite commode et un porte-manteau. Et puis, tu passes directement dans la pièce principale qui fait cuisine-salle à manger-salon-chambre. Quatre en un, mon frère. Je t'avais pas dit qu'il était fonctionnel cet appart' ? Enfin, sur la gauche, après l'entrée donc, un petit renfoncement tient lieu de cuisine : un petit frigo, un petit lavabo, un petit réchaud, le tout dans un angle avec un plan de travail. Et puis, une table achetée chez Ikéa, et quatre chaises.
Et, juste en face du coin cuisine, le coin salon. Ou plutôt quelque chose qui y ressemble. Un vieux fauteuil fatigué, une banquette en fer forgé (celle d'Ikéa, tu la connais, toi aussi ?) et puis des palettes en bois repeintes en guise de table basse, avec des cadavres de bouteilles de bière, et une bouteille de vodka à moitié vide. Ici, il n'y a pas de télé. Il y a des livres, des disques pour écouter de la musique, rien de plus. Et où-est-ce qu'on dort, me diras-tu ? T'inquiète, fonctionnel l'appart' mon pote : je te présente mon amie la mezzanine. Ici, on est au dernier étage, donc pas mal d'hauteur sous plafond. L'escalier se trouve sur la gauche du salon. Et en haut, beaucoup d'espace, mais pas grand chose. Un grand lit, récupéré de chez Papa et Maman - oui, oui, c'est un peu glauque quand on sait qu'ils sont tous les deux dix pieds sous terre. Et puis, des étagères pour les fringues, avec un rideau pour cacher - bah oui, je ne tiens pas à ce que tout le monde voit mes culottes, tout de même. Pour se laver, c'est en bas. Il y a une porte, non loin du coin cuisine, qui s'ouvre sur la salle de bain. Une douche, un lavabo, des toilettes : la base. Voilà pour le tour du propriétaire.
Et donc, là, je me réveille, la tête dans le rouleau compresseur, la plafond n'a jamais été aussi blanc. Ou alors, c'est la lumière qui passe par les deux grandes fenêtres qui surplombe la mezzanine qui m'aveugle. Je crois, j'ai bu. Et pas qu'un peu. Merde, qu'est-ce que j'ai branlé encore... Je cherche l'heure sur le réveil à ma droite, mais les chiffres ont décidé de danser la lambada. Alors, je me retourne, les yeux fermés, je m’emmitoufle dans la couette, parce que j'ai froid. En fait, je me rends compte que je suis à moitié à poil. Qu'est-ce que j'ai vraiment pu branlé hier soir encore... J'ouvre un oeil. Oh merde.
Une visage à vingt centimètres du mien. Heureusement, je le reconnais. Un teint pâle, des cheveux bruns emmêlés. James. Mais là, gros problème. Non pas que le fait qu'il soit dans mon plumard soit un problème : c'est pas la première fois qu'il pionce ici, en tout bien tout honneur bien entendu. Le problème c'est que James dort dans mon pieu, à moitié à poil tout comme moi. Et même en la passant au rouleau compresseur, ma tête ne me révèle rien qui pourrait raviver une once de souvenir de ce qu'il s'est passé hier soir.
« Gros, qu'est-ce que tu fous là, bordel ? » |
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Mer 1 Juil - 9:26 | |
| Il n'avait franchement aucune idée, ni aucun souvenir de ce qui s'était passé la nuit dernière. En temps normal, ce genre de chose ne lui arrivait pas. Non, il était gentil le Jamie. Il était raisonnable et toujours maître de lui le Jamie. Reprenons depuis le début. Il se voyait chez lui. Appartement en grand bordel. Il avait du se mettre à ranger, sûrement. Peut-être même nettoyer la cuisine qui ne servait jamais. Oui, il aimait manger à l’extérieur le petit Jamie, et de toute façon, la cuisine c'était pas son truc. Il ratait tout, même les plats les plus simples. Allez goûter ses pâtes bolognaise et on en reparlera. Mais passons. Qu'avait-il fait après bon sang ? Il se voyait enfiler une veste. Il sortait donc. Voir un ami ? Il avait pas tant d'amis que ça ici. Si, il avait bien Esla Beth. Peut-être allait-il voir la demoiselle ? Et après ? Après... Plus rien. Voilà, c'était tout. Et là, il dormait tranquillement. Il avait un peu chaud quand même, on lui avait toujours fait remarquer qu'il était une vraie bouillotte. Il n'avait pas vraiment envie d'ouvrir les yeux, il était bien, là. Et pourtant, il sentait qu'il le devait. Parce qu'il sentait que quelque chose se tramait. Quoi donc ? Aucune idée, mais quelque chose n'allait pas il ne se sentait pas... Chez lui.
Gros, qu'est-ce que tu fous là, bordel ?
Et la voix de son amie réussit à la tirer hors de ses pensées. Ah, il était donc chez elle. Il était venu pioncer ici plusieurs fois. Il était où le problème, pourquoi elle tirait une tronche pareille ? Il lui fallu deux secondes pour capter qu'en temps normal, quand il dormait chez elle, il avait une tenue plus... Correcte disons ? Et se redressa d'un seul coup, comme piqué par un insecte et ouvrit de grand yeux.
Merde !
Pour le « bonjour tu as bien dormis ? » on repassera. Son réflexe suivant fut se cacher sous les draps et de ne pas en sortir. Pudique le Jamie ? Non, enfin si... Enfin non. Mais disons qu'il était à l'aise qu'habiller, pas autrement. Il faisait pas partis de ces gens qui pouvait se balader à moiter nu toute une journée, même chez eux. Oui, à la plage c'était un vrai cauchemars. Mais il n'y avait pas de plage ici, tant mieux pour lui.
Heu, j'en ai aucune idée... je pensais être rentré chez moi hier soir...
Non en fait il n'en savait rien. Bon sang mais elle l'avait fait boire ou quoi ? Il en buvait pas souvent et de toute façon, il faisait toujours attention. Quoi que avec elle, il avait pu peut-être se lâcher, pour une fois. Malheur. Voilà où cela l'avait amené. Il allait devenir comme son stupide jumeau, un espèce de dépraver sans cervelle... « Calme toi Jamie, c'était juste une fois, vous n'avez rien fait... » Ou peut-être que si. Ou peut-être que non. Tout comptes fait, il ne voulait pas savoir. Ne pas se souvenir était peut-être un cadeau tombé du ciel. Il sortit la tête de sa couette. Son portable vibra, il y jeta un coup d’œil. Il ne se souvenait pas d'avoir mis un réveil. Il ne mettait jamais de réveil. Il ferma la fenêtre réveil et... Ouvrit des yeux encore plus grands et plus ronds (si toutefois cela était encore possible) en voyant son fond d'écran. Il le tendis à son amie.
La photo, elle est de toi ?
C'était lui, complètement... A la ramasse qui semblait... Faire le con dans les cartons de déménagement. Il devait se prendre pour un pilote, un truc dans le genre... Un pilote sans tee shirt, et qui avait l'air sérieusement ailleurs. En fait, il ne voulait pas savoir ce qu'il avait fait. Il avait du faire un tas de truc complètement débiles hier soir. Oh, pourquoi lui, pourquoi avec elle ? Au moins, ils s'étaient peut-être amusé un peu hier soir...
Tu te souviens d'un truc ou...
Ou t'es comme moi. Son regard disait le reste. Oh, il croisait les doigts pour qu'elle ai un truc qui lui revienne en mémoire, même un tout petit flash de rien du tout. Il ne voulait pas rester dans l'ignorance le plus totale. Quant à lu, il se creusait encore les méninges. |
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Mer 1 Juil - 10:02 | |
| « Merde ! »
Bah, ça, tu l'as dit, connard. C'est la merde. Je le vois, un oeil sur deux d'ouvert, se replonger dans les couvertures. Attends, quoi ? Il fait quoi là ? Putain, on est à moitié à poil dans le même plumard et l'autre, il pense qu'à pioncer ?
« Oh, mec, te rendors pas, là ! Qu'est-ce que tu fous là ? »
Un mec qui cherche à se cacher sous la couette, c'est pour deux raisons. Ou trois, peut-être. La première, il a la gaule. La deuxième, il est pudique. La dernière, il se souvient de rien, et pense qu'il s'agit juste d'un mauvais rêve. Sauf que là, c'est pas un rêve, t'inquiète, ma tête dans le rouleur compresseur me rappelle chaque seconde que c'en est pas un. Et du coup, j'attends de savoir dans quelle catégorie monsieur James se trouve. Ah, il est dans la dernière. Il n'en sait rien. Merde, mais comment on peut ne pas se souvenir d'un tel truc ? Quoi, tu pensais être rentré chez toi ? La preuve que non, regarde, t'es presque à poil dans mon pieu! Il est vraiment con, parfois... Je soupire, et laisse tomber ma tête lourdement sur l'oreiller. Je passe une main dans mes cheveux.
Ah, l'autre a décidé de lever sa tête pour regarder son téléphone. Serein, le type. Y a que moi que ça gêne cette situation ou quoi ? Je le vois ouvrir de grands yeux. Merde, un truc grave. De suite, l'inquiétude monte, qu'est-ce qu'il va annoncer ? Il me tend son téléphone. Hein ? Non, mais tu peux me le dire à vois haute, t'inquiète. Puis, mes yeux se posent sur l'écran.
J'ai d'abord envie de me taper une grosse barre. L'autre grand abruti, dans un carton à peine plus grand qu'un bébé de deux ans, se prend pour un pilote, torse nu. Putain... qu'est-ce qu'on a bien pu faire hier soir ? Toutefois, cela me rappelle un détail important : pourquoi ce monsieur était là hier soir. Tu te souviens de ce bordel immonde que je t'ai décrit dans mon appart' ? Bah, j'ai décidé de ranger les cartons et faire le tri. Et qui de mieux placé pour m'aider que James ? J'avais envie de le faire un peu chier, et personne n'ose refuser quand un pote te demande gentiment de l'aider à déménager.
« Haha, t'as vraiment une tête de merde, là-dessus ! Bah, je sais pas, je crois que t'étais venu m'aider à déballer mes cartons restants, nan ? Puis après... ça a dû partir en couille... »
D'accord, mais ça n'explique pas la quasi nudité dans le même lit. Et en parlant de couille... J'espère bien qu'on a pas fait la plus grosse connerie de notre vie hier soir. Et le rouleau compresseur dans ma tête, putain... Mes fringues, elles sont où, merde ? Je cherche partout, la lumière m'aveugle. Juste, un tee-shirt au pire. Une fille en culotte, c'est pas la mort, je pense qu'il en a déjà vu. Je me concentre... Ah, y en a un là-bas, à l'autre bout de la mezzanine. À cinq ou six mètres, je dirais. Bon, on met en place la technique de l'asticot, et tant pis si l'autre a plus de couverture.
D'un geste vif, je prends toute la couette, et m'enroule dedans, entièrement. Et puis, je me lève. Ouh, ça tourne, ça fait mal à la tête, tout bouge. Je me ramasse par terre.
« Merde... »
Tant pis, il faut ramper, soldat. Alors, je me traîne sur cinq mètres, jusqu'à atteindre le saint-graal. Je m'assieds, par terre, dos à James, et j'enfile mon tee-shirt en rapide. Bon, voilà une bonne chose de faite. Je me relève, et balance la couette sur James. Tout bouge encore, les lumières dansent. Et l'autre qui réagit presque pas.
« Bon, tu vas te décider à t'habiller ou tu veux rester nu toute ta vie ? »
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Mer 1 Juil - 14:44 | |
| Une tête de merde. Là, il devait bien l'avouer, elle ne l'aidait pas des masses. Non puis et pour qui elle se prenait aussi celle là ? Elle lui arracha la couette et ses joues virèrent au cramoisie. C'était gênant. Ils avaient beau être amis, oui, la situation était plus que gênante. Il aurait très ben pu s'enfuir en courant, et la rappeler plus tard lui dire qu'il était désolé et qu'il ne se souvenait toujours de leur soirée à deux. Peut-être avait-elle eu besoin de lui pour ses cartons ? Oh,il n'en savait rien, il voulait plus savoir de toute façon. Il la regarda s'avancer (ramper plutôt) tel un asticot vers son tee shirt.
Bon, tu vas te décider à t'habiller ou tu veux rester nu toute ta vie ? Heu...
A trois à l'heure le gars. Ces neurones étaient en rades il fallait croire. Il leva les yeux au ciel et chercha quelque chose à se mettre sur le dos. En échange, il reçus une couette dans la figure. Il prit son courage à deux mains et imita la jeune femme dans la quête aux vêtements. Ce fût une véritable chasse au trésor. A croire qu'ils s'étaient amusés à lancé les habits travers tout l’appartement hier soir. Il trouva une chaussette – ou la chose la moins utile dans son cas – et du descendre du lit pour trouver le reste. Non non, il ne voulait pas savoir pourquoi tout était par terre. Il était sûr que la réponse n'allait pas lui plaire. Il avait bien envie de lui demander si, par le pus grand des hasards, leur soirée n'aurait pas un peu dérapé, mais puisque visiblement elle ne se souvenait plus de grand chose non plus... Il espérait que non, sincèrement. Ce n'était pas contre elle c'était juste... Il se sentirait terriblement mal. Il avait vérifié, pas d'autre photos gênantes sur son propre portable. Une fois habillé, presque de la tête aux pieds, Jamie regarda longuement l'appartement, tout en silence. Bon, et après ? C'était comme si le temps avait choisis ce moment là pour ralentir au maximum. La gêne s'installa en lui.
Tu crois quand même pas qu'on a... enfin... Tu vois ?
Oui oui elle voyait. Enfin, il espérait parce qu'il n'avait pas envie de dire ça à haute voix avant de devenir plus rouge que jamais. Il avait brisé le silence, posant la question que sans doute tout les deux se posaient. Il ne pouvait plus poser les yeux sur ce carton maudit sans... Sourire comme un benêt. Il avait tellement se ridiculiser hier soir. Elle ne s'en souvenait pas ? Tant mieux. Il eu une petite pensée émue pour les voisins qui eut, avait peut-être souffert toute la nuit du vacarmes qu'ils avaient fais (oui, il en déduisait de cette photos qu'ils avaient du faire un bruit monstre). Les voisins, peut-être les seuls au courant de ce qui c'était réellement passé en fin de compte. « N'y pense pas Jamie, n'y pense pas... » Oh, il avait tellement envie de fuir cet appartement, de fuir le plus vite possible sans demander son reste. Avec un peu de chance, ils ne embarbouilleraient pas à propose de leur nuit. |
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Mer 1 Juil - 17:10 | |
| James se décide enfin à réagir et cherche ses fringues. Bon, le temps qu'il fasse son affaire, je descends les escaliers, et fouille ma cuisine à la recherche d'aspirine. J'ai horreur de l'aspirine. Non, en réalité, j'ai horreur des médicaments. Je ne vais jamais chez le médecin, encore moins à l'hôpital, c'est une espèce de phobie, cherche pas. Et les médocs, alors là... A la rigueur, les cachets, ça passe, mais tout ce qui est sirop, sachets et comprimés à dissoudre dans l'eau, yurk. Quelle horreur. Mais bon, j'ai quand même une trousse de secours, parce qu'on sait jamais. Je suis tellement maladroite que je suis capable de m'entailler la main avec une chips...
Mais passons. Je cherche dans les tiroirs de ma cuisine, les placards, la petite trousse rouge avec une croix blanche dessus. Je cherche, je cherche, je fous encore plus le bordel... Putain, mais c'est pas possible, je m'en sers jamais de cette trousse, là ! Aaaah, c'est bon, la voilà. Je sors la plaquette d'aspirine, et je prends un comprimé. Un verre d'eau, et plouf. Les bulles remontent à la surface du verre. Je remonte en haut de la mezzanine, mon verre à la main. James est habillé. Il a vraiment une sale tête. On est tous les deux silencieux. Que dire ?
Mon cerveau essaie de remonter le fils des événements d'hier soir, sans y parvenir vraiment. Le trou noir. Même pas un éclair, un indice, non, rien du tout, le néant. Je regarde par dessus la mezzanine. Y a un carton vide retourné, d'autres sont ouverts et vomissent tous les objets qu'ils contiennent. Un seul constat : on a pas dû déballé beaucoup de cartons hier soir. Note pour plus tard : ne jamais demander à James de m'aider pour ce genre de truc. D'ailleurs, il est inquiet, celui-ci. Il pose la question fatidique. Bien sûr que je vois de quoi tu parles, idiot !
« Tu crois que j'en sais plus que toi ? »
Je soupire. Je regarde la fond de mon verre, l'aspirine s'est dissoute. Ce qui veut dire qu'il va falloir que je commence à boire. Aller, cul sec ! Je porte le verre à mes lèvres, et bois quelques gorgées. Impossible d'aller jusqu'au bout. J'avale à peu près la moitié. J'ai un haut-le-coeur.
« Argh, c'est vraiment infâme ce truc. »
Je me lève et vais voir à la fenêtre. Qui sait la réponse sera peut-être écrite dans le ciel ? Je finis mon verre, tant bien que mal et le pose au pied du lit. Tiens, je fumerais une clope. Peut-être que ça me permettra de retrouver la mémoire. Je me dirige vers mon armoire, ma pile de fringues, je cherche, et finis par trouver mon paquet de clopes. J'en glisse une entre mes lèvres. Le silence s'est imposé entre James et moi. Je récupère une boite d'allumettes non loin et en craque une pour allumer ma clope. J'ouvre la fenêtre.
« En tout cas, j'espère pour toi qu'on a rien fait, parce que j'ai pas vu l'ombre d'une capote usagée ou d'un truc qui aurait pu en contenir une dans l'appart', dis-je après avoir tiré une taffe. Tu te protèges d'habitude, hein ? »
L'idée qu'on est pu coucher ensemble me met super mal à l'aise, mais bon, il faut toujours s'attendre au pire. J'aimerais autant ne pas avoir choppé une MST ou une connerie du genre. Putain, ce que j'ai mal à la tête. Je me masse la tempe avec deux doigts, les sourcils froncés. Comment on pourrait savoir ce qu'il s'est passé, merde ? On pourrait demander aux voisins, mais bon, c'est la grande loose, surtout que si on a fait du bordel hier soir, ils risquent pas de nous accueillir avec le sourire... Puis soudain, une idée.
« Attends, t'as toujours une capote sur toi, non ?, je tire une taffe, expire la fumée,puis garde ma cigarette à la bouche, dans l'hypothèse que t'étais pas bourré au point d'être suicidaire, tu l'aurais utilisée si on avait couché ensemble, non ? Si on ajoute à ça le fait qu'on était pas non plus totalement à poil en se réveillant... » |
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Jeu 2 Juil - 16:01 | |
| Il se fit remballer. De toute façon, il s'y attendait un peu venant de sa part. Elle était aussi paumée que lui. Ah, mais dans quoi s'étaient-il fourrés encore ? Il la regarda avaler un aspirine. Il se douta qu'en demander un à son tour serait peut-être mal venu vu les circonstance et se contenta de se servir un verre d'eau, puis de le boire à grande gorgée. Il la regarda allumer sa cigarette. Bon, si ça pouvait la détendre. Et sa nouvelle question lui fit recracher toute l'eau qu'il avait dans la bouche.
'Tain El' ! T'es trop con, vraiment.
Voilà, maintenant il se remettait en question de A à Z. Oui, il avait toujours était prudent. Il faisait pas partis de ses gars qui ne réfléchissait à rien avant de... Bref. Avant de se lancer, dirons nous. Alors il se prit la tête dans les mains et ferma les yeux. Peut-importe ce qu'il avait bien pu manger hier soir avant de venir chez elle, il avait envie de tout vomir. Maintenant qu'elle le disait, il regardait partout autour de lui, espérant trouver quelque chose ressemblant à une...
Attends, t'as toujours une capote sur toi, non ? Dans l'hypothèse que t'étais pas bourré au point d'être suicidaire, tu l'aurais utilisée si on avait couché ensemble, non ? Si on ajoute à ça le fait qu'on était pas non plus totalement à poil en se réveillant...
Très bonne question. Voilà qu'elle soulevait un point très important maintenant. La réponse était qu'il n'en savait franchement rien. Ce n'était pas le genre de gars à se trimballer avec un armada complet de contraception dans son porte feuille puisqu'il ne sautait jamais sur la première fille (ou gars) venu. Là dessus, il était raisonnable. S'il restait silencieux, elle allait lui en mettre une. Ou l’engueuler de plus belle. Oh, comme s'il était le seul fautif dans l'histoire.
Oui, voilà, on avait quand même quelque chose sur nous.
La réponse qui voulait tout dire. Il leva les yeux au ciel. En fait, c'était très con comme réponse, tout comme raisonnement. Plus elle parlait, plus il avait l’impression 1) d'avoir fait la connerie de sa vie 2) de devoir dégager d'ici au plus vite avant de se retrouver avec une Elsa Beth furibonde sur le dos. Il était venu avec quelque chose au moins hier soir ? Se connaissant, non, il avait du prendre ses clefs. Et oublier son porte feuille. A la bas,e il venait juste aider une amie après tout.
Oh et me regarde pas comme si j'étais le seul coupable dans cette histoire. Si jamais on... Enfin, tu vois...
Non, il en voulait pas le dire. Parce que même si certains disait qu'entre meilleurs amis cela arrivait toujours, il avait toujours refusé de le croire. C'était quoi ce cliché aussi ?
Tu aurais aussi pu, je sais pas moi, arrêter, ou...
Il laissa ses bras retomber. Ah quoi ça servait de toute façon de s'énerver là-dessus, hein ? C'était fait, c'était fait. Ou pas. Qu'est ce qui étai t fait ? Il n'en savait rien et n'en saurait probablement rien du tout. |
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Jeu 2 Juil - 17:41 | |
| « Oui, voilà, on avait quand même quelque chose sur nous. »
Tiens, c'est marrant, mais ça sonne comme de l’auto-persuasion. Comme moi, il essaie de se rassurer. Mais finalement, ce qu'il me fait le plus chier, moi, c'est pas le fait qu'on ait peut-être coucher ensemble. C'est vrai, après tout, ni lui ni moi n'en a le souvenir, donc, au final, ça revient au même. Non, moi ce qui m'effraie le plus, c'est les potentielles conséquences.
Retomber enceinte.
Des frissons parcourent tout mon corps à cette idée. Un deuxième avortement, non merci. Je pense pas que j'y survivrai. Le fait de replonger dans cette période trouble de ma vie commence à me faire angoisser. Je tire une taffe sur ma cigarette, longue. Je regarde sans vraiment la voir, ma rue en bas de l'immeuble à travers la fenêtre. Les gens s'agitent, se bousculent. C'est l'heure de pointe.
Je reviens à la réalité, et jette un regard vers James, qui semble tout perdu, mais peut-être aussi exaspéré. Comment ça le seul coupable ? Oh, commence pas à faire le caliméro, hé !
« J'ai jamais dit ça, roh, me saoule pas, c'est déjà assez la merde comme ça »
« Tu aurais aussi pu, je sais pas moi, arrêter, ou... »
Ça y est, il commence à me saouler. Je tire une dernière fois sur ma cigarette et l'écrase nerveusement sur le bord de la fenêtre.
« Ou quoi ? Tu crois que j'étais plus consciente que toi ? »
Je sens que l'angoisse monte en moi, tout comme le ton entre nous. Ça m'oppresse petit à petit. J'ai comme envie de crier. Je culpabilise et je suis énervée en même temps. Coupable d'avoir trop bu, de pas être foutu de me souvenir de ce qu'il s'est passé, de lui parler comme ça. Énervée par sa réaction, parce que lui aussi, il a bu, parce que lui aussi ne se souvient de rien, parce que c'est le bordel. C'est fatiguant. J'ai envie de fumer une clope, encore. Ou alors c'est juste l'angoisse qui monte.
Je sens que mes mains tremblent doucement. Je m'en veux encore plus. Comme si, je sais pas, je suis pas foutue de vivre sans faire les mêmes erreurs. Quand mon père m'a violée, qu'il m'a mise enceinte, que j'ai avorté, tout ça, ça ne m'a pas servi de leçon ? Et là, au premier soir où je suis bourrée, je me souviens de rien, j'ai peut-être couché avec quelqu'un, sans savoir si oui ou non on s'est protégé. J'ai envie de me taper la tête contre le mur, j'ai l'impression que ma poitrine va exploser.
Alors, je décide de me glisser dans les couvertures, position fœtale. Je tremble, je suis terriblement angoissée, mais je me contrôle comme je peux. J'essaie de me rappeler ce que Chase m'a dit, pour me calmer.
"Tu es magnifique. Les crises de panique sont effrayantes, mais quand tu sens qu'elles arrivent, tu sais qu'il y a des moyens de te faire penser à autre chose."
« James... Tu peux me faire un câlin..? » |
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Jeu 2 Juil - 19:02 | |
| Ça va, oh, j'te saoule pas, j’éclaircis juste la situation !
Ou pas. Il était parfaitement inutile là. Il savait qu'elle pouvait craindre le pire. Puisqu'ils ne savaient pas ce qui c'était déroulé hier soir, ils étaient dans la merde face à leurs... Doutes et idées. Ils avaient sans doute tout les deux des suggestions sur ce qui c'était passé, et pire, des conséquences. De son côté, il se disait que ce n'était pas le moment de chopper un de ses trucs transmissibles, dont on ne se débarrassait jamais. Et aussi, que ça serait terriblement con si elle tombait enceinte. « Mais non voyons, tu as pris tes précautions... » Ça, il n'en savait rien. Et cela le rongeait. « Vous avez peut-être même pas couché ensemble !» Ça aussi il n'en savait rien, et ça aussi, ça le rongeait.
Non non, j'ai rien dis de tel...
Si, il l'avait insinué. Oh, comme il haïssait être dans ces moments là avec elle. Et la porte, tout près, qui semblait l’appeler de nouveau. Il la regarda s'arrêter de fumer. Quelque chose n'allait pas avec elle. Ses mains tremblent. Jamie ose se rapprocher d'un pas, mais la voilà qui file déjà vers son lit. Bon. Il resta planté là comme un con en se demandant si c'était encore de sa faute, si elle avait encore l’engueuler ou... Son visage se décomposait peu à peu quand...
James... Tu peux me faire un câlin..?
Ou... non, il ne s'attendait pas vraiment à sa. Sa bouille se fendit en un large sourire et il monta la rejoindre. Parfois il se demandait ce qu'il lui trouvait à cette fille, pourquoi il était encore ami avec elle. Il aurait pu s trouver une autre meilleure amie, avec laquelle il n'aurait pas eu une relation aussi.. Bipolaire ? Il se glissa dans son lit (encore une fois) et la serra fort contre lui. Il ferma les yeux, lui chuchotant de se détendre un coup. Il devait la calmer, il sentait que, sur le coup, c'était son rôle de meilleur ami. Il se souvenait des crises de son jumeau, qu'il avait du gérer. Ce n'était pas toujours agréable. Surtout quand on avait l'impression de se voir péter un câble. Des crises d'angoisse, d'énervement soudain... Ah, ils étaient si différents. Mais c'était un connard, et il s'était juré de ne pas être comme lui. Il posa sa tête, contre la sienne, passa une main dans ses cheveux châtains et sourit.
Peut-être qu'on a juste joué au strip poker ?
Ok, blague débile, mais c'était pour détendre l'atmosphère. Il en avait besoin, là, tout de suite. Il lui déposa un baiser sur la joue, comme pour la rassurer. Elle pouvait compter sur lui, elle le savait. Quoi qu'il arrivera, il serait toujours là pour elle. Ce n'était pas son genre de lâcher les gens pour rien.
El'... J'te jure, on va bien finir par savoir ce qu'on a fait, au pire, on sonnera chez les voisins et on aura l'air de parfait simplets ? |
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› inscription : 29/06/2015 › avatar : Shelley Hennig › crédit : IrishCraziness(avatar) - alaska(signa)
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Ven 3 Juil - 1:01 | |
| Quand j'y pense cette situation est ridicule. Je suis ridicule. J'ai peut-être couché avec un de mes amis les plus proches, j'en ai aucun souvenir, on s'est sans doute mis la mine hier soir, on vient de s'engueuler pour savoir à qui est la faute, et là, je suis en train d'angoisser dans mon plumard, et je lui demande un câlin. Je crois que je suis encore bourrée.
Je ferme fort les yeux, et j'essaie de penser à autre chose, à respirer, mais je tremble comme une feuille morte. J'ai horreur de ces crises. Ça fait mal à en crever, mais on en meurt jamais. C'est comme un espèce de combat interne contre soi-même. Bon, qu'est-ce qu'il fout, James ?
Comme s'il m'avait entendu, je sens soudain la couette bouger, et petit à petit une douce chaleur envahit l'espace. Je sens ses bras m'entourer doucement, et me serrer fort contre lui. Je pose ma tête tout contre son torse, et l'écoute me chuchoter quelques mots. Sa chaleur corporelle me rassure petit à petit, tout comme sa main dans mes cheveux. Puis, je l'entends raconter une connerie.
« Haha, t'es bête... »
Un strip poker... Je sais même pas jouer au poker normal ! Il est vraiment bête lui, parfois. Mais bon, ça a au moins le mérite de me faire rire. Il est gentil, James. Même si on s'embête, ou qu'on se fâche très fort, il voudra toujours me faire un câlin ou un bisou quand même.
Toutefois, ça me trotte dans la tête cette histoire, quand même. Je déteste ne pas savoir. Surtout que là, c'est grave tout de même. On saura jamais ce qu'il s'est passé. Sauf si je tombe enceinte. Ou si j'ai choppé un truc. Mais bon, s'il se protège, on devrait pas avoir ces problèmes. C'est compliqué, la vie. C'est difficile est compliqué. On aimerait parfois avoir une télécommande nous permettant de revivre à l'infini certains moments, de passer en rapide d'autres, de revenir en arrière afin de ne pas refaire les mêmes erreurs.
Et James qui continue à dire des conneries. Les voisins, et puis quoi encore ? Tout l'immeuble aussi ? Il est encore bourré ou quoi ? La situation est assez grotesque comme ça.
« On a déjà l'air de simplets... Puis tu t'imagines devant les gens ? "Bonjour, est-ce que vous nous avez entendu faire quoique ce soit hier soir ? Oui ? C'était quels genre de bruits ? Ça vous a dérangé ? Non, parce qu'en fait on se souvient de rien, du coup on fait une petite enquête de voisinage...", dis-je, je pense qu'ils se foutraient pas mal de notre gueule ou que la moitié de l'immeuble déménagerait haha »
Je m'enroule un peu plus dans les couvertures, un peu plus contre James. Je suis fatiguée, j'ai limite envie de passer ma vie ici. Il sent bon. Une douce chaleur m'enveloppe, comme dans un cocon. J'ai l'impression que le temps se fige, ou qu'il passe tout lentement. Quelle heure est-il d'ailleurs ? Midi ? Dix heures ? Quatorze heures ? Quel jour sommes-nous ? Peu importe.
alors, là, je t'avoue que je ne sais plus trop quoi faire... On peut clôturer ici, si tu n'as rien à ajouter, ou alors continuer si tu as une idée, c'est comme tu le sens |
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) Ven 3 Juil - 13:56 | |
| On a déjà l'air de simplets... Puis tu t'imagines devant les gens ? "Bonjour, est-ce que vous nous avez entendu faire quoique ce soit hier soir ? Oui ? C'était quels genre de bruits ? Ça vous a dérangé ? Non, parce qu'en fait on se souvient de rien, du coup on fait une petite enquête de voisinage... je pense qu'ils se foutraient pas mal de notre gueule ou que la moitié de l'immeuble déménagerait haha.
Pas faux. Il haussa les épaules. Il resta là encore quelques temps. Il aimait bien ces moments là, rien qu'avec elle. Ils étaient deux, dans leur cocon, rien ne pouvait leur arriver. C'était du moins ce que Jamie pensait. Il avait toujours eu une vision de la vie étrange Jamie. De toute façon, avec elle, tout était étrange. Ils pouvaient passer de la grosses engueulade, aux câlins. Leur relation était étrange. Elle était fait de hauts et de bas. De vrai pièces. Où ils étaient sur piles, ou ils étaient sur face, jamais les deux à fois. Leur amitié à deux facettes se briserait-elle un jour ? Lui pensait que non. Elle avait su être son ancre ici, devenir son ami, ne pas le rejeter alors qu'il n'était pas franchement comme tout cas gars cool, qui traîne dans les bars et enfile les soirée en boite. Il ne fumait pas, il ne buvait pas (sauf la nuit dernière, peut-être, mais elle resterait un mystère à part entière), il était très simple. Et pourtant elle l'avait tout de suite trouvé sympa. Il se souvenait de ce jour où il était tombé sur elle dans les toilettes des femmes. Pourquoi était-il là déjà ? Il n'en savait plus rien, il s’en foutait, le destin 'avait mené jusqu'à elle.
T'as raison, on a plus qu'à prier alors...
Et il resta encore avec elle. Combien de temps, pourquoi... Tant de question. Il était bien, point barre. Il avait juste envie de cesser le temps. L'empêcher de continuer, de se reposer encore quelques instants avant que la vie reprenne de plus belles avec ses moments de joies, ses moments de malheurs. C'était tellement compliqué, la vie. Jamie avait toujours pensé avoir une vie de merde avant de se rendre ici. Certes, elle n'avait pas été tendre avec lui. Mais elle avait été odieuse avec d'autres. Ses yeux se fermèrent à nouveau et il se sentit glisser vers le pays des rêves, complètement fatigué. Bientôt son esprit alla divaguer dans des contrée que seul lui connaissait. Son monde à lui, rien qu'à lui. Quelque part, une petite voix lui soufflait que toute cette histoire allait lui retomber sur le dos, à lui, comme à elle. Mais quelque part, une autre petite voix lui soufflait de ne pas s'en inquiéter maintenant. Tout était bien. |
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| (#) Sujet: Re: #0358 - mal de tête (ft. James Reid) | |
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