ONCE UPON A BIRD
Les secrets c'est un peu comme les malheurs, ça vient jamais seuls (cara delevingne)

“ Sexy. ” “ Dégueulasse. ” Avais-je répondu, soupirant parce que d'une, l'un de mes frères avait encore fait intrusion dans ma chambre et de deux, parce qu'il s'agissait du plus jeune. La puberté ayant a peine élu domicile sur son menton, je sentis son regard s'attarder sur ma tenue. Un t-shirt xxl mettant en scène des trognons de pommes hurler comme des groupies ainsi qu'un leggins en simili cuir noir. Me dévisageant sous toutes les coutures, sous le regard amusé du cadet, j'entendis une piètre imitation de ma voix, stridente et agaçante : “ Oh oui Marlow, oh oui, embrasse-moi, regarde comme je suis belle ! Oh oui ! ” “ Ferme-la ! ” Répondis-je, piquant un fard en me ruant sur le premier oreiller dodu que je trouvais en lui lançant l'objet à la volée. “ A mon avis tu devrais te rembourrer les seins pour attirer son attention... ” “ Sors de ma chambre ! ” Hurlais-je telle une furie, faisant décamper le gamin hilare dont les éclats de rires suffirent à m'agacer au point que je claquais la porte. Je n'étais pas particulièrement colérique mais Scott avait franchi le seuil limite de l'âge ingrat, aussi était-il insupportable avec nos parents, refusant d'obéir à toute forme d'autorité ainsi qu'avec ses aînés dont il prenait un malin plaisir à s'immiscer dans leurs vies.

Scott adorait Marlow et je crois que, pour des raisons légitimes, ses yeux bleus avaient su évoquer en lui ses premiers émois. Au fond, tout le monde adorait Marlow, elle avait su s'attirer la sympathie et l'affection de tous les membres que composait la fratrie. Pour mes parents, c'était plus compliqué, d'une part parce qu'il s'agissait d'une femme bien qu'ils n'eurent aucun réel problème à accepter ma sexualité mais de l'autre parce qu'ils passaient le plus clair de leur temps, non pas à se soucier de nous mais à se disputer. Nous avons toujours connu nos parents ainsi. Cela dit je n'ai jamais manqué de rien, que ce soit d'argent ou d'affection et cette dynamique familiale, au lieu de nous dissoudre les uns et les autres avait fini par nous rapprocher et créer cette solidarité incroyable. Malgré tout, ce n'était pas mes rapports fraternels qui allaient résoudre mon problème. Mes quatre frères avaient chacun une opinion sur la question, certains pensaient que ma rupture avec Marlow n'était qu'une façon de nous retrouver, de profiter de la vie avant de nous ranger sagement, d'autres m'assuraient qu'une amourette pouvait conduire à une véritable histoire et que j'étais pour l'heure trop jeune pour parler du vrai amour.
Pourtant je ressentais ce battement tous les jours, parfois comme un douce mélodie parfois comme un rythme incessant qui me martelait le cœur. Celui-ci ne se calma jamais, s'emballant à sa vue et cette sensation de vide, comme si l'on m'avait arrachée à mes entrailles me dévorait, me rappelant sans relâche à quel point je l'aimais.

Code:

[b]Le matin, quand il est l’heure de se lever :[/b]
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<INPUT type= "radio" name="question1"checked>J'insulte le réveil et l’écrase d’un coup de poing.
<INPUT type= "radio" name="question1">Je profite des derniers instants sous la couette.
<INPUT type= "radio" name="question1">Je me lève d’un bond et file directement sous la douche.</FORM>