Mon histoire n'a pas de titre, elle ne fait que commencer.
   Jacques de Bourbon-Busset a dit : "Il faut être ambitieux, mais il ne faut pas se tromper d'ambition."

▲ Julian est né à White Oak Station. Ses parents sont de la région, ils n'en ont jamais bougé et ont transmis ce côté sédentaire et l'amour de leur ville à leur fils. Julian a grandi ici, il connaît la ville comme sa poche et ne la quitterait pour rien au monde. C'est d'ailleurs ce qui a causé la rupture dont il a eu le plus de mal à se remettre.
▲ Il est fils unique. Deux ans après sa naissance, sa mère a été ménopausée. Elle n'a jamais pu lui donner de petit frère ou de petite sœur, malgré son désir d'en avoir un(e). Judith avait 50 ans quand elle a accouché de Julian. Son père en avait 52. Le fait d'avoir des parents aussi âgés a sans doute contribué au fait que Ju' a toujours voulu partir de chez lui, voler de ses propres ailes... inconsciemment, il s'est toujours rendu compte que ses parents ne seraient pas éternels et qu'il ne devait pas compter sur eux trop longtemps. Ne serait-ce que pour alléger leurs soucis. Vivre avec un ado quand on atteint un certain âge n'est pas ce qu'il y a de plus facile, même si Julian a toujours fait son maximum pour ne pas causer trop de problèmes à ses parents. A présent, ils ont 73 et 75 ans. Ils vivent toujours dans la maison où Ju' a grandi, mais la santé d'Andrea décline de plus en plus.
▲ Les débuts de Julian à l'école n'ont pas été faciles, d'une part parce qu'il n'avait pas l'habitude de partager avec d'autres enfants, ni même d'en fréquenter ; d'autre part parce que beaucoup d'enfants pensaient que ses parents étaient ses grands-parents, et ne se gênaient pas pour le lui faire remarquer. Il s'y est vite habitué, mais c'est resté un sujet sensible pendant toute son enfance. En dehors de l'école, Judith et Andrea refusaient que leur fils sorte avec ses copains de classe. Par la force des choses, il a donc du apprendre à s'occuper par lui-même et s'en est même bien accommodé. Julian est solitaire, par moments. Ce sont des phases, comme s'il avait besoin de retrouver la tranquillité de son enfance quand il se sent oppressé par trop de problèmes en même temps.
▲ L'absence de modèle durant son enfance - parce qu'il a toujours refusé de considérer son père comme tel - a fait de lui un gamin immature. Dès qu'il se retrouvait avec ses copains, en cours ou lors de ses activités extra-scolaires, il ne pensait qu'à une chose : s'amuser. C'est resté, même des années après. Il est plus posé à présent, mais parfois cette envie d'en profiter à fond ressort et il peut être très con, quand il s'y met.
▲ Sachant qu'il ne pouvait pas sortir quand il était plus jeune, Julian était inscrit à beaucoup d'activités en dehors de l'école. Enfant, il était scout. Une fois arrivé au collège, il a arrêté cette activité et s'est inscrit au club de basket. En dernière année de collège, il a commencé à fréquenter un cours de natation. Au lycée, il a poursuivi ces deux activités et a même commencé à bosser comme sauveteur à la piscine municipale. Dans l'eau, c'est un vrai poisson. C'est son élément, il adore le calme si particulier que l'on éprouve quand on s'immerge totalement. Il peut retenir sa respiration pendant près de 3 minutes et s'amuse souvent à le faire, que cela soit dans la baignoire, la piscine, quand il va à la mer,... Quant au basket, il n'a pas continué après le lycée. C'est dans l'équipe qu'il a fait la connaissance de Louys, son colocataire actuel. Les garçons n'avaient pas la même bande d'amis, mais ils s'entendaient tellement bien qu'ils s'arrangeaient toujours pour se retrouver en dehors du basket. Leur amitié est très importante aux yeux de Ju', qui considère Louys comme son meilleur ami... même s'il ne le lui a jamais vraiment dit.
▲ Même s'il ne veut pas considérer son père comme un modèle, celui-ci manquant cruellement d'ambition aux yeux du jeune homme, Julian a quand même quelques traits de caractère qui lui viennent directement de son paternel. Par exemple, son esprit très peu ouvert quand il s'agit de religion ou de... sexualité. Andrea ayant toujours condamné les comportements sortant un peu de la norme, ainsi que la religion musulmane et tout ce qui y a trait, il a fortement influencé son fils qui pense la même chose que son père. L'homosexualité, c'est contre nature. Les musulmans sont des terroristes. Un peu étroit, comme façon de penser, non ? Julian se garde bien de crier sa façon de penser haut et fort, mais il ne faut pas qu'un homo' s'approche de lui d'un peu trop près. Quant aux débats sur la religion, il les fuit, préférant garder pour lui ses opinions... ne les assumant d'ailleurs pas toujours.
▲ C'est au lycée que Julian a commencé à sortir avec des filles. Des petites amourettes, pour la plupart... rien de bien intéressant, et rien de sérieux. Jusqu'à sa dernière année en tant que lycéen, et sa rencontre avec Marina. Marina était brune. Marina était belle. Marina était envoutante. Il tomba raide dingue de la demoiselle, qui avait un an de plus que lui. Il passa ensuite un an de sa vie dans la relation la plus destructrice de son existence. La jolie brune le menait par le bout du nez, et avec du recul, Ju' ne peut s'empêcher de se dire qu'elle le savait et qu'elle se servait de lui pour obtenir tout ce qu'elle voulait. Elle se droguait, et crut bon d'entraîner son petit ami là-dedans. Heureusement, il ne devint jamais accro. A vrai dire, Julian fumait avec Marina juste pour le plaisir de partager ses passions à elle. Il aimait quand elle se laissait totalement aller, quand ils refaisaient le monde tous les deux, allongés dans l'herbe à regarder les étoiles. La jeune femme parlait souvent de s'enfuir. De temps à autres, elle le faisait... dans les bras d'autres mecs. Mais toujours, Julian la pardonnait quand elle revenait vers lui. Il était bleu de cette fille, elle n'avait aucune excuse mais il ne parvenait pas à se faire à l'idée de la perdre. Jusqu'au jour où elle lui demanda de partir avec elle. Marina savait que le jeune homme mettait tout l'argent de son petit boulot de côté. Elle lui demanda de l'utiliser pour leur payer un billet d'avion pour l'Angleterre. Ce fut ce qui mis fin à leur histoire. Marina quitta White Oak Station, Julian resta sur le carreau, le coeur brisé. Jamais il n'aurait pu envisager de quitter sa ville pour l'Angleterre, même par amour. Et jamais il n'aurait non plus envisagé de dépenser son précieux argent pour cela. Radin ? Pas spécialement. Simplement, chaque centime qu'il met de côté et un centime dont il sait qu'il n'aura pas besoin. Il ne va jamais rechercher l'argent de son compte épargne, préférant crever la dalle en fin de mois plutôt que d'entamer son "ticket vers un avenir meilleur", comme il aime l'appeler. Il lui fallut du temps, pour se remettre de cette relation. Depuis Marina, il n'eut plus de relation sérieuse au point de tomber amoureux. Des copines, pas mal. Jamais plus de quelques mois.
▲ Une fois son diplôme en poche, Julian choisit une voie qui contraria beaucoup ses parents. Il n'alla pas à l'université, comme la plupart de ses camarades de classe, mais préféra se faire embaucher là où il put. Il commença par être caissier dans une station service, pendant presque tout le temps que dura sa relation avec Marina. Ensuite, il enchaîna comme magasinier dans une entreprise de la région, qui vendait des pièces de tracteur. Il travailla ensuite dans un bar, un restaurant et un centre d'appel. Durant ce dernier boulot, qui dura un an et demi, il abîma sa vue à force d'être devant un écran d'ordinateur. Cette myopie nouvelle pour lui l'obligea à porter des lunettes, ce qu'il détesta rapidement et s'empressa de remplacer par des lentilles de contact. Quand il repéra l'annonce demandant un conseiller commercial dans un magasin d'appareils électroménagers, Ju' sauta sur l'occasion et postula. Cela fait maintenant presque un an qu'il travaille dans cette boîte, partageant son temps entre vendre des aspirateurs et gérer le SAV d'une main de maître. Rien de bien folichon, mais de tous ses anciens boulots, c'est celui qui paye le mieux. Un job "alimentaire", comme on dit, en attendant d'avoir réuni assez d'économies pour se lancer dans sa propre entreprise.
▲ Julian quitta la maison de ses parents à 19 ans. Il habita d'abord seul, mais se rendit rapidement compte que les factures s'accumulent et que le loyer ne se paye pas tout seul. Il opta donc rapidement pour la colocation. Son premier colocataire resta avec lui plusieurs mois, mais déménagea finalement pour se mettre en ménage avec sa petite amie. Quand Julian s'en plaignit à Louys... l'idée de vivre ensemble leur vint et ils s'installèrent tous les deux. La cohabitation ? Au top ! Jamais un mot plus haut que l'autre, et les tâches bien réparties. Un arrangement qui leur allait aussi bien à l'un qu'à l'autre. [ndlr : Louys si tu passes par là, dis-moi si cette partie te convient ! Sinon j'y apporterai des modifications :)]
▲ Et un jour... la grande sœur de Louys vint toquer à leur porte. Bien entendu, Julian la connaissait déjà. De loin. C'était la sœur de son coloc' et ami, rien de plus. Une fille qu'il avait croisée de temps à autre dans les couloirs du lycée, à qui il disait bonjour plus par politesse que par réelle envie. Louys n'était pas là, Ju' laissa rentrer la jeune femme pour l'attendre. Il lui proposa un verre, lui demanda si tout allait bien... et la discussion partit de là. Elle se confia à lui, lui raconta sa rupture et ses sentiments. Julian se rendit alors compte qu'elle n'était plus la lycéenne qu'il avait "connue". Elle avait grandi, il se surprit même à la trouver belle. Mais par-dessus tout, ce fut leur échange qui l'étonna. Ainsi, cette fille avait de la conversation ?! Ils pouvaient parler ensemble, c'était même agréable et naturel. Dans les semaines qui suivirent, les visites de Maxym devinrent plus régulières. Il lui arrivait même de passer quand Louys n'était pas là, ce qui bizarrement faisait toujours plaisir à son colocataire. Maxym et lui discutaient ensemble, ils s'entendaient bien. Un jour, Julian se rendit compte qu'il attendait les visites de la jeune femme, et qu'il avait envie de passer du temps avec elle. Cela lui fit un choc, et il se promit de ne rien dire à Louys et de réfréner ses envies... par respect pour son ami.

Sarah (Astrid) m'a envoyé un sms pour me dire que tu étais là. Je suis venue au plus vite, après ma réunion, pour pouvoir le voir des mes propres yeux.
Merci, merci, merci de tenter mon scénario. Ça me fait tellement plaisir, et puis Colton est tellement beau, on ne peut que craquer pour lui.
Ça ne me pose absolument aucun problème si tu n'es pas tout le temps connecté. On a tous une vie à côté, moi la première, ne t'en fais pas. Je ne suis pas très compliquée.
J'aime beaucoup ce que tu as écris, j'ai hâte de voir la suite Et puis si tu as des questions, n'hésite pas, ma boîte mp est grande ouverte

J'adore J'ai hâte de pouvoir rp avec toi
Si tu termines dans l'après-midi, je viendrais valider ta fiche dans la soirée, en rentrant du travail  

Félicitations, tu es officiellement validé(e) !
Merci encore une fois, d'avoir tenté et de prendre mon scénario.
J'aime beaucoup comment tu écris, et comment tu as présenté ta fiche. Le titre de ta présentation est parfaite. Cette chanson est un de mes coups de coeur, en ce moment.
Le pseudo est top, Colton est sexy et on va mettre la misère à Louys

Selon le questionnaire, tu te retrouves sans hésiter dans le groupe Looking Forward
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage pour faire les diverses demandes, tu peux aussi recenser ton personnage, ou bien rechercher des liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ou des bandes. 50 points t'ont été ajoutés pour ta validation, tu retrouveras d'ailleurs plus d'informations sur le système de points à cet endroit. Enfin, pour faciliter ton intégration, n'hésites pas à participer à la loterie des rps.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight !