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| (#) Sujet: † le corps beau. Dim 9 Nov - 19:06 | |
| aurel hefnermy baby lives in shades of coolPRÉNOM(S) ET NOM: ta mère a voulu te donner un prénom français original pour que tu sortes tout de suite du lot, dès ton enfance, alors elle t'a appelé aurel. ça passe, tu te dis. tes seconds prénoms sont plus classiques et reflètent tes origines allemandes, josef ludwig. concernant ton nom de famille, il en amuse plus d'un. hefner. oui, tu as des liens de parenté avec le vieux riche et libidineux qui dirige le manoir playboy. c'est comme ça. tu n'y peux rien. SURNOMS: tu t'es vu affublé de nombreux surnoms, à commencer par kiki, ou doudou, ce surnom qui te venait de ta femme et que t'as jamais pu supporter. il n'y avait qu'elle qui avait le droit de t'appeler ainsi. puis dans ta jeunesse, et encore aujourd'hui, tu réponds au nom du corbeau ou de raven. tu sais pas trop d'où ça leur est venu, peut être de ta couleur de cheveux qui sait, mais au final t'as bien accroché et t'as repris ce surnom plusieurs fois. enfin certains de tes proches te surnomment cobain, comme kurt. t'aime bien, parce que ça te va bien. au final, les surnoms tu commences à en avoir l'habitude, mais ça reste que pour quelques privilégiés. ÂGE: tu es âgé de vingt-trois ans. pas bien vieux, t'as encore toute ta vie devant toi. pourtant, ta vie, tu l'as déjà pas mal commencée. tu te dis que le seigneur te laisse peut être une chance pour un nouveau départ. pour que tu puisse profiter pleinement d'une vie différente. qui sait, t'es encore trop jeune pour le savoir. NATIONALITÉ: tu es un pur produit canadien, né à white oak station, tu ne quittes la ville que pour rendre visite à ta famille en allemagne. t'aimes bien la bavière et berlin. c'est si différent d'ici, c'est si folklorique. tu te dis que peut être tu finiras ta vie là-bas. mais c'est pas trop dans les plans de ton paternel. ORIENTATION SEXUELLE: t'as jamais fais le difficile de ce côté là. enfin tu ne t'ais jamais trop posé de question. t'es toujours sorti avec des femmes, mais tu ne t'es jamais fermé à d'autres possibilités. après tout on tombe amoureux d'un être et non d'un corps. tu es donc pansexuel. STATUT CIVIL: voilà quelques temps que tu as perdu ta femme. tu t'en remets toujours pas d'être veuf. vous étiez si jeunes, si inconscients. t'aurais jamais pu prévoir ce qui lui était arrivé. EMPLOI/ÉTUDES: tu suis des études en psychologie et philosophie. parce que t'es un penseur dans l'âme et tu le sais. à côté de ça t'animes une radio libre clandestine et tu suis quelques cours de danse, ce qu'ignorent tes parents, et t'as pas intérêt qu'ils le sachent. SITUATION FINANCIÈRE: t'es riche. t'es si riche que c'en devient honteux. m'enfin t'y peux rien, toi, t'es juste un gosse qui profite de tout l'argent que ses parents veulent bien lui donner. AVATAR: t'es représenté par le beau oscar spendrup, cette beauté tout droit venue de suède. quel beau pays. CRÉDIT: tout vient de tumblr. ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE? au lycée, t'étais un de ces gamins insupportables qui se la ramenait tout le temps. t'affichais une vie sexuelle débordante, tu te vantais de tes nombreuses conquêtes et de ton capital séduction même si en réalité, t'étais juste puceau. mais ton extraversion faisait de toi un mec populaire, qu'on respectait. t'avais beau faire le mariole, t'en restais pas moins un excellent élève, studieux et volontaire à qui l'on ne pouvait, au final, rien reprocher. tu faisais tout pour qu'on ne te colle plus l'étiquette du "fils à papa" pour la remplacer par celle du mec cool, friqué mais qu'on a envie de connaître. mais tu restais fidèle à ton éducation stricte qui voulait de toi que tu donne constamment le meilleur de toi dans tous les domaines. tes intérêts ont toujours été variés et tu amusais beaucoup tes proches en te trouvant des passions nouvelles pour le violon, le russe ou le hip hop, avec ton écriture quasi-calligraphique et ton ouverture d'esprit hors du commun. t'étais un gars aux multiples facette, comme toujours à l'heure actuelle. on pouvait que t'aimer en fin de compte. t'étais ouvert à tout le monde, charmant, et par tes sourires tu faisais sentir, même les moins populaires, plus confiants qu'ils n'avaient jamais été. t'étais le mec parfait, original, décalé, qu'on ne pensait pas croiser un jour dans sa vie, mais qu'on oublie certainement pas.
~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT? non, tu n'es pas heureux. c'est le moins que l'on puisse dire. toute ton âme brûle de l'intérieur. depuis sa mort, tu n'es qu'un déchet. un déchet qui erre et qui se laisse porter par les flots de la vie. t'aimes écrire. t'écris plutôt bien même. c'est ton seul recours. afin d'évacuer la peine, afin d'évacuer la haine. tu continues pourtant d'être toi, de revoir certains de tes anciens camarades même si c'est clair que t'es plus le même homme. tu joues au basket, ta grande taille te confère d'ailleurs un sérieux avantage. tu continues de toucher à tout comme tu l'as toujours fait afin de te donner un nouveau souffle, de te permettre de continuer à survivre, effort après effort, espérant qu'un jour la douleur sera moins grande.
~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS? ton avenir est devenu si confus depuis ces derniers temps... alors que tout semblait déjà tracé d'avance... faut croire que cette vie n'était pas faite pour toi. que le seigneur t'a donné une nouvelle chance de vivre la "bonne" vie, celle qui t'étais destinée. autant se dire ça pour se rassurer. n'empêche que t'espère toujours être heureux un jour. ressentir ce bonheur intense, infini, cette impression d'éternel que t'as touché du doigt. refaire ta vie avec quelqu'un, pourquoi pas ? après t'aimerais déjà pouvoir tourner la page sur elle. tu t'en voudrais de l'oublier complètement. de toute façon tu sais que c'est impossible, qu'elle fera toujours partie de toi. mais des fois tu te surprends à espérer que tout ça ne soit jamais arrivé. qu'elle ne soit jamais entrée dans ta vie. ton bonheur, tu l'imagines donc sans tes vieux démons, aux bras d'une personne que tu aimes et qui t'aime, mais aussi dans une profession qui te ferais vibrer. quoi encore ? tu n'en sais rien. quelque chose qui te permette d'être toi. d'être un artiste.
Pour la répartition des groupesLe matin, quand il est l’heure de se lever :
Un métier qui conviendrait bien à mon caractère :
Je croise au hasard une amie de l’école primaire, je lui dis :
En vacances, je:
En ville, je préfère me promener:
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Ce qui me permet d’avancer dans la vie...
Avec les amis, j'adore:
L'élément qui m'attire le plus:
Un défaut que je me reconnais volontiers...
Le soir, avant de m'endormir :
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hors-jeuPRÉNOM ET/OU PSEUDO: c'est encore cassandre, aussi connue sous le nom de london jukebox., cass ou cassou. ÂGE: j'ai dix-sept ans mais plus pour bien longtemps. PAYS: france, quand tu nous tiens. PRÉSENCE: toute la semaine, rp les week ends. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? bazzart, il y a longtemps. PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? j'aime inventer des personnages. AUTRE CHOSE À AJOUTER? après trois mois de retard, voilà mon bébé numéro trois.
Dernière édition par Aurel Hefner le Ven 30 Jan - 23:58, édité 7 fois |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Dim 9 Nov - 19:08 | |
| forever youngtous les cris les sos« Pour être heureux, on a besoin de trois choses : quelque chose à faire, quelque chose à aimer, quelque chose à espérer. »
le premier jour, dieu créa la terre et la lumière. Ψ
c'est bon ! tu étais prêt. tu avais préparé ta petite valise avec tous tes trésors dedans. t'aimais bien cette valise. un côté rose, un côté transparent laissant apercevoir ce que tu comptais emmener avec toi : une pièce de puzzle, un reste de crackers, trois cailloux, un hochet - souvenir de ton passé, faut dire qu'à trois ans tu n'en avais plus besoin - un mouchoir trouvé sous le canapé et deux bonbons que tu avais réussi à soutirer à tes parents. c'était parfait pour le voyage, même si tu espérais obtenir un cookie avant ton grand départ. tu tenais donc ta valise dans la main gauche et, de l'autre, tu serrais fort la main de monsieur ours, à qui il manquait déjà un oeil. l'opération aurait dû avoir lieu demain, mais t'avais pas envie qu'il souffre le pauvre, alors tu t'enfuyais avec lui. tu quittais ce monde misérable pour en trouver un meilleur, ailleurs. et pour accomplir tes sombres desseins, tu avais déjà tout planifié. tu était déjà un fin stratège ! tu grimpais bientôt dans ton petit camion rouge et jaune, prêt à conquérir le monde. tu posais tant bien que mal ta peluche et tes bagages sur les genoux, et tu donnais un grand coup sur le sol pour partir à l'aventure. sauf que c'était sans compter sur tes parents. maman et papa te regardèrent avec un air surprit avant de prendre un fou rire, sortant l'appareil photo pour immortaliser le moment. quoi ? t'étais drôle peut être ? qu'avaient-ils à se moquer de toi ainsi ? tu leur décochais ton plus beau sourire parce qu'ils t'amusaient bien. ils ne te prenaient pas au sérieux. tant mieux, cela rendrait ton évasion plus facile. tu continuais donc ton chemin, ta tignasse brune s'éloignant dans le couloir. tu entendis les pas lourds de ton papa arriver derrière toi, et tu accélérais le mouvement dans de grands éclats de rire. il ne t'aurait pas aussi facilement ! mais tu sentis bientôt de grosses mains encercler ta taille et te soulever au niveau des aisselles. tu gigotais dans l'air, déjà très mécontent, et tu le faisais d'ailleurs savoir en transformant tes rires en grands cris stridents. kyle, arrête ! la voix de ton papa grondait dans tes oreilles. ton coeur s'arrêta un instant, il t'avait fait peur. ta respiration haletante résonna légèrement dans le couloir. tu attendais la sentence sans un bruit. j'en peux plus de toi, jeune homme. tu te tournais vers lui avec tes yeux de biche qui te mangeaient le visage. personne ne pouvait te résister ainsi. t'avais de grands yeux clairs qui contrastaient parfaitement avec tes cheveux sombres. tes grosses joues d'enfant te conféraient un air si innocent qu'on ne pouvait jamais t'en vouloir très longtemps. ton père soupira en levant les yeux au ciel, puis il te ramena au salon sous le regard encore amusé de ta mère. ils n'en finiraient jamais avec toi. rien qu'à voir tes genoux écorchés encore pleins de bleus de la veille, on savait que tu ne serais jamais un enfant sage. mais au final, c'est comme ça qu'on t'aime, non ?
cher journal. je crois que c'est comme ça qu'on commence. j'en sais rien en fait, parce que c'est la première fois que j'écris dans un journal comme ça. faut dire, tu es mon cadeau d'anniversaire. j'trouve ça un peu nul en fait, comme cadeau. j'dis pas que tu es nul, hein, juste que j'aurais préféré la nouvelle play station. mais bon, je sais que t'es pas un journal comme les autres. tu es spécial. comme moi je suis spécial. chacun est unique, et toi aussi. c'est pas parce que tu as été fabriqué à la chaîne par des enfants chinois et que tu ressembles à des milliers d'autres comme toi, que tu n'en est pas moins unique. d'ailleurs, pour moi tu ne seras pas "journal". c'est trop banal "journal", ça te va pas. "carnet" c'est bien mieux. dorénavant tu es mon carnet. enfin je parle déjà trop, là, assit en tailleur sur mon lit, à peine éclairé par ma lampe de chevet dont j'essaye de cacher l'éclat pour que mes parents continuent de penser que je suis en train de dormir. donc je m'appelle kyle hefner, ludwig et joseph sont mes autres prénoms. je viens d'avoir dix ans aujourd'hui, et je sais que pleins d'aventures m'attendent. c'est ça le mystère de la vie, on ne sait jamais ce qui arrivera demain. on peut toujours tenter d'imaginer, mais c'est jamais comme ça que ça se passe. on est pas maître de son destin. bon, j'arrête de faire semblant d'être intelligent, de toute façon tu me connait, carnet. ou du moins tu vas apprendre à me connaître, au fil des mots, au fil des pages. car je te dirais tout, tout ce que je ressens, ce que je pense de ma vie et de la vie en général. tu seras mon confident, faute d'avoir des parents qualifiés pour ce genre de travail.
le deuxième jour, dieu créa le firmament et le ciel. Ψ
t'avais juste envie d'exploser de rire, tellement la situation était grotesque, mais tu te retenais parce que t'étais dans le bureau de la directrice, et que t'avais pas envie de te faire virer. la vieille, comme tu aimais l'appeler, se tenait devant toi, son regard perçant caché derrière ses lunettes rectangulaires. elle cultivait véritablement son look sévère, ce qui à tes yeux la discréditait plus qu'autre chose. ta mère était assise à ta droite et ton père se tenait derrière ton siège, le lâchant parfois pour faire les cent pas. sur le grand bureau en bois brut se trouvait ton magasine. assez éloigné de la directrice, comme s'il la dégoûtait. ce n'était qu'un exemplaire de playboy, pas de quoi en faire un drame. sauf qu'il avait été retrouvé sous ton lit, dans un pensionnat pour garçons, et que bien sûr, c'était très mal vu. tu sentais ton père au bord de l'explosion, et tu savais pertinemment qu'en sortant du bureau, tu te prendrais la gifle de ta vie. et ta mère ne savait visiblement plus où se mettre, elle avait les joues rosies par la honte. toi, tu ne voyais pas vraiment le problème. ça allait peut être à l'encontre de ta religion catholique mais il fallait vraiment que tout le monde se détende un peu. t'étais un ado de quatorze ans tout ce qu'il y avait de plus normal. tu décidais donc de prendre les choses en main, histoire de faire redescendre les tensions. c'est tonton hugh qui me l'a donné. hugh hefner, c'était un peu l'ovni de ta famille, le type vraiment étrange qui a décidé de créer un manoir où il pourrait vivre entouré de belles blondes. en fait, vous n'aviez pratiquement pas de sang commun, juste un lointain ancêtre allemand, et tu l'avais rencontré deux fois, la dernière étant la semaine passée. tes parents détestaient hugh, et c'était probablement pour ça qu'il te plaisait tant. à tes mots, les yeux te ta mère se tintèrent de reproches, tandis que ceux de mme sutherland s'étaient agrandis comme des assiettes. tu haussais les épaules, d'un air innocent. oui, tonton est un peu spécial, tu ajoutais sur le ton de la confidence à l'égard de la directrice. il voulait me faire découvrir son univers, mais je ne pouvais décemment pas le faire à la maison. je me rends maintenant compte que l'apporter ici était une bien piètre idée. et c'était reparti. tu lançais un regard attendrissant à la directrice. elle aussi, finirait par craquer. bien sûr, tes parents ne tomberaient plus dans le panneau, mais au moins tu ne serais pas renvoyé. il était évident que "tonton hugh" n'avait rien à voir avec le magasine en ta possession. il t'avait certes parlé de son entreprise douteuse mais c'était toi qui était allé acheter le journal de ton plein gré. et ça tes parents le savaient très bien. toi, tu te pavanais comme un coq, te vantant de tes nombreuses conquêtes auprès de tes camarades de dortoir même si au final, t'étais aussi puceau qu'eux. mais du coup, tu devenais populaire, mystérieux, les autres voulaient devenir potes avec toi, d'autres te jalousaient, et ça n'arriverait pas si tu ne mentais pas continuellement sur ton activité sexuelle. en fin de compte, tu n'y connaissais rien aux femmes, mais hors de question de le faire savoir.
cher carnet, c'est demain le grand jour. le bal de promos. notre pensionnat rencontre le temps d'une soirée le pensionnat pour filles de l'autre côté de la rue. tout le monde est très excité à l'idée de passer enfin une soirée cool où on n'est pas obligé de faire semblant d'être purs et chastes. bien sûr, il n'y aura pas d'alcool, mais comme tous les ans, quelqu'un trouvera le moyen de trafiquer le punch. non, je suis sûr que ça va être sympa. mais je stresse vraiment, je sais pas comment me comporter avec les filles. surtout que j'ai dis à tout le monde que j'étais une sorte de dom juan ou je ne sais trop quoi. je vais devoir assurer. sauf que... je sais même pas comment m'habiller. j'ai prévu un pantalon noir repassé par ma mère hier, une chemise blanche qui a subi le même traitement. tu crois que ça suffit ? je lisserais mes cheveux bouclés et les peignerais, je mettrais un peu de laque pour que ça tienne. j'hésite à prendre le parfum de papa pour demain. que ça me donne l'allure d'un homme. en tout cas, c'est sûr que personne va être capable de bosser demain matin. ça va être l'effervescence ! rhaaa mais je stresse trop, carnet ! je vais certainement prendre des petites granules pour me calmer, sinon je ne vais pas fermer l'oeil de la nuit, et j'aurais pas l'air frais demain. d'ailleurs, je crois que je vais me coucher dès maintenant. je vais me laver, m'écouter le dernier single d'amy winehouse, parce que c'est trop ma déesse et que j'espère qu'ils mettront quelques chansons d'elle demain, et je vais m'endormir. oui, ça me paraît bien comme ça. je te tiendrais au courant. en attendant, à plus, carnet !
le troisième jour, dieu créa la mer et les continents fleuris. Ψ
la lumière des néons était bien trop forte, et la musique faisait vibrer ton corps tout entier. t'avais décidément pas l'habitude de ce genre de cacophonie. les corps bougeaient en rythme tout autour de toi, comme une marée humaine agitée par une tempête musicale, et certainement un peu de rhum. tu te sentais perdu au milieu de tous ces gens qui, au final, semblaient bien mieux s'y connaître que toi. tu tenais ton verre de coca dans ta main droite et tu observais la foule de danseurs d'un air interdit. ça ressemble à ça une soirée ? c'était du moins ce que tu te demandais. tu voyais deux de tes camarades de dortoir passer à côté de toi en gloussant. ils avaient pas vraiment l'air frais. bah alors raven ? t'as perdu tes plumes ? puis ils éclatèrent de rire en s'en allant, ne te laissant même pas le temps de répondre. tes traits se durcirent légèrement. tu baissas les yeux et observas tes pieds immobiles, puis ta main tenant stupidement ce gobelet en plastique. tu faisais pitié, voilà tout. alors tu décidas de participer toi aussi à la fête. hors de questions que tes origines bourges pourrissent la soirée de ta vie, ainsi que ta vie sociale ! tu te dirigeais vers le bar et remplissais un nouveau verre de punch, puis tu l'avalais cul-sec, avant de retourner sur la piste de danse. tu tombais presque aussitôt sur une jeune fille d'une beauté qui te coupa le souffle. brune, ses cheveux ondulés lui tombaient en cascade dans le dos, et sa robe noire mettait en valeur sa taille menue. mais ce sont surtout ses yeux qui eurent raison de toi. des yeux d'un vert profond, animés d'une étincelle de malice et même... de défi. tu mis quelques secondes à retrouver tous tes esprits, et bientôt un léger sourire vint orner vos lèvres. vous vous ressembliez tellement, par le physique, mais également la gestuelle. au fond, tu savais que tu venais de vivre ton premier coup de foudre. je m'appelle aurel. en fin de compte, tu étais quelqu'un de plutôt timide, mais tu faisais toujours en sorte de te montrer intrépide et grande gueule. pourtant là, tu t'étonnais toi-même d'avoir réussi à articuler une phrase convenable. l'alcool te donnait des ailes apparemment. et moi louise. tu souriais. louise, c'était français, du moins il te semblait. comme ton prénom en fait. on danse ?, tu lui proposas avec un sourire. elle hocha légèrement la tête et bientôt sa main fut dans la tienne. tu n'avais plus aucune notion du temps qui passait, ni du reste des danseurs qui s'agitaient autour de vous. plus rien n'avait d'importance. plus rien d'autre qu'elle et ses courbes parfaites, et son sourire d'ange, et ses grands yeux clairs. il n'y avait que vous, perdus dans le néant, seuls, et rien ni personne ne pouvait vous déranger, ni gâcher votre soirée. pour la première fois, tu étais tombé amoureux. c'était aussi bête que cela. il avait suffit d'un regard. et tu étais sien.
cher carnet, aujourd'hui, on s'est embrassés. nous étions seuls. je la tenais blottie contre moi sous un grand chêne. il faisait un soleil magnifique et nous étions entourés de plein de belles fleurs colorées. puis elle s'est tournée vers moi. son visage était si près ! alors je sais pas ce qui m'a prit, je sais pas si ce sont ses yeux ou ses lèvres, mais j'ai finis par l'embrasser. c'était doux comme contact, mais j'avais l'impression de perdre pied et de m'élever quinze mètres au-dessus du sol. le temps semblait s'être arrêté... c'était le meilleur moment de ma vie, je crois. je suis si heureux. maintenant on sort ensemble, c'est officiel. elle l'a même annoncé sur facebook. je sais, c'est foi mais... je crois que je l'aime putain. je l'aime de toute mon âme, de tout mon corps. je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne et comme je n'aimerais jamais plus personne. parce que je suis incapable d'aimer plus que cela. louise est la bonne, je le sais. j'espère qu'elle s'en rend aussi compte. heureusement que l'université est dans la ville. comme ça nous n'auront pas à nous séparer. et je pourrais la tenir dans mes bras aussi longtemps que je voudrais, autant de fois qu'il me plaira. tu sais carnet, j'ai jamais été aussi heureux.
le quatrième jour, dieu créa les étoiles et les saisons. Ψ
tu avais vingt ans à peine, pourtant tu savais que c'était la bonne. qu'il n'y en aurait aucune autre après elle. que ton coeur ne battrait pour nulle autre que louise. c'est pourquoi tu te tenais à genoux devant elle, une boîte en velours rouge dans la main droite. tu finis pas l'ouvrir, dévoilant une superbe bague en or, diamants et saphir. tu la trouvais magnifique et tu espérais qu'elle lui plairait. et plus encore, tu espérais qu'elle dise oui à la question que tu venais de poser. louise callaghan, veux-tu m'épouser ? ton coeur martelait tes côtes avec une fureur nouvelle. il n'y avait plus que sa décision à elle qui rentrerait en compte. la plus importante. tu avais déjà demandé sa main à son père, qui avait accepté. il voyait bien que tu l'aimais, et puis tu étais un très bon parti. seul l'âge l'avait fait hésiter, mais tu avais su trouver les mots. oui. c'était presque un murmure, à peine audible, mais ton coeur l'avait entendu. tu sautais littéralement de joie et venait la serrer dans tes bras. tu avais la tête enfouie dans son cou, tu pleurais presque mais ton sourire refusait de quitter tes lèvres. te reculant légèrement, tu lui tendais l'écrin et elle pu admirer la bague que tu lui avais offerte. les joues rosies par la joie, elle la pris dans ses mains pâles et l'enfila à son annulaire gauche. vous étiez fiancés. tout était allé très vite entre vous, au fond, mais c'était ce qu'il y avait de beau dans la jeunesse : une passion inébranlable, l'espoir que tout ira toujours bien et l'idée que rien ne peut jamais nous atteindre. comme si la vie pouvait être clémente avec certains individus, et pourrir la vie des autres. oui, c'était beau d'y croire. vous vous retrouviez bientôt dans votre chambre d'hôtel, à vous embrasser de manière passionnée, comme si vous pouviez ainsi mieux vous transmettre tout l'amour que vous éprouviez l'un pour l'autre. tes mains se baladèrent dans le creux de ses reins puis revinrent déboutonner son jean, tandis qu'elle enlevait un à un les boutons de ta chemise. tu adorais sentir sa peau contre la tienne, son souffle se mêler au tien. la nuit que vous passiez alors figurait parmi les plus belles, vous donnant l'un à l'autre, ne faisant plus qu'un. tout n'était qu'amour entre vous, amour, passion et un bonheur terriblement enivrant, qui vous faisait oublier tout le reste.
cher carnet, hier, nous nous sommes mariés. louis était tellement jolie dans sa longue robe blanche ! elle était la plus belle. plus belle que belle. comme si c'était possible. je me souviendrais toujours du moment où je l'ai vue arriver dans l'église. elle tenait ce jolie bouquet de roses blanches et avait un voile dans les cheveux. la terre s'était arrêté de tourner. même le prêtre a dû regretter d'être entré dans les ordres. personne ne parlait tandis qu'elle s'avançait vers moi. si belle. je n'en revenais pas. et bien sûr nous nous sommes dit oui. louise est ma femme désormais, et jamais rien ni personne ne nous séparera. c'est pour la vie !
le cinquième jour, dieu créa tous les animaux. Ψ
elle te souriait, te faisais signe de la main de l'autre côté de la rue. le soleil était radieux, vous ne pouviez rêver plus belle journée. elle t'avait annoncé qu'elle avait quelque chose de très important à te dire, et déjà ton imagination débordante vaquait vers un possible maternité. ça te rendrait tellement heureux ! enfin... vous étiez peut être un peu jeunes, et tes parents ne te soutiendraient peut être pas sur ce coup là, mais au fond, tout ce qui t'importait c'était d'être avec elle, l'élue de ton coeur, la femme de ta vie. le feu passa au rouge et les piétons purent enfin traverser. tu avais réservé un petit resto pour tous les deux, en sortant des cours. tu en avais entendu que du bien, alors tu étais pressé de le tester. louise arrivait vers toi d'un pas léger. tu te souviens encore du sourire qui éblouissait son visage à ce moment là. un sourire effroyable, en y repensant. t'avais pas compris, sur le moment. tout c'était passé si vite... et en même temps, c'était comme si le monde s'était arrêté. tu revois la scène avec tellement de distinction, incapable de te la sortir de la tête. il y avait d'abord eu le crissement des pneus de la voiture, puis le bruit sec, terrible, de son crâne contre le pare-brise. du verre, partout sur la route. du sang, des cris, des exclamations et des pleurs. et puis toi au milieu, les bras ballants, ne sachant quoi faire. t'étais incapable de réaliser ce qui venait juste de se passer sous tes yeux. t'étais incapable d'accepter une telle chose. non c'était juste un cauchemar, un cauchemar horrible et tu n'allais plus tarder de te réveiller. c'est seulement lorsque les sirènes de la police et de l'ambulance vinrent vriller tes tympans et qu'un homme - était-ce un policier, un pompier ou bien un simple passant ? tu serais bien incapable de le dire - vint te tapoter l'épaule et te demander si tu allais bien que tu réagis enfin. sa voix t'avait parue lointaine, comme si tu n'appartenais plus au monde réel, comme si tout ce qui t'entourait se cachait derrière un écran de télévision. t'étais resté immobile une bonne demi-heure. au fond t'avais pas envie que quelqu'un te sorte de ta léthargie. parce que tu savais qu'au moment où tu serais capable de sentir quelque chose à nouveau, la douleur te prendrait à la gorge comme des odeurs d’ammoniac et tu en aurais la nausée. sauf que tu pouvais pas rester comme ça infiniment. et la douleur... elle a finit par te trouver.
cher carnet. je crois... je crois que c'est tout ce que je suis capable d'écrire aujourd'hui. mais pourtant il faut que je me confie, il faut que j'exprime... tout la haine que j'ai au fond de moi. la souffrance. pire que tout ce que tu peux imaginer. bien que tu ne puisses rien imaginer, vu que tu n'es qu'un putain de journal. un bout de papier. dénué de tout sentiment, de toute empathie. mais tant pis, peut être que toi au moins tu sauras m'entendre. mes "proches" ne comprennent pas mes excès de violence de ces derniers temps. ils disent que je fais ça pour me venger. pour venger sa mort. tu te rends compte carnet ? elle est morte. elle est MORTE putain ! mais si j'gueule, si je cogne, ça n'a rien à voir avec ma peine. c'est juste parce que je hais le monde. je hais le ciel. je hais tout ce qui existe. et plus que tout je me hais moi-même. elle est morte. moi je suis vivant. je respire. je suis palpable. elle, elle n'est plus qu'un esprit qu'on oublie, un souvenir, une légende dont on taira le nom. elle était si belle, si... elle était parfaite. elle ne devait pas mourir. à chaque seconde qui passe, je revois son crâne fendre le pare-brise. je revois le sang sur la route, sur la voiture. j'entends ces cris, ils hurlent continuellement dans ma tête. et je ressens encore cette impuissance. ce vide. un vide éternel. je suis pas triste en fait. j'ai juste envie de tout brûler. de tout faire péter pour qu'enfin on me foute la paix. c'est pas possible d'être heureux sur cette terre, on y a pas droit. on supporte mal de voir les autre sourire, on est content que quand ils pleurent. bah là c'est pareil, fallait que je pleure. sauf que je pleurerait pas. non. je me contenterais de détruire tout ce qui se rapproche un peu trop près de moi. parce qu'au fond c'est ça le but de la vie, non ? la détruire, immédiatement ? mes propos te choquent, peut-être ? valeureux carnet. toi tu sais pas ce que c'est hein ? tu le sauras jamais. le psy que mes parents mon forcé à voir dit que je suis en train de devenir borderline. la blague. j'ai juste besoin qu'on me foute la paix, et c'est pas en me donnant tous les diagnostiques du monde que ça arrivera. qu'on me foute la paix. ouais. qu'on me foute la paix. par pitié.
le sixième jour, dieu créa l'homme et la femme. Ψ
la foule de gens inconnus qui se pressaient tout autour provoquait chez toi une sensation de vertige. t'avais perdu le goût d'être au milieu d'une multitude de gens, inconnus qui plus est. t'étais complètement pommé parmi tous ces étudiants. tu connaissais plus personne en fin de compte. t'étais devenu l'ovni. le mec qu'on veut pas retrouver sur sa route parce qu'on a peur qu'il pète un plomb. tu jetais des regards mauvais à tous ces jeunes adultes à qui tu leur envier absolument tout, en dehors de leur exécrable suffisance. pour toi, tous ces gens ne se rendaient pas compte de la chance qu'ils avaient. d'avoir encore un avenir. pas comme toi. le raté. celui à qui on a tout pris. cette chienne de vie qui met du nutella sur le pain avant de te le fourrer dans la bouche, tout ça pour te l'arracher des dents juste avant que tu ne croques et balancer le morceaux dans un hachoir, pour que tu vois bien ton bonheur partir en miettes. tu traînais les pieds, t'éloignant de ta moto, non content de devoir t'infliger un tel supplice. finalement les cours à domicile c'était peut être pas plus mal. tout ça c'était à cause de ton psy qui refusait de comprendre que t'en avais rien à faire de voir du monde. ton sac eastpack noir sur le dos, ta veste en cuir et tes doc's noires avec toi, tu entrais dans les couloirs de l'université, cherchant ton casier. c'est au moment où tu le trouvais enfin que tu sentis ton portable vibrer contre ta cuisse. tu le sortais d'un air distrait. tu venais de recevoir un message de la part d'un inconnu sur le chat du site de la fac. tu fronçais les sourcils machinalement. are you alive ? tu esquissais un rictus. il se prenait pour qui ce mec - ou cette fille en fait, t'en savais rien ? fuel for life. by diesel. tu cliquais sur le bouton envoyé et tu rangeais tes cahiers en attendant la réponse. j'étais certain que tu dirais ça. tu arquais un sourcil. d'un autre côté je vois pas ce que j'aurais pu répondre d'autre. tu ne dus pas attendre longtemps pour avoir le message suivant. je t'ai posé la question sérieusement, en fait. tu laissais échapper un léger rire. ce mec ne manquait pas d'imagination. t'es qui ? pas de réponse. la sonnerie retentit et tu allais en cours, obnubilé par ce garçon qui t'avais contacté. pourquoi toi ? pourquoi cette question ?
aujourd'hui j'ai fais une rencontre surprenante. j'étais dans un bar, le old pub il me semble. j'étais au comptoir, complètement vissé sur mon ordi, en train de chater avec r. mon inconnu. je sais pas pourquoi je continue de lui parler. peut être parce qu'il continue de m'envoyer des messages... et parce que je ne connais rien de lui, et qu'il m'intrigue. je veux en savoir plus. je veux le connaître. c'est tellement frustrant. mais il refuse de me communiquer la moindre information. dès que je lui pose une question, il se ferme et ne revient me parler que un à deux jours après. j'étais donc en train de discuter avec r. quand une voix virile et grave m'a interpellé, me demandant si je comptais commander quelque chose car sinon, je n'avais rien à faire là. tu vois le genre. s'en est suivie une longue discussion avec ce gars. nouveau barman du pub, fraîchement arrivé, il a un look de hipster et j'aime ça. il a parait-il du sang français, s'appelle daniel mais veut qu'on l'appelle danny. c'est un chouette gars. pas du genre moulin à parole, encore un bon point pour lui. je m'entends déjà bien avec lui. je reviendrais souvent, histoire de partager un bon vieux whisky. c'est cool de m'être enfin fait un ami.
le septième jour, dieu se reposa Ψ
et voilà, c'est tout pour ce soir. il est 1h02 et vous étiez avec raven sur moon radio. rendez-vous demain 21h. tu appuyais sur le bouton pour couper l'enregistrement live et tu enlevais ton casque avec un soupire de soulagement. t'étais exténué. mais t'aimais ça. depuis que t'avais créer cette radio libre, tu te sentais vivre à nouveau. un peu. c'était un bon moyen pour te changer les idées et rencontrer du monde sans avoir à faire semblant de sourire tout le temps. tu restais ainsi quelques secondes supplémentaires avant d'aller te rouler un joint. t'avais bêtement trouvé refuge dans la drogue alors que t'étais au plus bas, maintenant tu peux plus t'en passer et tu t'en mords les doigts. entre deux lattes tu regardais ton écran d'ordi. t'avais un nouveau message de r. ça s'est bien passé ta radio ce soir ? tu esquissais un sourire, portant la cigarette à tes lèvres. fais pas genre t'as pas écouté. c'était comme ça maintenant entre vous. tu connaissais toujours rien de lui, mais tu cherchais pas à savoir. t'attendais simplement que la vérité éclate. un jour ou l'autre, ça finira bien par arriver, et tu découvriras enfin l'identité de cet admirateur mystère. t'arrivais pas bien à cerner ses intentions, mais dans le fond t'aimais bien être son centre d'attention. tout égocentrique que tu étais devenu. quant à danny, il était devenu un véritable ami pour toi. vous discutiez souvent en sms, vous partagiez des centres d'intérêt et vous vous voyiez même ailleurs qu'au bar - il en avait mare de se cantonner à son lieu de travail, normal quoi. tu avais enfin agrandis ton cercle de relations en intégrant l'équipe de basket de l'université dont tu étais devenu le capitaine. tu aimais beaucoup ce sport où tu étais d'ailleurs bien avantagé par ta grande taille... on pourrait croire que t'étais redevenu un type chouette, en fin de compte. mais au fond t'avais toujours le coeur pourri par la haine et la rancoeur. au fond, kyle, t'étais pas un type bien.
mon cher carnet, ces derniers temps je connais des hauts et des bas. des hauts quand j'apprends que ma famille détenait depuis des années un réel violon stradivarius caché dans son grenier. des hauts encore quand j'ai rencontré marius, homme à l'âge indéfinissable qui ne vit qu'à travers son passé de gamin. c'est un fils de marin, mais la mer a finit par prendre sa famille. un gars qui a souffert, qui a une réelle profondeur. un gars qui m'aide à avancer. et des bas, comme maintenant, où tout va mal. maintenant où je finis mes journées la tête dans la cuvette à force d'avoir trop bu, ou d'avoir fumé trop de substances illicites. j'ai essayé des drogues plus dures aussi, parce que je suis qu'un con. que j'comprends rien. que j'en ai rien à carrer. c'est ce que j'me dis, tu vois. sauf qu'au fond je sais que j'en ai pas rien à foutre. je sais que j'aimerais me sortir de là. revivre comme avant. mais sans elle, tout cela semble impossible. j'vis encore avec une photo de nous deux sous l'oreiller. avec les traces de ma colère gravées sur les poignets. avec mon faux sourire à deux balles que j'abandonne une fois rentré. heureusement qu'ils sont là tous à leur manière. danny, r., marius, l'équipe de basket ou mes auditeurs... sans eux, ça fait longtemps que j'aurais les mains sales de mon propre sang.
Dernière édition par Aurel Hefner le Sam 31 Jan - 17:50, édité 19 fois |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Dim 9 Nov - 19:11 | |
| Re bienvenue !! Bon courage pour ta fiche en espérant que tu te plaises avec ce nouveau perso . Je connais pas l'avatar mais il es plutôt pas mal |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Dim 9 Nov - 19:23 | |
| oh oui oh oui ! purée ce mec est vraiment trop sexy en vrai et je sais pas pourquoi, j'adore ton titre. et j'ai trop trop trop hâte de voir ce que va donner ce personnage ça va être une tuerie, encore une fois bref, rebienvenue chez toi cassou |
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kill em with kindness
› inscription : 21/08/2013 › pseudo : shiver./sarah. › crédit : spleen ocean/tumblr.
› statut civil : célibataire. › occupation : serveuse au madison grill & mannequin à ses heures perdues.
| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Dim 9 Nov - 19:29 | |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Dim 9 Nov - 20:18 | |
| oh mais je n'en doute pas |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Dim 9 Nov - 20:52 | |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Dim 9 Nov - 22:19 | |
| Rebienvenue sur le forum donc *-* ! Très beau jeune homme même si je connaissais pas ! Bonne chance pour ta fiche et surtout éclates-toi bien sur le fofo ! |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Lun 10 Nov - 10:27 | |
| Et bien les trois mois d'attente valait le coup. Re-bienvenue parmi nous Cassandre, et faudra vraiment qu'on se trouve des liens avec nos personnages.
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down by the river
› inscription : 22/01/2012 › pseudo : sarah (twisted lips) › avatar : sasha pieterse. › autres comptes : micah. › statut civil : célibataire. › quartier : fairmount district. › occupation : étudiante en architecture et design intérieur.
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Lun 10 Nov - 18:33 | |
| Re bienvenue |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Lun 10 Nov - 18:36 | |
| re-bienvenue ! (mon dieu quelle beauté ) et bon courage pour ta fiche |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Lun 10 Nov - 19:22 | |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Dim 16 Nov - 15:23 | |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Ven 5 Déc - 23:38 | |
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› inscription : 16/03/2013 › pseudo : charney (rose) › avatar : melissa benoist. › crédit : charney (ava).
› statut civil : célibataire. › quartier : dans un petit appartement, sur downtown area. › occupation : étudiante en droit, spécialisation en crime familiaux. barmaid au old pub.
| (#) Sujet: Re: † le corps beau. Ven 2 Jan - 16:23 | |
| (re)BIENVENUE PARMI NOUS ! Bonne chance pour la suiiiiite ! |
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| (#) Sujet: Re: † le corps beau. | |
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