~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Tout le monde dit que les années passées au lycée sont nos meilleures années. Theodore avait toujours trouvé cette phrase véridique. Eh oui, Theodore avait fait partie de l'équipe de basket au lycée, il était même le capitaine. Toutes les filles ne cessaient de lui courir après mais lui, il n'avait d'yeux que pour sa petite amie, Summer. Une fille pas si populaire que cela mais qui représentait tout pour lui. En cours, il n'écoutait pas spécialement ses professeurs pour ne pas dire jamais et ses notes s'en faisaient ressentir. A la petite école, le jeune garçon était un bon élément selon ses enseignants mais en arrivant au lycée - dans une nouvelle avec des nouveaux amis - Theodore est devenu l'élément perturbateur de la classe. Les heures de colles , les exclusions temporaires, les renvois de cours, les visites récurrentes chez le principal. Theodore n'en ratait pas une. pourquoi ? Il ne voulait avoir aucun regret même si sa mère avait honte de lui.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Heureux ? En fait, il était assez rare de voir Theodore malheureux ou triste. Il a toujours su cacher ses sentiments, ses émotions. Pour lui, le fait de montrer la moindre de ses émotions, c'était un signe de faiblesse et Theodore avait toujours refusé de se montrer faible face aux autres. Bien qu'il n'ai pas continué ses études, Theodore a toujours su garder de bonnes relations avec ses parents. Il a beau avoir une petite qoeur - qu'il aimait et protégeait plus que n'importe quoi au monde, l'amour de sa mère et son beau-père à son égard n'a jamais été remis en cause. Theodore est un jeune homme qui fait un métier respectable et qu'il aime. Enfin, il ne rechigne pas à aller bosser le matin dès le réveil. Il a toujours contact avec certains de ces anciens amis du lycée. Il a un appartement rien qu'à lui et dans lequel il prend plaisir à le décorer comme il le souhaite mais bon soyons réaliste, la décoration ça se paie et pour le moment, Theodore n'a pas le budget pour tout refaire. Il ne lui manque qu'une seule chose pour être heureux à cent pour cent : l'amour bien évidemment.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans ? Oulà c'est loin tout ça. Theodore ne sait même pas ce qu'il va faire le lendemain ou très rarement. Mais pourquoi ne pas rester ici ?! Depuis qu'il a emménagé, Theodore se sent comme s'il était chez lui, dans sa ville natale. Oui, il se voit bien vivre toujours dans cette ville bien qu'elle ne soit pas aussi grande que Los Angeles ou Paris par exemple. Dans une maison peut-être avec – enfin – l'amour de sa vie. Des enfants ? Au moins un. Theodore a toujours voulu devenir papa. Il a d'ailleurs failli le devenir mais ça, c'est une autre histoire. Toujours pompier ? Peut-être pas. Qui sait !! Theodore aurait voulu être flic mais bon avec son passé de taulard, ce n'est pas trop possible. Peut-être travailler dans un métier avec les sports de combats. ouais pourquoi pas, il aimerait beaucoup entrainer les autres.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: lollipop. ÂGE: vingt-sept ans. PAYS: france. PRÉSENCE: everyday. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? un petit lutin m'a guidé jusqu'ici.     PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? totalement inventé. AUTRE CHOSE À AJOUTER? des bisous paillettés à tout le monde.    

Je ne suis qu’un putain de cliché de l’américain idiot des banlieues qui se prend pour le roi du monde à vingt-neuf ans mais qui ne fera jamais rien de sa vie. Pas besoin de creuser plus que ça, j'vous jure que je suis ce type là. Enfin, ça c'était ce que la plupart des gens pensent de moi aux premiers abords. Les gens ne prennent pas forcément le temps de vous connaitre. Ils s'arrêtent juste à la première impression. C'est étrange parce que j'ai eu une enfance magique. Sans doute parce que je ne me rendais pas encore compte de ce qui se passait réellement autour de moi. Ma mère, Kim est tombé amoureuse d'un mec. Mes parents s'aimaient depuis le lycée et ne se sont jamais quittés. Elle est tombée enceinte de moi après le lycée mais elle a quand même poursuivie ses études de droit. Mon père était en fac de médecine. Je ne me souviens pas de ma première année, et c'est sans doute pas plus mal. J'ai vécu dans une chambre de bonne sous les toits dans un quartier plus que craignos de la ville. Mon père s'était tiré avec une autre fille. Une étudiante en médecine. Ma mère a sombré en dépression. Ma mère buvait trop, prenait des médocs et on ne pouvait pas dire qu'elle avait la fibre maternelle. Ce sont mes grands-parents maternels qui ont fini par intervenir. J'ai vécu les deux années suivante avec eux. Pas très gai comme avenir. Pur pouvoir me nourrir et m'habiller, ma mère couchait avec des mecs contre de l'argent. C'était une prostituée, ouais. Je n'ai jamais été la grande préoccupation de mon père. Ma mère, elle s'en foutait un peu de moi. Jusqu'à ce qu'elle rencontre un type. Un mec bien qui croyait en dieu et qui l'a aidé à retrouver son chemin. Le seul petit hic c'est qu'il vivait au Canada. Pendan quelques mois, elle a tentée une relation à distance mais au final, nous sommes tous montés dans un camion de déménagement our rejoindre le Canada. Nouveau pays, nouvelle vie. Ma mère est tombée enceinte quelques mois plus tard. une petite fille. Oui, je suis devenue un grand frère et j'ai tout de suite pis mon rôle très à coeur. Interdiction à quiconque de lui faire du mal ou sinon, je ne répondrais pu de rien. Il y a une chose à savoir sur moi, c'est que je suis quelqu'un de très bagarreur. J'ai un peu de mal à contrôler mes nerfs et si on me cherche, on me trouve. Mais c'est encore pire quand on touche à mes proches. Alors franchement, j'ai eu une enfance magique. On m'a bien élevé, avec des principes en bétons et un sentiment de sécurité un peu paradoxal dans ce quartier pour "pauvres" dans lequel nous vivions au début. J'adorais mon immeuble à l'ascenseur en panne depuis des siècles, j'adorais regarder ces jeunes qui zonaient dans le vieux parking, j'adorais l'ambiance de mon église. A cette époque j'ai découvert le football, et j'en suis tombé amoureux. Mais ça m'a très vite lassée. Courir après un ballon ça apporte quoi ?! Alors je suis tombé amoureux des sports de combat. Le sport a toujours fait de ma vie. Ça me permet d'évacuer la colère sur autre chose qu'une personne. Et il ne fallait surtout pas toucher à ma petite soeur. Mais néanmoins, je suis une personne de confiance. Mes rares amis savent très bien que je serais toujours là pour eux. A onze heures, midi, minuit. Qu'importe. Je ne laisserais jamais un de mes proches dans une situation à risque. A l’école, j’étais l’élément perturbateur comme disait souvent mes professeurs. Je n’écoutais rien et je passais mon temps à embêter mes camarades de classe. Mes notes étaient une catastrophe naturelle à elles seules. Je m'ennuyais à l'école. Regarder par la fenêtre m'intéressait beaucoup plus qu'écouter mes profs. J’aimais bien tirer les couettes parfaites des filles. Mais c’était juste pour attirer leur attention sauf que cela m’a valu quelques claques de leur part en fait. Ouais, je faisais peur aux filles. C’est à l’adolescence, que les choses se compliquèrent encore plus pour moi. Je n'ai plus jamais eu de nouvelles de mon paternel. Ma mère ? Elle s'était mariée avec son mari et était devenue secrétaire de mairie. Avec ma mère, son nouveau copain, ma soeur, nous sommes aller vivre dans un pavillon de banlieue. Vous savez le genre de pavillon avec un petit jardin et où les maisons sont collées les unes aux autres. Nous étions bien heureux tous les quatre. Une famille presque parfaite. En entrant au lycée, j'ai intégrée l'équipe de basket. J'étais assez doué, je suis devenue le capitaine. c'est là que je suis tombée amoureux de la jolie cheerleader, Summer. Cette relation a duré un an et subitement, du jour au lendemain, elle a disparue. J'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre. C'était mon premier grand amour et les mois qui ont suivie cette rupture ont été les mois les plus longs de toute ma vie. Je n'ai jamais été aussi au fond du trou qu'à ce moment-là. Je n'ai jamais pu oublié Summer et peut-être qu'un jour, je saurais pourquoi elle a disparue subitement comme ça. Au lycée, c'était la catastrophe. Je ne faisais rien. Mes notes chutaient de plus belle. Je séchais sans cesse les cours. A seize ans, j'avais fais mon premier tatouage sur l'omoplate. Franchement j'adore les tatouages et ne compte pas m'arrêter là. Seulement, ça coute cher les tatouages. Le premier – et pas des moindres – représentait un dragon. Pourquoi ? Parce que j'appréciais beaucoup cet animal légendaire et qu'il représentait à merveille ce que je serais dans une autre vie. Un dragon ça n'a peur de rien et ça ne craint personne. Alors que tout le monde partait étudier à l'université, je restais là. Seul, dans mon quartier. Pour gagner ma vie, j'organisais des trafics. De la drogue bien évidemment. Les séjours en prison ne durait jamais bien longtemps. Mais cette fois-là, j'étais allé trop loin. Sous l'emprise de la drogue, j'avais eu la brillante idée de tabasser un policier. Cette fois-ci, je ne pense pas que je pourrais m'en sortir aussi facilement. Ma mère ? Elle avait honte de moi mais ne pouvait pas me mettre à la porte parce que j'étais tout de même son fils et qu'elle m'aimait malgré toutes mes conneries. C'est en taule que j'ai fais la connaissance de cette fille. Beth. Une petite blonde qui n'a pas froid aux yeux. Et vous savez quoi ? C'est fou mais malgré toutes les filles que j'ai pu rencontrer bah je n'ai jamais couché avec aucune d'entre elles. Je ne veux pas être le mec qui se tape tout ce qui bouge, ça ne m'intéresse pas. Elle est très différente de celles que je fréquente habituellement. Et elle m'attire aussi. Je ne saurais pas l'expliquer mais je suis incapable de la laisser tranquille. Je vole sans cesse à son secours. Je prends soin d'elle. Bref, elle est devenue un peu comme ma meilleure amie. Je la protège un peu comme si c'était ma soeur. Depuis sa sortie de prison, je n'ai pas revue Beth mais je compte bien la retrouver de toute façon. Cette fille m'attire inévitablement. Je n'y peux rien, c'est comme ça. Aujourd'hui, j'ai volé de mes propres ailes. Un petit studio avec le nécessaire pour vivre. Un job en tant que pompier. tous les jours, je fais du sport. ça, ça ne m'a jamais quitté. même en taule, je continuais à en faire. La vie est drôle parfois mais bon,c'est à nous d'écrire notre histoire et la mienne n'est pas terminée encore.