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 Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu + THEODORE MILLER

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Message(#) Sujet: Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu + THEODORE MILLER Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu + THEODORE MILLER EmptyMar 27 Jan - 12:03



❝ First meet ❞
feat. Théodore Miller

Il faut que je sorte, j’en ai assez de rester cloitrée chez moi. Les animaux sont tous bien installés et ils ont de quoi boire et manger, alors, autant profiter pour me détendre. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’ils savent que la chambre et la cuisine sont des lieux interdits, du coup, je peux aisément me plonger dans ma baignoire et y rester des heures sans que l’on vienne me déranger. Je m’extirpe de mon lit alors qu’il est vingt-et-une heures. Inutile de rester alors que je ne peux pas dormir. Retirant mon top et mon boxer, je laisse la baignoire se remplir avant de m’y plonger toute entière. Je ne vais pas le nier, c’est jouissif de sentir ses muscles se détendre et de sentir les tensions filer rapidement. Quand j’en sors, il n’est pas loin de vingt-et-une heures quarante-cinq. Me voilà devant mon immense dressing à réfléchir. Une robe ? Un jeans pour être à l’aise ? Choix difficile… Mais j’opte finalement pour une petite robe noire près du corps et s’arrêtant à mi-cuisses. Inutile d’être vulgaire, je ne veux pas passer pour ce que je ne suis pas. J’enfile mon cuir et un joli foulard se noue à mon cou. Une paire de bas pour tenir dans mes bottes à petits talons, et je pense que le tour est joué. Un peu de mascara et de gloss transparent suffiront. Je boucle un peu mes cheveux, pas trop, juste ce qu’il faut. L’accessoire indispensable, mon petit sac noir pailleté avec discrétion. J’ai fait le tour du propriétaire comme on dit puis j’ai pris ma voiture pour filer à Standford Alley. Un avantage non-négligeable : il y a très peu de monde sur les routes et il ne faut pas longtemps pour arriver à destination. Bien évidemment, je me gare correctement et dans un stationnement public, je ne voudrais pas voir ma voiture partir en fourrière, ce serait ultra-gênant pour rentrer. Bon maintenant, où vais-je aller poser mes fesses ? Il y a des endroits chics dans le coin mais je veux un endroit simple. Mon choix s’arrête sur la pancarte ‘’The Old Pub’’. Parfait ! J’entre donc et m’installe au bar, commandant une Vodka RedBull. L’ambiance est vraiment appréciable même si j’ai vu quelques vieux pervers me reluquer ouvertement. M’enfin bon, c’est mieux que de rester seule chez moi.


© Pando
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu + THEODORE MILLER Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu + THEODORE MILLER EmptyMar 27 Jan - 13:20


Nuit agitée encore. Une petite tête brune passait par-dessus les draps. Jetant un regard sur son smartphone, Theodore vit qu'il était déjà midi. La nuit fut longue et agitée. Comme quasiment tous les soirs, le jeune homme était sorti dans un bar. Des filles, de l'alcool. Il ne cherchait pas vraiment de la compagnie mais plutôt à oublier les nombreuses erreurs de sa vie. Hier soir, il était rentré seul mais avec un ravissant mal de tête cela dit. Midi. La journée était déjà pas mal entamée. Les rayons du soleil pénétraient dans la chambre à travers les épais rideaux de sa fenêtre. Theodore n'était peut-être pas le mec le plus organisé et le plus maniaque de la Terre mais il faisait tout de même attention à ce que son appartement ne ressemblait pas à une porcherie. Depuis très jeune, il était très indépendant. Il savait se débrouiller seul, sans l'aide de personne et il trouvait qu'il ne s'en sortait pas si mal.

Un pied sur le sol. Puis le deuxième. Theodore s'étirait doucement. Ouvrant sa fenêtre, il mettait son lit en courant d'air pour retirer le maximum d'acariens. La chose qui lui faisait le plus peur ? Les maladies. C'était sa plus grosse phobie de tomber malade. Une phobie un peu étrange certes mais c'était la sienne. Dans la cuisine, il se préparait un café bien fort et deux ou trois tartines de pains grillés. Il pouvait se permettre de prendre son temps étant donné qu'il ne travaillait pas ce weekend. Une aubaine. Theodore n'avait pas du tout envie d'aller travailler après la dure soirée d'hier soir. Mais rassurez-vous, il ne comptait pas rester les bras croisés, avachi sur le sofa. Non, non. Theodore enfilait un vieux pantalon de jogging, un tee-shirt de l'un de ses groupes préférés avant de filer à la salle de sport en bas de chez lui. Il avait tout de même pris une veste. L'hiver était là et tomber malade serait une terrible catastrophe pour lui. Bref. Treize heures. Le voici donc à la salle de sport. Étant pompier, il ne pouvait pas se permettre de se laisser aller et devait toujours être au top de sa forme. Natation, musculation, abdominaux. Theodore ne négligeait rien et faisait plusieurs heures de sport par jour. A la caserne, chez lui, à la salle de sport. Ou même lorsqu'il rentrait chez lui à pieds, Theodore faisait le chemin en courant. En pleine journée ou en pleine nuit qu'importe. Bref. Ça faisait déjà plus de trois heures qu'il était là. Le mal de tête de la soirée d'hier était enfin parti. Épuisé et transpirant, Theodore reprenait ses affaires dans son vestiaire et rentrait chez lui. Seize heures quinze. Il se dépêchait de se rendre sous la douche. Il préférait les bains mais malheureusement dans son appartement, il ne possédait qu'une simple douche. Tant pis. Ça fera très bien l'affaire. Restant une bonne vingtaine de minutes sous la douche, il laissait l'eau chaude coulait sur son corps. C'était agréable. Après une longue journée de travail ou de sport, c'était son moment préféré. La douche. Une longue douche bien chaude. Et avec ce temps glacial, c'était encore plus appréciable. Une fois sortis de la douche, une serviette enroulé autour de sa taille, il enfilait simplement un caleçon et jetait un rapide coup d’œil sur son cellulaire. Quelques messages textes de ces amis auquel il se dépêchait de répondre.

La fin de la journée se passait tranquillement. Après avoir enfilé un jean, Theodore s'était installé sur son canapé en zappant les programmes à la télévision. Rien de bien intéressant. S'il s'écoutait, Theodore resterait chez lui ce soir. Mais non, il se forçait donc à sortir une nouvelle fois. Son endroit préféré en ville c'était « the old pub ». il aimait bien allait là-bas. Les barmaids le connaissaient bien. L'ambiance y était agréable. Gardant son jean, il enfilait un tee-shirt et sa veste en cuir datant d'il y a quelques années maintenant. Son cellulaire ainsi que son portefeuille dans sa poche. Theodore se rendait au bar à pieds. Il possédait le permis mais préférait largement la marche à pieds. Une fois arrivé au bar, il saluait les vigiles, les serveuses et tout le reste du personnel. S'installant au bar, il apercevait une jeune femme très charmante. « la même chose que d'habitude Bernie s'il te plait ! » Disait-il à l'intention du barmaid. Puis, Theodore s'approchait de la jeune femme qui lui avait tapé dans l'oeil, il y a quelques secondes. « Bonsoir mademoiselle, jm'appelle Theodore et vous ? »
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu + THEODORE MILLER Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu + THEODORE MILLER EmptyMar 27 Jan - 14:23



❝ First meet ❞
feat. Théodore Miller

Je suis perdue dans mes pensées, fixant mon verre d’un œil morne. En fait, je n’aurais pas dû prendre ça. J’aurais dû prendre quelque chose de plus fort ou, à contrario, quelque chose de moins fort. Je ne sais pas. Le cours de mes pensées est interrompu par une voix masculine des plus agréables : « Bonsoir mademoiselle, jm'appelle Theodore et vous ? » Je tourne la tête et observe le…canon, je n’ai pas d’autres mots, présent à côté de moi. Je lui souris poliment : « On me nomme Bee, enchantée Théodore. » Je ne vais pas lui donner mon prénom, il est bien trop long et je ne l’aime pas. De plus, il pourrait trouver ça drôle et si il y a bien un genre de type que je déteste, c’est bien celui des gars qui font des blagues vaseuses à cause d’un prénom ou qui font des sous-entendus plus que grossier. Je sais que je suis jolie, même si je ne m’en vante pas, mais ce n’est pas pour autant que je suis une traînée. « Vous venez souvent ici ? Pour moi c’est la première fois. » Je sirote de ma boisson tout en le fixant. Il a vraiment un physique intéressant. Et on doit probablement se sentir très en sécurité dans ses bras. Il est bien bâti et je dirais même qu’il fait un métier où la force physique peut largement changer la donne. Peut-être dans le bâtiment ou mieux, au service de la population, policier ou encore pompier. Ouais, je le vois bien en pompier. Avec son bel uniforme et… *Du calme ma fille, tu t’emballes un peu trop. Un gars comme lui doit avoir femme et enfants, c’est évident.* Oui bon, il faut que je me calme un peu, je ne veux pas être prise pour ce que je ne suis pas comme je l’ai dit. Mais rien ne m’empêche de le reluquer à cet instant. Je me tourne de côté pour lui faire totalement face et croise les jambes. « Pardon de vous dire ça mais, vous avez de très beaux yeux Théodore. » Et j’espère qu’il ne va pas croire que je le drague odieusement.


© Pando
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Message(#) Sujet: Re: Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu + THEODORE MILLER Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu + THEODORE MILLER EmptySam 31 Jan - 17:22


Assis au bar, je remarquais – avec un grand soupir de désespoir – que ma journée ne fut encore pas très productive. Je sirotais mon verre de scotch quand tout à coup, je remarquais une charmante jeune femme assise elle aussi au bar. Elle ne se trouvait qu'à mètres de moi. Son parfum m'enivrait totalement. Sa beauté me subjuguait. Elle correspondait tout à fait au genre de femmes que je me tapais assez régulièrement. Non pas tous les jours parce que j'aimais bien trop ma solitude parfois mais de temps en temps, ce n'était pas plus mal. Depuis l'histoire avec mon ex petite amie, je n'avais plus jamais retentée de tomber amoureux. Je n'y parvenais jamais.

En général, je ne vais pas trop vers les gens. Sauf si je suis assez alcoolisé pour le faire. Mais ce soir, je n'avais pourtant pas bu énormément. Un ou deux verres, c'était tout. Je venais donc d'adresser la parole à cette jeune femme aussi sobre que je ne l'avais jamais fait. « C'est un très joli prénom ! » Lui disais-je de mon plus beau sourire. En tant qu'homme, j'aimais regarder les femmes. Mes yeux se posaient donc tout naturellement sur elle et sur son corps. Hum, qu'elle était absolument très sexy. Je ne serais pas contre passer un petit moment intime avec elle. Mais je ne suis pas le genre de mec qui couchait comme ça, sans discuter avant cela. J'avais certes eu le cœur brisé mais j'aimais bien apprendre à connaître – ne serait-ce qu'un petit peu – les femmes avec qui je couchais. Bee. C'était un très joli prénom et original pour le coup. Ça me donnait encore plus envie de la découvrir. Déjà, pour que j'osais lui parler sans être ivre mort, il fallait qu'elle soit exceptionnelle et généralement, mon instinct ne me trompait pas sur ce genre de choses. Généralement mais bien sûr, personne n'est parfait.

Elle ne demandait si je venais souvent ici. J'eus un léger rire avant de lui répondre de mon plus beau sourire. « Ouais assez. J'y viens dès que je peux ou que je m'ennuie, c'est à dire environ trois ou quatre fois par semaine. » Le dire à haute voix, me faisait prendre conscience que c'était tout de même beaucoup. Mais bon, c'était ainsi ma vie et je devais faire avec, malheureusement. « Eh bien soit la bienvenue ici alors. Hey Bernie, remet un verre à la jeune femme. C'est moi qui offre. » Je ne roulais pas vraiment sur l'or mais bon, offrir un verre à une femme était tout de même la moindre des choses. La galanterie se perdait de nos jours et je ne voulais pas faire partie de ces mecs qui se prenaient pour des gros machos. Non, je ne suis pas de ce genre là. « Et tutoie moi, s'il te plait. Je ne suis pas si vieux tout de même. » J'avais tout de même vingt-neuf ans mais je n'étais pas encore bon à mettre à la maison de retraite. Nan. J'avais encore beaucoup de choses à vivre. Je rapprochais mon tabouret du sien. Puis, je posais ma main sur la sienne. J'avais fait totalement abstraction de ce qu'il se passait autour de nous. « Merci beaucoup. Les tiens ne sont pas mal non plus. Mais parles moi un peu plus de toi ? Une femme aussi belle que toi doit avoir un petit-ami non ? »
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❝ First meet ❞
feat. Théodore Miller

« C’est un très joli prénom ! » Je souris, s’il savait mon vrai prénom, il me rirait au nez. Mes parents m’ont affublé d’un prénom composé que je n’aime pas. Je ne suis pas un ange pur alors franchement Ange-Bambi… Même Bambi ! Je ne suis pas un petit faon qui a perdu sa mère, tuée par d’horribles chasseurs. M’enfin bon, je me demande s’ils étaient sobre le jour de ma naissance. Je reporte mon attention sur Théodore après lui avoir demandé combien de fois il venait ici : « Ouais assez. J’y viens dès que je peux ou que je m’ennuie, c’est-à-dire environ trois ou quatre fois par semaine. » Oulà, serait-il alcoolique ? Non parce que venir dans un bar une fois de temps en temps, d’accord mais là, c’est quand même beaucoup. Je vais bien me garder de lui dire, je ne voudrais pas qu’il se vexe. Je ne sais pas si je reviendrais ici mais bon, pour le moment, j’y suis : « Eh bien soit la bienvenue ici alors. Hey Bernie, remet un verre à la jeune femme. C'est moi qui offre. Et tutoie-moi, s'il te plait. Je ne suis pas si vieux tout de même. » Bon en même temps, je n’étais pas sensée deviner son âge et puis, j’ai été bien élevée alors c’est tout naturellement que je l’ai vouvoyé. Et je ne peux m’empêcher de plonger dans ses yeux en le complimentant sur ceux-ci : « Merci beaucoup. Les tiens ne sont pas mal non plus. Mais parles moi un peu plus de toi ? Une femme aussi belle que toi doit avoir un petit-ami non ? » Le contact de sa main sur la mienne m’électrise un peu mais je ne bronche pas. Montrer ce genre de familiarité n’est pas dans mes habitudes et généralement, je n’aime pas quand les autres me touchent sans me demander avant mais là, je ne sais pas, je ne trouve pas ça si gênant avec lui. Etrange. Néanmoins, je baisse la tête à ses derniers mots : « Je ne suis jamais sortie avec personne. Disons que la seule personne qui me plaisait m’a fait du mal alors, j’ai décidé de ne plus penser à me caser. Sinon, pour te parler un peu de moi, je suis mannequin et je voyage beaucoup. C’est intéressant de voir des gens différents. Aussi, j’ai une grande passion pour le sauvetage d’animaux en détresse et j’ai un diplôme de vétérinaire en poche donc, quand je serais à la retraite de la mode, je pourrais aisément ouvrir mon cabinet vétérinaire… » Et je me rends compte que je parle trop, c’est vraiment gênant… « Mais, assez parlé de moi. A ton tour ! »


© Pando
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