Qu’on les connaîtra jamais toutes, ces raisons. Mais même si on ne peut pas choisir d’où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller. On peut faire des choses. Et essayez de se sentir bien quand on les fait. Je crois que si un jour j’ai des enfants, et qu’ils se sentent mal, je leur dirai pas qu’il y a des gens qui meurent de faim en Chine ou d’autres trucs du même genre ...
Beaucoup de monde gravitait dans la grande pièce, qu'était le salon. Que parfois aux yeux de Dudley, la pièce lui semblait ... Instantanément plus petites à chaque seconde. Ce qui pouvait rendre les choses oppressantes, étouffantes parfois. Surtout quand on mesure à peine un mètre vingt. La petite réception organisait par ces parents étaient un franc succès. Dudley ne pouvait pas dire à quoi consister cet événement, il trouvait ça plutôt drôle. Non pas la réception, loin de là, en fait, pour lui, c'était plutôt ennuyeux, trop de bruit, de conversation, de voix stressante, pas assez ...D'action. Ce qu'il détestait par-dessus tout, c'était le moment, où ces visages beaucoup trop fardé et à l'odeur beaucoup trop fleurie, qui entre nous, lui donnait plutôt envie de vomir, elles venaient lui pinçait légèrement les joues, le trouvant charmant et mignon. Ce qu'il savait déjà. Comme la plupart du temps, il arrivait à amadouer son entourage pour avoir ce qu'il voulait. En général, on arrivait à lui refusait peu de choses. Comme cette soirée. Il avait tellement insisté auprès de ces parents, avec sa voix de supplications et ses yeux si convainquant, qu'ils n'ont pas pu refuser. Surtout avec l'appui de son frère aîné. En général, il était souvent d'accord, un formidable appuis pour Dudley . Bien que son frère doive jouer les chaperons, étant beaucoup plus vieux que lui, de huit ans. À croire, qu'il a fallu tout ce temps, pour le second. Le boulot, la vie de famille, la position sociale ça prend un certain temps, assez pour ne pas s'occupait d'élargir la famille. Mais Dudley s'en fiche au fond, au final, il est tout de même-là. S'il avait tant insisté pour participer à cet événement, c'était surtout pour se moquer des tenues des invités, de leurs gestuelles, de leurs manières, avec son frère. Les deux trouvaient toujours à redire. Et c'était toujours un flot de conversations, de moquerie.«
Dudley ... » Son frère tapait gentiment dans les côtes de son frère. Ce dernier rêveur de sa prochaine bêtise, regardait la direction que son frère lui montrait. «
Tu as vu celle-là avec ces boucles d'oreille " boule à facette " ? » «
C'est quoi des boules à fossette ? » Il n'a pas tout de suite compris pourquoi son frère riait aux éclats. «
Idiot boule à facette. C'est une énorme boule avec de petits miroirs qui projette pleine de lumières, rien que pour t'éblouir et sa date de l'air préhistorique, il y en avait à l'époque des parents ! » Vous imaginez bien que la première chose que Andréas est faite, c'est de demander à ces parents si c'était vrai, si ce que son aîné lui avait dit, était correct. Une honte de plus à son actif grâce à son frère.
...
Sept ans étaient passés, Sept ans, dit comme cela ça parait peu ... Pourtant, en sept ans beaucoup de choses se passent. Il avait 13 ans, il vit maintenant seulement avec ma mère. Il a toujours été assez proche d'elle, comparait à mon frère. Il parait que chaque enfant d'une famille ressemblait plus à un de leurs parents. Visiblement, c'était le cas dans cette famille... Enfin ex famille, car là encore tout était relatif. Il a perdu ce lien qu'il avait avec son frère, puis son père... Sept ans. Et il évitait de penser à cette situation. Comment oubliait, cependant quand vous êtes coincés dans une salle de psychologue à deux balles, pour une situation que vous-même, avais du mal à comprendre, mais il n'était pas là que pour ça, mais aussi pour son problème de comportement "bipolaire" dit-on ! Un bruit de porte, attira son attention. Son regard se posait instinctivement sur le corps frêle d'une femme dont l'âge se situait vers la quarantaine. Son sourire niait inonder son visage. «
Dudley Sleeman, tu es prêt pour ta séance ? ». Il se disait, à ce moment-là, qu'elle avait vraiment des questions idiotes, il n'avait pas le choix, pourtant, il était là...
Je suis là. Et je la regarde. Elle est tellement belle. Je peux le voir... Ce moment quand tu sais que ta vie n’est pas une histoire triste. Tu es vivant. Et tu te lèves et vois les lumières sur les bâtiments... Et tout cela t’émerveille. Et tu es en train d’écouter cette chanson dans cette voiture avec les personnes que tu aimes le plus au monde. Et en ce moment, je jure... Nous sommes infinis. ...Le silence régnait dans cette petite salle exiguë qui avait pour le nom "salle d'attente". Ce n'était pas celle d'un médecin quelconque toujours débordé de patient. Non là c'était celle du principal, d'une petite école miteuse de quartier. Dudley a toujours l'impression d'étouffait dans ces bâtiments bien trop terne et triste pour lui. L'éducation n'a jamais été son truc, depuis que l'adolescence avait pointé son nez. Il se foutait de tout, bien trop occupé à défier tout ce qui portait le nom d'autorité ou qui y ressemblait, pour les joies de sa mère. D'ailleurs aujourd'hui n'échappait pas à la règle. Il allait pour la énième fois, avoir une petite leçon sur son comportement, ce qui était assez comique pour des parents qui ne s'entendaient pas particulièrement basé essentiellement sur le mensonge et les disputes. Leur séparation n'avait pas que du bon... Enfin envers les enfants. Il s'assoit sur cette chaise devant une porte où le nom du proviseur, entre nous comme si on ne savait pas comment il s'appelait, le temps s'écoulait doucement. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Eh bien, répondre à un prof par une attitude dite «
agressif », ne pas avoir le matériel nécessaire et pour en rajouter amuser la galerie n'étaient pas un exemple d'élève premier de la classe. Pourtant, Dudley adorait les voir perdre la face, devant ce comportement, voir le rouge aux joues inondaient leurs visages, perdre toutes crédibilités devant lui. Pour lui c'était une attraction à ne pas loupé autant en faire profiter tout le monde, même s'il y a toujours des conséquences.
Un sourire amusé s'affichait sur son visage à se souvenir. Que risquait-il au fond, se faire virer, après peut-être que c'est la seule chose qu'il attendait. «
Hey blondinet! Pourquoi tu rigoles comme un idiot ! » Son attention se détourna un instant sur la voix. Il ne l'avait pas remarqué qu'une autre personne était entrée. Était-il trop pris par ces pensées où avait-elle été si discrète qu'il n'avait rien entendu ? Elle s'était posée sur la chaise à côté de lui, affichant une expression de défie dans son regard. Elle avait l'air tout aussi borné que lui, avec un petit truc en plus qu'il ne serait pas qualifié, dangereuse, rebelle ... «
Ça te regarde ? Tu sors d'où ? D'un chapeau, d'une poubelle ... » Le ton se fit neutre alors qu'à l'intérieur tout était le contraire. Son regard ancrait au sien. «
Pas mal, tu as du cran je t'aime bien toi » Cette fille le perturbait, pourquoi il ne le savait pas, mais il ne pouvait pas le nier qu'elle l'attirait, la façon, qu'elle avait de lui répondre, son comportement. Pourtant, il savait intérieurement qu'il devait l'éviter. Son regard se reposa sur ses mains. Un comportement qui normalement devait couper court à toutes conversations. Et pourtant ... «
Qu'est-ce qui t'emmène sur la chaise des accusations ? » Il soupira frustré, car décidément elle ne comptait pas le lâché. La conversation n'avait jamais été son truc. L'action lui convenait le mieux. «
Insolence à tendance violente ! » Un rire résonna dans la pièce laissant Dudley surpris «
pas mal blondinet ... mais tu aurais pu faire mieux. Torture sur un prof tu peux faire mieux ? » Un sourire amusé s'amplifia un peu plus sur le visage de Dudley, son sentiment ne l'avait pas trompé, elle n'avait pas froid aux yeux. La conversation dura quelques minutes encore entre eux, mais ces quelques minutes, resserraient les liens, qui s'étaient unis entre eux.
Ne revivez le passé que s’il vous sert à construire le futur.Une soirée bondée de monde, s'activait dans le sous-sol miteux d'une grande ville. Un quartier mondain à l'angle de rues beaucoup trop calme. C'était un rituel ici, un quartier ne connaissait pas les déboires d'une fête. Les quartiers mondains étaient idéales pour ce genre d'occasion, la couverture parfaite, là où on ne peut imaginer que la décadence puisse exister, pourtant c'était bien le cas. Dudley qui a eu l'initiative de cette fête, avec ces relations. Il est loin d'être le petit garçon sage sur tous les rapports. L'alcool traînait de main en main, pendant que la musique crachait ce rythme en fond sonore. D'ailleurs c'est dans ce genre de soirée, Dudley découvre les plaisirs de la vie, si néfaste à sa santé. Mais qu'importe ... Et puis ça lui permettait durant un instant de s'amuser, d'être dans un état second, d'oublier ce qui la rendait si vulnérable la plupart du temps.
Dudley était entouré d'un petit groupe « amies », amie était un grand mot, quand on sait qu'ils n'étaient là que par profit. Et bien sûr Dudley en jouait comme toujours. Dansant de plus en plus près d'elles, effleurant au passage ses lèvres des leurs, il était à moitié conscient de ce qu'il faisait. Conscient que ce n'était qu'un jeu pour lui, mais pas assez parce qu'il avait pris juste avant commençait à faire un certain effet.
...
L'avion ballottait Dudley depuis quelques heures déjà. Le lever du soleil du soleil pointait son nez vers l'horizon, découvrant une explosion de couleur devant ses yeux. Ces écouteurs mp3 sur ses oreilles. Il n'avait pas réussi à dormir, l'insomnie commençait à se cumulé depuis quelques jours, pour ne pas dire des mois. Depuis cet accident qui le travaillait chaque minute. L'obligeant à tout quitter, ses liens avec son passé dont il ne se souvient pas et surtout elle... la vérité sur leurs relations c'était relevé devant lui. Elle avait fait sa vie, quand il était inconscient, comme si il n'existait, qu'il ne reviendra jamais. Pourtant, il ne pouvait pas lui en vouloir. Au fond, elle avait écouté les médecins, pessimistes à l'époque . A cette époque, il voulait faire ses propres erreurs et puis l'attitude de rebelle marchait plutôt bien. Du moins ça lui réussissait plutôt bien. Il ne savait pas cependant si c'était une bonne chose de quitter Londres. Il savait qu'il le fallait ne serait que pour lui, se retrouvait après avoir vécu avec l'excès depuis quelque temps, d'après ce qu'on lui avait dit.Il avait du mal à le croire... D'avoir vécu ainsi. Comme cette relation, qu'il entretenait avec elle...
Comme une attraction qui était présente, l'un entraînait l'autre dans l'excès, le défie, la débauche. A un point où par lucidité, ce lien lui faisait peur. C'était les paroles qu'on lui avait servi, à leurs sujets. Ces propres mots à l'époque... Et puis ce soir-là est arrivé, il ne se souvient pas comment ça s'est passé, comme le reste de sa vie. Un trou noir. Son corps inerte dans cette voiture. Balader sur plusieurs mètres . Pourquoi déjà ? Il n'était pas apte à conduire... trop d'alcool, dans le sang. Ça ne l'empêchait pas d'être responsable en tout cas. Un trait de caractère qui les séparait tous les deux.
Dudley se frotta le fond à ces pensées, troublés. Il avait fait la meilleure chose, décidait de partir, sa ville et maintenant ce qui était son passé, pour une nouvelle vie. Repartir de zéro, puisque c'est le noir total, sur un passé qui lui semble déjà sombre. Du moins, il tenta de s'en dissuadé. Son regard se reporta sur l'horizon qui se profila devant lui, ce qui était son avenir maintenant.