PRÉNOM(S) ET NOM: Charly Blueberry Applewood. SURNOMS: Blue', Winnie l'ourson. ÂGE: 24 ans. NATIONALITÉ: Américaine. ORIENTATION SEXUELLE: hétéro. STATUT CIVIL: célibataire. EMPLOI/ÉTUDES: je travaille dans une librairie et je joue parfois les agents pour le FBI. SITUATION FINANCIÈRE: moyenne. AVATAR: victoria justice . CRÉDIT: this-is-me-this-is-you de weheartit.

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Je n'ai jamais passé plus d'un an dans le même lycée. Étant une personne plutôt sociable, je m'intégrais facilement. Mais au bout du quatrième lycée, j'ai laissé tomber. Je n'ai jamais aimé les au revoir, alors encore moi les adieux. Tout ça pour dire que j'ai fini par m'exclure de la classe, socialement parlant. J'étais une élève plutôt sérieuse, plafonnant au dix-sept de moyenne durant toute ma scolarité. J'ai suivi des études littéraires, ce que mes parents ont fortement désapprouvé au début, et puis ils ont finit par s'habitue à l'idée d'avoir une littéraire dans la famille. Je pense pouvoir dire que j'ai passé de très bon moment au lycée, et je regrette parfois que ce soit terminé. Mais mon travail à la librairie me comble aussi parfaitement.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Heureuse ? Je ne suis pas sûre que le mot le convienne. J'ai une vie géniale ! Je suis toujours sur les chapeaux de roues entre mon travail à la librairie et les missions que j'accomplis épisodiquement pour le F.B.I. En ce moment, j'économise pour ouvrir ma propre librairie. Lysandre et Avalon ont emménager chez moi. Ça allait plutôt bien jusqu'à ce qu'elle accouche. Lily est adorable mais elle passe son temps à pleurer ce qui a le don de m'agacer. A part ça, toute ma famille habite à proximité. Si j'ai besoin de sucre, je n'ai qu'à franchir le pallier pour en emprunter à Tim'. Malgré tout, mes parents me manquent. Ils continuent à voyager aux quatre coins du monde et je n'ai des nouvelles que rarement ce qui m'angoisse.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans ? J'aurais ouvert ma propre librairie, une grande pièce lumineuse dans les tons taupe. Ils y auraient une multitude d'étagère et les livres seraient classés selon leur appartenance à une époque : l'antiquité, le moyen-âge... Je pourrais engager une employée... Mais non, je préfèrerais la gérer seule. Être entourée de livre du matin au soir, que peut-on rêver de mieux. Avec un peu de chance, Lysandre et moi... Non, je préfère ne pas y penser. J'aimerais bien avoir des enfants, des jumeaux. Une fille et un garçon. J'aimerais passer le reste de ma vie à White Oak Station entouré de mes frères et sœurs, et de mes neveux.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: . ÂGE: 17. LOCALISATION: chez moi. PRÉSENCE: le plus possible. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? en surfant sur le net. AUTRE CHOSE À AJOUTER? le forum y gère la fougère .

Londres. C'est tout ce que j'avais toujours connu. C'était mon enfance. Et voilà que je devais tous quitter. Lysandre, assis à ma gauche dans l'avion qui nous emmenait en Égypte, me serait contre lui tandis qu'Avalon, ma petite sœur, se blottissait contre moi. Mes autres frères et sœurs : Sasha et Timothy jouaient gaiment sans vraiment se rendre compte de ce qui se passait. Il était trop petit. Avalon me secoua le bras. -Grande soeur ? -Oui ma puce -Pourquoi est-ce qu'on doit partir ? Je réfléchis quelques instants, incapable de trouver une phrase cohérente qu'elle puisse comprendre. -Papa et maman ont trouvé du travail dans un autre pays, répondis-je enfin. -Et pourquoi y nous on pas laissé ? -Par ce qu'il n'y avait personne pour nous garder. -Et chez mamie ? -Elle est malade. Elle baissa la tête tandis que ses lèvres se mirent à trembler. Elle éclata en sanglot. -Je veux pas partir ! Papa était déjà partit la semaine dernière en Égypte pour régler les papiers, l'aménagement, les écoles... Maman était à quelque siège devant et lisait un magazine scientifique. Aucun soutient à revoir de sa part. Je me retrouvais donc seule à gérer une bande de gamins infernaux. Je soupirais avant de défaire la ceinture d'Avalon. Je déposais ensuite ma sœur sur mes genoux et la berçais tendrement. Elle ne tardait pas à se calmer puis à s'endormir. Nos parents à tous les cinq étaient archéologue. À ma naissance, ils avaient arrêté de voyager et avaient trouvé des postes d'enseignants à Londres. J'étais née, puis mes sœur, Avalon, Sasha, mon autre sœur, Timothy, mon frère, et ils avaient adopté Lysandre il y a deux ans. Lorsque l'Université où travaillait mes parents avait commencé à licencier faute de moyens, mes parents avaient commencé à chercher du travail ailleurs. Mais, à part retourner sur le terrain, ils n'avaient aucune possibilité. Ils avaient voulu nous laisser à Londres, mais personne de la famille n'avait souhaité nous recevoir. Nous étions cinq enfants après tout. Et ils ne pouvaient nous laisser en pensionnat faute de moyen. J'avais douze ans quand nous avons quitté définitivement Londres, Avalon en avait sept, Sasha six, Lysandre quatorze et Timothy quatre.

Ils étaient minuit trois. Cela faisit cinq heures que je me retournais dans mon lit et essayant de trouver me sommeil. Mais dès qu'il semblait s'approcher des images venaient me hanter. Je me levais silencieusement, tout le monde dormait excepté maman qui continuait à potasser ses bouquins sur le moyen-âge. -Maman, demandais-je en m'approchant à petit pas de souris. Elle sursauta et se retourna brusquement tout en réajustant ses lunettes à la Audrey Tautou sur son nez. -Chérie... tu ne dors pas ? -Je n'arrivais pas à dormir maman. Elle sourit avant de me soulever pour me poser sur ses genoux. -Qu'est ce qui te tracasse ? Me demanda-t-elle tout en me caressant tendrement les cheveux. -J'aimerais... j'aimerais faire du tire, comme Mia Jocoviatch dans Eviil Residant. Je veux pas qu'un zombie me mange le cerveau ! Elle se mit à rire en terminant de nouer mes longs cheveux en une natte. -Et bien... il y a fort peut de chance qu'un zombie essaye un jour de s'en prendre à toi. Mais si cela peut te rassurer, on devrait pouvoir arranger ça, je suppose. Le lendemain, je prenais mon premier cours de tire au pistolet.

-Blue' ? -Oui ? -Tu nous lis une histoire ? Me demandèrent mes cinq frères et sœurs à l'unisson. Je soupirais avant d'attraper le livre dans les mains d'Avalon. Cela faisait en tout et pour tout une heure et vingt-quatre minutes qu'ils me sautaient autour en me suppliant, le livre à la main. -Très bien, vous avez gagné. Mais après vous me laissez travailler. J'avais à peine lue les deux premières lignes de l'ouvrage quand ma mère interrompit notre lecture en toquant à la porte. Elle souhaitait me parler. Mes frangins sortirent de la chambre à la queuleuleu tandis que Lysandre s'était levé de son fauteuil pour se placer derrière moi et poser une main sur mon épaule. Maman avait l'air plus ou moins affolé. Ses long cheveux gris était attaché en un chignon lâche et son visage était encadré de mèches folles. Ses yeux étaient cernés de noir et elle paraissait fatigué. -Blue', commença-t-elle. -Maman ? -J'ai... une mauvaise nouvelle à annoncer. -Oui ? -Ton père... ton père a eu un accident. -Un accident ?! Qu'est ce qui c'est passé ?! -Il est tombé sur le chantier et... il est paralysée provisoirement. -NOOON ! -Ce n'est pas grave. Il va bien. Enfin... aussi bien qu'on pourrait aller après un accident de ce genre. Mais il ne pourra pas bouger pendant quelques temps. -Dans combien de temps se sera-t-il remis ? Quand pourra-t-on le voir ? -Il reviendra à la maison dans un mois. Et il aura encore un mois de convalescence, si tout ce passe bien. Je vous emmènerais le voir dès qu'il ira mieux. Mais, en attendant, il ne peut pas travailler. -Et ? -Il va falloir que je fasse des heures supplémentaires pour payer les factures et tout ça. -Je ne peux pas vous aider ? -Il faudrait que tu prenne soin de tes frères et sœurs pendant ce temps là. Cuisiner, les emmener à l'école, les récupérer... Je hochais la tête. Le soir même, je passais un coup de téléphone à un camarade classe dont le grand-frère trempait dans des affaires plutôt louche d'après ce que j'avais compris. -Allo ? Eddie ? -C'est bien moi. Qui est à l'appareil ? -Blueberry. -Et ? -Je cherche du boulot. -Du boulot ? -Ou du moins un moyen de gagner pas mal d'argent en peu de temps. -Et bien... je dois avoir ça en stock. On se retrouve devant le centre commercial à minuit. -D'accord. Je me réveillais à onze heures et demi, prit une douche, attachait mes cheveux en un chignon strict et enfilait un tew-shirt, un leggins et des converse avant de partir. Les rues étant désertes, et j'étais quelque peut soucieuse de devoir me balader en ville en pleine nuit. J'avais peur de croiser des camés, des drogués, des malades mentaux... Malgré tout il ne me fallut pas plus de quelques minutes pour arriver à destination. Eddie me salua d'un bref signe de tête avant de m'entrainer aux abords du collège. Là-bas, il y avait foule. Nous traversâmes la foule pour atteindre une sorte de ring délimité par des poteaux entre lesquels étaient des filets de mailles. Deux personnes s'y battaient en duel. -C'est quoi ça ? Demandais-je à Eddie. -Des combats de rue, me répondit-il. -Et c'est ça mon moyen de gagner de l'argent facilement ? -Monte sur le ring et épate nous. Je haussais les sourcils. -Je ne suis même pas capable de foutre un coup de pied à quelqu'un. -J'ai rien d'autre en stock ma belle. Désolé. Deux jours plus tard, je remportais mon premier combat.

Cela faisait trois ans que j'avais commencé les combats de rue, et deux que mon père était sortit de convalescence. Pourtant, je continuais à me battre, je ne pouvais pas m'en passer. L'adrénaline que je ressentais pendant les combats, le plaisir de frapper, et frapper, et frapper, la sensation d'être dépassé par les évènements, et de recevoir des coups. En quatre ans, notre petite fratrie avait changé six fois d'établissement, et j'avais été convoqué pas moins d'une douzaine de fois dans les bureaux des COP pour savoir si mes parents ne me frappaient pas du fait des multiples contusions qui me recouvrait le corps. Combat de rue oblige. Nous avions emménagé dans le Dakota le mois dernier. Tout était pratiquement normale en bref. Souvent, le soir, quand il y avait des orages, Avalon, Sasha, Lysandre et Timothy venaient se réfugier dans mon lit. Nous discutions en mangeant des bonbons jusqu'à qu'ils s'endorment. Puis Lysandre et moi passions encore de nombreuses heures, blottis sous les couvertures, à regarder les éclairs qui zébraient le ciel d'encre. Lysandre était que j'avais informé de mes combats. C'était lui qui me couvrait quand je devais faire le mur, c'était lui qui pensait mes blessures et me disait qu'un jour ou l'autre, je finirais par me tuer. Nous nous racontions tout, nous étions inséparable. C'était à lui que je devais le succès de mon premier combat. Les minutes me paraissaient durer des heures. Cela ne faisait même pas dix minutes que j'étais sur le ring que déjà j'étais hors combat. Lys' avait tenu à m'accompagner pour m'encourager. Je ne pouvais plus bouger, mon corps refusait de m'obéir et je n'arrivait plus ordonner mes pensées. Je n'avais qu'un désir : que cette torture cesse. Mon adversaire, profitant de son avantage, me soulevait en m'attrapant par le cou et se mit à me secouer comme un prunier en rigolant comme un bossu. Que pouvais-je faire, moi, une gamine de quinze ans contre un tas de muscle de deux mètres de haut. Je battais faiblement l'air sous mes pieds en essayant de respirer. C'est à ce moment-là que Lysandre intervient. C'est à ce moment-là que j'entendis un bruit. Faible tout d'abord, puis qui prit du volume -CHARLIIIIIIE ! (Lysandre étant la seule personne autorisée à m'appeler par mon premier prénom que j'arborais plus que tout au monde : Charlie) J'entrouvris un œil pour voir Lysandre cramponner le grillage en essayant de m'atteindre. Sans plus vraiment avoir conscience de mes mouvements, j'assenais un coup de pied bien placé à mon agresseur avant de passer sous lui et de lui décocher un cou-de-pied dans le dos. Après une succession d'autres mouvements indescriptibles, il se retrouvait au tapis. Je courus ensuite me réfugier dans ses bras. S'ensuivit deux semaines à l'hôpital pour de multiples fractures, contusions...

Il faisait nuit depuis deux heures environ. Lysandre et moi étions allongés sur le toit de notre ravissante maison située au confins du Maine. Nous observions les étoiles, main dans la main. -Lysandre ? -Oui ? -Merci... -Ce n'est rien, me chuchota-t-il avant de m'attirer contre lui et de me serrer dans ses bras. -Sans toi... -Il ne c'est rien passé. Oublie tout ça. Je hochais la tête avant de me serrer contre lui. Il avait raison. Je devais oublier, oublier que mon premier petit ami était un salop fini. J'étais en seconde. Alors imaginer mon excitation lorsque que LE garçon le plus mignon de l'école avait commencé à s'intéresser à moi. J'étais tombée en pâmoison, je lui aurais mangé dans la main. Nous avons rapidement commencé à sortir ensemble : au cinéma, au restaurant. Mes amies m'avaient dit de me méfier de lui, il avait mauvaise réputation, c'était un Don Juan. A l'époque, je pensais qu'elles étaient simplement jalouse. Et quand Lysandre lui aussi s'y était mis, j'avais failli péter un câble. Alecc m'avait séduite, avec ses manières, sa douceur et sa tendresse. Lys' m'avait dit que c'était un voyou, égoïste et égocentrique qui n'avait cure de moi. Je ne l'avais pas écouté et, un samedi, il m'avait invité à passer la journée chez lui. Il m'aurait violé sans vergogne si Lysandre n'était pas arrivé à ce moment-là pour lui coller la raclée du siècle. -Lys ? -Oui ? -Je t'aime. -Moi aussi. Nous restâmes encore plusieurs heures à contempler les étoiles collées l'un contre l'autre, silencieux.

Cinq ans plus tard, j'avais refusé de quitter la ville dans laquelle nous vivions depuis quatre mois et je m'étais installé dans un appartement minable, dans une rue minable dans la ville la plus fantastique au monde. Je travaillais dans une librairie, j'avais quasiment arrêté les combats de rue après avoir été sollicité par le F.B.I. (qui m'avaient observé dans l'un des combats en question) pour accomplir des missions qui avaient manqué plus d'une fois de me tuer, mais qui me permettaient de mettre de l'argent de côté pour l'ouverture de ma boutique. Ma vie était donc parfaite jusqu'au vingt-trois décembre ou un paquet cadeau m'attendant devant la porte, Lysandre, qui avait trouvé du boulot ici et avait décidé de me rejoindre, Sasha et Timothy qui avaient voulu me faire une surprise, et Avalon, enceinte de six mois et qui avait besoin de mon aide par-ce-que papa et maman l'avaient jeté dehors. J'emménageais avec Lysandre et Avalon et le reste de la fratrie, louait deux appartement en face et au-dessous chez moi.

J'ai vingt-quatre ans maintenant. Je travaille pour un salaire de misère, je vie entouré d'une famille fantastique, et je suis amoureuse du type que mes parents ont adopté alors que j'avais dix ans.